Ce roman court est une réelle déception : je m'attendais à un jeu de manipulation, à une histoire qui interrogeait la littérature du passé et celle du présent. Ce récit est en fait un long débat sur l'islam, les femmes orientales et le sexe.
Le sujet est lourd, provocateur voire sujet à polémique. Les propos sont outranciés et un livre comme celui-ci mis dans les mains d'une personne raciste peut faire des dégâts.
Le narrateur épouse une posture très ambiguë vis-à-vis de l'islam : tantôt il marque son incompréhension, parfois son dégoût, tantôt il relativise. le personnage de Martin a des propos très gênants à lire, que le personnage de Lamia n'arrive pas à contre-carrer : elle n'arrive pas à le raisonner, ses arguments sont faiblards.
L'Égypte est un prétexte pour critiquer des coutumes. Je n'ai pas du tout ri devant les obsessions de Martin à vouloir trouver une prostituée ! le lecteur suit les pérégrinations de personnages cherchant une femme avec qui passer la nuit, sous prétexte que
Flaubert a écrit avoir passé une nuit magique avec l'une d'elles.
Propos gênants sur les extrémistes : ce serait des "frustrés du c**" qui ont hâte d'aller au paradis pour avoir 72 vierges" mh..... Ce genre de propos est déconcertant. Ce n'est ni drôle ni vrai. Ne minimisons pas le radicalisme religieux et le mélangeons pas avec l'islam.
Ces pseudo écrivains ne parlent que de sexe, cherchent à boire et critiquent honteusement le physique des femmes. Quelle lourdeur et quelle goujaterie !
Je n'ai pas compris le message du roman. Je suis pour la liberté d'expression mais quand celle-ci se montre intelligente et non caricaturale.
Fascination du pire..... titre incongru au vu de l'histoire. Rien n'est fascinant.
Quelle déception !!!!! le titre aurait dû être "la descente dans le pire" ou "la déchéance vers le pire".