Thérèse Raquin

Un acte qui doit leur amenez "le bonheur", plonge leur vie dans un gouffre de souffrances. La haine et le dégoût l'un de l'autre fait de leur vie un enfer au dénouement plutôt courageux pour ces deux êtres nantis chacun d'une très grande lâcheté. Un roman qui donne à réfléchir. La lecture en est vite faite, l'écriture est agréable. Pas le meilleur de Zola.

La première moitié du livre m'a enchanté mais la seconde moitié m'a paru interminable. J'avais l'impression qu'il ne s'y passait pas grand chose et que ce n'était que répétitions sur répétitions.
Un livre très noir et très bien écrit, malgré les longueurs sur la fin, je ne regrette pas de l'avoir lu.

Je l'ai lu au lycée si je me souviens bien, en lecture obligatoire et ce fut l'un des rares livres scolaires que j'ai apprécié.
Je ne suis pas très fans des classiques mais celui-ci fait largement exception.

Zola traite ici de grands sujets touchant directement l'être humain dans ses rapports avec les autres. L'humain capable du plus grand amour comme de la plus grande haine.
J'ai aimé la passion dégagée par les deux personnages principaux et leur évolution au fil des évènements dont ils étaient à l'origine. L'amour interdit et l'amour libéré sont bien différents et ce dernier remet beaucoup de choses en question.
J'ai aussi apprécié le petit côté cynique de ce livre et certaines scènes jubilatoires.

Malheureusement, mes souvenirs sont lointains et je ne peux pas en dire tellement plus de mémoire.
Ce livre m'a marqué et je pense que je prendrais beaucoup de plaisir à le relire un jour.

L'image de Thérèse enfonçant ses doigts dans la terre pour épancher toute la sauvagerie et le désir de révolte de son enfance m'est tellement restée gravée dans la tête que j'aurais presque pu mettre 5 étoiles rien que pour ce passage. de manière générale, l'écriture de Zola m'a bouleversée toute la première partie du roman.

Mais voilà, tout ce qui suit le meurtre de Camille m'a écoeuré. J'ai vraiment eu l'impression que Zola voulait me faire mal... Quand il atteint l'abîme de l'horreur, il continue encore à creuser. C'est la première fois qu'un livre me donne la nausée. Littéralement.

Cela dit, Thérèse Raquin m'a donné envie de découvrir l'oeuvre de Zola. J'ai conscience d'écrire une banalité, mais qu'est-ce qu'il écrit bien !

De l'ami à l'amant tragique


Zola, chef du fils naturaliste, n'en n'est pas a son premier roman lorsqu'il écrit « Thérèse Raquin », mais à son troisième en 1867.

Au passage du Pont-Neuf une sorte de long corridor étroit et sombre la ou personne ne s'attarde. A gauche, sur toute la longueur du passage se creusent des boutiques obscures, dont la Mercerie des Raquin. Dans cette boutique habitaient Madame Raquin qui avait dépassé la soixantaine, une ancienne mercière de Vermon qui vivaient avec son fils. Camille avait vingt ans, fragilisé par de nombreuses maladies qui on faillit lui coûter la vie.

Ils vivaient aussi avec eux sa cousine Thérèse, Elle avait été confié sa tante à sa naissance, cette dernière avait décidé quelques années auparavant qu'il se marierai à la majorité de Thérèse.

La famille Raquin menaient une vie monotone sans grand bouleversement jusqu'à ce que Camille retrouva un ami d'enfance prénommé Laurent, un homme paresseux, qui sèmera plus tard le chaos dans leur vie sans intérêt.

Pour fêter leurs retrouvailles, Camille L invita à dîner, au court de se dîner Laurent nous fait par d'événement qui ont marqué sa vie, notamment sa passion pour la peinture, et son talent pour réaliser les portraits de femmes nues. Pour revenir plus souvent chez les Raquin Laurent proposa l'idée qu'il devait réaliser le portrait de Camille, quant à Thérèse, elle demeura pâle et silencieuse toute au long de la soirée.

Pour réaliser son portrait Laurent venait chaque soir, et se mettait à peindre sous le regard ébahi de Thérèse qui l'étourdissait car c'était la première fois de sa vie qu'elle voyait un « vrai homme ».
Laurent qui n'était pas indifférent au charme de Thérèse commençait à se demander si cette dernière ne pourrait devenir son amante « une petite femme (…) qui sera ma maîtresse ».
Thérèse ne résista pas longtemps et succomba à ces avances, ils deviennent donc les amants maudit de la mercerie.
Ses amants maudits se voyaient dans la chambre à couché du couple, il ne prenait pas forcement de précaution car les Raquin ne s'apercevaient de rien.
Tout se passait plutôt bien jusqu'à ce que Camille devienne un obstacle à vivre leur histoire. Pour remédier à cela, ils décidèrent de se débarrasser de lui de façon si ignoble et épouvantable qu'ils en feront des cauchemars jusqu'à la fin...

Ce livre m'a plus car il a été écrit par un auteur que j'affectionne particulièrement, pour la manière qu'il a de nous d'écrire se qu'il voit avec une extrême précision et la façon qu'il nous fais pénétré dans le roman.
Je penses que je pourrais qualifier se livre de surprenant, épouvantable, peut être même effrayant ou écoeurant suite aux détaille sordide de certains passage, je n'imaginais pas les personnages capable de commettre ces actes ignoble.
Je ce recommande livre pour ceux qui aiment le 19éme siècle, le naturalisme, et les histoire d'amour.
C'est un roman qui se dévore, et nous captive.

Ames sensibles s'abstenir! Si vous ne voulez pas être dégoûtés de la lecture, ou au moins des livres d'Emile Zola, je vous conseille de vous blinder mentalement avant d'ouvrir Thérèse Raquin. Car les longues descriptions, parfois morbides, font partie intégrante du livre, et tuent souvent l'action. Comme Zola l'écrit dans sa préface (réalisée en réaction à l'incompréhension des gens de l'époque !), il décrit des tempéraments ("Dans Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères", et plus loin d'ajouter: "Je me suis perdu dans la copie exacte et minutieuse de la vie, me donnant tout entier à l'analyse du mécanisme humain") et non comme on pourrait s'y attendre, des personnages.

Ce roman parle d'un couple dont l'histoire commence par celle de Thérèse Raquin, qui n'a jamais vécu que repliée sur elle-même, privée (par les autres mais aussi par elle-même) des libertés de penser et de choisir, et oppressé par une belle-mère abominable. Tout cela jusqu'au jour où, mariée à celui à qui on l'a mariée, un homme faible, toujours malade et prétentieux, elle choisit de vivre SON histoire avec cet homme, Laurent, qui arrive un jour au domicile familial. Mais très vite Thérèse se rendra compte qu'elle n'est déjà plus maître des différents jeux (ni de celui des autres, ni du sien) qui se jouent dans l'antre très restreint de cette petite maison parisienne...

J'ai un avis très mitigé sur cette oeuvre: en effet, je ne peux pas nier le travail remarquable de Zola. Il analyse avec une minutie incroyable les sentiments, les caractères, les tempéraments humains; à croire qu'il l'a fait pendant toute sa vie. On entre avec une facilité déconcertante dans la peau de Laurent ou de Thérèse. Dans le même temps, comme je l'ai indiqué dans l'introduction, le rythme est lent. Très lent. Des descriptions qui durent pendant des pages. Et des pages. Et des pages. Et ça pendant TOUTE la deuxième partie, après le meurtre. Ça porte un coup fatal à l'action, et il devient parfois difficile de lire avec attention et de rester plongé dans le bouquin. La présence du fantôme de Camille entre les deux personnages principaux, devient gênante même pour le lecteur. On a envie que ça se finisse, et vite.

Mais rassurez-vous, le lecteur en a pour sa patience: quel magnifique dénouement que nous fournit là Zola! Rassurez-vous, je ne me ferai pas le plaisir de vous raconter ^_^! On sort de ce livre comme on sort de l'eau après y être resté trop longtemps. On ferme le livre, on le pose à côté de son lit, on respire un bon coup et on revient à la réalité. Vous qui êtes au collège, je ne peux que vous conseiller de lire Thérèse Raquin, qui sera une étape obligatoire de votre année de seconde. C'est donc à titre scolaire et non personnel que je vous en conseille la lecture, car ce livre ne m'a pas plu, pour les raisons évoquées plus haut. Mais ce livre est comme chaque oeuvre de Zola: on aime ou on n'aime pas!
Lien : http://et1400.skyrock.com/

Lu lycéenne. Ce roman noir et sans concession ne fait pas partie de mes favoris de Zola.
Zola nous dresse le portrait d'êtres à la dérive, vils et sans scrupule. Ces amants maudits se ressemblent tant que l'effet de miroir finira par détruire ce qui les unissait. Bref, une véritable descente aux enfers, dans les tréfonds de la psychologie humaine dans ce qu'elle recèle de plus sombre...

3,5/5 pour cette descente en enfer qu'est Thérèse Raquin.Un classique qu'on m'a vanté pendant des années, je n'adhère pas totalement.Zola a écrit des personnages que je n'aime pas et je pense que c'est ça qui m'a un peu destabilisée. Ma nature de lectrice avide me pousse à chercher un ou plusieurs personnages que je pourrai aimer et avec qui je pourrai me lier d'empathie.Ici, impossible de compatir avec Thérèse et Laurent. Et pour moi, c'est là le génie de Zola. Il nous livre ces deux personnages hantés par leurs propres actes et leur nature et nous sommes témoins de leur lente descente en enfer.Ce livre m'est resté intéressant pour son étude de la nature humaine mais j'avais été plus touchée par Crime et Châtiment.

Ça y est j'ai enfin lu un classique dans ma vie ! 🥳

Ce roman est assez sombre; une histoire d'adultère qui se termine par un meurtre !

Les personnages ne laissent pas indifférent mais je ne me suis pas du tout attaché à eux.
Thérèse est caractérisée comme une personne hystérique, Camille est présenté comme étant malade et Laurent est antipathique et grossier.

Il n'y a pas beaucoup de dialogues mais les descriptions sur les sentiments et les pensées des personnages sont très précises.

J'ai bien aimé l'histoire dans l'ensemble mais on va pas se mentir, je n'en lirai pas toutes les semaines 😂

L'histoire très sombre de ces amants maudits m'a touché par des aspects mais m'a rebuté par d'autres... C'est du Zola j'ai envie de dire ! Il faut souligner la richesse de la plume de l'auteur qui est absolument divine.