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EAN : 9791035202507
256 pages
Editions Thierry Magnier (22/05/2019)
3.9/5   71 notes
Résumé :
Alistair a 22 ans et sa mère lui a toujours défendu de sortir de chez eux. Trop dangereux. Pourtant, Alistair est bien décidé à vivre son rêve : aller sur la Lune. Mais comment faire, quand on n’a parlé à personne d’autre qu’à sa mère et qu’on n’est jamais allé plus loin que le pas de la porte de son appartement ?
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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L'intrigue se noue en quelques pages, nous laissant perplexe et sidéré(e). Alistair découvre que sa mère est morte pendant la nuit. Son comportement et ses réflexions nous mettent immédiatement la puce à l'oreille : qui est-il, quel âge a-t-il et pourquoi ses réactions nous semblent-elles si étranges ? Parviendra-t-il à s'en sortir seul ? À peine le temps de se poser ces questions... qu'Alistair n'est plus seul. S'il est indéniablement un être à part, plus doué pour les sciences que pour les relations sociales, il a en effet le don de provoquer les rencontres les plus inattendues. Sa route croise avant tout celle de Yaro, un jeune sans-papiers qui se débrouille comme il peut, espère d'abord profiter de la naïveté d'Alistair pour très vite se laisser attendrir. le tandem est improbable, mais leurs péripéties voient se construire une subtile alchimie qui pourrait bien les aider à trouver chacun sa place.

Difficile de concevoir qu'un roman qui commence par une douche si froide puisse finalement véhiculer un tel optimisme ! On aurait presque du mal à y croire, tant les rebondissements et les concours de circonstances sont rocambolesques. J'ai pris le parti de faire abstraction de la question de la vraisemblance pour me laisser entraîner par le grain de folie et le vent de bonne humeur (oui oui !) qui traversent cette histoire. Avec une énergie prodigieuse et l'entrain de ceux dont la naïveté n'a pas été érodée par les épreuves de la vie, Alistair nous emmène à l'assaut de ses rêves les plus fous. La réalité est bien là, qui se rappelle à notre souvenir, parfois de façon brutale. Mais cette aventure invite à s'autoriser des chimères taille XXL (viser la lune, tant qu'à faire !), quitte à se laisser surprendre par le tour que peuvent prendre les événements...


L'écriture de Muriel Zürcher va droit au but et nous percute de plein fouet. La lecture est prenante : on est avide d'en savoir plus sur l'histoire d'Alistair tout en se demandant où le mystérieux compte à rebours égrené par les chapitres va bien pouvoir nous entraîner. J'ai trouvé que la fin avait un goût un peu sucré, les pièces du puzzle retombant quand même extraordinairement bien les unes par rapport aux autres. Mais dans l'ensemble, j'ai passé un très bon moment avec ce roman et dans le contexte actuel, j'aurais mauvaise grâce à critiquer un excès de bons sentiments dans un texte qui évoque par ailleurs très bien la mort, la vie et les différences de tous ordres. Et qui porte haut, jusque là-haut, de belles valeurs humanistes.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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On pense avoir à faire à un garçon de 10 ans pas très éveillé, il en 21. Il prend tout au pied de la lettre et avec la plus grande naïveté. Il va apprendre ce que c'est que rire et courir, se confronter aux autres pour la première fois.

A partir d'une histoire sordide et tragique, Muriel Zürcher parvient à nous offrir un condensé de bonne humeur et de joie de vivre, et elle nous incite à rêver davantage. Quelle est sa recette ?
C'est une histoire qui sonne juste et actuelle, qui résonne en nous d'une façon ou d'une autre. Il est impossible de ne pas s'impliquer émotionnellement !
On a tous eu des rêves inaccessibles.
On a tous subi des traumatismes marquants.
On a tous eu une âme d'enfant ; certains l'ont conservée intacte, d'autres l'ont enfoui au tréfond d'eux-mêmes, toutefois elle ne demande pas grand-chose pour rejaillir.
Notre regard sur le monde est très personnel, individuel. Chacun a une perception singulière de ce qui l'entoure. La confrontation à l'autre n'est pas des plus aisée, elle nécessite une certaine pratique. Et la perte d'un proche est tout aussi difficile, le deuil est plus ou moins long, passe souvent par l'étape du déni.
C'est cet ensemble de réflexions qui émerge de ma lecture … et il m'est délicat de la résumer en quelques lignes.
Des personnages variés, vrais et tendrement attachants jusqu'aux animaux. de bons mots savoureux, des dialogues truculents avec de nombreux qui pro quo. Un ton enjoué avec des passages très émouvants qui touchent notre corde sensible. Des situations cocasses, burlesques et également tragi-comiques. Une intrigue certes quelque peu édulcorée… cependant la thématique n'est-elle pas la force de croire en nos rêves ? alors pourquoi pas, après tout, se laisser porter par une dose de magie et un zest de fell good !
Je n'ai pas encore parlé de la couverture, très représentative du récit ; de la mise en page avec un compte à rebours comme pour un décollage ; l'alternance des points de vue avec des chapitres à la première personne (Alistair) et d'autres à la troisième personne (Yaro).

Je l'ai abordée en toute confiance car j'aime l'écriture de Muriel Zürcher. Aucun de ses romans ne m'a déçue à ce jour. Néanmoins je reste bluffée par ce nouveau roman : une merveille !

(Merci aux Editions Thierry Magnier et à babelio pour cette masse critique)
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Il est bien lunaire, Alistair. Lunaire mais pas lunatique. Lunaire plutôt au sens de décalé, asocial mais on fond devant sa gentillesse et sa naïveté. Il a vécu 21 ans enfermé dans son appartement avec sa mère, qui l'a couvé jusqu'à sa mort. Alistair a développé une forme d'autisme, et il est bien embêté le jour où l'appartement ne sent plus le café, où sa mère est morte, et où il réalise qu'il va peut-être essayer de réaliser son rêve, aller sur la Lune. Il se sent seul.
Heureusement, il ne va pas rester seul longtemps, car Yaro fait irruption dans sa vie. Yaro, un jeune homme sans papiers, qui est revenu en France récemment.
Cet improbable duo va connaître bien des aventures, développer une solidarité inattendue, et chacun partira en quête de soi et de son avenir. Alistair apprendra autre chose que les sciences et calmer ses angoisses en faisant des mathématiques, et Yaro trouvera lui aussi des ressources pour avancer. Un livre touchant et insolite
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De quoi ça parle ?

Alistair n'a qu'un rêve : partir sur la Lune. Mais à vingt et un ans bien comptés, il n'est jamais sorti de son petit appartement. Depuis sa naissance, sa mère l'y enferme et lui refuse la moindre interaction avec l'extérieur.

Le jeune adulte ne s'en trouve pas pour autant démuni. Géni des maths, il a appris tout seul un tas de matières complexes, telles que la planétologie ou la science des matériaux.

Néanmoins, il y a une chose qu'il n'a jamais totalement réussi à maîtriser depuis l'écran de son ordinateur : la vie sociale. Prisonnier de sa propre génitrice, il n'a pas connu ce qui semble anodin au commun des mortels : courir, interagir, discuter, voyager, faire ses courses…

Alors, lorsqu'il se réveille un matin pour découvrir le corps sans vie de son bourreau étendu dans le salon, il va bien vite se rendre compte d'une chose : la réalité n'attend jamais pour nous rattraper. Bientôt, le grand monde sauvage et inconnu forcera les portes de sa cellule douillette…

Yaro, à peine dix-huit ans et complètement livré à lui-même, ne peut compter sur personne. Sans-papier, il erre dans les rues de la ville, à la recherche de LA bonne affaire.

C'est ainsi qu'en apercevant un grand gars déboussolé sortir de son immeuble, il pense avoir touché le gros lot. Mais comme le dit le dicton, les apparences sont trompeuses et l'occasion idéale tourne bien vite au vinaigre. Dès que Yaro établit le contact avec Alistair, il s'engage dans un nid d'embrouilles dont il ne pourra se dépêtrer.

Envers et contre tout, l'adolescent et le grand échalas rêveur s'unissent et s'engagent dans une aventure périlleuse contre la société et les barrières imposées. À deux ne peut-on pas tout conquérir ? Des papiers par exemple, ou encore la Lune !

Mais les épreuves ne sont pas toujours simples pour deux hommes toujours enfants, surtout aux yeux de la grande matrice : l'opinion publique.

Mon avis :

Les personnages :

Ils sont attachants.

Je pèse mes mots, rendez-vous compte. Alistair, jeune adulte vif mais spécial, aimante le lecteur et attise sa sympathie. Comme le dit son compagnon de voyage : Alistair

« est le gars le plus asocial qu'[il] connaisse, il passe son trajet à éviter le moindre contact physique avec sa sublime voisine, il reste plongé dans son livre, et malgré ça, il réussit à créer un lien entre tous les gens du wagon. […] [Si Yaro] avait la moitié de la capacité d'Alistair à embobiner les autres, il aurait déjà été régularisé. »

Dans la dernière analyse littéraire en date (Boo de Neil Smith), le protagoniste, Oliver, possédait un caractère trait pour trait identique à celui de ce jeune homme lunatique de vingt et un ans. Toutefois, comme j'ai eu l'occasion de l'écrire, ce personnage m'avait paru trop peu réaliste, enfantin à mon goût. Malgré les efforts visibles de l'auteur, je ne suis pas parvenue à éprouver de la sympathie pour lui. Il arrive assez fréquemment que l'écrivain n'arrive pas à coller à son personnage : sa mentalité, son âge. En voulant créer un être marginal ou plus clairvoyant que les autres, on aboutit trop souvent à un côté « surfait ».

Ici, bien au contraire, Alistair a souvent provoqué de grands éclats de rires chez moi. Son attitude décalée, toujours un train de retard derrière les autres, mais néanmoins beaucoup plus en avance qu'il n'y paraît, n'a pas manqué d'attirer mon attention. Bien que les émotions de celui-ci puissent apparaître pour certains encore plus puériles que celles d'Oliver, il possède une aura, un petit quelque chose de plus qui ne manque jamais d'enthousiasmer le lecteur. Tout compte fait, la description de Yaro citée plus haut se révèle d'une vérité pure et dure !

Quant aux autres protagonistes de ce roman, Yaro, Sidonie, ils sont également dignes d'attention. Pétillants et sarcastiques, dérangés et spontanés… Tous contribuent à cet incroyable mélange frais et revigorant.

La trame :

Le fil conducteur de cet ouvrage est… intéressant. Plaisant et simple, il n'est pas difficile à suivre et ne requiert pas une grande attention du lecteur. Toutefois, il ne possède pas le petit plus qui peut rendre un roman « marquant ».

Une fois après avoir tourné la dernière page du roman, ma première pensée a été :

« C'est une agréable lecture que voilà ! »

Toutefois maintenant, quelque temps plus tard, la trame a déjà commencé à s'effacer de ma mémoire. Ceci ne peut signifier qu'une chose : ce n'est pas un livre à l'empreinte durable.

En conclusion…

Et la lune, là-haut me laisse mitigée. M'inspirant à la fois beaucoup et peu. Il est parfois des romans qui offrent matière à réflexion et, au bout du compte, n'apportent pas grand-chose.

Outre les personnages attachants et sympathiques, le style est fluide, agréable et possède une certaine originalité. En somme les ingrédients sont réunis pour créer un très bon ouvrage et pourtant, faute de véritable armature, l'impression laissée par sa lecture se dissout presque entièrement au fil du temps !

Mais bon… Au fond, le mieux serait que d'autres le testent et et en fassent des retours ! ; )

https://lirelandoulerevedunemontmartroise.wordpress.com/2020/06/07/et-la-lune-la-haut-de-muriel-zurcher/
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J'entends souvent des plaintes à propos de la littérature jeunesse, que celle-ci est trop édulcorée ou qu'elle utilise des mots simples. Certains livres de littérature jeunesse manquent de saveur, mais ce n'est pas le cas de Et la lune, là-haut. J'y ai passé un moment enchanteur en apesanteur, dixit Calogero.

Cette histoire des temps modernes avec clairement des références aux années 2010 -2020, comme plus belle la vie, les anges de la télé-réalité est mélangée avec des références un peu plus anciennes ainsi qu'avec des termes scientifiques, Nous obtenons un véritable condensé d'histoire qui ressemble un peu à un conte, mais sans le chichi du conte de fées.

D'un coté, nous avons Alistair, blanc, toujours dans la lune, super protégé par sa mère, avec une intelligence supérieur et qui n'a rien connu du monde. de l'autre coté, nous avons Yago, noir, sans papiers, fin roublard et finaud. Les deux personnages sont le jour et la nuit, l'ombre et la lumière, mais étrangement plein de choses les unissent sans le savoir : le sentiment d'insécurité, le rêve, l'obstination etc.

Les deux compères se rencontrent par un concours de circonstances fort bien arrangé et ce qui devait être à la base une escarmouche se transforme petit à petit en une histoire d'amitié totalement improbable. Laurel et Hardy auraient sûrement appréciés.
Les personnages sont attachants et on ne peut qu'éprouver de l'empathie pour les personnages entre la gaucherie d'Alistair dont on a parfois envie de lui mettre des baffes et le comportement de Yago qui monte très facilement dans les tours.

La lecture du livre est fluide et on suit facilement le courant. L'autrice en profite également pour soulever aussi la violence institutionnelle dans une partie du livre, j'ai fortement apprécié que cela soit soulevé.

Ce livre est une véritable ode à notre humanité ainsi qu'à la différence et à ce qu'elle peut nous apporter. N'en déplaira aux racistes et aux suprématistes.

Merci encore à Babelio et aux éditions Thierry Magnier dont je ne connaissais pas l'existence. On apprend toujours un truc avec les Masses Critiques.
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critiques presse (1)
Ricochet
01 octobre 2019
Le lecteur oscille entre effarement, écœurement et admiration pour cette histoire brinquebalante qui lorgne pourtant vers les étoiles. Alistair et Yaro en sortiront grandis, prêts à continuer des existences forcément imprévisibles. Un roman singulier et maîtrisé.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Non, c'est son rapport aux mathématiques. Quand on n'est pas mathématicien, on ne peut pas comprendre combien il est difficile d'utiliser le langage des mathématiques. Si un mathématicien parle à cent autres mathématiciens, il n'y en aura qu'une petite dizaine pour comprendre ce qu'il dit, la petite dizaine qui aura déjà suivi le chemin autour des concepts qu'il manie. On ne peut parler tous ensemble qu'à l'aide des images, des métaphores. Alistair a compris ce que j'étais en train d'écrire sur mon tableau, et il a continué en utilisant mon langage mathématique à moi. C'est comme un écrivain qu'on pourrait lire, quelle que soit la langue dans laquelle il écrit. Je sais que c'est difficile à saisir, mais il a mis ses pieds dans mes pas, il a interrogé chaque mot du langage pour lui redonner ma définition. C'est quelqu'un d'exceptionnel. Il mérite qu'on se creuse la tête pour lui offrir le droit de poursuivre son rêve.
- T'as peut-être raison, mais à ce que je sais, les mathématiciens ne se promènent pas en troupeau, donc ça va pas lui être très utile, ton truc de parler aux autres avec des équations.
- Quand on a ça pour les maths, on a ça pour le reste.
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- Alors, dis-nous, Alistair, demande Sidonie, pourquoi tu veux aller sur la Lune ?
-Pour ramasser la poubelle.
-Quelle poubelle ?
-Celle que Neil Armstrong a sortie du module lunaire juste après l’alunissage. Quand ils sont repartis, ils l’ont laissée là-bas. C’est un sac résistant, mais quand même, laisser ses ordures sur la Lune, c’est sale.
Yaro cesse soudain de manger.
-C’est quoi cette histoire de poubelle, tu m’en as jamais parlé !
-Tu ne m’as jamais demandé pourquoi je voulais aller sur la Lune.
-J’y crois pas ! T’es vraiment un grand malade, mec… On va pas sur la Lune pour ramasser la poubelle !
-Pourquoi, alors ?
-J’en sais rien moi ! s’emporta Yaro. Pour se rapprocher des étoiles, pour goûter au vide de l’espace, pour faire le buzz, pour savoir si on a des couilles, pour devenir un héros et avoir ses papiers, y a plein de raisons, mais pas ça, pas pour ramasser la poubelle, merde.
Yaro enfourne une fourchette d’omelette dans sa bouche, l’avale et répète d’un ton plus calme :
-On ne va pas sur la Lune pour ramasser la poubelle.
-C’est un motif qui n’est pas plus idiot qu’un autre, dit Sidonie.
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6 h 32, c’est l’heure à laquelle le réveil sonne (du lundi au vendredi sauf les jours fériés), mais j’attends toujours 34 pour me lever. Je n’oublie pas de rabaisser la lunette des WC. Après la douche, je m’habille. Maman déteste les joggings, alors je porte des pantalons larges en brun ou noir, ceux en velours avec des poches sur le côté et 3 % d’élasthane.
C’est en passant dans le couloir pour rejoindre la cuisine, à 7 h 02, que je remarque une absence. Ça ne sent pas le café.
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Il connaît ces moments où on est sûr de soi, où on se sent invulnérable. C’est toujours à cet instant précis que la vie décide de passer à l’attaque. De faire trébucher pendant l’évaluation d’athlétisme, de faire avaler de travers à la cantine quand LA fille vient de s’asseoir juste en face, de faire éternuer au moment de l’embrasser, de faire arrêter la famille alors qu’on avait presque oublié que ça risquait d’arriver. Ces attaques-là sont celles qui blessent, des égratignures au cœur qui, à force d’être répétées, finissent par ouvrir de larges plaies.
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- Ben non, ça va pas. Je me doute bien qu'y a un endroit où ma vie a buggé vu que je suis avec des gens qui parlent de dessécher de la pisse... mais où est-ce que ça a bien pu dérailler? Là, je ne vois pas. Alistair, au moins, il a une excuse pour être aussi barré. Mais toi, tu devrais être en train de l'engueuler et de l'obliger à régler le problème de sa mère plutôt que de le faire participer à des concours de pisse.
- Les concours de pisse sont des concours comme les autres. je ne vois pas en quoi ça te choque.
- Ca ne me choque pas, c'est juste que je constate que vous êtes des grands malades. Mais bon, vous avez du boulot, et tu perds du temps en parlant avec moi. Un concours, c'est celui qu'a la meilleure idée qui gagne, alors creusez-vous la cervelle. Je vous préviens qu'il y a intérêt à ce que ce soit vous qui remportiez le prix, OK? Je vous laisse, je sors le chien, je le déposerai chez la voisine en revenant.
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Prévenir du harcèlement scolaire en classe est essentiel et indispensable. Mais comment faire ? Christian Millette, intervenant bien-être et harcèlement scolaire, revient sur son expérience et propose différentes idées pour lutter contre le harcèlement. Il s'appuie sur le roman Des bleus au cartable de Muriel Zürcher, publié chez Didier Jeunesse.
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