Cherchez l'intrus :
Court roman mal écrit qui raconte une histoire sans suspense.
Bien sûr on peut se dire : Encore heureux qu'il est court alors !
Les personnages sont de gros stéréotypes, peut-être bien un peu à l'image de leur auteur, car j'ai cru comprendre que Cizia Zikë donnait lui-même dans le genre brute épaisse, délinquant et baroudeur (rien que sur la photo ce gars est un stéréotype).
Les méchants sont vraiment très très méchants et tout doit y passer : sang, sexe, alcool, absence d'empathie.
Les gentils sont quand même très gentils. Je ne trouve pas comme une critique le dit qu'ils se transforment eux-mêmes en méchants.
Je n'en dirai pas trop, pour ne pas révéler l'intrigue, mais Zikë doit avoir un rapport particulier à la religion.
Donc il reprend le principe qu'il faut combattre le mal avec les armes du mal.
Et on touche le fond avec cette femme, initialement bonne et pieuse qui devient plutôt bonasse au pieu, assez naïve pour tomber amoureuse du gros méchant et le croire pas si méchant que çà.
Mais le gros méchant a des arguments au pieu, son pieu gigantesque qui justement touche le fond, lui aussi, avec son gland dur comme de la pierre.
De toutes façons, il a beau être l'égal du diable, bête de sexe comme il est, il est capable d'envoyer n'importe quelle femme au paradis car personne mieux que lui ne sait les satisfaire (ben voyons !).
Et encore tout cela pourrait encore passer si c'était bien raconté mais c'est mal écrit.
Bon, quand je dis mal écrit, c'est peut-être exagéré, en fait je ne suis pas apte à en juger d'un point de vue strictement littéraire.
Mais ce sont les personnages qui sont mal racontés, quand il faut tout caser sur quelqu'un – le caractère, l'impression donnée, le passé, les ressentiments – en deux ou trois paragraphes, c'est forcément too much à lire après.
Alors je crois que la brièveté de ce roman participe de sa médiocrité.
Sur le choix je me suis peut-être bien plantée…
Sans médiocrité pour la « chansonnette » :
« […]
I humbly beg forgiveness
Hope that my soul be saved
And if I had a final wish pretty Miss I would only ask this:
I want you to do me with a tommy-gun baby
With a tommy-gun baby do me, GUN-TOMMY
If you have to kill me use a tommy-gun baby
Use a tommy-gun baby do me, GUN-TOMMY
[…]”
(Extrait de “Tommy gun” de
The Clash :
https://www.youtube.com/watch?v=bFHEuKkTa5k )