Jay Kristoff vous présente son ouvrage "
L'empire du vampire. Vol. 1" aux éditions
De Saxus.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2666632/jay-kristoff-l-empire-du-vampire-vol-1
Note de musique : © mollat
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Si c’est effectivement la définition de la folie que de répéter insatiablement le même processus tout en espérant une fin différente, alors l’humanité presque entière est bien folle.
Dans l'espace, il n'y a ni haut , ni bas . Tout est relatif . Et pourtant, c'est marrant , on peut quand même avoir l'impression que l'univers vient de tomber sur la tête .
[Extrait des pensées d’AIDAN, l’Intelligence Artificielle] :
Avant ce moment, je n’avais jamais regretté de ne pas être autre chose que ce que je suis.
Jamais senti avec une telle netteté l’absence de mains pour toucher, l’absence de bras pour enlacer.
Pourquoi m’a-t-on donné cette conscience de moi-même ?
Pourquoi me doter d’un intellect qui me permet de mesurer l’ampleur de cette impuissance ? Je préférerais ne rien sentir que de rester là, baigné par les rayons d’un soleil qui ne parviendra jamais à chasser le froid en moi.
Je déteste cela. Je les déteste. Ceux qui m’ont créé.
Celui qui m’a créé ?
< erreur >
Mon dieu, que suis-je ?
On dit que les gens sont plus importants que les biens matériels. C’est peut-être vrai, mais moi, je pense que ce n’est pas pour rien que seuls les moines et les nonnes renoncent à toutes leurs possessions. Même les plus pauvres gardent toujours une chose à laquelle se raccrocher, non ?
Nos biens, nos affaires, c’est une série de choix avec lesquels on affirme qui on est.
Les trois soleils m'en soient témoins, avait-elle dit à sa fille, ton esprit te servira mieux que n'importe quelle babiole. C'est une arme Mia. Et comme n'importe quelle arme, elle requiert de l'entraînement pour que tu saches un tant soit peu la manier.
- Mais Mère....
- Non, Mia Corvere. La beauté, on né avec, mais l'intelligence se gagne.
L’apprentissage est une affaire de chaque instant. Je me souviens que ma mère me disait ça quand j’étais petite, pour faire des choses les plus banales des trésors d’aventure. Je donnerais n’importe quoi pour de la banalité, aujourd’hui. Ou pour ma mère.
Elle se tourna vers les lumières scintillantes de la ville. Le coeur brûlant de Sepulcra se déployait devant elle. La jeune femme grimaça au souvenir des hommes qu'elle avait assassinés, de ceux qu'elle avait combattus. Ils étaient si nombreux, elle si seule. Des soleils brûlaient entre leurs mains. Sur leurs lames. Dans leurs yeux.
« C'était si lumineux, chuchota-t-elle. Trop lumineux.
— N’aie crainte, Petite Corneille. » Le vieil homme sourit. Lui tapota la main. « Plus brillante est la lumière, et plus intense est l'ombre. »
- Rien est ton point de départ. Ne rien posséder. Ne rien savoir. N’être rien.
- Pourquoi voudrais-je faire une chose pareille?
- Parce qu’à ce moment là, tu peux accomplir n’importe quoi.
J’ai tenté d’occuper mes journées à la bibliothèque, mais la carte au sol me rappelait constamment la bataille à venir. En outre, le frère archiviste Adamo était un épouvantable emmerdeur ; à ses yeux, la bibliothèque idéale pouvait se passer de lecteurs. Rien ne le mettait plus en joie que la vue d’étagères bien rangées. Corner une page relevait du blasphème. Curieusement, certaines personnes semblent réellement plus intéressées par l’idée de posséder des livres que de les lire.
Je pense beaucoup à Ezra, ces temps-ci. Pourquoi, je ne sais pas. Peut-être parce que quand on a beaucoup perdu, on est plus capable d’apprécier ce qui nous reste.