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3.93/5 (sur 190 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Houston,Texas , le 16/09/1952
Biographie :

Lisa TUTTLE est un écrivain américain d'horreur et de fantastique.

Elle commence à écrire des histoires fantastiques dès l’âge de 8 ans. Puis elle rejoint en 1970 un groupe d’auteurs amateurs : la Turkey City Writer’s Workshop, à Austin.

Elle passe ensuite à l’atelier d’écriture Clarion et commence à se faire remarquer dès 1974, en remportant le John W. CAMPBELL Award du meilleur jeune auteur, destiné à encourager des auteurs jugés prometteurs. Encouragée par cette reconnaissance précoce, elle persévère et décroche un Hugo l’année suivante pour un texte coécrit avec George R. R. MARTIN.

Si son premier essai romanesque solo, « Le couteau sacrificiel » est dispensable, il n’en est pas de même de ses œuvres suivantes. Elle suscite un certain malaise avec « Gabriel », et explore les troubles de la sensualité avec « Compagnon de nuit ».

Elle est également connue pour son engagement féministe (elle a ainsi publié une anthologie de textes fantastiques exclusivement écrit par des femmes, participant ainsi au mouvement de féminisation du genre aux Etas-Unis dans les années 80).

Divorcée de l'écrivain britannique Christopher PRIEST, elle vit aujourd’hui en Écosse avec son nouvel époux Scott Colin MURRAY. Ils ont eu une fille : Emily.

Son œuvre, peu traduite en français, est pourtant considérée par un spécialiste du genre, Alain Dorémieux, comme une des plus importantes depuis Richard Matheson.

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Source : www.cafardcosmique.com
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Les mots sont magiques - c'est mon credo depuis toujours. Les choses prennent vie lorsqu'on les formule.

Page 62 Editions Dystopia [Le Remède]
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— Il est à moi, dit-elle enfin, d’une voix aiguë et défensive. Je ne lui ferai pas de mal. Je l’aime, Il ne nuit à personne. Il n’est pas puissant comme Jade. Ce n’est que mon petit esprit familier, mon petit Lunch. (Elle pencha à nouveau la tête vers la bête et roucoula.) Vous voulez votre déjeuner, mon joli Lunch ?
Elle fit un sourire hostile à Sarah et tendit l’index de sa main libre vers le crapaud. Celui-ci ouvrit sa bouche et l'extrémité du doigt de Valérie fut aspirée à l’intérieur. Valérie poussa un soupir et cligna des paupières.
— Voilà, mon tout petit : la tétée…
Quelques secondes interminables s’écoulèrent. Valérie retira son index de la bouche du crapaud, une goutte de sang perlait au bout de son doigt, comme un vernis à ongles.
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J'ai arpenté mon domaine. Rien ne pressait. Je pouvais rester aussi longtemps que je le voulais. Depuis que j'étais devenu mère, je n'avais plus jamais connu le luxe du temps dont je disposais à présent: du temps à gaspiller pour me préparer paresseusement à l'écriture, me mettre dans l'ambiance ou me détendre progressivement. Personne n'allait me crier de venir voir, de venir aider; il n'y avait pas de repassage à faire ici, ni de devoirs à corriger, ni de cuisine ou de lessive. J'étais fatiguée, mais l'heure de me lever pour aller travailler n'approchait pas pour autant. Je pouvais rester aussi longtemps que je le souhaitais et bénéficier malgré tout de huit heures de sommeil.
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Maman tourna la tête et me vit. Sans paraitre s'étonner, elle m'ouvrit les bras.
- Viens là, ma chérie.
Nerveuse, je m'avançai vers elle tout en observant le mur. Les cauchemars se dissipaient généralement à l'arrivée des adultes, mais les ombres ne se transformèrent pas comme je l'avais espéré. Celle qui se trouvait derrière maman devint un gigantesque insecte noir d'encre en trois dimensions qui émergea du mur pâle pour se diriger vers moi. Je me tortillai en hurlant pour tenter de m'enfuir, mais ma mère me maintenait fermement, l'expression immuable, implacable. Elle m'immobilisa tandis que la longue trompe noire de la créature d'ombre jaillissait pour toucher mon ventre à travers mon pyjama. Elle traversa le tissu puis ma peau et s'enfonça profondément en moi. Jamais je n'avais connu de douleur aussi atroce. Je hurlai de douleur avant de m'évanouir. (Ma pathologie)
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Le problème, avec les photos, c'est qu'elles figent le passé dans une image unique; elles tendent à effacer les autres souvenirs parce qu'elles prétendent exprimer la réalité.
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Les symboles étaient essentiels, telles des clés permettant d'échapper au monde matériel pour atteindre un royaume supérieur de pensée, d'idées, de langage.
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Quand j'étais beaucoup plus jeune, j'avais fait cette découverte sans doute commune à la plupart des enfants : lorsqu'on parvient à hurler assez fort à l'intérieur d'un rêve - surtout quand on vient de s'apercevoir qu'il n'est pas autre chose - on se réveille.
Editions Dystopia Page 15 [Rêves Captifs]
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[...] ... Ce n'est ni l'imitation d'un bébé, ni une fille en minitature comme ses autres poupées, mais un petit homme d'allure démodée dont le costume noir est peint. Il mesure une douzaine de centimètres, ce qui le rend plus grand que les figurines de la maison de poupées mais plus réduit que Barbie. Le matériau dont il est fabriqué est à la fois dur et apparemment fragile : c'est sans doute de la porcelaine, comme certains objets des étagères à bibelots de ses grands-parents qu'elle doit manipuler avec précaution. Pourtant, ce n'est pas un bibelot, car les bras et les jambes sont articulés. De même que les vêtements, le visage et les cheveux sont peints.

- "Je n'en reviens pas que [ta tante] ait pu te faire ce cadeau."

Alarmée par le ton de sa mère, [Agnes] courbe les épaules et referme sur la poupée une main protectrice.

- " Ce n'est pas un jouet, c'est une antiquité, une pièce de collection. Elle a beaucoup trop de valeur pour toi. Confie-la moi et je ...

- Non.

- J'ai dû mal entendre.

- C'est à moi, c'est son cadeau ...

- Mais oui, c'est à toi, je le sais. Je veux juste le mettre de côté en attendant que tu aies l'âge de l'apprécier. ... [...]
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Lors de toutes ces heures de la journée où j'étais enfermée dans le placard, je me trouvais donc dans le noir à l'exception de la la lumière qui s'infiltrait par les contours de la porte ; essentiellement par les deux centimètres qui séparaient le sol du bas de la porte. C'était ma fenêtre sur le monde.
[Rêves captifs]
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[...] ... elle remarque autre chose à côté, un objet oblong, enveloppé de soie blanche. Elle l'empoigne, et elle comprend aussitôt de quoi il s'agit.

Il lui faut du temps pour le libérer car, sous l'écharpe de soie blanche, il a été emmailloté, avec un soin maniaque, dans un entrelacs de rubans de soie noire très serrés. Quand enfin elle vient à bout de ses liens, Myles est là sous ses yeux. Plus petit que dans son souvenir, ses couleurs délavées, plus vieillot, dépossédé de cette aura qui le rendait spécial. Difficile pour elle d'admettre que cette figurine terne et insignifiante ait pu, au cours de l'été passé, revêtir à ses yeux tant d'importance.

Et pourtant, Myles ne peut pas être une banale poupée. Sinon pourquoi sa mère l'aurait-elle dérobé pour l'ensevelir au fond d'une boîte ? ... [...]
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