Citations de Barbara (91)
Et je sais, sur mon cou
La main nue qui se pose
Et partir pour partir
Je ne veux pas attendre
Je ne veux pas attendre
Ça ne prévient pas quand ça arrive,
Ça vient de loin,
Ça c'est promené de rive en rive,
La gueule en coin,
Et puis un matin au réveil,
C'est presque rien,
Mais c'est là, ca vous ensommeille,
Au creux des reins
Quand Pierre rentrera,
Il faut que je lui dise,
Que le toit de la remise,
A fui,
Il faut qu'il rentre du bois,
Car il commence à faire froid,
Ici,
Une petite cantate, Du bout des doigts,
Obsédante et maladroite,
Monte vers toi,
Une petite cantate,
Que nous jouions autrefois,
Seule, je la joue, maladroite,
Si, mi, la, ré, sol, do, fa,
Je veux bien essayer,
Et je veux bien y croire,
Mais je suis fatiguée,
Et le soleil est noir,
Pardon de vous le dire,
Mais je reviens, ce soir,
Le coeur égratigné,
Et c'est le désespoir,
Le coeur égratigné,
Et c'est le désespoir,
Le désespoir...
Ô faites que jamais ne revienne,
Le temps du sang et de la haine,
Car il y a des gens que j'aime,
A Göttingen, à Göttingen
Bonjour, je suis la dame brune,
J'ai tant marché,
Bonjour, je suis la dame brune,
Je t'ai trouvé,
Fais-moi place au creux de ton lit,
Je serai bien,
Bien au chaud et bien à l'abri,
Contre tes reins...
Un beau jour, une nuit,
Près d'un lac, endormie,
Quand soudain,
Il venait de nulle part,
Surgit un aigle noir..