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Citations de DOA (312)


"Al-hamdoulillah, toi et moi, nous sommes de vrais musulmans. Et les vrais musulmans cherchent avec ardeur le martyre, pour la gloire d'Allah, autant que les impies aiment se perdre pour leur confort terrestre."
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La marchandise rapportée cette nuit de Bannu va lui faire gagner entre soixante et quatre-vingt mille dollars une fois rétribués intermédiaires et complices. Une belle affaire. Pas la première, la période est propice. Depuis l’invasion des étrangers il y a sept ans, l’argent coule sans s’arrêter et les trafics prolifèrent. Bhatta ! Bhatta ! Ma part ! dans la langue dominante au Pakistan, l’ourdou, résonne tout le long de la frontière. Ceux qui remercient le plus Allah pour cette guerre sont les marchands d’opium. Les récoltes sont tellement bonnes qu’il est devenu plus simple de faire l’héroïne sur place. Et pour fabriquer cette drogue, il faut des produits chimiques, de l’équipement, des hommes pour le transport, des armes pour protéger les hommes. Ça rentre et ça sort de partout. Sher Ali n’habite pas une région de culture du pavot, ni de laboratoires, juste une zone de transit, un carrefour plus confidentiel, avec ses pistes discrètes et ses sentiers de montagne perdus. Une zone de combats également. Lentement, la violence est réapparue entre ici et chez lui, un territoire difficile à surveiller, impossible à contrôler tout à fait. Les Russes l’ont appris à leurs dépens et la résistance, qui se réorganise petit à petit autour de Miranshah, a bien l’intention d’infliger la même leçon à la grande Amérique. Un vent mauvais se lève, chargé des effluves métalliques du sang.
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L’officier traitant secoua la tête, il n’aimait pas ça. « Combien de temps ce séjour ?
– Je ne sais pas.
– Où doit avoir lieu le rendez-vous avec cet Amine ? »
Karim haussa les épaules. « Ces informations ne m’ont pas encore été transmises. Je sais juste que je pars dans deux jours.
– Pour autant qu’on le sache, ils pourraient te refiler un engin explosif et le faire péter pendant ton voyage. »
Un silence plutôt inconfortable s’installa pendant de longues secondes.
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Le saut à venir promettait d’être mouvementé. Son équipe et lui, tous chuteurs du Groupe, allaient être largués en altitude au-dessus de la zone de contrôle italienne, à proximité d’un bled appelé Pec. De là, ils étaient censés effectuer une dérive sous voile après une ouverture à très grande hauteur, pour rejoindre les gorges de la rivière Decanka Bistrica, près de la frontière albanaise. Ces deux points étaient distants d’une quinzaine de kilomètres, c’est-à-dire pas grand-chose dans des conditions optimales.
Ce qui n’était pas le cas ce soir.
La météo était mauvaise. Les derniers bulletins faisaient état de vents tournants accompagnés d’une couverture nuageuse épaisse et basse. Et de flotte, beaucoup de flotte. L’idéal pour se foutre dedans lorsque l’on navigue à plusieurs, de nuit, au-dessus d’une région hostile, avec des ailes qui allaient se mettre à tourner comme des poids lourds à cause de l’humidité, pour essayer de se poser à flanc de montagne, dans une clairière moins grande que le jardin potager de son foutu pavillon de banlieue.
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A l'insu de ses autorités de tutelle, cette mafia de hauts fonctionnaires incompétents et d'officiers de temps de paix, élite rétrograde persuadée de savoir tout et mieux, et surtout occupée à bâfrer sur la bête.
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[…] Une double nécessité, le besoin de pouvoir prendre rapidement ses distances avec les paramilitaires s'ils sont découverts et le manque de moyens gouvernementaux disponibles.
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[…] L'élan de privatisation de la chose militaire sans précédent constaté à l'occasion des invasions de l'Afghanistan et de l'Irak.
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[...] L'Afghanistan produit 93 % de l'opium mondial, un commerce qui rapporte chaque année, d'après les estimations les plus conservatrices, 3 milliards de dollars à l'économie souterraine du pays, alimentant la corruption et finançant pour partie l'insurrection talibane.
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Je suis très déçu, je pense que ce n'est pas le même écrivain que LA LIGNE DE SANG.
Une écriture lourde avec trop de clichés, d'invraisemblances, de lourdeur .
Ce roman est un sac fourre tout, trop plein et donc indigeste.
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