AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Dieter (120)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'Ankou : Voyage au pays des morts

Joaquim Legarret est clerc chez un notaire rennais.

Il est envoyé à Locronan pour régler une succession.

Mais très vite, négligeant sa tâche, il va se passionner jusqu'à l'obsession pour les légendes autour de la mort et de son ouvrier : l'Ankou.



Le livre de Dieter, est donc le récit à la première personne de cette quête que va mener le jeune homme.

On ignore en quelle année se déroule l'histoire, quelques indices, le "chemin de fer", les voitures à cheval, nous laissent supposer que l'action se situe aux début du siècle dernier.



Joaquim rencontre des personnages parfois inquiétants, qui lui content des légendes locales de la Bretagne rurale, qui balance entre piété catholique et survivance païennes Celtes.

Ces légendes, forment des parenthèses dans le récit principal.



Quant aux illustrations de Heurteau, lavis à base de gris, de bleus sombres, d'ocre et de sépia, elles servent très bien le texte.



L'album de Dieter, est un bon moment de lecture, qui peut être une introduction au monde légendaire breton.



Commenter  J’apprécie          360
Outlaw, tome 1 : Jupons et corbillards

Jason nage dans le bonheur.

En plus de son joyeux boulot de croque-mort, il apprend que sa mère est en passe de devenir son prochain meilleur client. Chouette, les affaires reprennent...

Mais auparavant, impossible pour elle de quitter ce triste monde sans alléger sa conscience. Et un secret de famille, un. Ce père, prétendument mort à sa naissance, s'est juste évaporé tel le pétochard alcoolo moyen qu'il a toujours été. Devenu riche alors que sa gracieuse et son impayable rejeton peinent à boucler les fins de mois qui commencent le 3, il devient désormais, à l'insu de son plein gré, l'objet d'une terrible vengeance ourdie par sa fière descendance assermentée.

Direction Jackson Town. Y aurait comme un orage de plomb dans l'air.



L'affaire d'Outlaw, absolument rien à voir avec l'autre, se distingue par un remarquable catalogue de trognes et un scénario qui tient la route même s'il se perd parfois dans l'arrière salle poussiéreuse de saloons mal famés.

Jason et sa quête, tiens, ça me rappelle quelqu'un...

A défaut d'Argonautes, notre héros à la triste figure va s'entourer des plus incongrus spécimens qui soient. Alcoolo, bûcheron, esclave en fuite voire gracieuse danseuse au minois terriblement aguichant, aucun ne semble vraiment taillé pour braquer la banque de Dodge City, prochaine étape d'un Jason ayant brillamment décidé de marcher sur les traces de son bandit de paternel.



C'est loufoque, drôle et naïf. Les codes propres aux westerns de la grande époque sont bel et bien présents. La finalité nous échappe parfois mais la personnalité hétéroclite de tous ces bras cassés empêtrés dans des situations qui les dépassent régulièrement suffit à ravir le lecteur qui n'a finalement qu'à se laisser porter.

Un premier tome qui vise juste et suscite tout naturellement l'envie d'en découvrir un peu plus...
Commenter  J’apprécie          330
Monsieur Khol

J’ai été un peu surpris au début de l’histoire, le dessin est réalisé tout en peinture, sans contours, et le visage de monsieur Khol reste une surface toute blanche, totalement vierge, c’est un choix graphique fort mais qui traduit bien ce que l’auteur veut nous raconter. Ce monsieur Khol est un personnage quelconque, très ordinaire, que personne ne remarque, transparent, et pas qu’au sens figuré. Un jour il tombe malade et part à la campagne se refaire une santé. C’est raconté comme une fable, à la manière de Marcel Aymé, une fable sur la peinture, sur la personnalité, sur le monde du travail et de la ville qui efface la personnalité, sur l’amour, sur le sens de la vie. C’est un petit conte anodin avec une grande envergure, avec un graphisme élégant qui participe directement à la narration. Une belle réussite.
Commenter  J’apprécie          263
Six jours et mourir, tome 2 : Présumée coupable

Fin du diptyque. L'enquête évolue bien plus rapidement que le premier volume. Le scénariste (le vrai, pas celui de la bande dessinée, enfin pas le personnage quoi) chercherait-il à en finir avec son histoire de jalousie, de pervers narcissique?

Quoi qu’il en soit, la belle Ellen que son mec à pris pour une poire se débat avec son amie Beth (sa Beth friend) pour échapper à Charles, le scénariste (Celui de la bande dessinée cette fois, le pervers quoi).

Mais Charles attend son heure et en bon prince, il offre des stylos !

Une bd rigolote à relire avec le recul
Commenter  J’apprécie          251
Le Serment de l'Ambre, tome 4 : Le Désert d'A..

Cela me fait de la peine, mais pas mal d’anciens titres de la collection « Terre de Légendes » des éditions Delcourt, qui ont fait les beaux jours de la BD Fantasy entre les années 1990 et les années 2000, ont pris un coup de vieux. Et dans le cas de ce cycle du "Serment de l’ambre", je me demande carrément comment on a pu partir d’aussi haut pour tomber ensuite dans la médiocrité… Ce qui est aurait pu (dû ?) être une top série piochant dans les classiques de l’âge du jeux de rôle français ne fait que décliner au fil des tomes pour terminer en eau de boudin ! En cours de route la série change d’ambiance, de ton et de sens en passant de l’action movie au conte philosophique, et les personnages changent sans raison d’apparence et de caractère quand ils n’entrent / sortent pas du récit n’importe comment (Et je en parle même pas des incohérences scénaristiques !).

Pouvait-il en être autrement avec tous ces changements de scénaristes, de dessinateurs et de coloriste ? Même les guest star dessinant les flashbacks consacrés au temps des légendes changent de tome en tome…





Sous l’impulsion des jumelles assassines, ce qu’il reste de la team Moudjéria poursuivie par ce qu’il reste des Sorciers de Tichit décide de retourner à l’Amojar en passant par le Désert d’Akaba…

Puisque les good guys ont oublié comment s’y rendre (incohérence), ils vont accompagner demander à un marchant en route pour l’apprivoiser (alors qu’il est détruit depuis 3 tomes : incohérence). De la même manière, les bad guys ont eux aussi oublié comment s’y rendre (incohérences), donc il rebrousse chemin pour emprunter aux Deïres désormais commandés par Tévrak l’aigle géant capturé au tome précédent (il est passé le colossal chef tribal qui voulait à tout prix retrouver Flee ?).

Choum qui est sorti de l’histoire à la sauvette réapparaît n’importe comment et le mec sombre et cynique du tome 1 devient ici un comic relief lâche et peureux… (Soupirs) Erat dresse le monstre en 2 temps 3 mouvements et part avec ce dernier à la poursuite des fuyards avant de tomber sur un bête sauvage géante à la tête d’une horde lycaons qu’il se met martel en tête de trucider (alors que son pacte avec Tichit lui interdit sous peine de mort de tuer un animal : grosse incohérence). Sinon, Moudjéria survit aux péripéties pulpiennes en dépit du bons sens… (Impossible de survivre après s’est fait croquer par un prédateur de la taille d’un tyrannosaure : la suspension d’incrédulité est de mise !)…

Dieter est désormais seul au scénario et fait infléchir la série avec jumelles sur choisissent des voies de plus en plus divergentes et avec un Eron en plein crise existentielle après avoir raté le premier tir de sa vie à la fin du tome 3… Pourquoi pas, mais on aurait pu s’épargner la multiplication des incohérences scénaristiques.



Isabelle Rabarot est remplacée par Axel Gonzalbot, donc les graphismes d’Etienne le Roux donc l’ambiance générale de la série évolue une fois de plus d’un tome à l’autre… Du coup les 5 pages de la légende dessinées par Guillaume Sorel sont largement au-dessus du lot !!!
Commenter  J’apprécie          250
Anges, tome 1 : Psaume 1

Dans l'église Saint-Eustache, à Paris, des anges plutôt originaux -par rapport à l'image qu'on s'en fait habituellement- et quelque peu je-m'en-foutistes veillent à la morale des paroissiens. La vie est belle et tranquille dans la petite paroisse... Jusqu'au jour où des petits démons rouges s'invitent dans l'église !



Ce 1er tome de la série peut parfaitement se lire comme un one-shot car il se finit de manière cohérente et autonome. La lecture est agréable, le dessin tout en rondeur et paré de belles couleurs est chaleureux, le récit sympathique et très divertissant. Un plaisant conte fantastique mâtiné d'humour, où les petits anges ne sont pas toujours très... catholiques ! !



Critique plus complète sur le blog: http://chaosdecritures.over-blog.com/article-24602595.html
Lien : http://chaosdecritures.over-..
Commenter  J’apprécie          250
Six jours et mourir, tome 1 : Tea party

Une enquête policière commencée à cause de la plastique de la jeune femme en couverture. Et bien elle est restée en place (la couverture).

La jeune femme voit son monde si rassurant, si tranquille, partir en vrille...

Son gentil mari est-il vraiment celui qu'il dit être ?

Un thriller de facture classique avec des dessins de facture classique...
Commenter  J’apprécie          230
Le Serment de l'ambre, tome 5 : Tichit

Cela me fait de la peine, mais pas mal d’anciens titres de la collection « Terre de Légendes » des éditions Delcourt, qui ont fait les beaux jours de la BD Fantasy entre les années 1990 et les années 2000, ont pris un coup de vieux. Et dans le cas de ce cycle du "Serment de l’ambre", je me demande carrément comment on a pu partir d’aussi haut pour tomber ensuite dans la médiocrité… Ce qui est aurait pu (dû ?) être une top série piochant dans les classiques de l’âge du jeux de rôle français ne fait que décliner au fil des tomes pour terminer en eau de boudin ! En cours de route la série change d’ambiance, de ton et de sens en passant de l’action movie au conte philosophique, et les personnages changent sans raison d’apparence et de caractère quand ils n’entrent / sortent pas du récit n’importe comment (Et je en parle même pas des incohérences scénaristiques !).

Pouvait-il en être autrement avec tous ces changements de scénaristes, de dessinateurs et de coloriste ? Même les guest star dessinant les flashbacks consacrés au temps des légendes changent de tome en tome…





5 tomes en 10 ans, et ce tome 5 qui change encore une fois de ton et d’ambiance tant sur le fond que sur la forme…

Nous assistons à la seconde destruction de l’Amojar tandis que les uns et les autres se séparent : les jumelles assassines partent récupérer l’Ambre de Tichit tandis que Moudjéria et Flee se font capturés par leurs poursuivants… La plupart des destins se croisent dans l’immense camp de réfugiés qui s’est assemblée en face de l’Île de Tichit, et tandis qu’Iturba aveuglé par la haine continue ses recherches, Penon décide de changer de voie en prenant la direction desdits réfugiés… Un traître dévoile son jeu, et tous se retrouvent à la forteresse de Tichit pour la triste et amère fin de l’aventure... qui se finit presque comme un conte philosophique !





Cela aurait pu être bien voire très bien, mais si on est toujours dans la Dark Fantasy on est bien loin du tome 1, à ses antipodes même !



Allez, je m’arrête là pour les incohérences diverses et variées…

... Mais c’est quand même du gâchis cette série !

Commenter  J’apprécie          230
Le Serment de l'Ambre, tome 3 : Les Barbare..

Cela me fait de la peine, mais pas mal d’anciens titres de la collection « Terre de Légendes » des éditions Delcourt, qui ont fait les beaux jours de la BD Fantasy entre les années 1990 et les années 2000, ont pris un coup de vieux. Et dans le cas de ce cycle du "Serment de l’ambre", je me demande carrément comment on a pu partir d’aussi haut pour tomber ensuite dans la médiocrité… Ce qui est aurait pu (dû ?) être une top série piochant dans les classiques de l’âge du jeux de rôle français ne fait que décliner au fil des tomes pour terminer en eau de boudin ! En cours de route la série change d’ambiance, de ton et de sens en passant de l’action movie au conte philosophique, et les personnages changent sans raison d’apparence et de caractère quand ils n’entrent / sortent pas du récit n’importe comment (Et je en parle même pas des incohérences scénaristiques !).

Pouvait-il en être autrement avec tous ces changements de scénaristes, de dessinateurs et de coloriste ? Même les guest star dessinant les flashbacks consacrés au temps des légendes changent de tome en tome…





Dans ce tome 3, Frédéric Contremarche passe la main à Dieter et cela se sent car on tombe dans une suite de péripéties précipitées…



Episode 1 :

Choum s’est fait la malle à la fin de la bataille de Méderdra, et la team Moudjéria en cavale tombe entre les mains des barbares de Deïre… (On passera sur le viol de la jeune Flee par un colosse fortement membré dont l’entrejambe a été masqué par une corbeille de fruits à l’agencement plus que suggestif… Soupirs) Tandis que les barbares se frottent aux Sorciers de Tichit qui perdent encore une fois l’un des leurs, les fuyards parviennent à s’échapper !

Episode 2 :

La team Moudj passe par les montagnes enneigées, et après avoir empoisonnés les sources d’eau de Méderdra avec dengue les jumelles assassines se font une joie de tendre un nouveau piège à leurs poursuivants en lançant un aigle géant à leur poursuite… C’est donc tout naturellement que les Sorciers de Tichit censément immortels perdent encore un des leurs ! ^^

Episode 3 :

Après la montagne, la jungle tropicale… La team Moudjéria revient au village de la tribu Bogué et la bataille fait vite rage entre les indigènes à la peau noire et les barbares dresseurs d’éléphants menés par les Sorciers de Tichit. Et là d’un coup, Tévrak pète un câble et décide de jouer à "L’Homme qui voulut être roi"… Et ce n’est ni amené, ni exploité, donc cela ressemble à un gros caprice de sale gosse !



Le meilleur passage de ce tome reste la légende du peuple deïre qui est passé de l’apogée à la décadence, de la civilisation à la barbarie… On aurait pu développer la thématique d’un peuple perdu dans les chimères d’un passé depuis longtemps révolu qui adore ses totems nationalistes au lieu de s’adapter au présent et de préparer l’avenir… Oui mais non, on reste dans le pulp fantasy !



Mathieu Lauffray et Freddy Martin ayant quitté l’aventure, Etienne Le Roux se retrouve seul à bord du navire des graphismes, assisté par Isabelle Rabarot aux couleurs. Les dessins restent satisfaisants, mais c’est archipénible quand ils changent à chaque tome d’un cycle…
Commenter  J’apprécie          210
Monsieur Khol

Une jolie histoire, initiatique et belle comme un conte.

Un scénario simple mais intelligent sur un homme qui n'a pas de visage, pas de caractère et qui traverse la vie sans vraiment y prendre place.

Bon, dit comme ça, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais le vrai plus de cette BD, c'est le graphisme.

Déjà, le format, carré, change de l'ordinaire.

La mise en page est originale également, les cases ne sont pas définies et les scènes sont accolées sans réelle division.

Mais ce qui m'a laissée sans voix, se sont les aquarelles. Elles sont magnifique ! Quelle finesse, quelle maîtrise!

Ces dessins magnifient l'histoire d'une façon splendide.
Commenter  J’apprécie          140
L'Ankou : Voyage au pays des morts

Alors que j'ai toujours apprécié les légendes, j'avoue avoir une connaissance assez vague des légendes bretonnes. Du coup, ce cadeau de Noël surprise était particulièrement bien choisi, et je remercie chaleureusement celui qui me l'a offert !



Nous découvrons ici le journal intime de Joachim Legarret, clerc de notaire, qui se rend au cœur de la Bretagne pour y régler une affaire de succession. Les divers personnages qu'il va croiser au cours de son périple vont lui conter des légendes ayant toutes pour sujet la mort, et en particulier son servant, l'Ankou. Joaquim va peu à peu ressentir une véritable fascination pour ce personnage, au point de partir à sa recherche.



Je pensais au départ qu'il s'agissait d'une BD, mais il s'agit en fait d'un livre illustré. Du coup, les dessins et le texte s'entremêlent de façon harmonieuse, rendant les pages de ce livre très agréable a regarder et à feuilleter, aidé par le papier mat un peu rugueux. De plus, de petits encarts qui dévoilent certaines superstitions bretonnes sont disséminés au fil des pages, ce qui incite encore plus au feuilletage.



Pour ne rien gâcher, l'histoire qui accompagne les illustrations est très plaisante à suivre. Elle alterne entre le journal de Joachim à proprement parler, qui nous entraîne sur les traces de l'Ankou, et les passages où il retranscrit les légendes qui lui sont contées, et qui elles aussi se rapprochent progressivement de l'Ankou.



J'ai beaucoup aimé les légendes, qui nous plongent rapidement dans une atmosphère mystérieuse et possèdent une chute bien souvent inattendue. L'histoire de Joachim est en revanche un peu plus classique, dans la mesure où l'on devine assez vite comment elle va se terminer. Cependant, la qualité de l'écriture nous plonge avec délice dans une ambiance brumeuse et mystérieuse, et on apprécie d'être emporté dans l'histoire même si la fin n'est pas vraiment surprenante.



Bref, c'est un très bel ouvrage, à l'édition soignée, et j'ai beaucoup apprécié cette lecture, à laquelle on repense une fois le livre refermé. En effet, si on ne peut pas dire que ce livre fasse peur, certaines légendes reviennent facilement en mémoire quand on se retrouve seule, la nuit sur une route déserte de campagne... Mais bon, ce ne sont que des légendes, n'est-ce pas ?



Challenge Petits Plaisirs 2014-2015
Commenter  J’apprécie          120
Névé, tome 2 : Vert solèy

Névé, enfant savoyard, est élevé par son cousin, devenu son tuteur après le drame à l’Aconcagua. Ce dernier l’emmène avec lui à l’Ile de la Réunion, histoire d’enrayer un peu la tristesse qui est en lui. Le cousin n’est pas revenu, comme promis, au bout de deux jours. Névé va partir à sa recherche, aidé par un vieil homme débrouillard. La Bd est agréable, malgré un fil conducteur un peu léger. Les dessins sont toujours beaux.

Commenter  J’apprécie          110
Névé, tome 1 : Bleu regard

Névé est le prénom d’un enfant savoyard. L’histoire commence alors qu’il se trouve au pied de l’Aconcagua en Argentine (6 962 mètres d'altitude) pour y accompagner son père venu y faire son ascension par la face sud. Seulement dès le premier soir, au camp de base, il fait un cauchemar où il voit son père dévisser. Rêve prémonitoire ? Nous assistons donc à la grimpe de cet homme au caractère acariâtre, accompagné de deux femmes, dont sa sœur. L’autre femme, je n’ai pas très bien compris qui c’était par rapport à Névé, puisque, pour cette première BD, aucune mention de la mère. Les dessins et couleurs sont réalistes, l’histoire classique. Publié en 2008, il est étonnant de voir des alpinistes toujours la cigarette au bec, à tel point que je pensais qu’elle datait des années Frison-Roche (lui aussi cigarette en plein ascension). Plongeons dans le tome 2.
Commenter  J’apprécie          110
Jane des dragons, tome 1 : Même pas peur !

Le graphisme et les couleurs sont vraiment pêchus, en accord avec le personnage de Jane, espiègle, à l’énergie sans borne, à l’enthousiasme sans limite. C’est sympathique et drôle, en mouvement perpétuel. Mais je reste un peu sur ma fin en ce qui concerne le fond de l’histoire, il manque une articulation, un but, dans cette aventure, c'est en fin de compte un peu léger, on en retient pas grand chose.
Commenter  J’apprécie          90
Typhaon, tome 2 : Vernon

Quinze ans auparavant, Basil Elton, charpentier de marine, embarqua en compagnie de sa famille, sur le "Silencer". En plein milieu de l'océan, le bâtiment fit naufrage et Elton se retrouva, seul, avec sa femme et sa fille dans un canot à la dérive.

A l'aube du premier jour, ils abordèrent une île qui paraissait accueillante et déserte. Ils s'y installèrent et le bonheur revint sur ce bout de terre.

Mais l'envie de naviguer ne quittait pas le charpentier. Un jour, le "Typhaon" apparut sur la côte et Basil Elton reprit la mer.

Mais sur ce vaisseau, une tragique malédiction enchaîne l'équipage. Un terrible secret est à découvrir....

Cet album, dont l'intrigue est un peu décousue, offre un graphisme très audacieux et très beau. Il est sombre et macabre comme doit l'être une véritable histoire de......Il ne faut, pour le plaisir du futur lecteur, en dévoiler que le strict minimum, afin de ne pas révéler ce qui se cache derrière le mystère et qui pousse ces marins à pourchasser le cyclone des cyclones, la tempête des tempêtes.
Commenter  J’apprécie          90
Edward John Trelawnay. 1, Le voyage du Star..

Une histoire de pirates steam-punk !! Ca me va très bien comme lecture, c'est pas compliqué, divertissant. Je ne suis pas fan des dessins, les dialogues sont assez simplistes. Mais je m'amuse dans ma lecture.

Et la série n'est pas très longue, donc pourquoi pas se faire ce petit plaisir
Commenter  J’apprécie          70
Névé, tome 1 : Bleu regard

C'est une bien curieuse série qui mérite lecture. On suit le parcours d'un adolescent Névé, fils d'un alpiniste émérite, qui va perdre son unique parent dans une montagne des Andes. Le premier tome est l'histoire de ce terrible drame.



Le second chapitre est un peu plus léger et nous emmène pour un voyage touristique dans l'île de la Réunion.



Le troisième mènera notre héros à la recherche d'un amour impossible dans la mélancolique Irlande. Le quatrième va marquer le retour à la montagne et plus précisément au Népal, au pied de l'Himalaya, dans les griffes d'une secte communautariste.



Le dernier se passe 10 ans après où Névé à l'approche de la trentaine se cherche une voie. La conclusion est même un peu surprenante.



Le dessin n'est pas trop "top" avec un trait assez grossier. Dans le premier tome, j'ai même crû que Névé était une fille. Cette imprécision du trait m'avait un peu rebuté mais on se laisse très vite gagner par le sujet et par le dépaysement.



Je reste quand même sur une impression un peu mitigé peut-être à cause d'un scénario qui se cherche parfois à l'image de ce jeune garçon. J'ai pourtant assez apprécié le cadre intimiste et psychologique de cette histoire. A lire quelque soit l'orientation.
Commenter  J’apprécie          72
Jane des dragons, Tome 2 : Dans les griffes..

Mêmes constatations que pour le tome 1, un graphisme et des couleurs très dynamiques, vivants, un personnage drôle, sympathique, énergique, un rythme endiablé, mais on ne voit pas où tout cela nous mène. Pas de finalité, pas d’objectif, c’est un peu dommage, le tout est un peu trop uniforme, sans surprises.
Commenter  J’apprécie          70
Aménophis IV, tome 1 : Demy

J'avais pris ce premier tome d'une trilogie un peu par hasard dans ma bibliothèque communale. Je pensais avoir une BD de SF, style exploration de la planète mars. Mais on dérive vite sur un propos plus sociétal et religieux.



Les aspects techniques et technologiques sont effectivement rapidement remisés. Et ils cèdent la place à un thriller dans lequel la religion est au centre de tout. Un mystérieux personnage menace le prêtre local. Celui-ci commet l'impair de bénir un anthropoïde simiesque, créature clonée et dont l'Eglise a jugé qu'il ne possédait pas d'âme. Pas de raison de le bénir, donc.



Commence alors une série d'actes de violence et de meurtres, de sabotages, dont le prêtre et les bâtiments du culte sont la cible.



Les rouages sont clairement ceux du thriller SF. Mais l'intérêt réside dans ces anthropoïdes simiesques. le fait que plusieurs anthropos aient été mortellement blessés dans une explosion semble les avoir perturbés collectivement. Comme s'ils ressentaient, comme s'ils avaient des émotions... comme s'ils avaient une âme...



On arrive donc à des questions plus philosophiques, qui ne sont encore qu'effleurées. Demy qui donne son nom au tome est l'assistante du clergyman, rôle effacé qui justifie assez peu de lui donner le titre.



Le dessin est OK, sans faire des étincelles. C'est sombre, mais cela correspond au propos.
Commenter  J’apprécie          60
Julien Boisvert, tome 1 : Neêbiko

Cette ligne claire ne va pas très bien avec ce genre d'histoire qui oscille entre légèreté et sujet plus grave. C'est plutôt curieux de retrouver ce style graphique naïf dans la maison Delcourt qui nous a habitué à un concept de bd plus moderne. Je ne critique pas le dessin semi-réaliste au trait rond car il m'a plutôt bien plu. C'est presque un dessin pour de la bd humoristique. Bref, il y a un décalage énorme qu'on ne peut s'empêcher de ressentir.



En fait, je n'ai pas éprouvé l'attachement nécessaire à suivre les aventures de ce jeune homme fonctionnaire issu d'une famille plutôt bourgeoise. Un vrai bobo pour une bd tendance accaparant les sujets dans l'air du temps: lutte contre la pollution, respect de l'environnement et des cultures, lutte contre le racisme...



Je pense que beaucoup de lecteur pourront sans doute s'identifier dans le parcours de Julien qui éprouve de la difficulté à devenir adulte. Cela n'a pas été mon cas d'autant que le récit se voulait d'emblée très introspectif.



Nous rencontrons également des personnages très caricaturaux. Les situations qui en découlent ne sont guère plausibles d'autant que le scénariste utilise trop de grosses ficelles. Cette série évolue au fil des tomes se cherchant toujours une ligne de conduite.



Ainsi dans le 3ème tome, on va partir sur une touche fantastique à travers la rencontre d'un vieux chaman que fait Julien. On remarquera également que notre héros va devenir de plus en plus passif. C'est vrai qu'on voyage beaucoup avec Julien. Est-ce seulement une raison suffisante ? Avant, il y avait "Tintin".



La lecture demeure agréable mais sitôt refermé, il ne reste pas grand chose d'évocateur.
Commenter  J’apprécie          60




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Dieter (419)Voir plus

Quiz Voir plus

Jouons avec Clark Gable

D'après le roman Night Bus de Samuel Hopkins Adams, Gable triomphe dans l'un des premières comédies loufoques (screwball comedy) du cinéma. Ce film américain réalisé par Frank Capra en 1934 avec Claudette Colbert s'intitule:

Paris Roubaix
New-York Miami
Los Angeles San Francisco

8 questions
21 lecteurs ont répondu
Thèmes : acteur , hollywood , cinema , adapté au cinéma , adaptation , littérature , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}