AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Esparbec (134)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Amour et Popotin

Époque de fêtes de fin d‘année. Noël. Repas lourds et longs. Rigolades, papotages, bruits et joies. Famille réunie genre équipe de foot avec supporters inclus. Donc, impossible de me plonger dans une lecture « sérieuse ». J’ai ainsi opté pour quelques nouvelles de la Reine du Crime, Votre Altesse Royale Dame Agatha Christie (c’est pas que c’est pas sérieux, mais c’est léger…), quelques fait divers du meilleur conteur radiophonique, Maitre Pierre Bellemare (c’est pas que c’est pas sérieux, mais c’est léger….) et une (loooooongue) fable « érotique » de M’sieur Esparbec. Ça, c’est VRAIMENT pas sérieux, c’est rudement cochon, ça me fait rire plus qu’autre chose et c’est lourdement salace !

Bon ! N’y allons pas par quatre chemins. J’ai découvert « Amour et popotin » au détour de mes longues navigations sur l’océan du Net. Au vu du titre, j’ai pensé que c’était un recueil de blagues polissonnes. Je me suis dit « chouette ! Après le déssert, pendant que les enfants ouvrent leur cadeaux, il y a toujours la ronde des histoires drôles…Je vais rafraichir mon répertoire…Oui, bon, en fait de blagues…faut pas abuser… Belle-maman passait le réveillon avec nous….je n’allais tout de même pas lui déclencher une crise cardiaque ! C’est gras. C’est cochon. Il n’y a pas d’intrigue, c’est juste une succession de scènes franchement pornographiques, pas du tout érotiques et souvent comiques ( je n’irai pas plus loin avec les mots terminés en « …ique »).

Impossible de le lire d’une traite (pensez-en ce que vous voudrez, le pourquoi du comment, mais comment ça se fait qu’elle ne le lit pas d’une traite….elle s’en lasse ou elle s’enlace… ? et patati et patata…. ? Don Juan aurait-il terminé sa douche ? – z’avez qu’à remonter ma critique de « La Rencontre » de Françoise Rey pour comprendre -.... ben, ça ne vous regarde pas, mes chers amis…Je vous assure cependant que la lecture d’Agatha et de Pierre avance quand même ! Plus lentement, il est vrai….)



Mais, malgré tout le bien bas où vole ce genre de littérature, je me permets de remercier l’auteur.

Merci M’sieur Esparbec. Voilà qui est fait.

Mais, maintenant, je développe

Pour moi, au final, la pornographie-industrie-cinématographique est une machine dévoreuse d’êtres humains. Attention, je ne parle même pas du côté sombre de l'industrie du sexe, là où sévit le pur esclavage. Je parle bien de la pornographie consentie, la pornographie métier. Je ne veux pas faire ma sainte-nitouche, ma mijaurée, ma féministe, mais même les messieurs et dames qui en font profession par « goût » ne trompent personne : je ne suis pas si sûre qu’ils ou elles le font avec autant de « goût » que ça, aussi large que soit le sens de ce mot. Il suffirait de leur poser une question : aimeriez-vous que votre mère, votre enfant fasse votre métier ? Dès lors qu’il existe des êtres humains "contraints "de gagner leur vie de cette façon, sans vouloir le faire vraiment, je trouve que, puisqu'il existe aussi des amateurs de pornographie, tant qu'à faire, qu'elle soit écrite. Comme ça, elle n'exploite et ne contraint personne. Tout le monde y gagne, au contraire. Je m'explique :

1) Personne n'est exploité ou contraint. Pas de corps en chair et en os. Liberté.

2) Les amateurs de galipettes font travailler leurs méninges (et plus seulement le reste) à imaginer les corps des protagonistes de ce qu'ils lisent. Égalité.

3) L'auteur gagne sa vie honêtement (sans guillemets, hein?) puisque les protagonistes sont d'encre et de papier (ou numériques, dans le cas des ebooks!). Fraternité .

4) Chaque couple ou célibataire (ou groupe, pourquoi pas!) s'inspire à souhait et fait monter le taux de natalité ou le thermomètre du bonheur et de la joie de vivre en pratiquant la bonne ortographe, syntaxe et grammaire. Vive la France (et le reste du monde, dès lors que quelqu'un voudra bien traduire les écrits de l'auteur.)



Pour « Amour et popotin », je me suis lassée. 680 pages en format numérique, c'est trop long. J'avais l'impression d'écouter « La bonne du curé » de Mme Annie Cordy, en boucle et en très cochon, à la différence que ça n'était pas du curé. Non. C'était la bonne du député, de la femme du député, de la fille du député, du secrétaire du député, de la belle-soeur du député, du jardinier du député....à n'en plus finir.

Le seul « bon point » dans toute cette prose : j'ai rigolé de certaines tournures de langage que je « n'entendais » pas depuis longtemps. Au Portugal, notre langage est très imagé...mais les images ne sont pas les mêmes. Notre parlé est fleuri....mais les fleurs sont différentes.



Je vais finir les « Dix Brèves Rencontres » de Mme Christie....

Commenter  J’apprécie          4614
La Pharmacienne

C'est assez particulier et très immoral. Tout le monde n'appréciera pas le frère qui sodomise sa soeur de quinze ans tous les soirs en guise de bonne nuit par exemple.

Bref, on adore ou on déteste, mais moi, si un jour un génie avec une troupe assez perverse produirait cette histoire sous forme de pièce théâtrale pornographique en hard cor, j'irais voir et je suis sure de prendre mon pied.

C'est pervers, je sais.
Commenter  J’apprécie          363
Amour et Popotin

Victorine vient d'être renvoyée de son pensionnat pour avoir incité ses compagnes de chambrée à la débauche (même si, il faut le souligner, il n'a pas fallu les pousser beaucoup). Pour éviter le déshonneur dans la famille, elle est envoyée à la campagne chez un couple de bourgeois, qui recherche une nouvelle bonne. Ladite bonne, ceci dit, sert bien plus de piment dans les aventures sexuelles de la maisonnée qu'à la réalisation des tâches ménagères.



Esparbec refuse avec obstination le titre d'écrivain de littérature érotique pour préférer celui de pornographe. Si le scénario n'a pas déjà mis la puce à l'oreille, on comprendra bien vite pourquoi : il n'est pas question de perdre son temps, tout le monde va droit au but ! Après la première journée de « travail », Victorine a couché avec la moitié de la maisonnée, et seulement parce que l'autre moitié était absente.



À ranger dans la catégorie des « simples et efficaces ». On a tout de même l'impression que l'auteur pourrait écrire des centaines de romans dans le même genre sans se fatiguer. Les amateurs de scénarios raffinés passeront leur chemin.
Commenter  J’apprécie          295
Frotti Frotta

Je ne connaissais pas Esparbec. « Sa culture du sexe, proprement phénoménale, est au service d'un imaginaire lubrique suractif qu donne à ses écrits une force qui frappe ses admirateurs » Olivier Bessard-Banguy (Sexe et littérature aujourd'hui). Je dirais même une force de frappe ! Ce qui se passe au sein de l'institution Sainte-Estèphe, discrète école pour jeune-filles de bonne famille à marier, n'est pas à dévoiler à tout le monde. Esparbec se déchaîne à chaque page par ses descriptions lubriques. Rien n'est caché au lecteur. C'est très bien écrit. Du sexe, oui, mais avec parfois de la poésie et surtout beaucoup d'humour. L'auteur joue avec le lecteur et précède ses fantasmes. Il semble nous dire : "Tu en veux, et bien je t'en donne". Comme il le dit lui-même en postface : « Ce n'est pas moi qui décide. Brusquement, ça surgit sous mes doigts et ça s'imprime sur l'écran de l'ordinateur. Alors, je n'ai plus qu'à continuer pour arriver à l'endroit où se rendent les personnages qui viennent d'apparaître. Et découvrir avec eux ce qu'ils vont avoir la surprise de rencontrer... ». Dans le genre « roman pornographique », on n'est pas déçu une seconde.

Lu entre les « Paroles d'Amma » et le voyage de Stevenson avec son âne dans les Cévennes que je reprends aussitôt après cette critique.
Commenter  J’apprécie          275
La Pharmacienne

Vous le savez j’aime beaucoup les écrits érotiques des éditions La Musardine. Ils ont généralement affriolants et soft, du moins ceux que j’ai lu jusque là et donnent une idée agréable et juste d’un érotisme poétique et suave.



Pour ne pas rester cantonnée à mes goûts simples et gentillets, j’ai décidé cette fois de tenter autre chose.

C’est l’avantage des récits, ils vous permettent des fantasmes livresques que vous ne seriez pas prêts à réaliser dans la réalité. Et on peut dire que sur ce titre, l’auteur et La Musardine n’ont pas menti.



Esparbec se définit lui-même comme un « pornographe à part entière », cela donne déjà une idée plus que réaliste du contexte de lecture dans lequel je vais me lancer.



« La pharmacienne » considéré comme un des romans classiques de l’érotisme contemporain n’a du nom de classique que son appellation, ou alors nous n’avons pas la même définition de ce terme. En cela le résumé est plus adapté et son appellation de roman pornographique « pur et dur » est tout à fait réaliste. Ma curiosité était donc titillée.



Ici pas de poésie ni d’enrobage dans le lyrisme, la plume est incisive et brute. La crudité des propos va tout à fait avec l’ambiance et les scènes de sexe, loin d’être naïves et suaves sont décrites avec détails. Les descriptions sont minutieuses et chaque geste est détaillé de façon à ne nous faire rater aucune action, aucunes caresses, aucun frémissement des personnages.



Les dialogues sont lubriques à souhait et chauffent le lecteur en même temps que les images qui défilent dans sa tête et sous ses yeux. Car dans cette nouvelle version éditée par La Musardine nous avons la chance de bénéficier, outre la plume effrontée et turgescente de l’auteur, des illustrations lascives et sensuelles d’Alex Varenne. En noir et blanc et placées à divers endroits du livre, elles rajoutent un côté presque voyeur à la lecture. Personnellement je les ai trouvées magnifiques et presque trop soft pour le roman. Mais elles y rajoutent une petite touche de douceur dans ce monde de turpitude et de décadence qui n’est pas sans éveiller le lecteur à un émoi plus sensible et profond.



De son côté, le scénario est même parfois carrément facétieux digne d’un vaudeville érotique.

Entre l’amant sous le lit ou sur le rebord de fenêtre, les chassés-croisés dans la nuit, ou simplement les occasions font le larron, on ne s’ennuie jamais… et les personnages non plus.

Petit à petit la chaleur monte et les sourires parfois cachent aussi des troubles et émois.



Lecteurs imaginatifs et chaud bouillants, voici une lecture pour vous. Pas de voile, ni de flouté dans cet érotisme nature et sans complexe.



Pudibonds ou prudes, abstenez-vous car tout y passe.



Adeptes de la fessée, de la sodomie ou de la fellation, vous serez gâtés, et par la nature assez généreuse de certains de ces messieurs mais aussi par la gourmandise sans équivoque de ces dames.

Ici le sexe est élevé au rang de vocation, les personnages aiment ça, sans complexe, sans tabous. Et même si certaines pratiques ne sont pas les vôtres, Esparbec vous entraînera tout de même avec lui et cette petite famille dans les méandres de la lubricité familiale et à tous âges.

C’est donc une fascinante découverte que cette pharmacienne et un délicieux moment coquin de lecture, à cependant ne pas mettre entre toutes les mains.

Commenter  J’apprécie          221
La Foire aux cochons

On aime ou pas, on est choqué ou pas. Mais les scènes les infos du 20h et leur lot d'horreurs me choquent davantage.

Un jour, un de mes amants m'a dit qu'il y avait en chaque femme une putain qui sommeillait et qui se révélait plus ou moins suivant la nature de chacun. Et bien quand certaines scènes m'excitent je me demande s'il n'avait pas raison.
Commenter  J’apprécie          210
Amour et Popotin

Ce livre d'Esparbec c'est du sexe "pur jus" si j'ose dire, sans fioritures, et ça pourrait dégoûter, mais exciter aussi, il ne fait pas dans la dentelle.



Comme dit "MissAlfie" dans sa chronique : que du cul, du cul, du cul !!!!



Le sexe à tout va, pas d'histoire, pas de romantisme, pas le moindre petit soupçon de tendresse, d'amour dans tout ça.



Et je me suis arrêtée à la 80ème page (ce qui est déjà un bel effort !) alors qu'il y en a 717 !!!!



La 4ème de couverture annonçait la couleur, j'ai voulu voir, j'ai vu ou plutôt j'ai lu !





* Esparbec, érotomane de caractère et pornocrate de profession, poursuit son oeuvre littéraire. C'est un écrivain, un vrai, et il le sait. Son style se module au cours des livres. Certains sont plus abrupts, plus secs. Celui ci ... est langoureux, comme si le Lot, sur les rives duquel se déroule l'action, avait adouci l'auteur.

Il ne faut pas croire cependant que ce volume soit à mettre entre toutes les mains ...* (Wiaz, Le Nouvel Observateur)



Commenter  J’apprécie          185
Darling, poupée du vice, tome 23 : Jeux de vi..

déjà 23 titres plus sulfureux les uns que les autres dans cette série. Darling la poupée du vice et absente depuis longtemps des histoires. cette fois-ci le premier rôle et tenu par Karen, une délicieuse blonde qui se retrouve a la pension sainte estephe . elle va trouvée plaisir dans les humiliations, exhibitions et autres soumissions imposées par max le prof de gym, mais aussi par madame Grimaldi la vicieuse directrice. un excellent roman érotique.

pour adultes 😈.
Commenter  J’apprécie          181
Fantasmes de femmes : Le faire sans le dire..

Beaucoup trop court

Un petit livret car vu sa longueur ce n’est pas un livre. Il ne se passe rien les histoires ne sont pas finies, aucun enchainement entre elles qui se li en à peine 20 minutes et manque de langage cru certains fantasmes non aucun sens Heureusement que c’est gratuit

Commenter  J’apprécie          170
Le Péché de chair

Quinze minutes de lecture

Sans intérêt c’est fade se passe rien de croustillant ni érotique ni pornographique des lettres sans intérêt on ne retrouve pas l’écriture de Esparbec. Heureusement que c’est gratuit

Commenter  J’apprécie          160
La Pharmacienne

Mme Desjardins est pharmacien (la Pharmacienne étant l’épouse du pharmacien et dans ce cas, l’époux est plutôt gigolo). Bourgeoise le jour, elle se délecte de la domination et du caractère salace de son mari qu’elle surnomme Beau. Beau, quant à lui, profite des revenus de sa femme. Il cultive l’oisiveté et attend le soir pour s’occuper des orifices de Madame qui ne demande que ça. Le grand risque, c’est que sa fille la surprenne quand elle s’adonne à des jeux coquins. Un jouir, Beau surprend Bébé, sa belle fille (La fille de Mme Desjardins) en train de donner du plaisir à un jeune homme dans la cuisine. Ce jour là, Beau rentrait avec Ernest, son cousin, qui sortait de prison. Il fait chanter Bébé en espérant pouvoir abuser d’elle. Ce qu’il fait sans scrupule quand sa femme le surprend…



Quand Esparbec, auteur pornographique et Igor & Boccère s’associe pour créer une bande dessinée, vous devinez aisément le thème de cette dernière. Comme toujours avec Igor & Boccère, le trait n’est pas toujours constant, surtout dans les visages. Il semble plus à l’'aise avec les détails anatomiques, surtout en gros plan, qu’avec les expression des faciès. Les couleurs sont plutôt criardes, peu nuancées, à l’instar du scénario d’Esparbec. J’avoue, je ne suis pas un grand admirateur de cet auteur, que je trouve rarement subtil, parfois à la limite de la pédophilie. J’ai du lire un ou deux de ces ouvrages, au début du numérique, quand peu de livres étaient sur cette nouvelle niche du marché littéraire. Le livre, que je n’ai pas lu, qui est à l’origine de cette bande dessinée, semble connu de bon nombres de lecteurs sur ce site. Visiblement, Esparbec a ses aficionados. Du peu que j’en ai lu, il semble que toutes ses histoires sont construites sur le même schéma. Un milieu bourgeois, une fille salace qui paraît sage mais qui, initiée au plaisir de la chair par des vieux et vicieux messieurs, ne se contrôle plus quand elle est titillée. Une mère qui semble notable mais qui, même si elle croit donner une éducation stricte à sa fille, est plutôt chaudasse, voir nymphomane. Des hommes mûrs montés comme des ânes et hop, sa tire à répétition dans tous les sens, quand tout le monde pense que les autres ignorent leur comportement de débauche. Donc, ne cherchons pas de moralité, elle est aux abonnés absents ni de véritable histoire car le scénario est étouffé Par la joyeuse gaudriole. Annoncée par les Éditions Tabou comme la bande dessinée érotique de l’année, personnellement, je trouve que le résultat est moyen. Un album à réserver aux inconditionnels d’Esparbec.



C’est énervant, il semble que Babelio confond et fusionne la bande dessinée avec le roman. J’ai pourtant tenté de séparer les deux mais rien n’y fait !

Commenter  J’apprécie          160
Le Péché de chair

Voyons ce qu'Esparbec nous concocte dans son petit quickie (court, qui se lit vite et qui est gratuit) . On trouve ici un amuse-bouche avec plusieurs petites nouvelles. Mais nous resterons à l'apéritif Monsieur Esparbec car vos nouvelles sont sans saveur, loin de votre promesse légendaire qu'un bon roman est celui qui fait "bander". Là je n'ai à aucun moment été émoustillé, bien que votre vocabulaire soit toujours cru et pornographique.

Entre un vibromasseur et ce livre d'Esparbec:

Vibro 1- Esparbec 0.
Commenter  J’apprécie          153
Amour et Popotin

Une bonniche devient la putain de la famille. Elle est en sex-service pour les hommes, les femmes, les amis. Tout le monde y passe.

Des bonnes parties de jouissance.

Pour ceux qui aiment lire d'une main.
Commenter  J’apprécie          150
Fantasmes de femmes : Le faire sans le dire..

Lire de l'Esparbec c'est tout une histoire, déjà parce que l'auteur se prénomme pornographe et non auteur de livres érotiques et parce qu'il nous fait la promesse qu'un bon livre doit nécessairement faire "bander". Etant une femme je ne le prendrais pas au mot mais verrais si sa nouvelle m'émoustille.



Il s'agit ici plus d'un fantasme d'hommes et non d'un fantasme de femmes comme le suppose Esparbec. On revisite ici le mythe du patron et de la secrétaire tout un programme sauf qu'ici la nouvelle est courte, se lit vite et est gratuite. En somme un bon quickie mais on reste trop sur notre faim.
Commenter  J’apprécie          140
Contes érotiques de Noël - 2017

14 nouvelles prometteuses d'auteurs de qualité sur le thème de Noël. Il est bizarre de constater que les histoires ne sont pas de qualités égales et la moitié ne présentent aucun intérêt. Parmi elles certaines se détachent:



- Les Rois mages d'Esparbec

Esbarbec nous offre ici un souvenir d'enfance incestueux, telle une madeleine de Proust. L'histoire de son premier émoi sexuel avec sa tante, qu'il soit réel ou fantasmé personne ne le sait.



- Martine boude de Anne Vassivière

Martine déteste plus que tout Noël et l'esprit guimauve qui en découle jusqu'à la nuit de Noël où elle s'endort en lisant les 13 lutins de Noël.

Martine va alors vivre la nuit la plus hot de sa vie avec un fantasme plus que réel avec les 13 lutins.



- Noël sans guirlandes de Brigitte Lahaie

Qu'il est difficile de concevoir en lisant cette histoire qu'elle sera le rituel d'une psychopathe. Ici on retrouve tous les délires pervers liés au sexe, tel que l'incendie, l'arme blanche. Le souvenir d'une femme qui lie Noel et l'inceste pour finir par un sacrifice qui peut-être la délivrera.



- La Position du crabe de Gil Debrisac

Quand une femme amoureuse veut faire plaisir à son homme...



L'Ange sur le toit d'Esparbec

La naissance de Jesus, selon Esparbec.



Soirée de Noël à la Musardine de Stéphane Rose

Commenter  J’apprécie          130
La Pharmacienne

Bébé couche avec n'importe qui. Son frère, son cousin, les amis de son frère... Bref, Bébé s'éclate sexuellement. Mais un jour, Beau P', le nouveau mari de sa mère, est rentré beaucoup trop tôt et l'a surprise avec son cousin. Pour acheter son silence, Bébé accepte de s'offrir à lui. Mais c'était sans compter aussi sur la venue d'Ernest, le cousin de Beau P', un ex-détenu aux mœurs légères... La Pharmacienne, qui n'est autre que sa mère, va bien avoir du soucis à se faire avec sa petite famille !



Ce qui est bien, quand on commence un roman de Esparbec, c'est que l'on sait qu'on aura très peu de chance d'être déçu. Et c'est le cas avec cette nouvelle édition de La Pharmacienne, un roman oh combien émoustillant. Comme je m'y attendais, j'ai retrouvé ici le style très descriptif et immersif de son auteur. Il prend son temps pour décrire chaque chose, chaque parcelle des corps, qu'on arrive sans mal à s'imaginer les différentes scènes qui se déroulent dans cette maison. Esparbec n'hésite jamais à détailler une vulve, ou appeler une chatte, une chatte. C'est plaisant de s'éloigner, avec cette lecture, des romans "érotiques" des éditeurs généralistes qui sont la plupart du temps totalement aseptisés ! C'est cru, c'est du porno, mais tout en n'étant ni insultant, ni irrespectueux. Chaque chapitre amène à découvrir plusieurs pratiques : homosexualité, voyeurisme, triolisme, inceste, ect... On voyage, avec Esparbec, qui n'est pas avare en mise en scènes plus ou moins originales !



Tout comme La femme de papier de Françoise Rey, cette édition est agrémentée d'illustrations en noir et blanc de Alex Varenne, une postface de l'auteur, ainsi qu'une interview et une réécriture d'un chapitre qui est paru la première fois en 1994, dans "Darling".



En bref, lire un roman de Esparbec, c'est accepter de s'ouvrir à mille et une possibilité, aller de découverte en découverte, dans un style toujours plus immersif et descriptif. Cette édition est à avoir dans toutes les bibliothèques des lecteurs fans du genre, qui ne peuvent décemment pas passer à côté de ce roman culte !
Lien : http://onceuponatime.ek.la/l..
Commenter  J’apprécie          130
La Pharmacienne

Le plus décontracté des trois Esparbec que j'ai lus (avec Monsieur est servi et La jument), celui où je me suis le moins ennuyé, même si, au bout d'un moment, ça devient long (mais pas dur). Une espèce de pièce de vaudeville bourgeois, avec une pharmacienne qui tient davantage de la charretière. Succession de scènes de sucettes et de pétages de rondelles sous des auspices incestueux, suivant le rythme convenu des films X. Quand le bouquin est sorti en 2002, l'idée sortait peut-être un peu des sentiers battus. A l'heure actuelle où le porno en vidéo déborde de MILFs et de stepmoms/dads/sons/daugters qui s'enfilent en famille, le texte en touche une sans remuer l'autre.

La partie la plus intéressante du livre est sa postface, où Esparbec expose sa vision de la littérature pornographique. Intéressante, même si assez loin de la réalité de ses textes. Pour quelqu'un qui prône le “refus de la gaudriole”, il n'y a que ça, de la gaudriole, dans La pharmacienne.



“L'écriture que je préconise est le contraire du style PORNO, et tout aussi bien le contraire de l'ECRITURE LITTERAIRE. Refus du baroque, de toute surcharge expressionniste, du second degré, de l'humour, de la gaudriole, qui sont autant d'échappatoires. Toute métaphore est bannie, les adjectifs sont concrets, les descriptions sont méticuleuses sans être délayées ; ce que je souhaite obtenir, une écriture transparente supprimant tout écran contre le lecteur, réduit à l'état de voyeur, et les scènes décrites. Autant que possible l'auteur, par une sorte d'ascèse du style, doit S'EFFACER, se rendre invisible, ne jamais s'autoriser la moindre coquetterie qui rappelle sa présence au lecteur, se rapprocher autant que possible du degré zéro de l'écriture prôné par Roland Barthes pour, d'une part, ne pas gêner le voyeur, et de l'autre, supprimer ce qui si vite se démode : le “style”.”



Les trois titres chroniqués, c'est tout à fait ça et son contraire. Esparbec, quoi qu'il s'en défende, a un style, avec ses choix de vocabulaire et ses partis pris d'écriture. Bannir les métaphores, que beaucoup d'auteurs confondent avec des comparaisons sous LSD, ok. Eliminer les périphrases, les termes pseudo-poétiques et appeler une chatte une chatte, ok. le gars fait ça très bien et ses textes ont le mérite de ne pas planer à dix mille dans l'éther. Trop bien, même. Parce qu'il ne reste que de la description quasi clinique, sans charge érotique. Tu vas me dire qu'Esparbec refuse d'être étiqueté auteur d'érotisme et se revendique pornographe. Certes. Mais sa façon de raconter le cul laisse froid. On lit ça comme on regarderait un documentaire sur la reproduction des zébus. On est posé là, pas impliqué, même comme voyeur. On s'ennuie.

A trop en enlever, il ne reste rien qu'une langue hyper classique, espèce de version modernisée des auteurs de la seconde moitié du XIXe siècle. Les descriptions “méticuleuses”, comme la pomme, y en a. Y compris hors scène de cul, sauf que ce n'est pas ce qu'on vient chercher dans la littérature porno.

Si je comprends qu'Esparbec soit gavé des exercices de style qui surchargent certains récits X au point de les déconnecter de leur propos – du cul bête et méchant – il aboutit à l'excès inverse. Ce n'était pas possible de trouver un juste milieu entre trop et rien ?



Plus loin dans la postface, le bonhomme compare deux pornographies, “la vraie, la pure” (la sienne, on l'aura compris) et celle “qui s'étale sur les murs, celle des cinémas pornos, des sex-shops, des tristes clubs échangistes, des partouzes de minitel, des fast-sexs en tout genre”. J'ignore de quand date cette postface qui en est encore au Minitel… Toujours est-il que je ne vois pas dans les textes d'Esparbec de différences fondamentales. La théorie qu'il développe est bien jolie, mais il y a un monde avec la réalité de ses bouquins.

On y trouve la même chose que dans les films X produits à la chaîne. Les mêmes fantasmes, les mêmes clichés, les mêmes personnages et surtout les mêmes procédés. Je pense par exemple au scénario, prétexte pour que chaque scène tourne au coït. Rombière, fuite d'eau, plombier, pif paf pouf. La version X du fameux “une porte, un monstre, un trésor” qu'ont connu tous les rôlistes à une époque.

En vidéo, le concept ne me dérange pas. Personne n'est dupe. Ni le spectateur, ni les acteurs, ni le réalisateur. le genre ne cherche pas à te vendre une histoire. D'ailleurs, il n'essaye même plus de faire semblant d'en raconter. Cf. la prédominance du gonzo, où le X s'est affranchi de la volonté de ressembler au cinéma traditionnel, pour trouver sa propre expression. Chez Esparbec, je tique. L'histoire relève du même prétexte, avec le même enchaînement attendu de scènes de fion, MAIS en essayant de se camoufler sous un masque de littérature classique.

Esparbec “préconise le contraire du style porno, et tout aussi bien le contraire de l'écriture littéraire”, mais il ne fait que ça, du style porno et de l'écriture littéraire.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
Commenter  J’apprécie          120
La Pharmacienne

j'ai bien aimé le seul petit bémol c'est que l'histoire est trop courte dommage sinon j'aurais mis 5 étoiles
Commenter  J’apprécie          100
La Pharmacienne

Loin des romans dit érotiques, ce roman est un pur porno. Ici Esparbec alias Georges Pailler ne triche pas avec la transparence des mots et du style. Il écrit avec des mots crus, limites du dégueulasse mais qui agissent sur notre système cérébral d'une manière troublante pour sans nul doute possible nous exciter.



Le fantasme nous accroche; le fantasme nous bouscule, le fantasme nous raidit, nous échauffe entre choc et envie. On se croit scandalisé mais on se détend, on se laisse aller, à la découverte de notre corps, de nos pulsions, dans le secret de l'intimité, on ouvre les vannes du plaisir et on se noie dedans avec un goût amer et salé, un goût de sexe entre les murs, ce qui est fort vu qu'ici on est en pleine séance de lecture !!



Fini les Barbara Cartland a l'eau trop rose où l'homme fort part au secours de la jeune femme fragile et l'embrasse fougueusement puis plus rien. Place aux fantasmes réalisés par les mots de Esparbec qu'il ne mâche pas c'est évident. On appelle une queue une queue, une moule une moule, on parle de trous à enfiler comme on parlerait de tricoter facilement. Le cru est normal ici et on se trouble d'une situation vaudevillesque invraisemblable, incestueuse et tordue à souhait alors que dans le réel cela ferait scandale.... Mais ce n'est qu'un livre.... Quoi que !!



Esparbec non seulement maîtrise le genre pornographique mais sait habiller de vrai ses personnages. Ne réussit-il pas à nous présenter une Bébé (alias Bertrande) pleine de dualité entre l'innocence enfantine et la perversion d'une fille comme déjà adulte ; ne nous montre-t-il pas la pudeur de son jumeau puis sa jouissance honteuse? Pour ne citer que quelques exemples...



Plus de 50 000 exemplaires vendus à ce jour? Rien d'étonnant quand on réussit à titiller les sens du lecteur jusqu'au plus profond... vulgairement parlant, de ses trous.



Le roman est enrichi d'illustrations de Alex Varenne, un plus pour la réédition mais les mots en disent déjà bien longs et forment à eux seuls des images comme si on se matait on beau film pornographique. Le supplément illustré cependant nous permet de souffler dans nos audaces entre les lignes...



Pour finir, un entretien avec l'auteur signé Christophe Bier nous permet de cerner un peu plus Esparbec et de plonger dans le monde de l'érotisme et du pornographique littéraire, désormais loin des romans de gares et moins refoulant qu'on ne penserait en tant que lecteur si on ne lit pas ce genre.
Lien : http://leslecturesdelaeti.ek..
Commenter  J’apprécie          100
Monsieur est servi

A réserver à un public TRES AVERTI car il y a quelques scènes crues, voire hard:

- viols,

- inceste,

- uro

- scato

C'est assez spéc' quand même...
Commenter  J’apprécie          100




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Esparbec (518)Voir plus

Quiz Voir plus

La place (Annie Ernaux)

De quel roman la narratrice doit-elle expliquer un passage pour les épreuves pratiques du Capes ?

Le Père Goriot
Madame Bovary

15 questions
162 lecteurs ont répondu
Thème : La place de Annie ErnauxCréer un quiz sur cet auteur

{* *}