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Critiques de Gipi (225)
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Aldobrando

Au premier abord, j’ai aimé les premières pages de l’histoire, l’abandon d’Aldobrando à un vieux mage par son père, le mage blessé qui demande à Aldobrando de trouver « l’herbe du loup » pour le soigner, les premiers pas d’Aldobrando, dans le « monde extérieur», livré à lui-même, parti à la recherche de cette herbe mystérieuse que personne ne connaît. J’ai beaucoup aimé le dessin et les couleurs de cette BD.



J’ai aimé les autres protagonistes de cette histoire, la naïveté d’Aldobrando, son apprentissage du monde, son honnêteté et son courage.



Ce qui m’a manqué : un peu plus d’épaisseur, de profondeur, à l’histoire, plus de détails sur le passé de certains personnages. J’aurai aimé en connaître plus sur l’histoire du père d’Aldobrando, j’ai été déçue par « la fosse », si mystérieuse, mais en fin de compte, simplement une arène. Et surtout, il reste bien des mystères autour d’Aldobrando et des autres personnages. Mais peut-être y-aura-t-il une suite ?



Ce n’est pas à la hauteur de « Les Indes fourbes » d’Alain Ayroles qui est également une BD d’aventures picaresques. Je pensais retrouver cette même verve et qualité de scénario en la lisant.



Donc, pour moi, lecture mitigée.

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Aldobrando

Une BD assez classique, mais très agréable ! On suit le parcours initiatique d'Aldobrando, un candide jeune homme (entre nous, on pourrait même dire qu'il est un peu niais), parti chercher des herbes pour guérir son maître. Quête très conventionnelle, où il va découvrir le monde, se découvrir lui même, et revenir avec un "trésor"... Pour découvrir ce que le lecteur un peu blasé dans mon genre avait deviné depuis le début.

C'est un peu classique, bien qu'on se laisse volontiers embarquer dans les rebondissements, et porté par de très jolies illustrations. Même si c'est prévisible, c'est agréable, et on passe un très bon moment.
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Aldobrando

Un savoureux roman graphique médiéval de plus de 200 pages, où interviennent des personnages aussi drôles que loufoques, ou aussi outranciers qu’émouvants, voire aussi monstrueux que romantiques. Le tout se lit d’une seule traite, tellement la narration est efficace et que le scénario est bien ficelé.
Lien : http://bdzoom.com/152702/act..
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Aldobrando

les dessins à l’aquarelle sont vraiment très beaux même sur on doit reconnaître que notre héros n’est pas gâté - c’est un antihéros

une histoire qui finit bien, avec pas mal de mystères dont on espère qu’ils seront dévoilés dans un tome 2 ?

un bon moment
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Aldobrando

cette BD situé dans un Moyen Age fictif est un plaisir à lire, d'abord pour son personnage, qui s'obstine à rester naïf et honnête dans un monde corrompu; Aldobrando a été adopté par un vieil homme qu'on dit sorcier; son père a perdu la vie,dans la fosse en défendant la justice ( on verra cette fosse bien plus tard, c'est le lieu où s'affrontent deux champions pour décider qui a raison) ensuite pour son dessin: entre la beauté de la princesse et des son esclave, la caricature du roi et d'autres personnages, les décors et les couleurs, c'est un plaisir des yeux. Enfin, la trame est surprenante pour le lecteur et le message se dégage de lui-même: rien n'est jamais perdu, on peut se racheter à condition de prendre des risques et d'être franc. Une belle découverte! Merci au hasard qui m'a fait piocher cette BD à la bibliothèque!
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Aldobrando

Alors qu'il est tout jeune, Aldobrando est remis par son père, un chevalier, à un vieux mage, en lui demandant de l'élever et d'en faire un homme.



Plusieurs années plus tard, Aldobrando est devenu un jeune homme chétif et peureux.



C'est donc un jeune homme très naïf qui part de la maison du mage en quête d'un remède permettant de guérir son maître.



Aldobrando est l'archétype du anti-héros, et à ce titre il est attachant. Son innocence, sa pureté et sa fidélité font de cette épopée médiévale riche en rebondissements, un récit poétique. Une bonne dose d'humour et de satire, dans les échanges mais aussi dans les traits de certains personnages, donne un ton légèrement décalé.



Un conte initiatique qui permettra (peut-être) à Aldobrando de devenir un homme.



Au-delà de ce jeune héros, il y a tous les personnages secondaires dont la psychologie et les émois sont très bien vus. Il servent tour à tour le récit, que ce soit dans le côté dramatique ou dans les rires.



Les dessins sont expressifs et les teintes douces jouent avec l'obscurité. Les traits sont fins et paisibles, ce qui ajoute à l'impression de bienveillance qui subsiste tout au long de la lecture de cet album.



Une belle quête qui, loin d'être mièvre, est tour à tour sombre, attendrissante et drôle.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Aldobrando

Aldobrando encore tout jeune enfant est confié à un vieil homme, sorcier, par son père qui doit aller combattre dans la fosse du royaume et sans doute y laisser sa vie.



Quelques années plus tard, Aldobrando est un jeune homme frêle et timide qui ne connaît rien qui soit éloigné de la chaumière dans laquelle le vieil homme l'a élevé. Mais Aldobrando se retrouve bientôt à parcourir les chemins à la recherche d'une herbe censée soigner son maître. Il est arrêté et pris pour l'assassin du prince du royaume.



Conte écrit par Gipi et dessiné par Luigi Critone, qui, comme beaucoup de contes est cruel et tendre à la fois. Aldobrando en jeune homme qui a tout à découvrir de la vie, en candide, est parfait. C'est son passage initiatique, il doit vivre des épreuves pour grandir et devenir adulte, si possible sans rien perdre de sa fraîcheur. Tous les personnages habituels du conte sont présents, le mage, le roi cruel, le conseiller et la cour intéressés, l'amoureux transi, la princesse ou la reine malheureuse, l'ogre et le jeune candide. Tout est donc là pour que cette belle histoire se déroule au mieux et les dessins de Luigi Critone y rajoutent du fond, du corps.



Excellente bande dessinée adolescent/adulte qui ne révolutionne pas le genre mais qui sait jouer avec les codes et les rehausser.
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Aldobrando

Aldobrando est confié enfant par son père qui se sait condamné à un vieillard avec pour mission de l'éduquer, de faire de lui un homme. Quelques années plus tard, le vieil homme use d'une ruse pour envoyer le jeune homme peu débrouillard et chétif dans le vaste monde.



Gipi a choisi le Moyen-Age comme cadre de son récit initiatique. Aldobrando dans sa quête de l'herbe du loup sera accusé à tort de tentative de meurtre sur le fils du roi ; il rencontrera et tombera sous le charme de Bianca, la princesse, orpheline comme lui, adoptée, puis épousée par le roi. Pour elle Aldobrando choisira de braver le danger de se battre dans la fosse.



Une histoire qui n'occulte pas la violence des relations humaines, mais qui est aussi riche en humanité.
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Aldobrando

Une belle histoire. Elle parait simple, mais au fil des pages, l'injustice fait place aux rouages du destin. Tout ceci devait être écrit, dans la BD de GIPI...
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Aldobrando

Sous une pluie battante, un homme à cheval se tient face à un vieillard. Pour effacer sa dette, ce dernier n'aura qu'une parole à donner : s'occuper de son fils et en faire un homme. Un terrible combat l'attend dans la fosse et il sait déjà qu'il n'en reviendra pas. Le vieil homme n'a d'autre choix que d'accepter tandis qu'Aldobrando regarde partir son père...

Des années plus tard... Aldobrando n'a jamais quitté la demeure de son maître. En ce jour crucial, alors qu'il veut lui enseigner un secret, le maître est malheureusement blessé par un chat récalcitrant refusant de se faire ébouillanter. Griffé à l'œil, le maître lui somme d'aller lui chercher l'herbe du loup sans laquelle la plaie pourrait s'infecter et le rendre aveugle. Timide et un peu gauche, Aldobrando n'hésite pourtant pas à courir, courir dans la neige et le froid, se réfugier dans un abri pour la nuit … d'où il sera vite chassé par un jeune homme qu'il prend pour un messire. Devenu son écuyer, ils vont ensemble parcourir une longue route semée d'embûches...



Aldobrando, ce jeune homme naïf, parfois benêt, gringalet, ignore le monde qui l'entoure, ayant passé la plupart de son temps cloîtré chez son maître. Mais lorsque celui-ci lui demande, quitte à parcourir le monde, de lui ramener de l'herbe de loup, il n'a d'autre choix que de partir et, finalement, de se heurter à tout ce qu'il ne connaît pas. Si l'on devine que certains, à commencer par ce soi-disant sire Gennaro Montecapoleone de Deux Fontaines, oseront abuser de cette naïveté, l'on imagine sans mal que ce brave et, finalement, courageux Aldebrando sortira grandi de cette épopée. Les multiples personnages qui peuplent ce conte médiéval sont remarquables, riches et très expressifs. Que ce soit Gennaro et ses dents longues, ce roi obèse et paresseux, cette armoire à glace au grand cœur, la douce princesse Bianca ou cet insondable Gueulevice. Toute une galerie de personnages dont Gipi s'amuse, pour notre plus grand plaisir, à faire emprunter des chemins tortueux, n'hésitant pas sur les retournements de situation. Un album dense et original qui aborde, avec intelligence et finesse, le courage, la loyauté, l'amitié, l'amour, l'honneur, entre autres. Graphiquement, le trait, tantôt expressif, tantôt vaporeux ou esquissé de Luigi Critone est remarquable. De même que les couleurs riches et variées de Francesco Daniele et Claudia Palescandolo qui nous plongent dans des ambiances tour à tour sombres ou éclatantes de lumière.

Une belle réussite !
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Aldobrando

Gipi et Critone forment un duo et nous proposent un conte philosophique en forme de geste médiévale dans un beau one-shot de 200 pages lumineux malgré la sombre période qu’il décrit. Oyez donc braves gens l’histoire du jeune orphelin Aldobrando !



Fils d’un roi qui sait qu’il a peu de chances de réchapper d’un duel, Aldobrando est confié enfant à un vieux mage qui a pour mission d’en faire un homme. Alors qu’il est devenu un jeune homme solitaire qui ne quitte guère la cabane de son mentor, Aldobrando va devoir parcourir le vaste monde à la recherche d’une herbe miraculeuse qui aurait le pouvoir de sauver son maître blessé lors de la création d’une potion. Au fil des rencontres et des périples qu’il devra affronter, le jeune candide va évoluer…



DU ROMAN PICARESQUE AU CONTE PHILOSOPHIQUE



La couverture dans des camaïeux de bruns, jaunes et orangés pose le décor (un château) et grâce à son lettrage gothique présente l’époque (Moyen-Age). Elle suscite également l’interrogation : le personnage au premier plan, chétif et maigrelet, ressemble davantage à un fermier qu’à un chevalier et tient une épée en bois dans la main ! On retrouve cette arme singulière en 4eme de couverture, une mention de la physionomie fragile du héros éponyme : « tu as deux bras, ces pattes de merle » ainsi que deux objets pour le moment mystérieux.

A l’origine d’« Aldobrando » on trouve un jeu de société imaginé par Gipi se déroulant au Moyen-Age. Il est donc normal que tous les personnages emblématiques s’y trouvent : le mage, le méchant roi, la pure demoiselle en détresse, l’ogre, l’amoureux transi, le félon etc… Mais, un peu comme dans « Azimut » d’Andreae et Lupano, les personnages sont drôles et loufoques et/ou , ajout original, souvent émouvants également.

La princesse Bianca, pâle et frêle, apparaît aussi pure que son prénom, Le roi libidineux ressemble à une illustration de Rabelais par Gustave Doré, Gueulevice à un noble sorti d’un tableau d’Antonello da Messina, Aldobrando à un personnage « gipesque » et son père a les traits de Critone lui-même créant ainsi une savoureuse mise en abyme.

La candeur de l’antihéros ressort d’autant mieux dans le cadre violent. Il se pose et pose aux autres beaucoup de questions. Sous ses aspects benêts, il s’interroge sur l’essentiel et finira par changer la structure sociale d’un royaume basé sur la corruption et l’injustice.

On tient là à la fois un roman picaresque (Gipi rend un hommage à Cervantès à travers le couple Genarro/ Aldobrando qui reduplique le duo Don Quichotte & Sancho Panza) et un conte philosophique à la manière du « Candide » de Voltaire. Comme chez l’auteur espagnol, on y trouve une satire du roman de chevalerie (qui vire à la farce en dernière partie) ; et comme chez Voltaire une réflexion sur l’arbitraire du pouvoir et l’esclavage.

On peut y percevoir également des thèmes plus personnels à Gipi : celui de la filiation et de la transmission comme il l’abordait dans « La terre des fils » mais de façon plus légère car le récit n’est pas dépourvu d’humour.



UNE MISE EN SCENE SOBRE ET EFFICACE



La mise en page est très classique, quasi systématiquement découpée en trois bandes. Sauf à deux occasions (l’arrivée dans la fosse ou un gros plan de la fosse occupe une demi-page p.160 et la pleine page finale). Il n’y a aucun récitatif et pas non plus de monologue intérieur (bulles de pensée). Tout passe par le dialogue avec une seule phrase par phylactère ou par le dessin (on trouve des pages muettes) : c’est ainsi rythmé et très fluide à la fois. L’histoire est linéaire aussi.

Il n’y a pas d’esbrouffe ni de cadrages spectaculaires. La mise en scène est très sobre et se concentre sur les actions et les héros. Le dessin s'adapte parfaitement au récit avec un trait fin sans pour autant sombrer dans un foisonnement de détails. L’époque n’est pas tellement déterminée. On pourrait se croire à l’époque de « Je, François Villon », c’est une Italie moyenâgeuse fantasmée. Il n’y a pas de surenchère de violence alors qu’on pourrait s’y attendre avec le semeur de mort et la fosse.

Critone peint en lavis de gris et Francesco Daniel et Claudia Palescando signent les couleurs à l’aquarelle plus vives qui s’y superposent. Ces teintes s 'adaptent à la situation et créent les ambiances : sombres et grises dans les moments graves, orange et rouges apaisants dans les moments de vie et de bonheur. Les coloristes jouent aussi beaucoup de la lumière et du clair-obscur pour un résultat magnifique.



LA PART BELLE AUX PERSONNAGES



Mais ce sont les personnages qui sont avant tout mis en avant. On observe ainsi une grande variété de styles dans leurs portraits ce qui permet d’éviter la monotonie. Les visages sont très expressifs et les regards également (même quand ils sont réduits aux deux points - très ligne claire - des yeux du héros !). Ainsi, un personnage apparemment aussi caricatural que Paprasse, le gratte-papier royal prend « corps » à l’aide de son regard : il ne relève jamais la tête de ses textes de loi sauf à la fin quand il transperce de son regard clair le roi et se fait le chantre des traditions. Celui qu’on aurait pu prendre pour un vil courtisan se révèle être le protecteur des lois et le garant de l’équité. Par son regard il passe de personnage comique à personnage essentiel.

Les auteurs nous invitent, via leurs personnages, à ne pas nous laisser prendre aux apparences : Le semeur de mort semble être un ogre, une bête féroce mais l’on découvre qu’il est devenu méchant à cause de son amour tragique ; il est finalement bien plus humain que d’autres et Gipi pose avec lui le thème de la rédemption. De même, la jeune Bianca n’est pas monolithique : elle évolue : au départ elle est prisonnière d’un état qui ne lui convient pas ceci se marque dans ses atours qui la raidissent et son hennin puis elle se libère : cheveux aux vents, sourire et vêtements légers. Tout passe par le dessin et de petites notations ici. Le traitement des personnages est donc in fine beaucoup plus subtil qu’on ne pouvait s’y attendre et contient finalement la morale de l’histoire.



« Aldobrando » est un très bel album tant par son dessin que par son message. On choisira selon ses goûts la version en noir et blanc qui met en valeur les lavis de Critone ou celle plus classique aux couleurs solaires. Quelle que soit la version choisie, c’est un album qui fait du bien dans cette période compliquée. Je pense qu’il peut être proposé à un vaste lectorat et qu’on y trouve différents degrés de lecture selon son âge. A consommer et à méditer sans modération !

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Aldobrando

Très bien. Les illustrations sont très belles et le scénario super.
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Aldobrando

Gipi et Luigi Critone, deux auteurs de bandes dessinées que je ne connaissais pas encore, nous invitent à découvrir une aventure initiatique fort affriolante. Dans un univers médiéval où la justice des dieux priment encore sur celle des hommes, nous faisons connaissance avec Aldobrando, jeune homme gringalet, orphelin élevé par un vieil homme qu'un chevalier lui a confié avant de mourir. Aldobrando, qui n'a jamais quitté le refuge de son père adoptif, se voit contraint d'en sortir pour trouver l'herbe du loup, seul remède efficace aux blessures du vieil homme. Se sentant coupable, Aldobrando se lance dans le monde extérieur sans n'y avoir vraiment jamais été préparé. Sur son chemin, il fait la rencontre d'un homme qu'il prend pour un seigneur et qui changera sa destinée. Sans jamais oublier sa mission première, il "visitera" les geôles du château royal avant de s'en échapper, il se liera d'amitié avec Lesemeurdesang, le tueur le plus terrible du royaume, et Viola, esclave et servante de la reine. À défaut d'une carrure impressionnante, Aldobrando fera preuve de courage, d'honneur et de loyauté durant toutes les épreuves qu'il traversera.



Par le biais de ce qu'on pourrait appeler un conte médiéval, les auteurs nous entraînent dans des aventures pleines de rebondissements, mettant en scène des personnages épiques. Je suis particulièrement friande de ce genre d'univers, et ce dernier m'a totalement conquise.



On aime les personnages, ou on aime à les détester. On les suit avec enthousiasme, et notamment et bien évidemment Aldobrando. Ce dernier évolue dans un monde qu'il apprend à connaître au fur et à mesure qu'il se voit impliquer dans des événements qui ne le concernaient pas à l'origine mais qu'il assume avec candeur, honnêteté, tout en restant fidèle aux principes qu'on lui a inculqués. Chétif, innocent, il paraît niais aux yeux de tout le monde, mais il n'en est pas moins brave et courageux. Un petit personnage qui ne paye pas de mine mais qu'on a tôt fait d'apprécier.



Quant aux contexte, lieux et décors (moyen-âgeux), les dessins sont là pour les y bien implanter. Sans trop de détails, avec des fonds souvent vaporeux (un peu comme certaines peintures impressionnistes), ils sont tout de même très beaux et représentatifs. Les jeux d'ombre et de lumière, dans les scènes se déroulant dans la nature, et notamment celles près du lac, sont joliment bien dépeints. Les visages sont plutôt réussis, très expressifs.



Des personnages (anti)héroïques aboutis. Un univers stimulant. Des aventures et des rebondissements. Des conspirations et des trahisons. Mais aussi du courage, de la bravoure, de l'honneur et de l'intégrité. Et bien évidemment de l'amitié, et une petite touche d'amour pour mettre un peu de douceur dans tout ça.



J'ai passé un très bon moment de lecture.

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Aldobrando

Aldobrando, c'est cet orphelin candide à l'apparence si fragile...

À travers de sublimes illustrations, nous embarquons à l'époque médiévale aux côtés de ce jeune gringalet très peu dégourdi. Pour sauver celui qui l'a élevé, il doit partir à la recherche de l'herbe du loup.

Une très belle quête initiatique, ponctuée de rencontres, d'injustice, de complots sans oublier l'amour.

Un voyage à la rencontre du monde et de lui-même.
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Aldobrando

Aldobrando est une histoire de Gipi aux temps des chevaliers retraçant le parcours du jeune Aldobrabdo, fils du roi déchu qui est élevé par un sorcier jusqu'à l'âge adulte. La seule mission du vieil homme est d'aider le jeune homme à devenir un homme, mais c'est une personne frêle qui a peur de l'inconnu. La découverte du monde lui sera peut-être bénéfique.

Le côté graphique réalisé par Critone est superbe avec une très belle réalisation à l'aquarelle et des plans et des couleurs somptueuses. Une série de planches montre un passage sous la pluie et les couleurs utilisées et les différentes techniques mettent en valeur l'ouvrage.

On passe un très bon moment avec ce roman graphique de 204 pages.
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Aldobrando

Bonne surprise que cette bande dessinée qui nous plonge dans un univers médiéval plutôt violent et sombre. Ses qualités viennent autant de son scénario que de son dessin. L'intrigue est bien menée et maîtrisée. On s'attache aux personnages et on apprécie la diversité des genres abordés. Cette belle aventure est rythmée par de l'action, de la romance, de l'humour. Les dialogues y sont également savoureux. Les dessins et les couleurs sont, quant à eux, parfaits pour ce type d'histoire et son contexte.

A lire.
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Aldobrando

Ce roman graphique est dans la plus pure tradition des histoires d'initiation ou d'apprentissage. Aldobrando confié par son père alors qu'il n'est qu'un nourrisson à un sorcier car il sait qu'il ne ressortira pas vivant de la "fausse", ne connaît rien de la vie et du monde qui l'entoure. Devenu adolescent, il va devoir se lancer sur les chemins pour trouver l'herbe rouge qui sauvera celui qui l'a élevé et va devoir faire preuve de courage et d'initiatives pour mener à bien sa quête et grandir.



Des illustrations très léchées, soignées, utilisant différentes couleurs d'ambiance suivant les lieux où se situe l'action, le parcours de ce gringalet qui rien ne prédestinait à devenir un "presque" héros est truffée de rencontres où les personnages ne sont pas toujours ce que leur apparence peut laisser penser.



Il y a des brutes, certains au cœur tendre, d'autres perfides et manipulateurs, des belles qui se refusent et qui espèrent, un souverain grotesque, un scribe scrupuleux, un compagnon de route mélange de Don Quichotte et Sancho Pansa et le tout forme une aventure moyenâgeuse que j'ai trouvé assez conventionnelle dans le fond et que j'ai surtout appréciée pour la qualité de ses illustrations.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Aldobrando

Voila parfaitement le genre de récit que j'adore : brodant quelque chose de classique sur le thème du conte, dévoilant progressivement des ficelles narratives assez évidentes mais qu'on suit avec plaisir, jusqu'à un final satisfaisant même s'il joue sur une fin heureuse. Le tout dans un récit prenant et servi par un dessin agréable. Que demander de plus ?



Le style du conte me convient à merveille, c'est sans doute une façon de raconter les histoires qui me convient encore plus que les autres et j'en suis toujours heureux lorsque c'est bien fait. Aldobrando combine à merveille le récit de Gipi, dont j'ai lu peu d'ouvrages, mais qui arrive ici à combiner parfaitement les différentes trames de son récit pour en tirer une histoire intéressante à suivre, où chaque scène participe à la construction du final. Le personnage d'Aldobrando est attachant par son innocence dans un monde qui ne le permets pas, même si progressivement c'est cette innocence qui sera sa force et changera le monde.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste et conviennent parfaitement au récit, tous autant qu'ils sont. Il y a de merveilleuses idées et des questionnements bien sentis, quelques touches d'humanités dans les dialogues et les situations, des caricatures qu'on pourrait dire grossière mais qui sont efficaces par leurs fonctions. Le dessin sert tout ce propos, entre représentations presque monstrueuses de certains (j'ai adoré le personnage du tueur qui se révèle petit à petit) et la princesse, dont le dessin et la colorisation en font un personnage d'une grande beauté mais aussi d'une grande fragilité. Chapeau l'artiste !

Notons, puisque je l'évoque, que la colorisation n'est pas en reste et joue habilement sur les environnements et les lumières pour raconter par la couleur. Une très bonne réussite graphique qui m'a vraiment plu.



Pour tout les amoureux de conte, de roman picaresque et de belles histoires, cette BD est faite pour vous. Une agréable surprise que je ne m'attendais pas du tout à connaitre !
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Aldobrando

Gamin, Aldobrando est confié par son père, le roi, à un sorcier vivant seul dans la forêt. Il grandit coupé du reste du monde, jusqu'au jour où, adulte, il est contraint de quitter la rassurante chaumière de son maître qui, blessé par une vilaine griffure de chat, l'enjoint à rapporter l'herbe du loup. Débute de la sorte un périple plein de dangers et de surprises qui va le révéler à lui-même, alors qu'il ignore tout de son passé et de son illustre descendance. Chemin faisant, il se heurte à une société moyenâgeux brusque et violente. Un récit initiatique servi par la beauté du graphisme d'un dessinateur maître de sa technique et rempli d'imagination.



alors un voyage initiatique pour le candide Aldobrando qui, ignorant son lignage, va se heurter à une société médiévale particulièrement violente.
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Aldobrando

Séduite par la couverture et le graphisme, le scénario ne m'a pas emportée. Si le destin d'Aldobrando m'a intriguée, sa quête et son aventure m'ont paru longues et ennuyeuses, comme la lecture. Ce n'était peut-être pas le bon moment.
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