Hardoc

Après une lecture poignante, j'ai retrouvé avec plaisir les Lulus!



A la fin du premier tome apparaissait un soldat allemand, Hans, que les cinq enfants font d'abord prisonnier...et qui deviendra un ami, un protecteur.



En cette année 1915, la vie dans la forêt est difficile, rudimentaire, et tous les moyens sont bons, même s'ils présentent un grand danger, pour se procurer de quoi manger.



J'ai un peu moins apprécié ce tome, la dynamique de l'histoire est plus lente, l'humour n'est pas aussi présent que dans le tome précédent . Cependant, la fin est émouvante et la BD montre bien les ravages de la guerre sur l'être humain: Hans reste hanté par les combats, la vignette correspondant à cette obsession, rouge sang, symbolise bien ses souffrances. Et l'amitié que les enfants lui accordent lui fait retrouver un peu son humanité. Une amitié avec celui qui est considéré comme un ennemi, c'est aussi une belle leçon de vie et de tolérance.



Je pense continuer l'aventure avec ces garnements fort attachants!

Ce troisième tome permet une transition et à certain "repos" dans l'action car les 5 enfants deviennent (provisoirement) sédentaires. Recueillis dans une "communauté" ouvrière qui vit dans un bâtiment en briques (qui donne son nom au sous-tire de ce tome), les orphelins ont à peine le temps de se reposer qu'il faut repartir, menacés par les rafles des soldats allemands qui envoient les "bouches inutiles" vers la Suisse afin de privilégier les assiettes de leurs soldats.



Ce huis-clos garde l'humour qui caractérise cette histoire. Comme dans le second tome on peut observer un jeu des couleurs : sombres lorsque les enfants sont bien cachés et 'à l'abri', à l'inverse les couleurs plus vives , celles du jour notamment, indiquent le danger pour les Lulus.

Ce repos permet à l'auteur de montrer que les enfants aussi grandissent : rivalités, pubertés, contestation d'autorité, jalousie et éveil des hormones sont au programme.

Régis Hautière introduit aussi un motif peu reluisant de cette Grande guerre : la folie qui touche les soldats du front et leur progressive lassitude et la remise en cause de la légitimité du conflit. Et , l'originalité est qu'il montre ce questionnement chez les soldats allemands, mettant ainsi de plus en plus à mal l'étiquette de l'ennemi.

Une bande dessinée pleine de fraîcheur où l'on suit avec plaisir les aventures trépidantes des Lulus, à savoir Luigi, Lucien, Lucas et Ludwig.

Quatre orphelins qui sont soudés par leur destin mais qui, comme tous les enfants, sont aussi complices que chamailleurs.

Ils font souvent le mur pour faire les 400 coups. Mais un jour, l'orphelinat et le village sont évacués en urgence.

Et bien entendu, les quatre compères sont dans les bois lors de l'évacuation.

Les voilà seuls, à devoir affronter le quotidien dans leur cabane de fortune, avec pour toile de fond, la naissance du conflit de la 1ère guerre mondiale, abordé sous leur regard empli de naïveté.



Le graphisme est très plaisant et s'accorde parfaitement avec l'esprit de la bande dessinée, qui oscille aussi bien entre le côté sombre et plein d'humour, les moments d'inquiétude et d'insouciance.

Accessible à tous, elle permet un moment de détente avec quatre compagnons tous plus attachants les uns que les autres.

Sympa de lire une BD après avoir rencontré le scénariste (comme lui se nomme). Pourquoi Lulu ? Parce que les quatre orphelins ont un prénom qui commencent par Lu et sont placés dans la même chambre. Ils sont amis, malgré quelques crêpages de chignon. Leur endroit secret est une cabane dans les bois qu’ils ont fabriquée. Ils s’y trouvent quand l’ordre est donné d’évacuer l’abbaye et ne savent donc pas que le pays est en guerre. Le village est déserté, ils devront se débrouiller seuls. Une fille perdue va se joindre à eux. Comment survivre durant l’hiver ? Pas question de retrouver l’orphelinat, les allemands l’occupent. Une histoire bien prenante, avec un bons suspens à la dernière page. Le tout agrémenté de dessins et couleurs de grande qualité. Une Bd qui peut se partager entre enfants, parents et grands-parents.

Nous retrouvons dans ce quatrième tome nos inconscients (ou peut-être trop conscient justement pour des enfants de leur âge) Lulus (Lucien, Luidgi, Lucas, Ludwig et Luce (la seule fille de notre petit clan en partance pour ce qu'ils croyaient être la Suisse afin de retrouver l'abbé et leurs camarades de l'orphelinat. Sauf que, après avoir pris le mauvais train au mauvais moment, ils se retrouvent en plein coeur de l'Allemagne en pleine guerre et donc pourchassés? Ils vont donc tenter de réparer le coche en embarquant dans un autre train mais là, cette fois-ci, ce n'est pas en Suisse qu'ils se retrouvent mais en Belgique. Une aubaine pour Luce qui espère y retrouver ses parents mais une grande déception pour nos quatre orphelins. Sur leur route, ils vont croiser un fameux personnage : Sylvestre Criquelion, un photographe ambulant. Ils découvriront plus tard que même si ce dernier n'est qu'un beau parleur incapable de respecter ses promesses en montrant ses fameuses photographies, il amène avant tout dans les villages dans lesquelles il s'arrête une chose précieuse qui se fait de plus en plus rare : en plus de l'espoir, il donne à ses hôtes du rêve et la possibilité, en festoyant ensemble, d'oublier momentanément les atrocités de la guerre qui s'éternise autour d'eux. Aussi, nos camarades tout comme le lecteur ne peut que s'attacher à ce drôle de personnage, qui, plus d'une fois, va leur être d'un précieux secours et leur sauver la mise.



Ici, le lecteur fait la connaissance de personnages nouveaux qu'il retrouvera probablement dans le cinquième tome (qu'il me tarde de lire car ici, la fin est...aarg, insoutenable) et l'un qui n'est pas des moindres puisqu'il s'agit de la grand-mère de Luce. C'est donc ici que leur chemin se sépare en espérant des jours nouveaux avec l'attente de se retrouver bientôt, et ce, dans un monde où la cruauté des hommes aura pris fin !



Un ouvrage toujours aussi bien travaillé sur le plan graphique, avec une Histoire tragique certes mais une histoire dans L Histoire des plus attendrissantes qui soient. A découvrir !

Eté 1914. Des soldats français viennent évacuer un hospice. Bien que 4 garçons manquent à l'appel, tout le monde part.

Ces 4 garçons, ce sont Ludwig, Lucas, Luigi et Lucien. Avec cette évacuation dont ils se sont exclus, les orphelins vivent un second abandon. Et si les premier temps ne sont qu'euphorie d'être libéré des contraintes, les réalités de la guerre les rattrapent bien vite. L'hiver et le temps de la survie arrivent aussi à grands pas.



Avec un graphisme aux lignes très nettes, cette bande dessinée offre un point de vue sur la Première Guerre mondiale bien différent de ce qu'on a pu voir jusque là. Ici, pas de tranchée, pas de poilus, pas de généraux sadiques, pas de boucherie sur le champ de bataille.

Le fait d'avoir travaillé le point de vue de ceux restés à l'arrière, et qui plus est d'enfants permet au lecteur d'observer une gradation et non plus d'être dans le feu de l'action comme on a pu en avoir l'habitude.

Grâce à deux rencontres - celle d'une petite fille belge évacuée et d'un soldat allemand - permettent à ces enfants perdus de prendre conscience petit à petit de ce qu'est la guerre. Une chose qu'ils ont bien du mal à comprendre, d'autant plus qu'on commence par le leur cacher.



Ce n'est peut-être pas une révélation en soit, mais cette trame et ce scénario très bien pensés donnent envie de découvrir la suite.

Les Lulus, une bande de gamins plutôt débrouillards, turbulents, qui avancent cahin caha dans la vie. Ils s'entendent plutôt pas trop mal, c'est surtout leur vie qui les a rapproché, par un hasard de prénom et fait d'eux des inséparables. Dans ce contexte de début de grande guerre, ces petits gars se retrouvent bien malgré eux isolés dans un petit village désert. La débrouille au quotidien ce n'est pas si simple mais ils savent y faire, surtout quand un Lulu de plus s'invite dans la danse.

Les dessins sont soignés et très détaillés, la mise en couleurs porte des tonalités en accord avec l'époque à laquelle se passe l'histoire. Les personnages sont mignons comme tout, drôles avec leur franc parler sans langue de bois propre à l'enfance. L'atmosphère qui se dégage de ce premier opus recèle une vision de la guerre à travers la candeur de l'enfance qui s'émousse avec le temps. Hâte de lire la suite !

Tout m'a attirée vers cette bande dessinée quand je l'ai découverte: sa couverture au dessins pastels, un peu rétro, un peu à la "Guerre des Boutons" avec ces gamins et leurs bouilles aux traits accentués; son titre et son cadre historique.



Les "Lulus", ce sont Lucien, Ludwig, Luigi et Lucas: quatre orphelins élevés dans "la maison des enfants trouvés" de Valencourt, petit village des Ardennes. L'amitié de ces inséparables qui passent leurs journées à faire les quatre cent coups dans la forêt plutôt que de travailler les leçons dispensées par un jeune instituteur qui bientôt devra accomplir son devoir de bon patriote et un père abbé bonhomme et généreux a été forgée au plus noir de leurs nuits d'orphelins. En effet, dans la "Maison des enfants trouvés", les dortoirs s'organisent avec une logique imparable: on y installe les mômes par ordre alphabétique. Forcement, quand on partage la même première syllabe, on se retrouve ensemble, un pour tous et tous pour un. Un pour tous et tous orphelin.

Nous sommes au début de l'été 1914 et c'est le début de la Grande Guerre, de la der des der qui ne doit pas durer plus d'un été. Les hommes seront rentrés à temps pour les moissons.

En août, pourtant, l'armée allemande lance une offensive sur le nord-est de la France et Valencourt se trouve précisément sur leur route. Alors que l'orphelinat est évacué dans l'urgence, les Lulus, eux, bricolent leur cabane dans la forêt. Qu'elle n'est pas leur surprise et leur effroi de découvrir le bâtiment complètement vide à leur retour... Ils sont encore plus grands quand, dissimulés, les Lulus assistent à l'arrivée de l'armée ennemie.

Isolés derrière la ligne de front le clan des quatre qui sera bientôt club des cinq doit s'organiser pour survivre, sans adultes, sans feu ni lieu et dans un pays en guerre...



C'est un sans-faute pour Hardoc et Régis Hautière qui nous offre une histoire à la fois drôle et émouvante, aux dialogues ciselés et souvent cocasses. La guerre à hauteur d'enfant est un pari souvent risqué que ces deux-là remportent ici haut la main. On ne peut que s'attacher aux Lulus et à leur gouaille. Tantôt, on rit de leurs facéties, tantôt on s'inquiète pour eux tandis que la gravité s'installe au coeur de l'album, et l'émotion avec elle. J'ai hâte de connaître la suite de leurs aventures dans cette "drôle de guerre", de savoir si ce long dimanche à l'orphelinat prendra fin et de quelle manière.

D'ailleurs, je veux bien faire partie de la bande aussi tant que j'y suis, si ce n'est qu'une question de syllabe, hein...

Foi de Lulu!

Des enfants orphelins se retrouvent seuls à survivre dans la forêt suite à l'arrivée des allemands en Août 1914. Alors qu'ils n'étaient même pas au courant de l'état de guerre, les voilà obligé de la vivre !



Trouver à se nourrir, à se loger et laisser la vie continuer... mais leur chemin va croiser celui d'autres personnes, très différentes ;-)



Une bonne bd qui retrace le portait d'enfants sans racine, attachants, débrouillards, obligés encore et toujours de faire avec les aléas d'une vie cabossée... Un récit d'aventure mais pas seulement !

Lucien vient de perdre sa jambe au front. Il passe sa convalescence à l'arrière, sans nouvelle de ses camarades il a un peu le blues. Heureusement il y a cette jolie infirmière à qui il peut raconter ses souvenirs.



Voici un tome dont le rythme est très différents des premiers. Moins d'action et d'aventure, plus d'introspection et de psychologie.

Si nous n'en apprenons pas plus sur le devenir des trois lulus manquant pendant la fin de la guerre, nous apprenons un peu de leur début. Lucien se remémore son arrivée à l'orphelinat, la bande des lulus, les cabanes...

Beaucoup de sensibilité donc pour ce tome.

Nous sommes en 1914 à Valencourt, nous faisons la connaissance des Lulus (Lucien, Ludwig, Luigi et Lucas) dans une abbaye qui accueille également un orphelinat. La guerre débute mais les enfants n'en ont pas encore conscience. Leur instituteur vient de partir pour la guerre, pensant revenir dans quelques semaines.



Les Lulus sont de sacrés loulous ! Quand on en voit un, on voit les autres. Toujours prêts à faire les 400 coups. C'est ainsi que leur triste aventure commence. Pendant que des soldats viennent à l'orphelinat prévenir tout le monde de l'arrivée imminente des Allemands et les pousser à fuir rapidement, les Lulus sont partis en vadrouille, histoire de faire le mur encore une fois. Quand ils reviennent, plus personne n'est là. Ils les pensent partis ailleurs et ne s'inquiètent pas tout de suite. Jusqu'aux premières explosions...



C'est alors qu'ils décident également de partir, sans savoir où aller. Bien que leur chemin soit sombre, froid et douloureux, ils font tout de même faire deux belles rencontres qui compteront énormément pour eux. Les Lulus, n'ayant pas de parents, ne s'attachent pas facilement mais quand ils le font, c'est avec un coeur énorme.



Une bande-dessinée amusante par ses chamailleries. Touchante par ses rencontres et ses espoirs. Prenante par le thème, si lointain parfois et pourtant si proche lorsque l'on tourne les pages. Une belle découverte et le début de ma rencontre avec les Lulus. A très vite les garçons !

Début de l'année 1915, l'hiver est rude, et les constructions et réserves de nourritures faites par les enfants s'avèrent vite être insuffisantes. Heureusement, Hans, l'officier allemand rencontré à la fin du tome précédent les aide à survivre en milieu hostile.



L'insouciance est désormais bien loin et peu à peu les enfants connaissent eux aussi, une par une, les 7 plaies de la guerre, et chaque fois, à leur dépends.

Bien que rien dans le scénario ne soit fait de manière larmoyante car les enfants trouvent toujours une façon de rire malgré la situation, un soldat français les ramène à la réalité de façon très violente et abrupte :

" C'est la guerre gamin ! Tu as déjà joué à la guerre ?!! Eh bien, en vrai, c'est ça ! Ça fait des morts et des blessés. "



Un tome qui signe définitivement la fin de l'innocence pour ce groupe de 5 Lulus. Cette gravité se retrouve aussi dans le graphisme, difficile de ne pas remarquer les mines plus graves et les couleurs plus sombres. La présence même de soldats en uniformes dans les planches devient oppressante dans l'univers que les enfants ont créé.

Je suis curieuse de voir ce que pourra donner cette terrible année qu'a été 1917.

Toujours le même plaisir à retrouver les 4 Lulus + Luce, qui cherchent un abri, un peu de nourriture et de chaleur en ce début d'hiver 1916, du fil pour recoudre une chaussure et ils font de belles rencontres : Gaston, Gustave, un médecin, toutes ces personnes feront preuve de générosité malgré, pour certains, un premier abord bourru. Et de la générosité il y en a dans cette aventure, de l'humour sur un fond de guerre, du vaudeville parfois avec des courses folles, des fantômes etc...



Découvrir ce qu'était un familistère (le tas de brique), s'amuser des péripéties des 4 + 1 dans les différents lieux qu'ils découvrent, le patois du nord si bien rendu à travers le discours de Gustave, le concierge et toujours un suspens à la fin du tome sur la suite à venir. 



Je continue à prendre du plaisir à regarder les illustrations toujours aussi soignées, à lire les dialogues, ce tome est un moins dramatique que le précédent mais leurs aventures ne sont pas finies..... il reste deux années 1917 et 1918 et la guerre est toujours là et eux n'ont toujours pas retrouvé le personnel de l'orphelinat. 



Les esprits s'échauffent parfois, Luce doit s'affirmer au milieu de ces garçons dont le sang et l'esprit bouillonnent, mais la part belle est faite au comique de certaines situations en particulier avec les "jeux" de cache-cache avec les soldats allemands.



Une saga qui dose habilement les sentiments d'un tome à l'autre, le côté historique et géographique de lieux, les rebondissements et l'humour.
Lien : http://mumudanslebocage.word..

Et voici le dernier opus de « La guerre des Lulus » qui file entre mes doigts… Enfin, pas vraiment ! Ce Der des ders est effectivement l’ultime tome de la saga principale, mais les auteurs ont d’ores et déjà annoncé deux tomes de « Perspective Luigi » (qui vont combler ma frustration du tome quatre avec les scènes coupées entre le printemps 1916 et l’été 1917) et un tome narrant l’après-guerre des Lulus. Je dois avouer être partagée : je trouve que cela fait très commercial mais, d’un autre côté, je sais que j’achèterai ces trois albums, car je suis curieuse de savoir ce qu’il s’est passé pour tous les Lulus ! En effet, une fois encore, les auteurs ont pris un malin plaisir à couper plusieurs scènes pile quand cela devenait intéressant ! J’ai donc un sentiment de série inachevée... C’est frustrant ! Bien sûr, cela ne m’a pas empêchée d’apprécier la lecture de cette BD et de retrouver avec plaisir les petits orphelins qui ont sacrément grandi durant ces années sombres…



Durant les premières pages, on retrouve nos lulus exactement là où on les avait trouvés : attrapés et ficelés dans une cave obscure… Les jeunes captifs vont réaliser qu’ils ont été capturés par la société des gentils hommes. Ce groupe de résistants lutte contre les occupants comme ils le peuvent et vont profiter de la présence des garçons pour en envoyer quelques-uns dans le camp ennemi pour faire de l’espionnage. Hélas, si la chance était jusqu’à présent clémente avec ces orphelins, elle va brusquement tourner… Maintenant qu’ils sont au cœur de l’armée ennemie, le moindre faux pas est fatal… La Mort les attend au tournant… voire pire : le front ! Si les premiers volumes étaient remplis d’innocence et d’humour, on constate que cette ambiance est révolue. Le sang, les morts, le chaos, les trahisons et la tension sont partout ! Le temps de l’innocence est passé. La guerre frappe chaque camp et emporte son lot de corps dans son sillon… Les plus jeunes lecteurs seront peut-être dépassés, mais les CM2, les élèves de collège et les plus grands, devraient être satisfaits de l’avancée du scénario qui gagne réellement en maturité.



Les illustrations sont toujours autant travaillées et de qualité. Je ne vois toujours rien à redire, car le style m’a définitivement conquise. J’ai également apprécié les bonus à la fin de l’ouvrage : on y retrouve des croquis, des illustrations de Lulus par d’autres artistes ainsi que des clins d’œil à d’autres œuvres (Astérix, Looney Tunes, etc.). Même si certains passages sont vite expédiés (difficile de s’éterniser dans un format aussi court), le scénario m’a davantage plus que le tome précédent. Par ailleurs, j’ai bien aimé retrouver certaines connaissances ou découvrir des personnalités atypiques comme celle du petit Albéric… Cette saga a connu quelques défauts cependant, elle reste l’une de mes favorites. Car, en plus d’être belle esthétiquement, cette série aborde avec justesse la guerre de 14-18… À lire et à relire !


Lien : https://lespagesquitournent...

(Critique concernant les deux premiers tomes)

Histoire d’une bande de copains, « oubliés » par les responsables de l’orphelinat où ils vivent, lors de la fuite devant l’avancée allemande en 1914. Ces sacrés galopins vont se cacher, tenter de survivre seuls. Ils vont faire la connaissance d’une jeune fille réfugiée belge, Luce. Ils vont trouver refuge dans une cabane dans les bois tout en essayant de se ravitailler avec ce que leur offre la nature et ce qu’ils peuvent trouver au village. Les mauvais jours arrivent, Luce tombe malade. A la recherche d’une solution, les garçons vont tomber sur un soldat isolé, dans une ferme. Cette rencontre va tout changer pour eux…

Dans le deuxième tome, on retrouve les mêmes personnages. Les enfants vont se rendre compte que, l’uniforme ne fait pas l’ennemi, bien au contraire… Les relations entre eux s’approfondissent et ils vont être confrontés à la guerre, qui les rattrape dans leur petit havre de paix, de manière dramatique.

L’histoire est intéressante, un peu bucolique, portée par une certaine légèreté (l’humour est bien présent) malgré la gravité de l’époque. Cependant même si les couleurs, les plans, les dessins généraux sont bien travaillés, je trouve que les traits des personnages (les visages des enfants principalement) ont un petit côté « caricatural » assez désagréable : des têtes d’adultes sur des corps d’enfants pour résumé.

Ceci dit, c’est une série qui se lit avec plaisir.

1914, 1915, 1916, 1917, 1918 : Cinq tomes racontent les pérégrinations de cinq adolescents pendant la grande guerre. Pendant que les poilus s’acharnent dans les tranchées, les lulus luttent aussi pour leur survie. Dans leur périple, ils vont apprendre à se débrouiller par eux-mêmes puisque tous les adultes les ont lâchés.



Lucien, Luigi, Ludwig, Lucas et Luce n’ont pas été épargnés par la vie. Ils apprennent souvent à leurs dépens. Au travers des rencontres heureuses et malheureuses, ils vont cerner toute la complexité de



la nature humaine. Pour les lulus, chaque jour est une leçon de vie, une leçon de philosophie. Les Lulus sont attachants et on a plaisir à les suivre dans les méandres de l’Histoire !

Souvenez-vous, au dernier épisode nous avions laissé nos joyeux drilles dans un train qui partait vers l'Allemagne alors qu'ils projetaient d'aller en Suisse pour fuir la guerre! Nous les retrouvons donc tous les cinq dans un wagon, qui REVIENT du pays ennemi. Et oui nous avons le droit à une ellipse. Nous ne verrons donc pas les lulus en Allemagne bien qu'un tome supplémentaire soit prévu (à la fin de la série?) intitulé "la perspective Luigi". Faudrait pas nous laisser sur notre faim!!

C'est donc, non en Suisse, qu'ils vont débarquer mais en Belgique. Ils vont bourlinguer à travers le pays en rencontrant des gens attachants mais qui ne peuvent pas les garder avec eux : présence allemande et pénurie alimentaire oblige.

Nous avons toujours autant de plaisir à suivre les Lulus dans leur fuite de laguerre. Drole, frais et montrant une belle solidarité entre ses enfants.

Enfants qui ne le sont plus vraiment. Voilà maintenant 4 ans que nous avons fait connaissance avec Lucien, Luigi, Lucas, Ludwig et Luce. Ils grandissent, deviennent ados et c'est les premiers émois amoureux qui pourraient fendiller leur belle amitié.

La guerre des Lulus, petit roman historique pour adolescents,, se déroule en 1914 dans un orphelinat dirigé par des curés. La guerre a éclaté en France et l'instituteur est appelé au front et afin de ne pas inquiéter ses élèves déjà fragilisés par la vie, leur dit qu'il est parti en vacances en Bretagne pensant que cette guerre serait brève

Quatre garçons liés par l'amitié surnommés les Lulus en raison de leur prénom commençant par Lu, Lucien, Ludwig, Luigi, Lucas font parler d'eux par leur comportement un peu dissipé. Alors qu'une fois de plus, pour échapper aux leçons et devoirs des curés, ils partent se cacher dans leur cabane dans la forêt mais à leur retour, ils découvrent l'orphelinat détruit, vidé de ses occupants par les allemands.

De là, ils entament une période de survie utilisant le système D en permanence où les péripéties s'enchaînent .

Le tome 6 de la BD "Les enfants de la résistance" n'étant pas disponible, je me suis tournée vers celle-ci puisque son auteur Régis Hautière ne m'est pas inconnu grâce à la série "Les spectaculaires".

Encore une fois la guerre. La première guerre mondiale cette fois.



Quatre enfants, qui ont tous leur prénom qui commence par Lu : Lucien, Lucas, Luigi et Ludwig, qui sont orphelins et élevés dans un orphelinat dans l'Est de la France. A eux quatre ils forment la bande Les lulus.

Un jour l'orphelinat est évacué mais les Lulus sont partis dans leur cabane et à leur retour, ils veulent passer incognito pour se réfugier dans leur chambre. C'est seulement au matin, qu'ils s'aperçoivent qu'ils sont seuls. Le village est déserté. Ils vont devoir se débrouiller seuls pour survivre. D'autant que les Allemands approchent.



L'ambiance est tendu, triste, froide, par l'histoire, les textes mais aussi les illustrations. Oui, parce que dans ce premier tome, on ne peut pas dire que les Lulus s'entendent bien. La bande est formée parce qu'ils sont rangés par chambre par ordre alphabétique de prénom, mais pour l'instant, les disputes et désaccords sont nombreux.



Je ne suis pas aussi séduite que ce que j'espérais mais je pense quand même lui laisser une autre chance avec le tome 2.

C'est toujours aussi bien ! Nos Lulus sont débrouillards, franchouillards, ils se disputent souvent mais c'est cela qui permet de réadapter notre vision de la guerre si dure : ce sont des enfants et on la voit à travers leurs yeux ! Ils fuient à travers la forêt et vont pouvoir trouver refuge. Cependant, ils vont risquer leurs vies pour survivre dans ce refuge. Avec la fin de ce tome, la hâte d'avoir le prochain en main est encore plus forte, je ne vous en dis pas plus !