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Critiques de Le Point (20)
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Le Point - HS : Picasso et la Bande Dessinée

Picasso fut un grand amateur de dessinée, qu'il découvrit avec Gertrude Stein et les premiers Comics américains au début du 20ème siècle.

La BD l'inspira : certaines de ses œuvres sont composées comme des planches de bandes dessinées.

Enfin, certains de ses tableaux furent exploités par des dessinateurs de BD, lui-même devenant parfois un personnage de de bande dessinée...



C'est tout cela que raconte l'exposition en cours au musée Picasso de Paris (jusqu'au 3 janvier 2021), et que reprend cette édition spéciale du magazine Le Point.

L'ouvrage n'est pas réellement le catalogue de l'exposition. Il s'agit plutôt d'une autre façon de raconter l'histoire de ces influences croisées. Et c'est particulièrement bien fait !

Un bouquin à mettre entre toutes les mains.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Le Point références, n°80 : L'esprit du Japon

En ce deuxième trimestre 2020 qui débute sous de bien sombres auspices et où les courses dans l'hyper du coin peuvent potentiellement sonner le glas de vos espoirs de finir un jour votre immense PAL ici consignée, j'avoue sans honte avoir glissé dans mon caddie un produit dit "non essentiel". Enfin, pour moi, si. La littérature et la culture japonaises sont essentielles dans ma vie. Point. Le Point, plus exactement, qui a eu la bonne idée de consacrer le nouveau numéro de sa collection "Références" aux grands textes de l'archipel nippon et à leurs auteurs.



C'est un plaisir de parcourir cette centaine de pages qui remonte le temps et l'évolution de la pensée littéraire dans le pays à travers ses courants successifs. La présentation formelle est intelligente, claire et agréable proposant en vis-à-vis une explication éclairante par un spécialiste et un extrait de texte, le tout agrémenté de photos et d'illustrations, notamment d'estampes, d'artistes célèbres.



Ce dossier atteint largement ses objectifs à mon sens, c'est une belle synthèse de tout ce qu'il faut savoir, qui met notamment bien en relief le leg immense à cette littérature de deux femmes, les deux grandes prêtresses médiévales que sont Murasaki Shikibu avec son célèbre et extraordinaire "Dit du Genji", et Sei Shônagon avec ses délicieuses "Notes de chevet". Tous les grands noms qui suivront sont là, Akutagawa, Soseki, Tanizaki, Kawabata, Abe, Oe, Inoue, Mishima...



Alors pourquoi pas 5 étoiles ? Parce que, comme le concède d'ailleurs prudemment l'éditorialiste, il y a forcément des manques regrettables, mais inévitables dès lors qu'il faut bien faire des choix pour illustrer les spécificités de cette littérature, et quelque part de l'âme japonaise. Or, si je ne regrette pas particulièrement qu'Haruki Murakami soit très peu évoqué, tout comme d'ailleurs Yôkô Ogawa, après tout on peut convenir qu'ils n'entreront définitivement dans ce panthéon qu'après leur disparition, je vois bien deux grands noms totalement, et injustement absents. Certes, Akira Yoshimura, décédé en 2006, publié en France par Actes sud, n'a peut-être pas la même notoriété chez nous, mais ce Président de la société des écrivains japonais durant quelques années suscitait l'admiration de Mishima, qui le tenait dans les années 1960 pour le plus grand écrivain japonais vivant. Mais surtout, que dire de l'absence de l'immense Shûsaku Endô ? Car lui est mondialement célèbre, évidemment pour Silence, porté à l'écran en 2016 par Martin Scorcese, mais aussi à mon goût pour d'autres très beaux livres bien appréciés ici. Il est vrai qu'Endô était de confession catholique, orientation marginale dans son pays, et ainsi peut-être pas assez emblématique de la spiritualité traditionnelle japonaise. Mais justement, c'était peut-être l'occasion d'illustrer le pont et l'admiration qui existent depuis bien longtemps, malgré les mentalités qui différencient nos peuples, entre nos cultures et nos littératures. On aurait encore pu y ajouter le très talentueux et dépressif Osamu Dazaï, icône dans son pays, où celle qu'on présente comme la Simone de Beauvoir des lettres japonaises, au superbe style classique, Sawako Ariyoshi...



A ces bémols près, ce guide est très réussi, et constitue une porte d'entrée de très bon niveau dans la littérature japonaise, que je vous recommande vivement (les deux, le guide et toute cette littérature) !

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Le point Pop, n°4 : Les chefs-d'oeuvre de l..

« Venant d'un ami, tout nous est précieux » (Théocrite), y compris le tiré à part spécial Utopiales du Point Pop consacré à la science-fiction glissé sous la porte ^_^



« Tout le monde aime la science-fiction. Il y a ceux qui le savent, ceux qui font semblant et ceux qui croient sincèrement la détester. Parce qu’on leur a dit que la science-fiction parle de choses qui n’existent pas. »



Quelques « bonnes feuilles » donc pour… en apprendre plus sur quelques maîtres de la SF contemporaine en six questions. Il y également un article passionnant de Rolan Lehoucq qui met en parallèle la science et la SF.



J’ai lu il y a bien longtemps « Le meilleur des mondes » de Huxley et « 1984 » d’Orwell. Je sais que j’ai préféré un des deux mais je ne me souviens plus lequel. Il faudra que je les relise. Un article de Romain Brethes compare les deux romans.



Mathilde Cesbron nous parle « La main gauche de la nuit » d’Ursula Le Guin (que je n’ai pas encore lu) et Phalène de la Valette de « La stratégie Ender » d’Orson Scott Card (que j’ai prévu de lire l’année prochaine).



Cela va seulement faire 4 ans que je lis de la SF et cela m’a fait plaisir d’avoir déjà lu (ou avoir dans mon pense-bête) une bonne partie des ouvrages conseillés.



Une lecture captivante.
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Le Point références, n°3 : Le grand monde de ..

Il n'y a ni le rythme, ni la profondeur. On y trouve bien cet oeil attentif et critique sur la société de son temps. Mais il n'y a pas (ou seulement au travers de quelques rares extraits) la phrase entortillée sur elle-même développant son sujet au travers l'univers de ses possibles et de ses contradictions. Il n'y a pas la sensualité, ni la musique. Encore moins les odeurs.

Mais cela reste en effet un plaisir que de pouvoir se remémorer la recherche à travers une galerie de personnages résumés et cités. Des photos, des documents d'époque viennent illustrer le tout.

Le No spécial du point manque parfois d'avis divergents, se répète par contre entre les différents articles et couvre trop à mon avis la vision sociologique mais bien trop peu, la place du temps, ce personnage à part qui transcende toute la recherche.



On appréciera par contre l'ajout du document intitulé "L'esthétique de Marcel Proust" qui écrit de la main de Proust ! nous propose une critique des plus subjectives mais éclairée de l'oeuvre.
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Le point - Les maîtres penseurs, n°13 : Carl ..

C’est un fait, je commence à bien connaître les œuvres de Jung. Qui l’eut cru que je me spécialiserais un jour dans ce genre de connerie ? C’est en lisant ce hors-série tout pourri d’apparence (publié sous l’égide du Point, je n’aurais pas eu confiance si on ne m’avait pas guidée) que j’ai pu comprendre un peu plus en détails que mes affinités nécrophiles avec Jung se justifient peut-être sur le versant de la personnalité.





Je l’avais déjà remarqué en lisant son autobiographie mais les auteurs de ce hors-série offrent une approche qui soulève de nouveaux détails. Jung était malin. S’il n’oubliait jamais de mentionner l’existence de son ombre dans ses écrits, il ne la présentait jamais dans son intégralité. Il ne mentionnait pas, par exemple, les conséquences dans ses relations de son inhumanité intellectuelle (« J’ai heurté beaucoup de gens ; car dès que je sentais qu’ils ne me comprenaient pas, ils avaient perdu tout intérêt pour moi. Je devais continuer. Mes malades mis à part, je n’avais pas de patience avec les hommes. […] Comme personnalité créatrice, on est livré, on n’est pas libre, on est enchaîné et poussé par le démon intérieur ») , son besoin extrême de solitude qu’il assouvissait au dépens d’une vie relationnelle équilibrée (« Dès qu’il sentait une pression excessive s’exercer sur lui, instinctivement, [il] se repliait sur lui-même pendant quelques jours, voire quelques mois, alléguant un pressant besoin de concentration pour coucher par écrit un grand nombre d’idées intéressantes ») et sa bigamie assumée (« Sans trop se soucier des sentiments d’Emma, Jung installe presque Toni [sa maîtresse] au cœur de son foyer et impose à sa femme de la traiter comme une seconde épouse. Mlle Wolff, que les enfants appellent non sans ironie « Tante Toni », finit par dîner régulièrement à la table commune –où Emma, honteuse, n’ose plus inviter sa propre famille. Dans la maison familiale de Küsnacht, les deux complices s’enferment à clef dans le cabinet de travail de Jung pendant des après-midi entiers, à quelques mètres de la chambre de la femme légitime. Ils font de longues promenades sous les yeux d’Emma, crucifiée, et Jung alterne les vacances avec l’une ou l’autre »). On peut avoir l’impression que Jung est un sage lorsqu’on lit exclusivement ses œuvres, mais on se dit alors, comme Karl Kraus : il ne lui manquait qu’un défaut pour être parfait. Et voilà, les défauts abondent ici, tant mieux. Jung n’était pas un mec plus équilibré que les autres, il morflait comme chacun d’entre nous, mais il assumait ses contradictions et n’empêchait pas son ombre de s’exprimer. C’est ce qu’il visait lorsqu’il appelait à la réalisation de la totalité dans le sens de l’intégralité, et non de la perfection.





Hors-série kiffant, et sans doute pas mal aussi pour ceux qui ne connaissent pas encore Jung (mais bordel, qu’est-ce que vous foutez de votre vie ?)

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Le Point - HS : Napoléon, la grande aventure

Un numéro hors-série du Point très intéressant.



Même si on connait tous l'histoire du général Bonaparte devenu Empereur des Français, ce magazine renouvelle les connaissances par un visuel des bâtiments et des articles fouillés.

Des visites géographiques et historiques.



- L'enfance : Ajaccio et Brienne

- Paris : le Paris impérial en neuf heures chrono (excellent), Les Invalides, le Palais-Royal, La Malmaison…

- La France : La Roche-sur-Yon, la campagne de France, Compiègne…

- L'Europe : Venise, Monbello, Milan, Pologne, Moscou Espagne...

- La fin et la légende : Fontainebleau, l'Ile d'Elbe, le vol de l'Aigle, Waterloo, l'ile d'Aix, Sainte-Hélène…

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Le Point références, n°59

Ce numéro du Point Référence m'intéresse tout particulièrement. On y retrouve la plupart des auteurs et philosophes qui ont réfléchi sur la possibilité d'une vie "simple" au contraire de notre société qui nous impose de consommer toujours plus des biens sans nécessité.

C'est un réel plaisir de voir, que loin d'être une idée propre à notre époque, depuis les origines, les penseurs ont été confrontés à ce choix. Depuis Socrate jusqu'à Ivan Illitch, tous se sont posé la question du sens de la vie à travers le prisme de la possession et de la consommation.

Bien sûr, il n'y a pas de réponse objective. Pour autant, cet éloge de la vie simple tente de plus en plus d'individus, saturés et désabusés d'objets inutiles et d'un mode de vie que la société tente de nous imposer. Bref, ce magazine nous propose tout un monde alternatif (parfois) possible.
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Le Point références, n°47 : La psychanalyse a..

Dans cet hors-série sur la psychanalyse, on retrouvera bien sûr les vieux de la vieille de la psychanalyse, Freud et ses potes, les disciples de la première heure, les premiers dissidents et tout le méli-mélo habituel. Les principaux contributeurs de la psychanalyse sont présents dans ces pages (Ferenczi, Jung, Klein, Winnicott, Bion, Searles, Lacan, Dolto…) et LE POINT s’autorise même quelques percées du côté de l’ego-psychology (mic-mac américanisé) que Lacan fustigeait avec les premiers du genre : Fritz Perl, Carl Rogers, Jon Kabat-Zinn et autres trublions (on ne parle pas des plus récents : les pires). J’ai découvert avec surprise que ce n’était pas si mauvais que ça. Lacan n’était juste pas content parce qu’il considérait que la psychanalyse n’avait pas à dévier vers la psychologie. N’empêche que la psychologie dérivée de la psychanalyse est toujours meilleure que la psychologie dérivée du comportementalisme (ou l’inverse).





Ce hors-série ne cherche pas à faire dans le purisme mais montre plutôt que la richesse de la psychanalyse, c’est la créativité dont elle est à l’origine, sa capacité à se renouveler à différentes époques et dans différentes cultures. N’ayant pas peur des amalgames, LE POINT extrapole jusqu’aux rayons du chamanisme et de l’exorcisme, comme si la psychanalyse leur avait donné une nouvelle vie… mais peut-être ne sont-ce que les concessions que doit faire la psychanalyse pour se faire accepter auprès des gens avides de renouvellement spirituel cool ?

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Le Point - Hors-série : Russie, les secrets d..

A la recherche de l' "âme russe"

De Christian Makarian



Ces injonctions contradictoires !..



L'âme russe a bon dos ! Bon, toujours bonnes à prendre ces sublimes images publiées dans un magazine français à grand tirage que l'on retrouve dans 10000 points de vente où l'on voit Tolstoï faire sa promenade hivernale, vers 1900, je pense que c'est dans le verger au dos de Iasnaïa Poliana qu'il a planté lui-même quelques temps en arrière et qui offrent le spectacle hallucinant des premières neiges poudreuses qui se nichent en couches épaisses sur les branches. neiges en harmonie avec sa barbe chantilly en deux parties .. où il semble débusqué dans son intimité par la photo ..



Oui, toujours bonnes à prendre ces images sous la plume d'un journaliste qui renie sa race en se commettant dans des médias propagandistes, infantilisants et mensongers, où l'on voit le beau portrait de Nicolas Berdiaev jeune, Fiodor Dostoïevski assis les mains croisées dans un lourd manteau, avec le regard absent, méditatif, décelant un bouillonnement intérieur qu'il a peine à contenir, dans une trop rare photo, Vladimir Nabokov en tenue bleue chic d'intérieur, en Suisse en 1971, avec la mine à la fois pénétrante et presque blasée qui semble défier le monde entier, et encore un médaillon de Tchaadaïev .. Oserais-je penser à la vue du lourd manteau de Fédor Dostoïevski que celui-ci n'avait qu'un seul manteau à se mettre, comme "the Man in black" qui n'avait qu'un seul costume à se mettre quand il fréquentait les studios nourriciers made in USA ?
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Le Point - HS : La gastronomie française

Très décevant !



Du XVIIe siècle à aujourd'hui les portraits des cuisiniers innovateurs et leurs ouvrages.





Seule la moitié du magazine est consacrée aux textes fondateurs de la gastronomie française.



Un essai maladroit et de mauvaise foi pour effacer la période de la Révolution française : ainsi que le montre la chronologie insérée en fin d'ouvrage qui note comme dates 1789 : Prise de la Bastille, puis 1795-1799 : Directoire !

Mais aussi par l'absence d'article sur la période 1789-1798, en omettant sciemment les restaurants de cette période comme "Chez Beauvilliers" ouvert à la veille de la Révolution, le restaurant le plus chic et le plus élégant de Paris, ou encore "Le café Sabatino" et "Au Lapin Agile"...

Mais surtout par des paragraphes erronés tel celui-ci : "C'est aussi et surtout la misère causée par les pénuries survenues lors de la Révolution française" !

Il faudrait réviser votre histoire, en lisant notamment le livre de Jean Nicolas "La rébellion française" et en se rappelant la guerre des farines..
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Le point Pop, n°4 : Les chefs-d'oeuvre de l..

Ce revue est un bon point d'entrée pour la littérature de l'imaginaire. Certains diront qu'il n'est pas assez complet, mais çà n'est pas le but. Il s'agit plutôt de donner les grandes étapes du genre et de mettre en avant des auteurs emblématiques. Les 106 pages de la revue sont bien trop courtes pour offrir un balayage complet de genre, mais permettent d'ouvrir des perspective à ceux qui veulent se lancer, que ceux qui se croient étranger à l'imaginaire puissent se dire "tient, çà, j'ai lu !" (parce que franchement, qui n'a pas lu Jules Verne), et à ceux qui connaissent bien de se rappeler des bons souvenirs de lecture.

Les textes sont écrits par des amateurs du genre venus de différents horizons : journalistes, astrophysicien, docteur en biologie et même Pierre Bordage, auteur français reconnu. Ajouté à cela, une interview d'Orson Scott Card, et des tribunes de Pierre Bordage et d'Alain Damasio. Avec en plus, une bibliographie par continent.

Bref, une bonne entrée en matière, ou de quoi piocher quelques idées pour ses prochaines lectures... Comme si j'en avais besoin !!!
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Le Point références, n°66 : l'Education Ideal..

Un numéro spécial du Point sur les textes relatifs à l'Education.

Pédagogique, il se présente chronologiquement par grandes périodes :

- Antiquité et Moyen-Age : les pédagogues grecs

- De la Renaissance au XIXe siècle : l'école du pouvoir

- Le temps des pédagogues : le siècle des innovations

...

Pour chaque période, le texte du philosophe ou du pédagogue et son décryptage par un professionnel : sur deux pages.

Simple, accessible

Du très beau travail.

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Haïti parmi les vivants

Paroles d'écrivains, sous le coup du drame, juste après le tremblement de terre, à chaud pour dire la détresse, démentir les habituels clichés de la fatalité, les morts innombrables, toutes les familles touchées, l'incompétence ou le fourvoiement de certaines ONG, la lâcheté des uns, la bravoure des autres, tenter de donner corps à la réflexion pour qu'enfin, Haïti se relève et surmonte sa mise au ban pour avoir osé réclamer l'indépendance.

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Le point Pop, n°5 : Game of Thrones

Le point Pop prend le parti, intéressant et instructif, d'aborder les liens entre l'oeuvre phare de G.R.R. Martin et l'Histoire, en sélectionnant les scènes marquantes de la série TV.



Les articles ne sont évidemment pas tous de qualité ni de longueur égale (celui consacré à Machiavel est bien trop long pour le propos qu'il souhaite apporter à l'analyse de certains personnages de Game of Thrones !), mais tous ont leur intérêt et apporte un regard assez neuf sur la série.



Ce magazine pourra sans aucun doute intéresser les fans de cette série, et attisera la curiosité des amateurs d'Histoire !
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Le Point références, n°66 : l'Education Ideal..

Il y a maintenant plus de six ans, le Point a consacré l'un de ses numéros spéciaux à l' « Education idéale ». Ce numéro est construit intelligemment en faisant appel à des intervenants, aussi éminents les uns que les autres, (Claude Lelièvre, Dominique Ottavi, Olivier Houdé, Ken Robinson, …) et, par entrecoupement, des textes commentés de Platon à Célestin Freinet.

On y lit une quantité d'informations qui pour certaines sont globalement connues (la construction historique de l'école, le rapport de Condorcet, la place de l'enfant dans le système éducatif, les innovations pédagogiques, l'implication des parents, …) et pour d'autres particulièrement intéressantes (comme les textes de William James sur la « Pédagogie de l'attention » et d'Edouard Claparède, « Conception fonctionnelle de l'éducation » ou encore l'apport des neurosciences dans l'éducation - je pense précisément aux travaux de Jean-Philippe Lachaux qui aurait très largement mérité une place dans ce numéro)



Selon John Dewey, l' « école devrait contribuer, par le type de dispositions intellectuelles et affectives qu'elle forme, à améliorer les conditions sociales. » Mais force est de constater que nonobstant un taux presque maximal de scolarisation, nous sommes bien loin de ce résultat. Et la réforme de l'obligation scolaire à partir de trois ans, voulu par le ministre actuel de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, n'y changera pas grand-chose. En effet, bien d'autres réformes avant elle (depuis le début des années 80) n'ont pas permis le changement tant attendu par les classes populaires et moyennes. Les inégalités scolaires et éducatives se creusent et le classement PISA ne nous présente toujours pas des résultats encourageants en la matière.



Pour finir, je dirai que cette somme de connaissances historiques et scientifiques nous aide bien évidemment à réfléchir sur l'école et à aller vers une « éducation idéale », mais cela ne doit pas nous faire oublier que l'école ne changera que si nous changeons la société. Cette société construite et gouvernée par et pour une petite catégorie sociale de privilégiés. C'est à se demander si les analyses de Bourdieu des années 70, malgré les nombreuses critiques à son encontre, ne restent-elles pas d'actualité ?

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Le point Pop, n°3 : le Seigneur des Anneaux

Après un hors-série sur la saga Harry Potter, Le Point Pop ne pouvait pas ne pas parler de cet autre phénomène littéraire qu'est le Seigneur des Anneaux.

Le contenu des articles sont intéressants et est un plus pour tous ceux qui apprécient cette saga.
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Haïti parmi les vivants

Je suis très attirée par tout ce qui a un lien avec Haïti.

J'ai donc apprécié découvrir ce livre.

Plusieurs auteurs français et haïtiens ainsi que des haïtiens non-écrivains ont participé à ce recueil de courts textes en lien avec le tremblement de terre.

Intéressant, mais à lire à petites doses en plusieurs fois. car on est là dans les difficultés, la perte des gens et l'horreur de la suite du tremblement de terre..
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Le Point - HS : George Orwell. Il nous avai..

Ce hors série traitant de Orwell est assez inégal. Les trois premières parties, bien documentées, sont intéressantes. J’ai particulièrement apprécié le témoignage du fils adoptif de l’écrivain. On découvre un père très attentionné.

Puis on arrive au final de la revue avec d’anciens articles du Point qui nous expliquent les dérives des systèmes chinois, russe et de l’Amérique de Trump, sous-entendu le bonheur que nous avons de vivre dans des démocraties qui ne souffrent d’aucunes dérives orweliennes. Et là j’aime beaucoup moins car à mon avis depuis quelques temps cela reste discutable.
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Le Point Références, n°75 : L'homme et la mac..

34 textes philosophiques et littéraires allant de l'antiquité au début du XXI siècle sont présentés et commentés.

Cela permet de bien voir ce qui perdure de l'antiquité a nos jours dans le sentiment ambivalent de méfiance/espérance dans la technologie et ce qui apparaît comme propre au monde contemporain avec la prise de conscience des effets potentiellement dévastateurs pour l'homme et la nature de la technique moderne, comme écho au terme d'anthropocène, pourtant jamais prononcé ici.
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Le Point références, n°48 : la force de la pa..

Pas grand chose à dire à part super !

Un recueil de tous les discours des plus grands orateurs en allant de Périclès à Obama en passant par Badinter ou Hugo (31 discours en tout) et enrichit par de nombreux articles abordant la puissance des discours, l'art de convaincre...

Excellent pour enrichir sa culture générale et comprendre les mécanismes de l'art des discours.
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