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Critiques de Luz (153)
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Hollywood menteur

Je ne suis pas une très grande fan de Luz, moi et les caricatures ça fait deux, et son coup de crayon n'est pas ce que j'ai vu de mieux, il y a des moments je ne comprenais pas l'image ni la bulle, visuellement c'est très dur à regarder, que du feutre noir et c'est très grossiers mais on se laisse un peu prendre par l'histoire, même si il y a deux scènes qui m'ont gêné. Je ne suis pas sur qu'ils ont fait beaucoup de recherches sur Marilyn, c'est dommage, l'idée d'une bd sur le tournage d'un film c'est vraiment ça qui m'a attiré.
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Catharsis

Je n'avais pas osé le lire. Peur d'être "voyeuse" ... et puis, je l'ai lu et c'est un fort beau livre/bande dessinée. Pudique, indécent de clairvoyance et d'expression, ce texte vous cloue au sol. Quel courage de dire, et quels dessins ! A lire, encore plus en ce moment peut être ...
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Hollywood menteur

A lire avant ou après avoir revu les Misfits mais en tous cas un visionnage est indispensable car sinon on perd un peu le sel de cette histoire qui tout en mettant en scène des monstres que ce soit Gable, Houston, Monty Clift ou évidemment Marylin, nous distille des tas d'informations (a priori assez vrai) sur leurs psychés... C'est troublant. Ces personnages sont formidablement mis en scène par Luz qui doit beaucoup les aimer (Marylin et Monty surtout).

Hollywood menteurs certes mais Hollywood quand même!
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Hollywood menteur

Début des sixties, en plein Nevada le vieux briscard John Huston (qui a accepté le tournage en partie à cause de la proximité du casino) réalise The Misfits avec un casting de rêve : Montgomery Clift, Clark Gable, Marylin Monroe, Eli Walach et un scénariste au top de sa carrière Arthur Miller.



Mais rapidement les démons de tout un chacun vont mettre le film en péril entre retards à rallonge, dépassement de budgets et drames personnels.







Il faut dire que les acteurs jouent quasiment leurs propres rôles, écorchés vifs qui chacun porte sa croix, Gable l'alcoolique au crépuscule de sa vie, Clift le miraculé dévasté par les conséquences de son accident et Marylin Monroe maltraitée par les hommes de sa vie et par l'Usine à rêves, accro aux médocs.







Le tournage est cauchemardesque, personne ou presque n'y mettant du sien (si ce n'est Miller, scénariste et mari absent de l’icône), ni les acteurs ni le réal' un John Huston bien conscient du naufrage qu'il tente de diriger, ni même Paula Strasberg, sorte de corbeau qui veille sur Marylin et dont l'ombre du mari et de sa méthode revient comme un leitmotiv sur ses interprètes ...désaxés...

Un livre a lire évidement avec une bonne BO: http://bobd.over-blog.com/2019/04/le-crepuscule-des-stars/hollywood-menteur-vs.the-sound-and-the-fury.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Indélébiles

Luz la grande classe de ce rescapé

Un talent fou et quelbonheur de retrouver l équipe de Charlie Hebdo et son humour et talent
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Alive !

Le fil rouge d'Alive de Luz, c'est la transmission d'un héritage rock à sa fille... Question existentielle que se pose tout bon rocker... quelle musique de merde vont bien pouvoir écouter les gosses...?



Et Luz se rue sur sa "collec" de vinyles, faut que sa fille n'écoute pas Miley Cyrus ou Rihanna...



Alive déroule alors à la fois les souvenirs de Luz et la projection de ses angoisses musicales à l'égard de sa fille. Chaque page est un flash lié à un concert, un festival, une rencontre, et contient des dessins et du texte.



Les dessins sont triples: les croquis faits lors des concerts, les dessins retravaillés par la suite et quelques cases faisant intervenir Luz. Les textes sont les impressions de concert de Luz et des choses entendues de la part des fans. Comme ce fan de Motorhead qui demande à Luz de faire la bise à Cabu...



C'est parfois drôle, parfois hermétique (j'ai une bonne culture musicale, mais j'offre un verre à celui ou celle qui connaît 75% des groupes cités), parfois brouillon, très vivant, dynamique, caustique, vitriolé, décalé... C'est surtout et principalement LONG...



On est aux alentours de 400 pages... Et le truc de Luz, c'est l'alternatif, la contre-culture. Entre Mastodon et slipknot, il prend les seconds. Entre slayer et les Guns... les premiers. Mais son truc, son kiff, c'est le punk. Sonic Youth. Jello Biafra, Jarvis Cocker quand il se mêle à des gosses sur une musique de Michael Jackson pour dénoncer la pédophilie de la star... Puis il taille un costard à Bono ou aux Libertines. Il nous annonce que 2005 démarre mal, car il a chopé une gastro en écoutant le dernier France Gall... cela donne le ton. Il y a du Reiser, bien sûr. Mais comme je l'ai dit, j'ai trouvé cela lassant, long, pompeux, pénible. Alors on trace à travers l'album, et on s'arrête de temps à autres, quand on connaît le groupe et on sourit...



Mention spéciale pour le Dico de la Hype, très bien foutu, drôle et irrévérencieux, puissamment illustré. Quelques portraits dont celui de Neil Young -en blanc sur fond noir- m'ont vraiment scotché. Je me demande si Luz est parfois approché pour dessiner des pochettes de CD... Cela pourrait donner un résultat terrible.



Hélas... Raconter un concert, c'est impossible. C'est essayer d'expliquer une private joke... Celui qui a vécu le concert le revit en le racontant et celui qui l'écoute ne comprend pas... il ne pourra jamais comprendre un concert auquel il n'a pas assisté, même si c'est Luz qui le lui raconte.



The End.
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J'aime pas la chanson française

Petit opuscule vachard contre la chanson française ou plutôt contre les chanteurs français. de l'humour à la Charlie hebdo alors ça passe ou ça casse !

Des chanteurs avec un filet de voix chevrotante, sans texte, inspiré par leur petit quotidien ... ou leur nombril (référence à découvrir dans l'ouvrage !)

Perso j'ai beaucoup souri et qqes fois ri. Qui aime bien, châtie bien alors peut-être que finalement Luz l'aime bien cette chanson française ?
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Ô vous, frères humains (BD)

Luz, dessinateur, adapte un livre d’Albert Cohen dans lequel il raconte, il décrit la découverte de l’antisémitisme. Il avait alors 10 ans quand il se retrouva face aux moqueries, aux rires et à la haine.



Le traumatisme traîné par Albert Cohen ouvre cette bd. Nous voyons l’auteur en pleine écriture, tentant de plonger dans ce drame intime et de faire accoucher cette douleur. Le vieil homme tente de retrouver l’enfant qu’il était, celui avant la haine et les pleures qui l’ont submergé. Cette bd est tout à fait prenante car les mots deviennent ici les dessins de Luz. Presque aucun mot dans cette adaptation sauf ceux qui bousculent et humilient l’enfant. Il ne s’agit pas de restituer, de replacer dans un cadre mais de saisir. C’est un vrai roman graphique, le roman venant d’Albert Cohen et le « graphique » de Luz. Ces images où le petit garçon se retrouve montré du doigt à cause de judéité, où un torrent de malheurs est alors déversé sur lui sont bouleversantes. Luz évite la banalité, le quelconque. Chaque page s’adresse à ces frères humains qui sont mentionnés dans le titre. Cet appel est d’autant plus saisissant que le petit Albert est seul tout le temps. Personne ne vient l’aider. Même la petite fille de la publicité Meunier est contre lui, s’échappant de l’affiche pour écrire juif sur les murs.



Dans la forme, cette œuvre est saisissante par le rythme. Luz joue avec les décors et des idées visuelles sont éblouissantes. La tête de l’enfant qui apparaît dans celle du vieil Albert Cohen, quand celui ci arrive à replonger dans sa mémoire. L’unique page du retour à la maison. Nous voyons l’appartement des parents du petit Albert et tout le parcours fait par le trio (père, mère et enfant) pour quitter la rue hostile et atteindre le réconfort du foyer. Plusieurs fois, ce trio apparaît, comme si le retour tellement difficile se faisait au ralenti. Toute l’imagination de Luz est déployée pour comprendre Albert Cohen, son drame et nous parler, nous ses frères humains.


Lien : https://tourneurdepages.word..
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Catharsis

Je ne sais pas vraiment quoi dire à propos de cette bande dessinée. Je me suis sentie particulièrement bête juste après l'avoir refermée parce que la seule chose que j'avais envie de faire, c'était de serrer Luz dans mes bras, ce qu'il décrit comme particulièrement pénible et presque cruelle dans cette même BD... Je me suis donc rabattue sur mon chat et mon mec, tout en me sentant encore plus stupide.

...



Mais c'est vraiment difficile de ressentir autre chose, on est plongé dans son corps, dans sa tête, dans ses émotions violentes, difficiles, tristes. On revit à sa place cette journée terrible où il a perdu tant d'ami, on ne comprend pas, on espère qu'il aille mieux tout en nous disant que ça va être franchement difficile et que c'est compréhensible. On se dit qu'en fait, on ne sait pas (et on ne veut pas savoir) ce que ça fait de vivre un moment pareil. On se dit que de toute façon, il faut le laisser tranquille, avec sa femme (ce qu'on perçoit de leur relation est juste magnifique). Que notre peine et notre colère, même si elle est légitime, doit être tellement minable par rapport à la sienne qu'il vaut mieux juste se taire.
Lien : http://merlin-brocoli.blogsp..
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Catharsis

A la fois un témoignage douloureux et une thérapie, c'est la BD de l'homme anéanti par une catastrophe vécue au plus profond de lui-même. Le 7 janvier, il devait y être, mais il n'y était pas. Luz est transparent, honnête, pudique, malheureux, esthétique. Et quand il travaille à la plume, cela devient tout simplement génial.
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Testosterror

Bousculer, irriter, remettre en question les a priori de ses lecteurs, tout en provoquant de grands éclats de rire par des punchlines terribles, des situations grotesques et un dessin inventif et puissant. Luz est décidément un des meilleurs dessinateurs [...] en même temps qu’un des plus fins observateurs de notre société.
Lien : http://www.bodoi.info/testos..
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Catharsis

C'est compliqué de juger l'oeuvre, elle a sa forme d’échappatoire pour Luz suite aux attentats de Charlie Hebdo, mais je ne suis pas rentré dedans.

Ce n'est pas pour autant que je ne comprends pas le message que veux faire passer l'auteur ou que je minimise l'importance de ce récit.

Mais cette lecture a été poussive pour moi et au-delà d'une compassion certaine, difficile de dire que j'ai éprouvé un plaisir de lecture.
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Ô vous, frères humains (BD)

Enfant de 10 ans, Alfred se fait injurier de "juif" par un marchand ambulant. Rejeté, moqué par les badauds, cette expérience inattendue, traumatise le garçon dépassé par cette haine dévorante qu'il retourne même contre lui-même, et qui est le funeste présage du génocide juif par les nazis dans une société antisémite.



Luz à la plume et au pinceau noir saisit cette angoisse, cette panique qui envahit le gamin, l'expérience du rejet est par exemple magistralement rendu sur une pleine page traversée d'une diagonale que l'enfant, petit, traverse entouré de rires gras et chassé, pointé du doigt par une main accusatrice.



Alfred connait la tristesse, la honte, la colère contre lui-même, tout cela Luz l'exprime avec force dans un roman graphique presque sans paroles, à l'exception de celles écrites, en fin d'ouvrage, extraites de l'oeuvre d'Alfred Cohen.



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Hollywood menteur

Le scénario de ce roman graphique musclé, nous livre les coulisses du tournage du film Misfits. On y suit des acteurs iconiques: Clark Gable, Montgomery Clift et Marilyn Monroe. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les dessous de ce film ne sont pas brillants. Le scénario met clairement en avant la souffrance et la déchéance psychologique et physique des acteurs. Le personnage de Marilyn Monroe est au centre de tout. C'est une véritable plongée dans la douleur. C'est émouvant, prenant et troublant.



À travers ce roman graphique, c'est la dureté du métier qui se révèle, c'est ce monde impitoyable qui se met à nu et cette colère qui est partout comme un vent de rébellion.



On ne peut sortir de la lecture de ce livre indemne. C'est une gifle monumentale.



L'esthétique est brute. Le noir et blanc accentue la violence des propos. Les traits nerveux et épais semblent exprimer toute cette colère rentrée. Tout semble fou et violent. Lire Hollywood Menteur c'est pénétré dans un autre univers et découvrir la noirceur qui se cache derrière la lumière des projecteurs.
Lien : https://aufildesplumesblog.w..
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Indélébiles

La "vie de bureau" dans les locaux de "Charlie Hebdo" croquée par Luz, c'est forcément très trôle, forcément très émouvant, et forcément très triste... Des anecdotes hilarantes qui rendent tristes, c'est pas fort ça ?!
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Hollywood menteur

Avec un trait dynamique, proche de la caricature, et une grande empathie, l’auteur de Catharsis, Ô vous, frères humains ou Indélébiles introduit les lecteurs dans l’intimité de ces artistes au bord de la rupture — via un album au grand format appréciable, prépublié dans Les Cahiers du Cinéma.
Lien : http://www.bodoi.info/hollyw..
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Hollywood menteur

Hallucinations, crises de nerfs, visages déformés par les abus et la souffrance, Hollywood menteur se veut, comme son nom l’indique, une charge sans merci contre le système hollywoodien, cette machine à broyer les êtres et les ego pour en faire des rêves en série.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Hollywood menteur

Il nous livre sa vision intime de ces trois “désaxés” magnifiques.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Indélébiles

L’ancien « puceau tourangeau » [...] s’amuse, et nous amuse, à ressusciter une rédaction vouée au traitement caustique de l’actualité, où se mêlent les anciens (Gébé, Cabu, Wolinski..) et les sales gosses, comme lui ou Charb.
Lien : https://www.lemonde.fr/cultu..
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Indélébiles

Luz, vingt-trois ans de « Charlie », signe « Indélébiles », hommage drôle et tendre à une fantastique équipe de dessinateurs. Un bonheur.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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