Par la sainte culotte du petit Jésus, je ne crois pas qu'il existe de bd plus subversive et iconoclaste que celle-là !
Soeur Marie-thérèse, c'est du lourd ! Don Camillo à côté, c'est enfant de coeur et remue burette. Elle jure, pète, picole, pue des rangers et flanque une tourniole à qui accroche de trop près son sale caractère que seule une partie de jambe en l'air avec Jésus, le jardinier portugais du couvent atténue un peu.
On se demande comment l'évêché et la troupe des bondieusards a laissé faire ce Maester suppositoire de Satan.
Mais que Dieu me tripote, c'est drôle, bien foutu, sacrément bien dessiné genre caricature et Dieu sait que les desseins du Vieux sont impénétrables ! et farci de jeux de mots.
Je reviens dans un instant vous parler du tome 2. J'ai la collec complète !
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Je poursuis ma lecture de l’intégrale des aventures de Sœur Marie-Thérèse des Batignolles.
Après le premier, c'est ce quatrième tome qui m'a le plus fait rire.
Notamment grâce à Dieu et le Diable qui se battent pour la refiler à l'autre. Une bonne manière de ressusciter ; même l'enfer n'en veut pas.
La mère supérieure est elle aussi en plein craquage ; elle rêve de se débarrasser de cette sœur alcoolique, dévergondée, violente et jurant comme un charretier.
Un bon moment de détente.
Allez je m'en vais continuer avec le tome 5.
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Mouahhahhahahhhh !!!!!
Cela faisait longtemps que je ne m'était pas payé une barre de rire comme ça !
J'ai retrouvé mes amours Fluide Glacial dans cette intégrale offerte pour mon anniversaire.
Des blagues à deux balles, des jeux de mots pourris, ou moins, plein de second, troisième, voire quatrième degré, un pur bonheur pour ceux qui aiment... Et moi j'adore !
Merci Maëster de ce trait très Gotlibien, les dessins sont aussi tordants que les dialogues.
Je surkiffe Soeur Marie Thérèse des Batignolles...
A ceux qui aiment, très belle intégrale des 7 volumes.
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Elle a la tête de votre belle-mère, le corps, la susceptibilité et le punch d'Obélix, le sexe apeal et à poils de Margareth Tadechaire, J'ai nommé Soeur Marie-thérèse, In nomine, pas triste !
Un album plutôt socialement impliqué, ou la diva de la divine bouteille lutte à coup de pompe dans le train-train quotidien contre les promoteurs immobiliers, le travail clandestin, les farines animales, les sales gosses et les portables, la presse à sensations et un djiseusse Terminator !
Rien ne la rebute la bougresse et rien ne la bute non plus ! Aussi increvable qu'un Michelin !
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L'étymologie de Batignolles est discutée.
Il y a bat comme batwoman ou mieux batnonne, bati comme sacrément bien bâtie la gonzesse de Dieu, gnolles comme la gnôle que l'on s'envoie derrière la cornette ou torgnole que l'on refile à ceusse qui vous cherchent.
Les chercheurs cherchent et soeur Marie-Thérèse trouve ceux qui la cherche.
Tahar ta gueule à la récrée !
Jean-Paul 2 et je retiens 3 ... NINJA !!!!!
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L'actu tue ou l'actualité des "Grands" de ce monde revisitée par la plume et le crayon de Maester qi renoue dans cet album avec le dessin de presse. C'est de l'humour totalement corrosif et c'est très bon !
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Maester, l'élève le plus doué de Gotlib, rend ici directement hommage au vieux maître en le réincarnant sous les traits de son ancien avatar l'inspecteur Charolles, auquel il s'adjoint. En tant qu'adjoint.
Mais il nous fait avant tout du Maester, c'est-à-dire des gueules pas possibles, des nanas aux formes affriolantes et des jeux de mots pétaradants, parfois délivrés sous forme d'image (cf les poulets de batterie qui ne jouent pas de la musique classique).
Côté intrigues, c'est une enfilades de parodies de films façon Cinémastock d'Alexis et... Gotlib. Ma préférence va à la dernière histoire, qui combine Usual suspects, Seven et Blanche-Neige et les sept nains pour un résultat certes plus Simplet que fire-Prof (diront les Grincheux) mais qui n'en est pas moins Joyeux.
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Sacrée bonne femme que Sœur Marie -Therese des Batignolles!
Son esprit libre et son langage imagé donnent des envies de meurtre à la mère supérieure....
À noter aussi une partie de boules mémorable dans cet album très drôle.
Ne manque à mon sens qu'une touche de couleur dans des planches par ailleurs réussies.
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jamais je n'avais autant rit, cette bonne sœur plus proche de Rambo que Mère Thérésa devient le personnage culte de mes années lycée.
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Cher docteur Charles Bonnier,
Nous avons appris que vous pratiquiez des sortes d'expériences sur des gens décédés et revenus à eux par miracle. Nous avons un cas très intéressant à vous proposer : notre très chère sœur Marie-Thérèse des Batignolles. Elle est morte deux ou trois fois et jamais enterrée (hélas) car le bon Dieu semble ne pas en vouloir ! (pas plus que satan)
Ainsi vous pourrez la trucider à loisir sans souci, elle reviendra toujours et elle est résistante la b.... !
Gardez-là autant que vous le voudrez et soyez très prudent.
Bien à vous, mon fils.
Les sœurs des Batignolles
Encore un album réjouissant et iconoclaste de l'excommunié Maester.
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Bon et bien je pensais passer un bon moment mais je n'ai pas trouvé cet album drôle, j'ai à peine souri sur 3-4 cases.
C'est dommage car le personnage de soeur Marie-Thérèse est bien trouvé et aurait pu être vraiment comique.
Mais ce n'est pas le cas à mon sens, je trouve l'humour assez plat.
Le dessin est plutôt bien fait mais je trouve que la colorisation manque, elle aurait apporté un plus en terme d'expressivité.
Je ne pense pas poursuivre la série.
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Il n'y a pas à dire, sœur Marie-Thérèse est ma religieuse préférée. Adepte de la dive bouteille et du chichon, elle n'est pas avare de bons mots et de calembours entre deux baffes dans la gueule de ceux qui la gonflent.
C'est piquant, politiquement incorrect, anticlérical et anti-connerie. Un vrai régal !
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Dans cet album, notre religieuse alcoolo, fumeuse de joints et reine de la castagne boit des coups avec des morts-vivants, traque les pervers sexuels, soigne le cancer et se lance dans le commerce d'huile sainte.
Plus irrévérencieux que jamais Maëster concocte 8 histoires très drôles qui échappent de justesse au mauvais goût. Certes les jeux de mots sont faciles, les blagues pas toujours fines mais l'ensemble tient la route.
J'ai particulièrement aimé cet album car il est bourré de référence à la popculture (Batman, le Joker, Les Tortues Ninja...) et que Maëster se met en scène dans chaque histoire.
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On ne lit pas un tome de Soeur Marie-Thérèse pour le récit trépidant d'une aventure essentielle... mais pour une succession de jeux de mots quasi foireux et des planches truffées d'allusions et de détails rocambolesques...
Et dans ce tome 7, le lecteur est servi.
Dans le tome 6 (c'est rappelé dans le tome 7, binouze...), Soeur Marie-Thérèse avait dévasté des cultures et un laboratoire de recherche en génétique de l'entreprise Santos-Dumont... nom dans lequel on reconnaîtra aisément Monsanto...
Elle va donc être jugée et une bonne partie du tome se passe au tribunal, quoi de plus normal. Mais dieu le padre a mandaté son fils qui s'ennuie afin qu'il sauve une âme... et bardaf c'est tombé sur Soeur Marie-Thérèse. Il n'a pas de bol, le gamin. le reste est impossible à raconter.
J'oserai dire que trop de gags tuent le gag... Et que l'abondance de détails de tous ordres ralentit lourdement la lecture du tome. Jugez plutôt, en page 12, la case dans laquelle on rencontre dieu dans son bureau... Mimi Mathy, l'Abbé Pierre, Gandhi qui lit Closet, un livre intitulé "J'ai bercé cette Annick" (sans doute écrit par Sale Mannne Ruche-Dit).La porte des toilettes porte des pictogrammes ailés. J'en passe et des plus nazes.
Un peu plus loin, une grande case montre le début du procès au tribunal. Marylin Monroe, Napoléon et sa garde, des staues bizarres, les frères Marx, un Dalton, Pierre Rabhi... l'avocat dit "Il faut se lever pour saluer la cour"... à quoi Marie-Thér!èse répond "Pourquoi, on n'est pas aux assises...?". Hilarant, n'est-il pas. L'optique prise est d'en rajouter et d'en faire des tonnes sur l'air du "il n'y en a jamais assez". Cela peut se révéler pénible, et très souvent cela fait perdre le fil du récit. Cela tombe bien parce que le récit, ce n'est pas vraiment ce que le lecteur vient chercher (cf. mon premier §).
Tout à fait l'esprit Fluide Glacial, Echo des Savanes. Maëster s'est même adjoint les service de Julien Solé, fils de Jean Solé, un ancien de Fluide Glacial. Maëster adore les caricatures.
- Alors on s'en fourre jusque là...
- Où ça?
- Ben, jusque là...
- Ah bon.
André Manoukian, de Funès et Galabru en gendarmes, Robert Mitchum dans La Nuit du Chasseur... On peut jouer à Qui est Qui à l'infini.
Quelques gags ou jeux de mots de plus... ? Je vois bien que vous en réclamez... Il n'a pas que l'ouïe de funeste... ou Jésus remettant ses lunettes et disant "Je suis à stigmates"... Donc, à réserver à un public averti qui aime les calembours faciles qui se ramassent à la pelle et les caricatures de vieilles gloires. OK, maintenant je vous laisse aller lire Voici...
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pas vraiment le Carmel mou,la sœur Marie Thérèse des Batignolles, la rencontre miraculeuse entre la mère Denis et madame sans gêne.lunettes Lennon, Commando rangers, le feu au pétard et le rouge aux lèvres.
rythme peteradant comme une Harley Davidson, dialogues loufoque, digressions philosophique de trottoir.pour notre plus grand plaisir.une bonne bd pour passé un bon weekend.👍
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Ah sœur Marie-Thérèse, qu'est-ce qu'elle a pu me faire marrer quand j'étais ado! Juste ce qu'il faut de politiquement incorrect, parfois grossier, mais tellement drôle! A contre-courant de ce que l'on peut imaginer pour une sœur, mais tellement proche de nos soucis quotidiens! Et surtout, ne pas oublier de bien regarder les dessins, des détails se cachent dans chacun d'entre eux, et c'est parfois le plus drôle, ils peuvent être très inattendus ou au contraire tellement familiers qu'on en rit! Une relecture qui m'a fait du bien! C'est noir et trash, et ça fait du bien!
Challenge MULTI-DEFIS 2018
Challenge BD 2018
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Du bon usage du préservatif dans un couvent,
Du bon usage du jeu de fléchettes pour soigner les malades,
Du bon usage de la charité chrétienne pour permettre au père noël de rentrer chez lui,
Du bon usage du déguisement pour séduire l'ennemi plégique numéro 1,
Du bon usage de la rencontre avec la vierge miraculeuse,
Du bon usage de la livraison des cadeaux.
Un hymne à la vie, à la dérision, aux petits tracas de tous les jours....
L'originalité de la mise en page, les cases se décalent, elles glissent, les dessins sortent du cadre,
Et puis assister en direct à la création des "Heaven's Nuns", de la folie, un vrai délire !
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L'humour, tout comme les calembours sont de bien belles choses mais il est très difficile de les partager avec tout le monde et...
Il faut choisir ses compagnons de rire.
L'accumulation peut être parfois encombrante et la saturation très vite atteinte.
Les dessins sont toujours très ou trop alertes,
Les dialogues sont toujours très ou trop à la recherche du double sens.
Un exemple parmi tant d'autres :
"Maismaismais ! .... Cette blancheur! Cette souplesse ! Ce velouté ! Ces fronces élastiques sur les côtés ! Vous avez un secret ?
Vous utilisez Pal ?
C'est, ça, le nouveau Pampers de Monsieur Propre ?
Quel parfum ! ...."
Toutefois, j'espère qu'il faut prendre certains mots au nième degré car il n'est guère facile de toujours rire des caricatures des communautés religieuses, raciales, sociales, certains arguments me laissent un peu, beaucoup songeuse.
Je crois qu'une petite pause dans la découverte de l'œuvre de Maëster s'impose.
J'y reviendrai.
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