Maëster

Le titre est un piège, on s'attend à lire du porno-comique à la Robert Crumb, mais les aventures d'Athanagor Wurlitzer sont tout aussi chastes que celles de Soeur Marie-Thérèse. Il se prend pour un obsédé alors qu'il est juste en manque à cause d'ambitions au dessus de ses moyens. Athanagor est un jeune garçon timide et romantique qui court après les filles les plus convoitées, et dont les stratagèmes de drague sont tellement alambiqués qu'il se prend toujours les pieds dedans. C'est à crever de rire quand t'es ado.
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Avec des planches moins chargées que celles de Soeur Marie-Thérèse et, finalement, plus inventives, voici un versant rafraîchissant de l’oeuvre de l’auteur, dont on aurait tort de se priver.
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Grâce à cette belle intégrale, Athanagor Wurlitzer revient sur le devant de la scène pour la plus grande joie des obsédés sexuels, mais aussi des amateurs d'un très bon humour !

Une intégrale à ne pas manquer, disponible dans tout bon sex-sh...pardon, dans toutes bonnes librairies !
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Trente ans après les aventures de l’obsédé sexuel le plus drôle de la BD n’ont pas pris une ride.
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Un personnage drolatique aux aventures rafraîchissantes dont on ne se lasse pas.
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L'actu tue ou l'actualité des "Grands" de ce monde revisitée par la plume et le crayon de Maester qi renoue dans cet album avec le dessin de presse. C'est de l'humour totalement corrosif et c'est très bon !

Maëster “... et boules de gomme”, le titre donne le ton d'entrée dans cet album riche en parodie policière mais pas que. Calembours, vannes à deux ronds, humour tour à tour absurde, potache, noir ou trash, on se marre à chaque case dans cet album très marqué par les références (Blanche-Neige, Bogart, la publicité, Cendrillon, Tex Avery...). L'influence de Gotlib est patente (La mémé, le secret de la vie), celle de Mad aussi, mais il y a déjà ce petit quelque propre à Maëster aussi bien dans le texte que l'image (décors, détails loufoques glissés ici et là).
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Ces histoires courtes parues dans Fluide Glacial m'avaient déjà bien fait rire à l'époque. Aujourd'hui, elles ont encore gardé leur potentiel et leur force comique !
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Les débuts de Maëster réédités : le jeune auteur montrait déjà tout son talent.
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Dieu que c'est bon, un dessinateur aussi talentueux dans ses caricatures autant que dans ses jeux de mots et détails de dessins. J'ai eu de bons fous rires avec cet auteur pas assez connu à mon goût

Le commissaire Charolles, aussi rapide à défourailler que lent à la comprenette, et son fidèle adjoint Piggs, à peine sorti d'HP, se retrouvent face à d'incroyables enquêtes, toutes plus insolubles les unes que les autres, avec des personnages tous plus déjantés les uns que les autres et des héroïnes « chaudes comme la braise ».

Ces aventures policières humoristiques se caractérisent par un style fortement parodique. Charolles a les traits de Gottlieb, inspirateur et maître spirituel revendiqué par l'auteur lui-même. Les histoires sont fortement pastichées de films célèbres tels « Pulp fiction, Basic Instinct, Blanche-Neige et les sept nains, E.T. ou Alien » avec de vraies stars faciles à reconnaître comme Sharon Stone, Pamela Anderson ou John Travolta. Clins d'oeil et références cinématographiques ne manquent pas. L'humour décalé très style « Fluide Glacial » est partout pour le plus grand plaisir du lecteur. Inutile de souligner la qualité exceptionnelle du trait élégant de Maëster qui sait si bien magnifier le corps des pin-ups.
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Je n'ai jamais été un lecteur assidu de Fluide Glacial mais je voue un culte absolu à Marcel Gotlieb qui incarne pour moi la quintessence de la BD d'humour maline, bien dessiné et loufdingue, avec notamment ses Rhâa gnagna et Rhâa lovely. Maëster, connu surtout pour sa série Soeur Marie-Therese des Batignoles (jouissive par son côté rentre dans le lard mais souvent un peu poussive a mon goût) est le disciple du maître (à qui il n'a pas grand chose à envier en matière de technique graphique) qu'il utilise pour jouer le héros de sa double histoire parodique, prétexte à dessiner des scènes et acteurs très connus du cinéma hollywoodien.



"To die by fatal killing death"



Pas vraiment nécessaire de raconter les histoires ni de décrire l'"humour Fluide", je me contenterais de vous citer les grandes références de l'humour absurde à la mode n'importe quoi: des Monty Python aux nuls, de Hot Shots aux films d'animation Aardman (Shaun le mouton, Wallace et Gromit), vous êtes entre de bonnes mains. Comme Maëster aime les jolies filles il en mets un peu partout mais à la mode caricature car c'est son style (faudrait pas trop se prendre au sérieux quand même. Pour avoir vu l'oiseau une fois en dédicace, je peux vous dire que son personnage de Piggs n'est absolument pas fictif: il drague tout ce qui bouge et n'arrête pas de raconter des conneries!



" Un quartier très très affamé de la ville (c'est à dire tellement mal famé qu'on peut dire pas famé du tout, donc affamé, du préfixe privatif "af", comme dans "afficionado": privé de la moindre intelligence),..."



Donc dans les deux volumes de Meurtres fatals (de même qualité), les deux héros vous transportent dans tous les grands blockbusters des années 80-90, d'Alien aux X-files, de Pulp Fiction à Titanic en passant par Batman et Blanche neige et les 7 nains (il se paie même le luxe de nous placer le bain turc d'Ingres)... C'est toujours un peu fripon mais surtout, SURTOUT, chaque séquence, que dis-je, chaque case est le prétexte à un bon mot et surtout à l'insertion de mille détails à la con qui font mourir de rire. Maëster a 10.000 idées débiles par dessin et le pire c'est que tout ça tient parfaitement, est totalement lisible et appuyé par des dessins vraiment chouettes. De quoi souhaiter qu'il s'essaye un jour (très peu probable à moins qu'il tombe en dépression...) à une "vraie" BD avec une vraie histoire.



Vous passerez votre lecture à décortiquer chaque centimètre pour voir une idée textuelle ou dessinée débile, une référence à un des membres de l'équipe Fluide ou à un film, avec souvent un entrecroisement de tout ça, si possible dans la même image...



"Larcenet, ta mère elle aime Nagui"



Pour conclure, si vous vouez un culte à Marcel Gotlieb et aux Monty Pythons, courez acheter l'intégrale des Meurtres fatals, pour vous dérouiller les zygomatiques!



A lire sur le blog:
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Toute la gouaille et le piquant de l'humour noir et subtil de Maester dans des dessins précis et superbement travaillés, fourmillant de caricatures, de trouvailles en arrière plan, de jeux de mots et de pastiche de film !

Incontournable !

Maester, l'élève le plus doué de Gotlib, rend ici directement hommage au vieux maître en le réincarnant sous les traits de son ancien avatar l'inspecteur Charolles, auquel il s'adjoint. En tant qu'adjoint.



Mais il nous fait avant tout du Maester, c'est-à-dire des gueules pas possibles, des nanas aux formes affriolantes et des jeux de mots pétaradants, parfois délivrés sous forme d'image (cf les poulets de batterie qui ne jouent pas de la musique classique).



Côté intrigues, c'est une enfilades de parodies de films façon Cinémastock d'Alexis et... Gotlib. Ma préférence va à la dernière histoire, qui combine Usual suspects, Seven et Blanche-Neige et les sept nains pour un résultat certes plus Simplet que fire-Prof (diront les Grincheux) mais qui n'en est pas moins Joyeux.

Les dessins, les caricatures, les références et petits détails cachés font de chaque case de Meurtres Fatals une oeuvre à part entière !

Associé à l'humour déjanté habituel à Maester et à des scénarios policiers rocambolesques, ça fait de cette BD un régal dont on ne se lasse pas (ne serait-ce que pour le plaisir de découvrir ou redécouvrir de nouvelles références à chaque lecture) !

EXTRAIT "Pas évident de vous présenter l'histoire de cet album qui est un gigantesque délire parodique made in Maëster autour du cinéma et des équipes de Fluide Glacial. LES histoires, d'ailleurs, puisqu'il y en a plusieurs. Tout ce qui fait la force de Maêster sur Soeur Marie-Thérèse est présent dans cet album, mais puissance dix. Il n'a plus besoin de se limiter dans ses envies, puisqu'il n'a pas d'univers à respecter (même juste un peu). Les références au cinéma sont légions, au premier plan comme au dernier.

"
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C'était une lecture jubilatoire.

j'ai adoré ses références, ses réécritures de films, ces histoires totalement tordues et farfelues, ces caricatures.

Mes références s'arrêtent aux films, je n'ai pas la référence auteur de BD : mais ce n'est pas nécessaire pour apprécier cette lecture.

Je l'avais emprunté par curiosité sans savoir ce que j'allais découvrir : je ne suis pas déçue

Cette bande-dessinée garde bien l'image de son temps. Nous sommes face à un humour plutôt salace, gore et noir. Le dessin de Maëster fait ressortir ces différents personnages comme l'inspecteur Charolles, avec violence et humour. De plus, de nombreuses références à la pop culture ou au cinéma sont présentes et tournées en dérision, de la à rendre des personnages à l'aura flamboyante tel le duo de Pulp Fiction, qui devient grotesque. Ceci décrédibilise des personnages de fiction sensés être "badass", qui deviennent totalement grossiers voir débiles. Mais c'est cela qui rend le tout extrêmement drôle, un humour assez loufoque, assez cartoonesque, comme les victimes de balles transpercés comme du gruyère qui tiennent toujours debout.

Ainsi, nous sommes face à une bande dessinée Fluide Glacial, à ne pas mettre entre toutes les mains. D'ailleurs, je pense que certaines blagues pourraient ne plus se faire aujourd'hui

Mais pour conclure, nous sommes face à un ouvrage totalement déjanté, très rythmé et assez drôle. De surcroît, le dessin de Maëster est extrêmement beau et caricature très bien des personnages d'autres univers. Pour moi, cet ouvrage français me fait penser aux différentes scènes de GTO, nous venant du Japon.

Le commissaire Charolles et son fidèle Piggs se retrouvent pour cinq nouvelles aventures désopilantes. La première est un enlèvement inspiré des films de Tarentino. La seconde est une histoire type James Bond. Un ennemi public N°1, Eric von Blutchfeld inonde le cinéma avec des clones de stars disparues (James Dean, Rita Hayworth, Cary Grant, Bette Davis...) La troisième vient du Fugitif. La quatrième est un remake de Stars Wars (« Star Wart, la verrue des étoiles) et dans la dernière « Gaudzillette », un collègue inspecteur est victime d'une sorcière qui l'a transformé en tyrannosaure...

Avec ce second opus de Maester, on nage encore dans la fantaisie hollywoodienne. Les films sont transformés, les histoires détournées pour donner quelque chose de totalement délirant, pas forcément d'un comique très recherché, mais parfaitement efficace et jouissif pour qui apprécie l'humour particulier de Fluide Glacial. Maester est décidément bien le fils spirituel du grand Gotlieb. Il a d'ailleurs donné ses traits à Charolles. Le graphisme est toujours aussi élégant. On s'amuse à retrouver tous ces artistes croqués avec un grand soin. (Will Smith, Travolta, Marylin Monroe, Tommy Lee Jones, Lucas, Tarentino et tant d'autres).
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Un petit plaisir de lecture à lire et relire et décortiquer, pour trouver toutes les références et tous les jeux de mots.

Malheureusement c'est un emprunt à la médiathèque et je vais devoir le rendre.

mais je me suis bien amusée à parcourir ces quelques pages