Maëster

Je vous préviens, si vous ne connaissez pas,

Avec Maëster, ça décoiffe dur....

Une petite visite au café des amis, la rencontre avec Jésus auquel on demande de faire un petit miracle... Et sa réponse "pas ché chouir, jé chouis fatigué ...."

Une petite virée avec les soins à domicile, et le "je couche pas avec les vieux..."

Sous l'abri bus, chercher le détail, le match de catch qui oppose le pigeon et le chat de gouttière, renversant !

Les courses à Prisu, mémorable, le miracle de la transformation de l'eau et des biscottes.

Découvrir la poste de SOISSY s/ LOT, et savoir que "le reste, Dieu te le rendra ",

Voir les effets du printemps chez les bonnes sœurs comme chez les autres,

Rire, sourire, avec des dessins fouillés.

Nous passons un bon moment.

Le décor est populaire, actuel.

Les personnages sont des caricatures de vieux, de jeunes, de curés, et bien sûr de bonnes sœurs.

Les calembours sont parfois d'un tel mauvais goût, qu'ils en deviennent savoureux.

A déguster sans modération, pour dérouiller les zygomatiques.

Plus jamais vous ne verrez les "bonnes" soeurs de la même manière. Et ce n'est pas Jésus le jardinier noir qui vous dira le contraire.

Je ne me rappelle pas avoir tant ri en lisant une BD.

Les cases sont riches, prenez le temps de les explorer.

Les cases s'enchainent avec une grande fluidité. Les dialogues sont affutés à l'extrême, difficile de ne pas s'engouffrer dans les pièges tendus par l'auteur. On s'y jette sans retenue et c'est tant mieux.

Un grand moment. Merci !

Sœur Marie-Thérèse est dingue et méchante et c'est terriblement drôle.

J'ai beaucoup aimé cet album aux multiples références (La Nuit du Chasseur, Le Nom de la Rose, King Kong, Dracula) et tous les détails rigolos que je n'avais pas vu lors de ma première lecture (le flic qui mange des bananes, le légionnaire romain, la danseuse du ventre, La vache qui prie...).

Sans Diocèse Fixe est un très bon album dans la lignée des précédents.

Se retrouver à la table des dédicaces d'un auteur quelconque très imbu de sa personne et renseigner Madame tout le monde pour l'aider à trouver les œufs ... Eh bien au cul des poules !

Retrouver les journalistes en route pour le scoop, bloquer sur la départementale par un troupeau de bêtes à cornes, vous imaginez quoi là, une meuh quelconque .... Et non il fallait deviner l'escargot, pauvre escargot qui en bave d'émotion !

Chantonner comme sœur Marie Thérèse : "un jour mon prince viendraaaa .... En Harley ! Un jour on s'aimeraaaaa ...

Fin de l'aventure, on laisse Marie Thérèse affronter ses démons, elle est partie faire la guerre sainte ....

Bon courage à elle, car il n'est pas facile de gagner face à la connerie !

L'abominable bonne soeur ivrogne et fumeuse de pétards s'amuse à dégommer les vitraux de l'église du quartier en se servant d'une fronde confisquée à un enfant débile. Des examens de sang, lui font croire qu'elle a le sida, alors elle accuse Jésus, le jardinier portugais de son couvent. Elle se découvre un fils caché qui n'est autre qu'un tueur en série qu'elle dresse avec quelques beignes bien appliquées. Un jour, lassée de sa condition, elle se présente pour un casting de top-models. On lui demande de présenter un book, alors elle ramène un bouc à forme humaine qui ressemble au diable. Elle aide même une très vieille voisine à passer l'arme à gauche en glissant de la mort aux rats dans sa nourriture...

On l'aura compris, Soeur Marie des Batignolles est pire qu'une caricature de bonne soeur, c'est un véritable monstre qui n'a plus grand chose d'humain et c'est en cela qu'elle est drôle et quelquefois hilarante. Malheureusement, le trait de Maëster n'est pas toujours très soigné, les plaisanteries sont souvent lourdes et les jeux de mots faciles voire approximatifs. (L'art en sons, Le bouc est mis, soeur, Laver (mari à), Là où le tas nasille...) On rit mais parfois jaune, ou en se forçant ou en grinçant des dents... Jusqu'où l'iconoclaste Maëster ira-t-il dans la provocation ?
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/

C'était une lecture jubilatoire.

j'ai adoré ses références, ses réécritures de films, ces histoires totalement tordues et farfelues, ces caricatures.

Mes références s'arrêtent aux films, je n'ai pas la référence auteur de BD : mais ce n'est pas nécessaire pour apprécier cette lecture.

Je l'avais emprunté par curiosité sans savoir ce que j'allais découvrir : je ne suis pas déçue

Je ne connaissais pas cette série avant de découvrir un tome 6 qui caracole en tête des ventes. Je voulais dès lors en savoir plus sur ce phénomène. Je suis plutôt curieux de nature. Il est vrai que ce n'est pas le genre de bd que je commencerais à aborder de prime abord. Pourquoi cette bonne soeur plaît 'elle à autant de monde ?



Nous avons là une religieuse au caractère bien trempé dont les situations et les répliques sont autant de régal à la lecture. On se dit tout de suite qu'elle a dû rater sa vocation. Une bonne soeur alcoolique et usant de ses charmes ? A t'on déjà vu cela ? J'ai des amis bon chrétiens qui s'étoufferaient en lisant cette série. Il faut avoir un bon sens de l'humour car l'Eglise n'est point épargnée.

Cette bd respire un peu les années 80 dont je suis un peu nostalgique. On savait faire des personnages un peu subversifs loin de tout ces héros trop policés.



On ne pourra pas dire que c'est une bd commerciale avec seulement 6 tomes en près de 20 ans. Le succès de cette série très sympa est largement mérité.

Ils ne sont pas nombreux les auteurs de bd qui ont osé s'attaquer aux grands problèmes sociétaux : le handicap mental, l'euthanasie, le sida, la mort des autobus ou encore l'hygiène canine ou portugaise, Maëster, oui !

Soeur Marie-Thérèse va s'occuper de tout, à bras le corps avec le seul soutien de sa foi et d'un petit pétard arrosé de sang christique.

Son bon coeur la perdra !

Soeur Marie-Thérèse.. ou la bonne soeur qui te met des grands coups de rangers dans la face !



Ami de la poésie du soir, bonsoir !

Alors c'est, comment dire... d'abord c'est drôle... un humour un peu noir, un peu trash aussi...

Parce que soeur Marie-Thérèse elle fait pas dans la dentelle, elle est franco de port, et assez brute de décoffrage...

Et puis elle a une de ces tronches... Bon l'alcool ça aide pas...



Par contre ça passe pas avec tout le monde, je l'ai prêtée, c'est pas bien passé.. faut dire je savais pas que la personne était croyante.. elle l'a mal pris... pasque oui côté religion, ça dézingue pas mal... et forcement... Mais bon si on peu même plus rire, je trouve ça bien triste...



Un graphisme fin, bourré de détail, y a toujours un truc qui se passe en arrière plan... un truc souvent drôle...

Nan franchement je l'aime bien cette soeur Marie-Thérèse et son microcosme...

Cette bonne soeur qui déteste les enfants, les vieux, et tout un tas d'autre trucs... un peu obsédée sur les bords, qui boit, qui fume (et pas que)... elle a un côté à la Gabin, sa voix dans ma tête c'est Gabin, ce côté dubitatif devant l'existence... Par contre malgré tout ça, bin c'est drôle, elle y croit toujours, même si on sent sa lassitude parfois... comme quoi...



Par contre toutes ses aventures ne se valent pas... et tous les albums ne se valent pas (surtout les derniers...)

Maëster “... et boules de gomme”, le titre donne le ton d'entrée dans cet album riche en parodie policière mais pas que. Calembours, vannes à deux ronds, humour tour à tour absurde, potache, noir ou trash, on se marre à chaque case dans cet album très marqué par les références (Blanche-Neige, Bogart, la publicité, Cendrillon, Tex Avery...). L'influence de Gotlib est patente (La mémé, le secret de la vie), celle de Mad aussi, mais il y a déjà ce petit quelque propre à Maëster aussi bien dans le texte que l'image (décors, détails loufoques glissés ici et là).
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Quoi dire de cette BD... C'est de l'humour au douzième degré ! Marie-Thérèse est une bonne soeur hors norme : alcoolique, droguée, obsédée sexuelle, laide comme un poux avec la carrure de Schwarzenegger. J'ai beaucoup aimé le dessin qui est très détaillé et derrière les scènes principales se cachent souvent d'autres scènes tout aussi drôles. Pour ceux qui comme moi affectionnent l’humour noir, c'est du pain béni !

Très beau livre offert par mon chéri.

Maester a réuni plusieurs dessinateurs, pour faire ce chef d’œuvre. Un recueil de caricatures, où l'on retrouve les personnalités les plus marquantes du western. Les dessins sont plus magnifiques les uns que les autres. Différences de styles, de supports de techniques, les acteurs sont croqués sous tous leurs profils. En marge, des anecdotes sur les films, les acteurs, le dessin.

Un vrai bijou

Un tome placé sous le signe de la référence (La Nuit du Chasseur en couverture), de l'irrévérence, avec comme toujours son lot de calembours et de petits détails improbables camouflés çà et là dans les cases. Marrade assurée !
Lien : https://unkapart.fr/umour-et..

Une soeur Marie Thérèse toujours en forme(s) et pour le coup en couleur. Je garde une préférence pour le noir et blanc, question de goût, mais c'est de la belle ouvrage.
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Tome 1, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles

Sœur Marie-Thérèse est une religieuse comme on en voit peu. Elle jure, picole, bastonne, fume des joints, rêve aux plaisirs de la chair… La grande classe.

Au-delà de l’évidente critique de l’Église dans la BD, ça vanne, ça jeu de mote, ça déconne à pleins tubes. Chaque case doit être décortiquée pour repérer les petits détails camouflés ici et là. Le genre de chasse dont je suis grand fan.



Tome 2, Heureux les imbéciles…

Excellent remède contre la morosité et la connerie. Je ne sais pas si les imbéciles sont bienheureux, en tout cas, moi, je me suis bien marré à lire les aventures pleines de bruit et de rangers de sœur Marie-Thérèse.



Tome 3, Dieu vous le rendra

Sans doute mon album préféré de la série, parce que très référencé pop culture. La chorale des Heaven’s Nuns m’a valu des fous rires interminables.



Tome 4, Sur la Terre comme au Ciel

Ce quatrième tome prouve que cette série de bande dessiné parvient à garder sa touche personnelle – mélange de caricature et de calembours – sans pour autant tourner en rond. On rigole toujours autant. De la vraie irrévérence qui change des trucs soi-disant subversifs mais au fond gentillets.



Tome 5, Sans diocèse fixe

Un tome placé sous le signe de la référence (La Nuit du Chasseur en couverture), et de l’irrévérence, avec comme toujours son lot de calembours et de petits détails improbables camouflés çà et là dans les cases. Marrade assurée !



Tome 6, La guère sainte

Une sœur Marie-Thérèse toujours en forme dans ce qui fut en son temps le premier tome en couleurs. J'ai toujours gardé une préférence pour le noir et blanc, question de goût.



Tome 7, Ainsi soit-elle !

Un dernier tome qui se sera fait attendre, mais ça valait le coup. Maëster réussit à rester dans la lignée de son personnage, de la série, de son style, tout en y insufflant un ancrage (ou encrage, ça marche aussi) de son temps. Limite, on peut regretter le côté too much de caser à tout crin des milliards de références, dont certaines n’apportent pas grand-chose et tiennent plutôt du gimmick mis là par habitude plus que par sens.



Au final, une excellente série, irrévérencieuse et impertinente, qui brocarde la religion avec drôlerie et parvient à tenir sur la durée et sur le même sujet sans devenir barbante.
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Voilà une bande dessinée qui m'a beaucoup frustré au collège, ça faisait écrouler de rire les copains catholiques mais un athée comme moi ne pouvait pas comprendre le quart des blagues. C'est réparé je suis devenu croyant et grande est ma récompense au royaume terrestre puisque maintenant je peux rire à gorge déployée des bêtises de la grosse bonne soeur bourrée.

Maëster ne s'interdit ni l'incorrection et ni l'irrévérencieux. D'ailleurs, il commence tout de suite en donnant le ton avec la couverture. Notre héroïne tient une croix catholique dans le sens d'une arme à feu. Puis le jeu de mot avec guerre et guère dans le titre veut tout dire. Impossible de ne pas s'attendre à quelque chose d'explosif. La soeur n'hésite jamais à draguer des hommes pour quelques heures de sexe, utilise la violence quand celle lui semble nécessaire et ne tolère jamais l'abus de pouvoir. Il faut dire que le dessinateur lui a donné un physique assez spécial avec son surpoids, ces lunettes à double foyer et un menton patate. Elle ne peut pas passer inaperçue. D'autant plus que les dialogues sont affutés à la perfection avec des phrases toujours pointues. Sans oublier les références et les clins d'oeil aussi bien aux fables de La Fontaine, Le Seigneur des anneaux, Tintin, Picasso, Murnau.... ou des personnages caricaturaux comme Jacques Chirac. 
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Sans doute mon album préféré, parce que très référencé pop culture.

La chorale des Heaven's Nuns m'a valu des fous rires interminables.
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Excellent remède contre la morosité et la connerie. Je ne sais pas si les imbéciles sont bienheureux, en tout cas, moi, je me suis bien marré à lire les aventures pleines de bruit et de rangers de soeur Marie-Thérèse.
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