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Citations de Rozenn Illiano (76)


Je ne sais pas pourquoi l'été a tendance à me déprimer. Parce qu'on est censé sortir, apprécier la chaleur, se sociabiliser? Je préfère rester enfermée chez moi avec un bouquin et ma musique, et pas lézarder à la plage, mourir de chaud, choper des coups de soleil... Rien ne me plaît dans l'été.
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Elles sont heureuses ensemble, leur quotidien
est fait de câlins, de ronrons et de bêtises. Lilith
est une chat espiègle et joueur.
[.......]
Ce qu'elle aime par dessus tout c'est de se
trouver allongée sur les genoux de sa maîtresse.
Leur vie est tranquille et rien ne les dérange.
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Isaïah est tombé sur l’annonce en parcourant Esoteric Net. Ce forum à l’ancienne fait office de réseau social pour les sorciers lorsque ces derniers veulent se mettre en contact ou échanger des informations, et aussi proposer des missions du genre de celles que nous accomplissons. Je suppose que ce moyen de communication aurait eu toute sa place dans Harry Potter si les bouquins s’étaient déroulés à notre époque.
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Affolée, Lilith se met à courir. Derrière elle, sur ses pas, les ombres grandissent, grandissent, jusqu'à se transformer en de sombres créatures
de la nuit.
Des lutins rieurs, de féroces bêtes aux longues dents, et d'autres choses encore
qui n'ont pas de nom.
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Lorsqu'elle leva les yeux vers sa mère, s'attachant au poignant spectacle de Lug et d'Enora terrorisés dans leur coin, elle la vit telle qu'elle était :une femme vieillit trop tôt qui n'avait jamais pu accepter les chaînes qu'elle portait, qui avait dû subir sa vie puisqu'elle ne pouvait pas faire autrement. Comme toutes les femmes du village, comme toutes celles qui vivaient dans la région ou ailleurs, condamnées à se marier et à devenir mères parce que leur famille en avait décidé ainsi, à endurer les assauts pressant de leur mari, la terrible douleur de l'enfantement, le travail aux champs où au lavoir, l'esprit et le corps enfermé dans une cage en fer. L'on traitait de sorcières celles qui s'échappaient de cette geôle, qu'elles possèdent véritablement des pouvoirs ou non...
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Mais Lilth est très peureuse. Les visiteurs qui entrent dans la maison,
les sonneries du téléphone, et surtout, surtout, les ombres la terrifient.
Elle ne les comprend pas et les craint.
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Je ne peux rien faire pour la sauver, cette créature de bois et de cordages, d'iode et d'algues. Je ne peux que l'écouter mourir, elle et ses marins. Je reconnais les voix de Monsieur Walsh et de Gwenolé, mains tendues vers moi dans l'attente que je m'en saisisse. Mais on ne peut pas attraper l'espoir. En particulier quand il est vain.
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"Les ombres me disent que tu as peur... Il ne
faut pas en avoir peur, elles ne te feront
rien, même si tu les trouves effrayantes.
Elles sont là pour veiller sur toi.
[.......]
Les ombre vont te raccompagner chez
toi, suis-les!"
[.......]
Les ombres qui jouent avec les rayons de la lune se rassemblent
autour du petit chat. Elles rient et murmurent entre elles, et
cela lui donne du courage. Et sa peur la quitte tout doucement.
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Je ne suis pas parvenue à bien les voir : à chaque fois qu’elles apparaissaient, brumes éthérées à formes humaines, elles disparaissaient aussitôt. L’une et l’autre portaient une robe blanche, ce qui ressemblait à des chemises de nuit anciennes ; l’une et l’autre étaient jeunes, avec de longs cheveux pour l’instant sans couleur ; l’une et l’autre se mouvaient comme des fées, dansantes et évanescentes, laissant dans leur sillage des rires semblables à des clochettes et un parfum de mer et de sel.
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Elle entend la neige chanter. Depuis que le froid a envahi le Royaume, Layelis entend sa voix, ses murmures, avec comme chœur les cris d'agonie de la Grande Forêt du Nord qui se meurt de l'assaut de l'Hiver.
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Le rêve est un jardin serein, un souvenir heureux, un rire.
Le rêve est une douce souffrance, la conscience de se savoir perdu et la lucidité de l'accepter.
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Maintenant, je pense que l’amitié est une chimère. L’amour aussi, sans doute. Étrangement, ce sont les amitiés perdues qui m’ont été plus douloureuses. J’aurais voulu avoir un ami d’enfance, comme dans les histoires ou dans les films. L’ami que tu connais depuis toujours, celui avec qui tu grandis et que tu considères comme ton frère… puis au fil des années, tu ne sais plus ce que tu éprouves pour lui, tu mélanges tout, l’amitié, l’amour, le désir, mais ce n’est pas grave parce que tu sais que quoi qu’il arrive, il sera là pour t’aider à déplacer un cadavre en pleine nuit, pour te faire passer un barrage de police à la frontière ou pour t’empêcher de sauter par la fenêtre. Je regrette de ne pas avoir eu cette chance.
(Au bout de la route)
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Faire le deuil des vivants est plus difficile que faire le deuil des morts.
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Et au milieu d'elles [les ombres] se tient une grande dame à l'air gentil et
doux. Sa longue robe est faite d'ombre, parsemée d'étoiles comme celles qui se trouvent dans le ciel. Et ses yeux brillent, amusés. Lilith
n'a plus peur devant cette dame aux longs cheveux noirs comme
ceux de sa maîtresse.
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Pas de réponse des anges. Pas de réponse des saints. Seulement langage, bien humaine, les tourments qui ne s'effacent pas malgré la mort, qui survivent dans la réalité pendant des siècles et siècles. Pas besoin d'Enfer, non. Pas besoin d'Enfer. Juste le Ciel et la Terre. Et entre les deux, la peur et la douleur, et le chagrin, l'injustice, les blessures qu'on s'inflige, à soi-même et aux autres.
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Les esprits disparaissent lorsqu’on les pleure, disait Rose. Ils s’attardent quand on se raccroche à eux, et ils s’en vont quand on le leur permet, ce qui passe toujours par les larmes.
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J’ai hâte que l’automne déboule, de retrouver la pluie et la grisaille de Paris, de contempler les feuilles roussies des arbres. Je ne sais pas pourquoi l’été a tendance à me déprimer. Parce qu’on est censé sortir, apprécier la chaleur, se sociabiliser ? je préfère rester enfermée chez moi avec un bouquin et ma musique, et pas lézardé à la plage, mourir de chaud, choper des coups de soleil…. Rien ne me plait dans l’été.
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- Tu es de ceux qui croient aux regrets éternels, n'est-ce pas ? L'on n'emporte rien avec soi dans la mort à part nos remords, et ils hantent nos os et nos poussières, des souvenirs qu'on laisse aux autres.
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Il arrive que faire le deuil des vivants, parfois, soit plus difficile que faire le deuil des morts. Parce qu’ils sont là, à portée, parce qu’ils peuvent encore écouter, parler comprendre, mais aussi rejeter et refuser le dialogue.
C’est pour cela que c’est si difficile. Parce que tant qu’on n’essaie pas, tant qu’on ne cherche pas à reprendre contact et à dire ce que l’on a sur le cœur, leur réponse reste en suspens. On ne sait pas s’ils nous rejetteront ou s’ils nous accepteront, et cet entre-deux aveuglant s’avère bien plus facile et confortable que l’éventualité d’un abandon.
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Nous nous découvrons si semblables et si différents après notre transformation… une version parfaite de nous-mêmes, sans aucun défaut, mais si froide et hautaine. Nous oublions vite ce reflet d’autrefois dans le miroir, disparu à jamais. En nous transformant, nous disons au revoir à notre humanité, aux échos de normalité que nous possédions auparavant, et à la lumière. Nous nous cachons dans les ombres de l’Histoire, invisibles aux mortels. Nous n’avons plus grand-chose à voir avec ces êtres légendaires dont je rapporte l’existence dans mes registres ; à présent, nous ne sommes plus que des monstres domestiqués, des prédateurs mis en cage.
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