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Citations de Trevanian (542)


Surveille-les, dit-il à Guttmann. Si l'un d'eux remue un cil, gifle-le à lui faire sauter les souliers des pieds.
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C'est vrai que vous êtes dangereux. Parce que vous êtes des lâches et que les lâches sont toujours dangereux quand ils sont en bande.
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Guttmann sait bien que les gens ne sont pas entièrement blancs ou noirs. Mais il s'attend à découvrir en eux des nuances et non pas à ce qu'ils passent soudain du noir au blanc.
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Vous avez des trous-du-cul comme patrons et une merde comme victime. Il y a là une certaine logique.
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Sa toilette, ses rares commentaires, ses coups d'œil interrogateurs ou amusés que venaient éclipser ses cils brusquement abaissés - tout était étudié et efficace. Elle était à la fois réservée et provocante, une combinaison qui est la propriété exclusive des Parisiennes d'une certaine classe et d'un certain âge.
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J'aurais dÜ épouser une fille maigre. Elles coûtent moins cher à nourrir.
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Restaient donc dans La Main les vieux, les vaincus et les épaves.
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La prudence n'a jamais fait de mal à personne.
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Mais sommes à l'âge de l'homme médiocre. Il est terne, incolore, ennuyeux - mais inéluctablement victorieux. L'amibe survit au tigre parce qu'elle se divise et persiste dans son immortelle monotonie. Les masses sont les derniers tyrans. Vois comment, dans les arts, le kabuki disparaît et le nô dépérit, tandis que le roman populaire, violent et inepte, embourbe l'esprit du plus grand nombre. Et même dans ce genre mineur, aucun auteur n'ose créer un héros qui soit un homme
authentiquement supérieur, car dans son humiliation et sa fureur, l'homme ordinaire lui enverrait son yojimbo, son critique, pour se défendre. Le rugissement des bûcheurs est
inarticulé, mais assourdissant. Ils n'ont pas de cervelle, mais ils ont un millier de bras pour t'agripper, s'accrocher à toi, pour te tirer vers le fond.
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Comme tu le sais, shibumi implique l’idée du raffinement le plus subtil sous les apparences les plus banales. Cela désigne une affirmation si exacte qu’elle n’a pas besoin d’être assurée, si touchante qu’elle n’a pas à être séduisante, si véritable qu’elle n’a pas à être réelle. Shibumi est compréhension plus que connaissance. Silence éloquent. Dans le comportement, c’est la pudeur sans la pruderie. Dans le domaine de l’art, où l’esprit de shibumi prend la forme de sabi, c’est la simplicité élégante, la concision intelligente. En philosophie, où shibumi devient wabi, c’est un calme spirituel qui n’est pas passif ; c’est exister sans l’angoisse de devenir. Et dans la personnalité d’un homme, c’est… comment dire ? L’autorité sans la domination ? Quelque chose comme cela.
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LaPointe examine le cercle des clients : deux jeunes gens qui n’ont rien de mieux à faire ; une femme à l’air viril en manteau de drap, assisse au pied de la danseuse, et qui la fixe, fascinée, en se passant un doigt sur les lèvres n’est pas dans le coupes ; deux militaires déjà un peu ivres ; un vieux Grec qui examine tristement le contenu de son verre ; un quinquagénaire au complet strict, à la cravate classique, sont porte-documents posé sur le bar, guettant l’aller-retour des pouces dans le string, son col dur teinté de vert par la lumière ultra-violette. Somme toute, c’est le classique amalgame d’étrangers et d’épaves qu’on rencontre dans ce genre de bar en début de soirée ou l’après-midi dans les cinémas porno.
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En passant devant la ruelle étroite qui court le long de la banque de Nova Scotia, il sent une poussée d’adrénaline au creux de l’estomac. En dépit des années, ses nerfs, tout à fait inconsciemment, s’emballent chaque fois qu’il passe à cet endroit. C’est dans cette ruelle qu’il a été blessé. C’est là qu’il est resté aux portes de la mort, qu’il attendu la mort. Et lorsqu’un homme a perdu le sentiment de son immortalité, il ne le retrouve jamais.
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Les lettres anonymes et les tapages nocturnes étaient des manifestations de lâcheté, et l'intelligence de Hel le poussait à craindre les lâches, toujours plus dangereux que les braves quand ils ont l'avantage du nombre et la possibilité de frapper par derrière, car ils sont contraints d'infliger des coups mortels par peur des représailles. (p. 378)
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On n'organise pas plus l'aventure qu'on ne s'exerce à la spontanéité. (p 169)
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De même, la solitude et le renoncement sont les constantes de la vie humain, tandis que la jeunesse et l'amour sont des instants fugaces dont la valeur réside dans leur fragilité même. Il n'y aurait pas de mal à s'accrocher à la rassurante fiction que ces bonheurs éphémères représentent les conditions habituelles de la vie, si ce n'est qu'une fois qu'ils sont passés, comme c'est leur sort inévitable, il ne nous reste plus qu'à vivre dans l'amertume d'avoir été, en quelque sorte, trompé par le destin. Nous finissons par ne plus subir que les tortures de l'envie et du vain espoir, lesquelles nous détournent des plaisirs, modestes mais durables, de la sérénité et de la résignation. (p 164)
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J'adore le toucher d'un vieux livre dans la main, pas vous ? Son odeur. Le parfum de la connaissance. (Il gloussa et promena ses mains au-dessus de la table de bureau.) Je ne finirai jamais, bien sûr. Il ne me reste pas assez de temps. Mais ça n'a pas d'importance. Le charme ne réside pas dans l'accomplissement mais dans la poursuite. Le travail. Avez-vous déjà réfléchi à la façon dont le temps se présente à nous sous de si nombreux déguisements ? Pour moi, le temps est du sable qui me coule entre les doigts. Il n'y en a jamais assez. On n'arrive pas à le saisir. Alors que pour mon fils, le temps est un lourd fardeau d'ennui accroché à son cou, quelque chose dont il faut se débarrasser, avec quoi il faut en finir.(p 139)
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Les sujets de discussion évoluaient autour d'un mot ou partaient dans une nouvelle direction sur une association d'idées de l'un ou l'autre. Le temps se manifestait de façon paradoxale : d'un côté il était suspendu et figé, de l'autre il s'écoulait comme de l'eau entre nos doigts. (p 82)
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C’était, avait-il déclaré à Hel, l’essence même du compromis : une situation qui ne satisfaisait personne, mais donnait à chacun la satisfaction de savoir que les autres étaient aussi mal lotis que lui.
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Vous prenez des risques, monsieur Diamond. Un associé stupide est plus dangereux qu’un adversaire intelligent.
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Quant à mon père il s’est rendu inutile de façon plus subtile. C’est une sorte de gentleman érudit. Je crains que son inutilité ne reste inaperçue et méconnue, l’inutilité étant précisément le propre de l’érudition.
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