AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Yslaire (184)


Quand je mordille tes cheveux élastiques et rebelles, quand je mords tes tresses lourdes et noires, il me semble que je mange des souvenirs.
Commenter  J’apprécie          156
" Monsieur Hugo disait qu'une fille aux yeux rouges ferait le malheur des Sambre !"
Commenter  J’apprécie          150
Je saigne, Madame,
Je saigne encore…
Et le peu de vie qui me coule entre les doigts suffit à me le rappeler…
L’oublier serait me mentir, en guérir serait m’enterrer.
Commenter  J’apprécie          140
Si nous montrons un moment de faiblesse, tout est perdu, nous aurons vécu et agi en vain ! Sans la vertu, la terreur est funeste, mais sans la terreur, la vertu est impuissante...
Commenter  J’apprécie          142
"_T'as gagné le gros lot ? Me fais pas de dessin, le mercure, c'est pour la vérole !
_Non non...Ça fait dix ans que je la soigne !
_Avec quoi ? Ça se soigne pas, la Baude. Ça fait mine de partir, et ça revient en douce, comme ta moricaude...Ça te quitte jamais !
_Hélas ! Le mal qui me ronge est pire...C'est l'ennui..."
Commenter  J’apprécie          141
L'histoire de l'humanité est comme un opéra familial, chanté en chœur, qui ne craint ni les rimes ni les refrains...
Commenter  J’apprécie          130
- Je ne mettrai rien derrière. Pas une pierre, pas même une herbe. Il faut qu'il soit nu, et que la terre soit vide.
- Vide comme le ciel ?
- Vide. L'image de l'innocence tuée. Jeune, nu et seul au monde.
Commenter  J’apprécie          122
Ma mère ne m'a pas reconnu. Pas encore. Elle est trop occupée à dévorer ses propres enfants...
Commenter  J’apprécie          124
L'Art est une quête sans fin...
Commenter  J’apprécie          121
Je l’aidais à faire l’apologie de cette déesse du mal, à laquelle tout le monde voulait m’identifier, convaincue qu’il voulait me protéger de leurs préjugés mâles de jeunes Blancs arrogants. Car moi, la mulâtresse sans nom, sans histoire, la fille créole d’un sombre esclave adorateur de vaudou, je vous l’avoue, je ne détestais pas cette Vénus noire dont il idéalisait la couleur de peau et le parfum de la chevelure crénelée…
Commenter  J’apprécie          120
"_Mon cher Tournadar, un dandy doit aspirer à être sublime sans interruption. Il doit vivre et dormir devant un miroir !
_Ah ! Ah Voilà sans doute ce qui explique ta fréquentation assidue des bordels... Question miroirs, tu es servi ! Mais pour l'élégance...
_La quête du beau est un sacerdoce auquel Satan lui-même ne pourra pas me faire renoncer !"
Commenter  J’apprécie          120
-- Je ne peux pas pleurer pour tout le monde, non plus! Même en matière de pitié, il importe de rester humble...
Commenter  J’apprécie          110
Le gouvernement bafoue la liberté et les droits du citoyen ! Le gouvernement n'est pas un gouvernement !
Connaissez-vous une mère qui n'offre à ses enfants que les miettes de son repas ? ...
Commenter  J’apprécie          112
Malgré l'homélie chaleureuse de l’abbé Doisy, l'impression laissé le jour du mariage fut à l'image de la saison, glaciale et silencieuse, sauvée par l'apparence de son plus épais manteau.
Commenter  J’apprécie          110
-- Et puis le passé, c'est comme une maladie incurable. On l'a soigne parfois, mais on n'en guérit jamais... Alors à quoi bon en parler?
Commenter  J’apprécie          100
Dans un de ses premiers poèmes écrit au retour de son voyage en Orient, il s'identifiait à l'Albatros : Le poëte est semblable au prince des nuées / Qui hante la tempête et se rit de l'archer,/ Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
S'il est une certitude, c'est que la découverte de ces contrées lointaines, de l'île
Bourbon aux Mascareignes , nourrit " Les Fleurs du mal " , et le marqua toute
sa vie. Pourtant Charles resta toujours discret sur ses souvenirs . Certains imaginèrent même qu'il m'avait rencontrée là-bas .
Commenter  J’apprécie          100
Tu ne m'a pas cru, Bernard... Tu as préféré croire les apparences... Mais que tu le veuille ou non, nous avons jetés un pont de pierre entre nos deux âmes, et le sang que nous avons réunis coule sous son arche... Je saurai le franchir, le moment venu, et, avec les ongles et les dents, s'il le faut, jusqu'à ton cœur rebelle, me frayer un amour...
Commenter  J’apprécie          100
Je vis mes camarades Lorettes de Belleville endosser l’uniforme des Vésuviennes, ces femmes-soldats venues réclamer à l’Assemblée nationale l’égalité des salaires et le divorce. Des femmes libres que la presse bourgeoise ridiculisa par ses caricatures toute l’année. Sans doute fallait-il rassurer le public mâle d’avoir instauré le suffrage universel… exclusivement masculin. Même George Sand ne les soutenait pas.
Commenter  J’apprécie          100
- Les modèles féminins sont interdits d'atelier.
- Oui, les femmes manquent de symétrie, elles ont trop de bosses....
Commenter  J’apprécie          102
Tout culte a besoin d'images.
Même l'invisible a besoin d'être incarné.
Commenter  J’apprécie          102



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Yslaire Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz des Zombis

Vers 1497, une gravure intitulée Incabus ou Femme attaquée par la Mort représente un cadavre animé barbu en décomposition , qui agresse une femme et tente de soulever sa robe. Qui en est l'auteur?

Leonard de Vinci
Albrecht Dürer
Brueghel l'ancien

8 questions
29 lecteurs ont répondu
Thèmes : zombies , morts vivants , vaudou , littérature , horreur , fantastique , cinema , adapté au cinéma , adaptation , musique , hollywoodCréer un quiz sur cet auteur

{* *}