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Citations de A. E. van Vogt (236)


Ombres. Un mouvement sur la colline où s'était dressée jadis la Machine des jeux, où tout n'était plus que désolation. Deux silhouettes, dont l'une curieusement difforme, cheminaient lentement parmi les arbres. Lorsqu'elles émergèrent de l'obscurité dans la lumière d'un réverbère, sentinelle isolée sur cette hauteur d'où l'on pouvait embrasser la ville, une des silhouettes se révéla celle d'un bipède ordinaire.
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Les occupants de chaque étage de l’hôtel devront comme d'habitude constituer leurs propres groupes de protection pendant la durée des jeux...
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David Martin se mordit les lèvres en entendant le président des Maîtres de Groupe annoncer : "Le rôle appelle maintenant l'affaire Wade Traask, coupable de sédition."
Il avait jusque-là avec impatience prêté l'oreille aux propos du Maître de Groupe John Peeler qui, après une année d'efforts, essayait encore de persua der les Conseillers de la nécessité d'amander la loi du Groupe relative aux femmes. Peeler - c'était un secret de polichinelle - nourrissait un attachement particulier à l'endroit de certaine jeune personne et jouait des pieds et des mains afin que soit créée une catégarie spéciale en vertu de quoi la jeune fille serait dispensée des jeux amoureux du Groupe.
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Les rues de la ville haïtienne avaient été douloureuseemnt brûlantes sous les pieds de Marie ; elle avait eu l'impression de marcher sur des plaques de métal surchauffées. Il faisait plus frais dans le jardin mais elle venait de quitter l'ombre des arbres et avançait en plein soleil vers le vieillard assis. Maintenant, il riait désagréablement, montrant ses fausses dents blanches trop régulières.
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L'objet qui tombait commença à empiéter sur le temps terrestre et à pénétrer dans un site terrestre.
La date : 1704
Le lieu : Le ciel au-dessus de la mer des Antilles par un après-midi étouffant et moite.
Dans la mer au-dessous naviguait un vaisseau toutes voiles dehors dont la toile blanche reflétait le soleil ardent.
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Il n'est pas facile, pour quelqu'un ou quelque chose, d'observer, depuis une portion de l'univers (à des multi-années-lumière de distance) un épisade simple de l'existance terrestre. Mais les problèmes d'un tel espionnage sont en deçà des structures physiques. Ainsi, quelqu'un - qui posséderait ce haut niveau d'acomplissement scientifique, et serait suffisament motivé pour dépenser du temps et de l'énergie - verrait sa perception converger au niveau humain. Disons un mètre quatre-vingt au-dessus du sol.
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Le professeur Dun Higenroth lisait la lettre officielle en pinçant les lèvres.
"... la bonne fortune d'avoir mérité l'Accolade en récompense de vos travaux... En conséquence, votre décapitation dans l'intérêt de vos étudiants suivant le programme d'éducation avancée... aura lieu le jour de la Patrie. Toutes nos félicitations..." Il y en avait d'avantage mais c'était la substance de la missive.
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En descendant l'échelle pour prendre pied sur le sol de la planète, Steven Masters s'interrogeait suur ses sentiments. Devoir d'abord s'extraire du sas à reculons, puis tâter précautionneusement les barreaux l'un après l'autre comme un vulgaire membre d'équipage, lui paraissait porter atteinte à sa dignité.
Est-ce qu'on le filmait ? Quel air avait-il vu de dos ? Il avait l'impression de se mouvoir gauchement et la conscience aiguë qu'il avait de ses propres gestes le fit se raidir.
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L'après-midi avait été très agréable. Tout paraissait se combiner pour créer une journée parfaite et pour donner à Claire un bonheur non moins parfait. L'été, bien sûr, ajoutait à cette perfection. Tout autour d'elle s'étendait un paysage verdoyant et sauvage. Elle avait eu la bonne idée de décider à l'improviste de renoncer à tout engagement pour aller se promener au bord de la rivière. Elle s'arrêtait de temps en temps pour écouter des bruits presque oubliés : le clapotis de l'eau sous la mousse et les branches au-dessus, le bouillonnement du cours d'eau dont le courant luttait contre les pierres du gué : ce gué que Willie franchissait en sautant.
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Ils avaient enfin découvert Craig dans un bar et étaient parvenus à l'entraîner au Golden Aquarium pour signer les chèques.
Le grand homme mince qui apparemment lui tenait compagnie - un nommé Eltrin - les accompagna sans trop discuter, sur la demande de Craig. Tandis que Gregson présentait les chèques à la signature, l'inconnu recula dans le fond de la pièce, jeta un coup d'oeil à la grande verrière qui donnait sur un des aquariums, et se mit à observer les trois hommes en train de travailler.
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Prenez un être pensant...
Cette description convenait même à Steve Hanardy. C'était un homme petit et trapu, qui semblait avaoir vécu trop près du stade animal. Ses yeux étaient perpétuellement plissés, comme s'il était ébloui par une lumière vive. Il avait une large figure charnue. Mais il était humain. Il pouvait penser et agir, et c'était un donneur plus qu'un preneur.
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Dans l'obscurité trompeuse de l'espace, le vaisseau étranger se déplaçait sans autre indice de sa présence que le reflet d'un rayon de soleil venant de temps en temps se réfléchir sur sa coque. Il stationna de longs mois pour étudier les satellites de Jupiter, et si les Riss qui se trouvaient à bord ne faisaient aucun effort pour dissimuler leur présence, ils ne faisaient rien d'autre part qui pût attirer l'attention.
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Tout le jour, les savants juniors se tinrent prêts à carillonner à tous les échos la nouvelle d'une naissance importante. Le soir venu, ils échangeaient des plaisanteries corsées sur les raisons possibles du retard. Ils prenaient cependant bien garde, ce faisant, que leurs propos ne tombassent pas dans les orielles des savantsn titulaires ou des initiés.
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Etant donné les postulats suivants :
1) Si le colonel Charles Morton et le lieutenant Lester Bray font chacun parti de l'obscurité, si Isolina Ferraris suit bien le chemin de Damas, alors le bâtiment D.A.R. combattra l'obscurité, et
2) Si le capitaine James Marriott est égoïste ou si le major Loftelet réussit à défendre son orgueil, le bâtiment D.A.R. ne luttera donc pas pour Morton on peut conclure :
(i) que si David Kirk devient le colonel Morton a) les Irks et les Diamondiens accepteront les proposition de Morton et b) certaines propositions diamondiennes deviendront le colonel Morton.
(ii) que si le capitaine Marriott prend le dessus a) l'arme de Lositeen est neutralisée et b) Isolina ferraris devient le colonel Morton.
(iii) que si le bâtiment D.A.R. décide de lutter a) l'obscurité conserve le pouvoir et b) tous les hommes deviennent Morton.
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Barbara Ellinton sentit la piqûre au moment où elle se relevait du distributeur d'eau fraîche sur lequel elle était penchée. C'était un contact imperceptible qui la fit pourtant sursauter. Une piqûre légère de quelque chose de glacé contre le muscle de son bras droit, à la hauteur de l'épaule.
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La créature rampait. Elle geignait de peur et de douleur en produisant un son frêle et tremblant qui était horible à entendre. Sans forme, sans contour précis, elle changeait néanmoins de forme et de contour à cahcun de ses mouvements spasmodiques.
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« Qu’est-il arrivé aux bâtisseurs ? Nous ne pouvons qu’essayer de le deviner. Peut-être se sont-ils exterminés eux-mêmes il y a dix-huit cents ans dans une guerre atomique. La ville pratiquement rasée, l’apparition soudaine de poussière volcanique en quantité telle qu’elle a obscurci le soleil pour des millénaires, tendraient à le prouver. L’homme a presque réussi à en faire autant sur Terre, nous ne devons donc pas juger trop durement cette race disparue. »
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L'autoplane se posa sur la terrasse. Tous deux descendirent, et il lui fit visiter le nid douillet où ils vivraient ensemble pour toujours.
Quand on a vingt-deux ans, on croit inévitablement que c'est pour toujours.
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- ... Ce dont j'ai besoin, c'est d'une arme de défense, mais que je puisse également tourner contre moi-même s'il le faut - ou si je le désire.
Le visage du vieillard s'éclaira.
- Ah ! C'est pour un suicide ? Cher monsieur, si vous voulez vous supprimer, cela ne nous regarde en aucune façon. Se détruire est l'un des rares privilèges dont peut encore se targuer l'individu dans un monde où ses droits sont de plus en plus restreints.
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Etre armé, c’est être libre
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