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Critiques de A. J. Kazinski (111)
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Le dernier homme bon

Lassée des Dan Brown et autres livres pseudo-intello-ésotériques (la liste est loin d'être exhaustive), j'avoue que j'appréhendais quelque peu la trame de l'histoire.... le monde serait basé sur 36 justes et la mort de ces 36 justes entraînerait le monde dans le chaos ? Heureusement, l'aspect ésotérique de l'histoire reste très en retrait par rapport à l'intrigue qui se focalise sur les villes de Venise et de Copenhague...

Derrière une trame des plus classiques, les auteurs parviennent à surprendre le lecteur en l'emmenant loin des sentiers battus et des poncifs du genre, grâce à un habile mélange (et parfaitement dosé) d'enquête policière, de suspense et de réflexion sur la notion d'Humanité. En résumé : « Le dernier homme bon » est un thriller original qui ravira les amateurs du genre mais pas seulement...
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Le dernier homme bon

Un thriller fantastique, mêlant habilement croyances religieuses et théories scientifiques.

Les auteurs ont eu l'excellente idée de placer l'action au cœur de la réalité, lors de la conférence sur le climat de 2009 à Copenhague, ce qui rend l'histoire d'autant plus actuelle.

Un livre sans temps morts, des personnages attachants et une superbe idée de départ.

Brillant.
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La Mort d'une sirène

De 1825 à 1875 H.C. Andersen a tenu régulièrement un journal intime, hormis sur une période 18 mois qui démarre à son retour d’Italie. Et c’est précisément parce qu’on ne sait rien de la vie privée d’Andersen au cours de cette période que les auteurs Thomas Rydahl et A.J. Kazinski vont en faire le personnage central de leur roman et l’impliquer dans une affaire glauque à souhait qui démarre par le meurtre sauvage d’une prostituée.



Un roman écrit à quatre mains ? Contrairement aux apparences ce n’est pas le cas, il s’agirait plutôt d’un roman écrit à six mains, A.J. Kazinski étant déjà un nom de plume utilisé par les auteurs Anders R. Klarlund et Jacob Weinreich pour publier leurs romans (un diptyque autour des personnages de Niels Bentzon et Hannah Lund). Pour info, le duo publie aussi sous le nom de plume d’Anna Ekberg.



Bon bin après toutes ces digressions, il serait peut-être temps d’entrer dans le vif du sujet et vous parler de La Mort D’Une Sirène.



Comme le disait fort justement ce brave Willy : « Il y a quelque chose de pourri au Royaume du Danemark » (Hamlet – W. Shakespeare). C’est en tout une triste réalité en 1834, alors que la population doit se battre contre la misère, la faim et la maladie, la noblesse se vautre dans le luxe et multiplie les frasques en tout genre. La colère gronde, mais sous le manteau uniquement, critiquer la famille royale vous mènera tout droit en prison… ou à la mort.



La première chose qui frappe dans ce roman est la qualité des descriptions de la Copenhague du XIXe siècle, c’est vrai pour la ville elle-même mais aussi et surtout pour les conditions de vie. On est en totale immersion dans une ville où règne la crasse et la puanteur, non seulement on visualise parfaitement les scènes décrites mais on a aussi l’impression de les sentir. S’en est saisissant au point d’avoir envie de se laver à chaque fois que l’on referme le bouquin ; il faut dire aussi que les auteurs ne ménagent pas ce brave Andersen, question odeurs ils vont le plonger dans le grand bain !



Vous vous doutez bien que les auteurs n’ont pas transformé le célèbre conteur en un super-enquêteur sans peurs et sans reproches. Le gars serait plutôt du genre à douter de tout (à commencer de lui-même) et un tantinet maladroit (aussi bien en paroles qu’en actions).



Heureusement il pourra compter sur l’aide de Molly, la sœur de la victime, elle aussi prostituée. Du fait du milieu dans lequel elle évolue elle a appris à faire face à toutes les situations (ou presque), c’est pour elle une question de survie.



Les auteurs brossent des portraits réalistes et crédibles de leurs personnages, rien n’est laissé au hasard pour leur donner une réelle personnalité. Et ça fonctionne à la perfection.



L’intrigue est elle aussi totalement maîtrisée, les multiples rebondissements sauront tenir le lecteur en haleine. Rydahl et Kazinski savent incontestablement y faire quand il s’agit de jouer avec les nerfs et l’adrénaline du lecteur. Sa principale force réside toutefois dans son originalité et sa crédibilité.



Les auteurs vont même jusqu’à imaginer que c’est précisément de cet épisode de la vie d’Andersen qu’est né le conte La petite Sirène. Ça peut paraître un peu fou mais si vous le relisez (oubliez la version Disney qui, comme souvent, propose une relecture aseptisée et optimiste du conte original) vous constaterez que finalement ça se tient.



Un roman noir et glauque qui ne dépareille pas dans la collection La Bête Noire, une collection riche en pépites qui n’en finit pas de surprendre (et donc de combler) ses lecteurs.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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La Mort d'une sirène

Un bon gros pavé mais agréable à lire, et surtout passionnant. Les auteurs réinventent le mythe du tueur psychopathe en le transposant à une époque et un contexte d'intrigues de cour qui n'en sont pas le décor habituel. Faire de Hans Christian Andersen un poète maudit, décalé, un peu fou, je ne sais pas si ça correspond à la réalité, mais c'est un coup de génie et on y croit. On est dans un thriller qui assume et revendique une violente critique sociale, dont le rythme est fou, et dont l'épilogue, même si on le voit venir, vous tirera un soupir de chagrin, si ce n'est une larme.

Une très belle réussite à découvriret à commander chez votre libraire préféré.



#LaMortDuneSirene #Rydahl #Kazinski #thriller #lecture #livres #chroniques #polar #SerialKiller #TueurEnSerie #Danemark



Le quatrième de couverture :



Et si La Petite Sirène était née d’un bain de sang ?

Copenhague, 1834.

Le corps mutilé d’une jeune prostituée est retrouvé dans le port. La soeur de la victime croit pouvoir immédiatement désigner le tueur : Hans Christian Andersen, jeune écrivain en devenir qu’elle a vu quitter la maison de passe la veille. Ravie de tenir un coupable, la police le jette en cellule dans l’attente de son exécution programmée. Mais grâce à ses relations, Hans Christian obtient d’être libéré pour trois jours, durant lesquels il devra mener ses propres investigations et livrer le véritable meurtrier aux autorités. Sa quête de la vérité le conduira dans les dédales d’une ville ravagée par la pauvreté, les tensions sociales, la corruption et les crimes sordides…

Un thriller historique haletant qui offre une version inattendue de la genèse de La Petite Sirène, avec le célèbre Hans Christian Andersen en enquêteur malgré lui.
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Le dernier homme bon

Je n'ai pas choisit ce livre mais il faisait partie d'une promotion deux livres achetés pour un livre offert à choisir parmi une sélection, ne sachant pas lequel prendre, j'ai demandé au vendeur de le choisir pour moi.



J'ai adoré ce livre du début à la fin, il est tout simplement génial.



L'histoire est vraiment très originale et l'intrigue est vraiment bien menée.



Je ne veux pas m'étendre trop pour éviter de dévoiler certaines choses du livre, mais je le recommande vivement à tous les amateurs de thrillers ésotériques.
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Le dernier homme bon

Je ne commence d'habitude pas par la fin, mais je dois dire que s'il y a une chose que je n'ai pas apprécié dans ce livre, c'est bien la fin, qui n'a rien, selon moi, d'un "dénouement à couper le souffle"! J'ai été trompée sur la marchandise? Non, je n'irais néanmoins pas jusque là, car en effet, science, action et religion s'entremêlent harmonieusement. Par ailleurs, je n'ai mis que trois jours à lire ce roman - ce qui, pour moi, est très rapide- et qu'il y a donc sans aucun doute de grandes qualités dans ce livre. Lesquelles?



Tout d'abord, je trouve les personnages bien dessinés, le décor bien planté. On passe de Venise à Copenhague sans aucune difficulté, la psychologie des personnages est assez bonne. Niels Bentzon est un flic "négociateur", il aide les personnes désespérées à ne pas commettre l'irréparable en cas de crise. Confronté au danger et à la mort, il "sauve" les vies. Un être courageux. Mais un peu fêlé en effet, fragile, et du coup attachant. Son comparse Tommaso, en Italie, se charge avec lui d'une affaire hors du commun qui fait rire tout le monde. Une histoire de meurtres mâtinés de religion, dont les victimes portent toutes une marque sur le dos ressemblant à un tatouage rituel, avec un numéro. Les auteurs relient ces tatouages au mythe juif des "trente-six justes": il y aurait sur Terre, à chaque génération, trente-six personnes s'illustrant par leur bonté qui seraient là pour préserver, voire sauver l'humanité du Mal. Ce mythe serait sur le point de s'effondrer... un meurtrier étrange cherchant à liquider les justes. Voilà pour l'intrigue et les personnages, qui m'ont vraiment séduite.



On apprend des choses sur ce mythe, sur l'histoire juive- toute proportion gardée, cela n'est pas un livre d'histoire- sur notre planète, intéressant. Il n'y a que la fin et le dénouement qui m'ont vraiment TRES déçue. Que vient faire cette histoire de mort imminente qui arrive comme un cheveu sur la soupe dans l'intrigue? Je ne vois pas le rapport avec le reste! On a l'impression que la fin est bâclée, que les auteurs, à court d'idées, se sont jetés sur celle-ci pour combler un vide. Bref, je n'en dit pas plus pour ne pas réveler quoi que ce soit, vous me direz si contrairement à moi, vous avez aimé cette fin ;-)



Bon, globalement, ce n'est pas le livre du siècle, mais portant un bon moment de lecture . Je suis nuancée, mais vous invite à le lire, et ne pense pas que vous serez déçu, sauf par le dénouement, à vous de voir. Du coup, un 6/10 pour toutes les raisons évoquées plus haut :-)



Bonne lecture!
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Le dernier homme bon

Un assassin traque ceux qui font le bien autour d'eux. Les victimes sont retrouvées chaque fois avec une suite de nombres sur le dos. La police se lance alors à la poursuite du tueur et de ses mystérieux chiffres. Ce thriller psychologique est la première collaboration entre Anders Ronnow Klarlund et Jacob Weinreich qui signent sous A.J. Kazinski.

.Le Dernier Homme bon combine profondeur psychologique, action et suspense jusqu’au dénouement qui surprendra plus d’un lecteur.

Une lecture qui vous happe, une histoire qui vous emporte, un très bon bouquin ! Lu et approuvé
Lien : https://collectifpolar.com/
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La Mort d'une sirène

Je suis un peu très à la bourre dans mes lectures numériques mais j'essaie de jongler habillement entre les services de presse, les trucs qui viennent de sortir et que je veux lire là-tout-de-suite-maintenant, les titres qu'on me prête et que je veux rendre rapidement, mes achats récents qui évidemment me donnent tous envie et mes achats anciens qui prennent la poussière en espérant encore être lu, des années après.



Voilà comment je me suis retrouvé au Danemark en 1834 dans les pas de Hans Christian Andersen (mais si vous savez, La petite sirène, La petite fille aux allumettes etc.) qui se retrouve accusé du meurtre d'une jeune prostituée qu'il fréquentait chastement pour ses besoins artistiques, lui qui était plus sensible aux charmes masculins.



Grâce à ses relations, il obtiendra trois jours pour prouver qu'il est innocent, et c'est flanqué de Molly la sœur de la défunte et de la fille de celle-ci que notre écrivain conteur va devoir enquêter. Un deuxième corps mutilé également au niveau des seins les met sur une piste qui les conduira jusqu'aux palais royaux !



Qui donc dans la belle société de Copenhague s'en prend à des jeunes femmes et de livre à d'étranges expériences sur leur poitrine ? Il faudra enquêter rapidement et déjouer les pièges de l'assassin pour espérer prouver son innocence et sauver d'autres vies.



C'est une lecture mi-figue mi-raisin que ce polar historique écrit à six mains (A.J. Kazinski étant deux écrivains, Anders Ronnow Klarlund et Jacob Weinreich, les deux auteurs cités en font trois). J'ai été très emballé par la première partie du roman, une enquête historique atypique pleine d'intrigue et de rebondissements, et plus ennuyé par la tournure des évènements sur la fin du roman, dont j'ai trouvé l'histoire un peu mal ficelée bien qu'elle aborde une thématique pour le moins originale.



Chronique partagée depuis le compte Instagram de L'Homme Qui Lit. Service de presse numérique obtenu via NetGalley.
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La Mort d'une sirène

La raison pour laquelle j’ai acheté ce livre est que j’aime lire de temps à autre un policier historique. Retracer en fiction un pan de la vie d’un auteur de contes du XIXème siècle à Copenhague était assez une assez bonne idée. J’ai bien aimé le personnage de Molly qui a mis de l’épaisseur dans le roman. Mais le fond de l’intrigue ne m’a pas enthousiasmé plus que cela. Je l’ai même trouvé un peu surréaliste et le rapport avec la petite sirène ne m’a pas du tout convaincu. J’ai lu plusieurs romans de la collection « La Bête noire » et je peux dire maintenant que je n’aime pas trop. Néanmoins, je vais me souvenir longtemps du long nez de Hans Christian Andersen.
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Le dernier homme bon

Sur fond du fameux sommet environnemental de Copenhague, en 2009,

cette intrigue , basée sur un méli-mélo mathématico-ésotérique , est somme toute peu convaincante , avec notamment un dénouement des plus nébuleux . Les premiers chapitres restent néanmoins bien construits et plutôt accrocheurs.
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La Mort d'une sirène

« La mort d’une sirène » est un roman à qui avait tout pour être intéressant mais il m’a manqué quelque chose, enfin, j’ai surtout trouvé qu’il y avait quelque chose en trop. 



 



Nous sommes à Copenhague en 1834, une prostituée est retrouvée morte et l’auteur tout désigné de ce crime n’est autre que Monsieur Hans Christian Andersen (mais si, la petite sirène, la petite fille aux allumettes, le vilain petit canard, etc.). Il apparaît en effet que c’est lui qui a vu la malheureuse vivante pour la dernière fois et qu’il semble un peu louche aux yeux de ces concitoyens (qui n’ont pour certains pas besoin de grand-chose). Il va devoir prouver son innocence et mener l’enquête.



 



L’immersion dans le Danemark du début du XIX siècle est un plaisir. J’apprécie déjà beaucoup cette période propice aux aventures, aux long et capricieux voyages, à l’évolution des mœurs et des technologies, etc. Que l’intrigue se situe dans un pays nordique était une première pour moi qui ait plutôt exploré ces contrées aux temps modernes ou plutôt à l’air des Vikings. Bref, un bon point pour la temporalité. Les personnages m’ont aussi intéressée, l’histoire est prenante bien que j’y ai trouvé des longueurs et que je me suis parfois demandée où les auteurs voulaient en venir.



Ce qui m’a dérangé n’est donc pas le fond, mais plutôt la forme. Les noms des personnages sont répétés sans cesse, Hans Christian par ci, Madame Krieger par-là, Molly, Petite Marie, etc. A chaque phrase, les noms sont répétés et j’ai trouvé le tout plutôt imbuvable. J’ai aussi trouvé beaucoup de répétitions, des réflexions de personnages tout à fait improbable, des personnages parfois très caricaturaux mais ce qui m’a réellement fait passer à côté ce sont ces répétitions de noms incessantes.



 



Je n’ai pas trouvé qu’il s’agissait d’un mauvais roman en soi, même si d’aucuns pourraient le trouver long. Je l’ai tout de même fini car j’ai été emportée par l’intrigue, je voulais avoir le fin mot de l’histoire tout de même ! Mais la plume a gâché pour ma part un bon moment de lecture car j’avais hâte d’en finir avec cet ouvrage.



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Le sommeil et la mort

Un roman dodu, qui prend son temps et nous ballade aux frontières de la mort.

Certainement passionnant pour les passionnés par l’EMI (1), un sujet développé dans tous les sens, à tort et à travers, poussé à l’extrême, vraiment pas ma tasse de thé.

Pour corser un peu l’intrigue, une grossesse surprise permet de réfléchir sur l’avortement … des pages et des pages sur le droit à l’avortement … « Devons-nous choisir la mort ou la vie ? Deux nouveaux êtres doivent-ils voir le jour ? Des êtres porteurs d’espoirs, de rêves et de désirs. Des êtres qui, un jour, accompliront peut-être de grandes choses. Ou devons nous commettre un double meurtre ? »

Tout le roman tient sur ces deux sujets, l’écriture est fluide et condensée. La lecture est plutôt addictive, on sent l’expérience des auteurs qui utilisent à bon escient les recettes du suspens … mais ça dure plus de six cents pages et j’ai fini par me lasser !

Vite lu … pas envie d’y revenir !



(1)

Expérience de mort imminente ou EMI est une expression désignant un ensemble de « visions » et de « sensations » consécutives à une mort clinique ou à un coma avancé. Ces expériences correspondent à une caractérisation récurrente et spécifique contenant notamment : la décorporation, la perception visuelle dans toutes les directions simultanément, la « sensation » d'avoir la capacité de « traverser » les obstacles physiques (les murs, la matière...), la vision complète de sa propre existence, la vision d'un tunnel, la rencontre avec des entités spirituelles ou des personnes proches décédées, la vision d'une lumière, un sentiment d'amour infini, de paix et de tranquillité, l'impression de posséder une connaissance omnisciente, l'impression qu'il n'y a plus d'écoulement du temps, l'impression d'une expérience ineffable et d'union avec des principes divins ou supranormaux.

Cependant, rares sont les EMI qui associent tous ces éléments et on observe une certaine variation inter-individuelle. De plus, une part importante d'EMI comporte des sensations négatives. D'autres EMI, définies en tant qu'EMI ultimes, durent plus longtemps et poursuivent le récit des EMI qui se terminent habituellement par la pénétration de l'expérienceur (ou Emiste) dans la lumière observée, pour cette fois-ci faire apercevoir une seconde lumière qui admettrait un caractère divin et qui présenterait à l'expérienceur le monde dans lequel nous sommes. Enfin, des états d'EMI peuvent survenir en dehors de toute réelle imminence de la mort.

L'EMI est un problème-carrefour où se croisent les interprétations transcendantales ou spiritualistes, avec les interprétations physiologiques ou psychologiques.
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La Mort d'une sirène

C’est lent.

C’est long.

Ça n’avance pas. C’est incroyable, dans le sens premier du terme. Je n’ai même pas eu envie de savoir la fin.

Au suivant !
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La Mort d'une sirène

Je tiens à remercier les éditions La Bête noire / Robert Laffont et le site Netgalley pour m'avoir permis de lire ce livre.



L'histoire se déroule à Copenhague en 1834, où on retrouve dans le port le corps mutilé d'une jeune prostituée. Sa sœur pense tout de suite que c'est l'écrivain Hans Christian Andersen qui l'à tuée. Elle l'aurait aperçu quitter la maison de passe la soirée précédente. La police ravi d'avoir trouver le tueur le jette en cellule en attendant qu'il soit exécuté.



Mais grâce à des connaissances il va être libéré pour trois jours où il va enquêter sur le meurtre de la jeune fille pour prouver son innocence.



Un livre lu d'une traite en un après-midi tellement j'ai accroché de suite à l'histoire si émouvante à certains passages, captivante, prenante, addictive, remplie d'intrigues et de rebondissements avec des personnages très attachants.
Lien : https://myreadbooks.over-blo..
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La Mort d'une sirène

Très bonne surprise avec ce roman danois : la mort d'une sirène de Rydahl & Kazinski.

Le personnage principal est Hans Christian Andersen, conteur danois, auteur de nombreux contes, notamment de la petite sirène et la petite fille aux allumettes.

L'intrigue se déroule en 1834 à Copenhague, Hans Christian Andersen est accusé du meurtre d'une prostituée et écroué. Ses relations vont lui permettre d'être libéré pendant 72h, le temps qu'il présente le véritable meurtrier. Il se rapproche alors de la soeur de la prostituée et ensemble ils vont mener une enquête fort intéressante.

Ces deux personnages sont vraiment très attachants et avec leurs particularités et leurs différences ils mènent une enquête au travers d'une ville sale où les habitants vivent dans la misère, la puanteur alors que la noblesse vie dans le luxe et le gaspillage.

Merci à la Bête noire pour leur confiance.

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La Mort d'une sirène

Tout le monde connaît les contes d’Andersen. La Mort d’une sirène est un roman policier historique inspiré de la vie d’Andersen. Bien sûr, il s’agit d’une pure fiction, un récit d’aventure à travers la capitale danoise, une enquête qui ne manque pas de rebondissements.

Dès les premières pages, on est propulsé en 1834, plongé dans l’atmosphère de la capitale danoise et ses odeurs fétides d’insalubrité et de pauvreté. Car la vie y est rude. La faim est un mal partagé par la majorité des habitants de Copenhague, la faim et la maladie sont omniprésentes. Chacun tente de survivre du mieux qu’il peut.

C’est dans ce contexte qu’Andersen et la sœur d’une des victimes doivent remonter la piste d’un tueur de femmes. Rien ne leur est rendu facile mais malgré leur candeur ils progressent et bientôt les pièces du puzzle s’imbriquent.



Je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Tout est réuni pour vous maintenir en haleine : rebondissements, enjeux, mystères, dangers. C’est un vrai roman d’aventure !
Lien : https://lespagesdesam.wordpr..
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La Mort d'une sirène

Copenhague, 1834. Une jeune femme décédée est découverte dans le port. L'assassin est identifié par un témoin, ce serait Hans Christian Andersen qui se retrouve aussitôt accusé du meurtre. Grâce à des contacts haut placés, il parvient à s'évader de prison et décide alors de mettre toute son énergie à trouver qui est le véritable meurtrier avant que ne sonne l'heure de son exécution. Un suspens époustouflant: un roman policier totalement original.
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Le dernier homme bon

Comme vous avez dû le remarquer, je ne suis pas très friande des Thrillers, si j'en lis 5 dans l'année c'est le bout du monde. Pourtant c'est un genre qui ne me déplaît pas, j'apprécie, en général, ceux que je lis mais sans aller plus loin. J'ai sorti ce roman sur un coup de tête et je ne le regrette pas car j'ai adoré !



Le plus surprenant dans tout ça, c'est que j'ai été happée dans cette histoire alors que les sujets abordés, en dehors de l'intrigue, ne sont pas des sujets que j'aime lire habituellement en littérature comme la religion, les conditions de vie dans les pays pauvres ou tout ce qui touche aux sciences mais les Auteurs ont eu une façon de présenter les choses qui m'ont donné envie de m'y intéresser.



J'ai trouvé le tout prenant et passionnant.



Au niveau de l'intrigue, c'est assez lent, il n'y a pas de l'action à toute les pages mais j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir les personnages, leurs environnements, leurs attentes, leurs doutes et leurs peurs. L'histoire prend son temps pour s'installer, c'est assez prévisible par moment mais le doute était, quand même, là : Est ce que les Auteurs vont oser aller jusqu'au bout ??? et comment faire finir tout ça ??? Et toutes ces interrogations m'ont bien tenu en haleine. Pendant 3 jours, le temps de ma lecture, j'ai vécu avec Niels, Hannah et Tommaso et c'était génial ! Il y a quelques petites choses qui m'ont gêné surtout au début, on a une part de mystère dans le dénouement et je ne pourrais pas vous dire si toutes les facettes de l'intrigue tiennent la route mais j'y ai cru et c'est le principal....la suite est sur la blog
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La Mort d'une sirène

Macabre, c’est le mot qui désigne mon sentiment en refermant ce roman. L’histoire est sombre, quelquefois malsaine et dérangeante. C’est sanguinolent, dérangeant, creepy. Il y a de plus un aspect thriller psychologique qui fait qu’on est captif des pages.

J’ai littéralement été absorbée par le roman, commencé et fini dans la même journée. L’action est vraiment haletante.



en lire plus sur...
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La Mort d'une sirène

Mêler contes et enquête policière, j’ai déjà tenté l’expérience avec Contes Barbares de l’écossais Craig Russell. Et le mélange des genres m’avait plutôt plu. Le titre La mort d’une sirène mêle lui aussi ces deux univers et Danemark oblige, il était presque inévitable de revisiter le mythe de La petite sirène. Mais il s’agit plus d’en détourner le titre, sous un angle assez ténébreux il est vrai, que de l’histoire par elle-même. Les contes ne jouent pas de rôle particulier ici, les trois auteurs danois, Thomas Rydahl et les deux écrivains qui se cachent sous le pseudonyme de A.J. Kazinski, Anders Ronnow Klarlund et Jacob Weinreich, ont préféré mettre au centre du roman l’histoire et la personnalité de Christian Andersen comme homme de lettres. En revanche c’est la première fois que j’ai lu un roman composé à six mains, ce qui ma foi ne change absolument rien



À vrai dire, ce roman n’a rien d’un conte pour enfants, c’est plutôt le contraire, le conte de fée est tué, souillé, tâché par le sang de cette sinistre réalité, avili par les princesses qui deviennent des prostituées, les princes des individus sinistres qui ne souhaitent pas brider leurs pulsions sexuelles, définitivement profané. Aucune allégorie ici, la sirène a perdu sa queue de poisson et bien plus encore. Les scènes de torture d’animaux je crois peuvent faire tourner la tête de plus d’un d’entre nous. À bien des égards, ce roman me rappelle 1793 de Niklas Natt och Dag: les mêmes bas-fonds avilissants, la même mise en avant du pire de l’homme. Il faut quelques fois avoir le cœur (et l’estomac) bien accrochés pour passer outre la répugnance que nous inspire l’horreur des scènes décrites. Noirceur et putréfaction sont au rendez-vous, Copenhague devient l’antichambre des enfers qui réunit tous les cercles de Dante en un seul. Tout est sale et corrompu, les plumes des auteurs danois n’ont décidé de n’épargner personne, pas même ce qui peut être de plus sacré, les enfants. Il est de ces textes qui rappellent que l’exécution des prisonniers est l’arme de quelques barbares, quelle que soit sa méthode.



La seule lueur, que dis-je, l’étincelle d’espoir qui brûle encore dans ce monde c’est l’imagination d’Andersen. Certes, ses auteurs ne sont pas plus tendres envers lui qu’avec reste de cette procession d’individus presque déshumanisés, et de ce lot d’absurdités quotidiennes. C’est un roman d’une noirceur absolue de la première à la dernière page, les meurtres ne sont que l’une des manifestations de cette noirceur crasse dont le trio danois ont tapissé leur récit. C’est un parti pris qui ne peut pas plaire, quant à moi, j’ai trouvé cela très cohérent de souligner la turpitude de la vie de cette population qui se débat continuellement pour gagner à peine de quoi tenir jusqu’au lendemain. Ils mettent en évidence comment la majeure partie de la population est sacrifiée pour qu’une faible partie d’entre elle puisse jouir, se gaver et se repaitre jusqu’à la nausée. Entre rue pleines d’excréments, de la prostitution avec des hommes vicieux et crasseux jusqu’à la moelle, à l’évidence les tavernes et l’alcool sont obligeamment mis à dispositions pour permettre à ces gens d’être davantage pressés. Jusqu’à la lie.



L’intrigue est assez bien ficelée, à six mains on en attendait pas moins, et inclut un Hans Christian Andersen, encore peu connu, qui se cherche, aux balbutiements de son art. Le suspens est bien entretenu, j’ai eu peine à voir ce qui pouvait motiver l’assassin, il faut dire que les auteurs ne nous révèlent que très peu d’éléments. Et j’admets bien volontiers que les motivations sont assez inattendues.



Comme je le précisais plus haut, la figure d’Andersen est vraiment ce qui donne de l’intérêt au roman: le lecteur assiste à la genèse d’un auteur, et d’un genre littéraire entièrement nouveau, le conte, qui finira par lui attirer la célébrité et la reconnaissance littéraire à laquelle il aspire. C’est un homme de lettres qui cherche sa voie, à coups de désillusions, déceptions, humiliations et incessantes remises en question. Les trois auteurs se sont appuyés sur sa biographie pour modeler un personnage assez fidèle à ce qu’il était. Auteur de pièces de théâtre et de drames, qui n’ont jamais vraiment connu le succès, notre conteur a exercé son talent dans le découpage de silhouettes en papier, ce qui est d’ailleurs le point de départ de notre intrigue. Au-delà même du fait de découvrir la personnalité, les facettes de notre auteur de contes, on assiste à l’évolution d’un auteur qui découvre l’inspiration, à travers ses péripéties, qui donne naissance à un nouveau genre littéraire. Même si cette trame narrative est totalement fictive, tout comme les faits à l’origine de l’inspiration d’Andersen, il n’empêche qu’elle donne cette touche de magie qui aurait manqué au livre: depuis le début, on se doute que le conte La petite fille aux allumettes naitra de ses aventures.



Seules quelques longueurs viennent alourdir l’ensemble, un peu de concision n’aurait pas été un mal d’autant que les atermoiements incessants d’Andersen deviennent un peu lassant. Quoi qu’il en soit, ce dénouement absolument glaçant laisse place au pouvoir créatif du conteur qu’il est devenu. Andersen a réussi à se transformer, à muter l’homme moqué et humilié qu’il était en écrivain respecté de contes. D’autres n’auront pas la chance de pouvoir vivre librement selon leurs désirs. D’autres encore meurent par la folie de certains dépassés par cette sensation d’emprisonnement qui les oppressent. La libération d’Andersen n’est passée que par le prix du sacrifice d’autres âmes, chèrement acquise.



La mort de la Sirène est à la fois un effroyable témoignage de destins scellés et condamnés avant même qu’ils ne soient nés, de la difficulté à l’individu à exister, à pouvoir changer, l’intransigeance d’un monde impitoyable et de la naissance créative d’Andersen, fictive certes, qui sort tout droit de l’imagination de cette équipe d’écrivains, Aucune pitié pour les uns plus que pour les autres, le jugement est sans retour, on ne se sort pas de sa condition. Voilà une histoire aussi terrible que passionnante.






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