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Critiques de A. J. Kazinski (111)
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Le dernier homme bon

On ne peut vraiment pas dire que c'est mon coup de cœur de l'été ; j'ai mis beaucoup de temps à le terminer et j'avoue que quelquefois , j'ai lu entre les lignes.

Il me semble que l'auteur aurait pu faire plus court sans que l'intrigue n'en patisse.

A travers le monde , des hommes "bons " meurent dans d'étranges circonstances et on retrouve sur leur dos des brulures .

Deux policiers enquêtent , chacun de leur côté : un à Copenhague , l'autre à Venise ; ils finissent par mettre leur conclusion en commun et comprendre que sur 36 justes dans le monde , 34 ont déjà disparu.

Où se trouvent les 2 survivants et comment les protéger ?
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Le dernier homme bon

Roman très agréable à lire malgré son volume. Les personnages sont sympathiques, le rythme varie avec précision. Le duo qui forme A. J. Kazinski s'immisce dans le monde des romans liant religion, philosophie, cryptologie, mythologie.

L'éditeur promettait là un thriller avec une fin à couper le souffle... Bref, après réflexion, ils ont l'air doués en marketing surtout !
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Le sommeil et la mort

Aujourd'hui j'ai terminé le roman de A.J. Kazinski un policier qui mélange sommeil et mort dans la même intrigue. Je sais que depuis la venue Stieg Larsson, les éditeurs s'arrachent les romans qui viennent du Nord comme celui-ci qui vient du danois. Selon l'arrière de couverture ce sont deux scénaristes qui ont pondu ce roman plein de trou, un vrai gruyère premièrement ceci n'est pas nouveau. il y a des années j'avais lu La Danse du Scalpel de Garfield Reeves-Stevens qui avait quelques similarité avec cette histoire. Pour la recherche sur la vie après la mort un écrivain me vient en tête Bernard Werber Les Thanatonautes et le film Lignes interdites avec Julia Roberts le reste n'est qu'un prétexte dans ce roman policier cousu de fil blanc, je n'y ai pas cru j'espère que vous serez de mon avis.
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Le dernier homme bon

Comme beaucoup de thriller, voici un nouveau thriller, c'est un livre qui nous invite à tourner les pages. J'ai trouvé parfois un peu long cette histoire, qui même si elle est pleine de rebondissement, nous laisse parfois sur notre faim. Surtout la fin qui finit un peu en queue de poisson. Le livre est agréable à lire et se lit très vite.

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Le dernier homme bon

Des hommes qui semblent œuvrer pour le bien grâce à leur métier sont tués à

différents endroits du monde. Le tueur en série laisse sur eux de mystérieux numéros. L'enquête commence pour un négociateur de la police de Copenhague et une astrophysicienne. Une intrigue impossible à lâcher et un dénouement dont les lecteurs se souviendront.

(Mathieu)

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Le dernier homme bon

Avouons-le, je n’ai pas pris assez de temps pour choisir les livres qui m’intéressaient dans le cadre de la dernière opération Masse critique de Babelio. La couverture énigmatique du Dernier homme bon l’a bêtement emporté sur la quatrième un peu racoleuse qui faisait pressentir un polar « abracadabrantesque ». Et, bien évidemment, c’est celui-ci que le hasard m’a attribué ! Résultat, en toute honnêteté, j’y allais un peu à reculons.



Les quelques lignes « à l’attention du lecteur » en première page installent l’univers d’emblée : un très court résumé du mythe des trente-six Justes que Dieu aurait mis sur Terre pour veiller sur l’humanité ; et la tenue par les Nation unies d’une conférence sur les expériences de mort imminente… Le roman commence ensuite par le récit d’une expérience visant à « vérifier » les témoignages à ce propos : dans un hôpital danois, on installe dans plusieurs chambres des Urgences une photo sur une étagère placée juste en dessous du plafond… Seul le patient ayant réellement vécu une « mort imminente », et dont l’esprit s’est donc élevé, pourra la voir… CQFD !

Là, je me demande de nouveau ce qui m’a pris un choisissant ce livre !

Se succèdent alors de brefs chapitres sans aucun lien apparent : la mort d’un moine dans un temple en Chine, un fonctionnaire de l’ambassade d’Italie dans un hôpital de Bombay, un policier vénitien enquêtant dans le dos de sa hiérarchie, l’intervention d’un négociateur (qui s’avérera être notre héros, Niels Bentzon) à Copenhague, les états d’âmes d’un terroriste sur le point de prendre l’avion (vous avez dit cliché ?)…



En temps normal, c’est le moment où j’aurais abandonné Le dernier homme bon. Mais je me suis engagée à le lire dans le cadre de Masse critique et je m’accroche !

L’intrigue met du temps à s’imbriquer et à démarrer mais, au bout d’une petite centaine de pages, elle finit par fonctionner relativement bien. Complètement mystique – on l’aura compris – et peu plausible, elle a le mérite de nous faire tourner les pages avec curiosité pendant les deux tiers du livre.

Mais cette histoire des trente-six justes qu’une sorte de malédiction divine (ou diabolique, on ne sait trop) décimerait est vraiment peu convaincante. Tout comme le contexte de conférence mondiale sur le réchauffement climatique qui n’est au final qu’un décor – mais quasiment absent, c’est le comble !

N’en dévoilons pas plus, cela ruinerait le suspense. Ajoutons simplement qu’il est dommage que les coïncidences soient incessantes et peu crédibles, tout comme les détails sans intérêt (ou mal explicités peut-être).



Clairement, je ne suis pas le public pour ce genre mysticico-divin : les amateurs du genre apprécieront peut-être ce texte, qui, admettons-le, a le mérite d’être prenant et curieux pendant un certain temps. Mais, en ce qui me concerne, Le dernier homme bon est un polar absurde et un peu allumé : une lecture dont j'aurais pu me passer.
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Le dernier homme bon

Un roman assez original et bien mené, avec des phases d'attentes, d'enquêtes et d'actions.



Avec un côté un peu mystique qui n'empiète pas trop sur le réalisme, et un contre-pied de taille: un policier chargé de retrouver un homme bon…



Une bonne intrigue… Un thriller au final totalement explosif et déroutant!



Je vous le recommande
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La Mort d'une sirène

Le roman est écrit par 3 écrivains ; le nom de plume KAZINSKI représentant 2 auteurs. C'est peut-être cela qui explique les nombreuses répétitions présentes dans le récit ainsi qu'une certaine impression d'un manque de cohérence par moment. Le nom des protagonistes est notamment rabâché, ce qui nuit à la lecture et peut insupporter le lecteur. Cela se remarque essentiellement dans la première partie du roman.

Ensuite, les personnages sont traités sans grande importance. Ils ne sont pas suffisamment décrits et leur passé reste assez flou. De vagues souvenirs et pensées se glissent entre les lignes. Cela empêche le liseur à éprouver un quelconque attachement à leur égard, d'autant que leurs sentiments sont mal dépeints. Le lecteur reste insensible face à des situations qui devraient l'émouvoir.

De plus, le langage est assez cru, vulgaire. Cela s'explique par l'époque et le milieu social représentés. Mais, parfois, cette caractéristique est exagérée sans que cela ne semble nécessaire.

En outre, l'identité du véritable assassin est connu dès le début du récit, réduisant l'intensité de l'intrigue. Bien que les explications à son geste s'étirent jusqu'à la fin du roman, elles sont facilement prévisibles et n'offrent qu'une légère surprise. L'originalité du sujet traité à cette époque est néanmoins louable.

Enfin, le livre gagnerait à être plus concis. Les auteurs, en sus de nombreuses répétitions, prennent plaisir à argumenter et développer des points qui semblent évidents. Le lecteur peut se sentir infantilisé, sous-estimé et se lasser.

Une lecture difficile malgré une intrigue prometteuse.
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La Mort d'une sirène

Un thriller historique qui nous plonge au coeur de Copenhague au dix-neuvième siècle, dans un décor assez intrigant. J'ai bien aimé l'ambiance globale, et les références aux œuvres d'Andersen (le titre et une partie du roman nous laisse penser à la Petite Sirène, mais la référence à la fille aux allumettes est quand même plus évidente). La misère sociale de l'époque est bien décrite.



Une intrigue plutôt bien menée, malgré de grosses longueurs et quelques éléments plutôt invraisemblables. La résolution de l'enquête est d'ailleurs assez farfelue, et finalement la forme de l'enquête reste un peu trop conventionnelle à mon goût. Pas de twists qui nous retourne le cerveau, pas de forme innovante, les personnages restent un peu en surface, on reste vraiment sur du basique. C'est suffisant pour une lecture agréable, mais pour ma part, on est loin du coup de cœur.
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La Mort d'une sirène

Une histoire intrigante, des personnages attachants, mais des détails pouvant parfois choquer. Bref, un livre prometteur. Mais voilà, le personnage principal n'est autre que le célèbre auteur de contes Andersen, et, ce n'est pas pour nous déplaire qu'enfin l'on rencontre une bonne réécriture d'un conte, qui, ici, n'est autre que "la petite sirène". Nous trouvons ici une peinture réaliste de la société du 18ème, avec ses atouts et ses défauts, et dont, comme dit précédemment, parfois choquante, car cette réalité dont nous nous doutons, est donc confirmée.

Un livre que je recommande à un public averti donc !
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La Mort d'une sirène

Ce thriller historique vous plonge superbement dans l'ambiance et l'atmosphère de Copenhague en 1834 comme si vous étiez! On prend plaisir à retrouver Hans Christian Andersen comme personnage principal, mais son côté très gauche et mollasson à souhait fait qu'il devient agaçant et pas du tout attachant. Heureusement, sa comparse Molly est là pour apporter un certain dynamisme, bien manquant, à ce récit! Et pour ce qui est de l'intrigue, ça ne s'arrange pas vraiment puisque c'est très decevant... Le fait de suivre dés le début l'assassin, comme n'importe quel autre personnage, est déçarsonnant et pas du tout surprenant car l'on découvre tout sans aucune surprise. Les auteurs ont ainsi voulu nous mettre sur une fausse piste, ne pas évoquer certaines choses logiques et passer outre quelques "détails" pour créée de ce fait une surprise finale tonitruante, sauf que si l'on est adepte du genre et que l'on fait preuve d'un peu de bon sens en se posant les bonnes questions, on ne peut pas être dupé... La promesse alléchante de la genèse de La Petite Sirène" est un peu tirée par les cheveux et ne prend forme qu'à la fin de l'intrigue sans avoir vraiment de choses concrétes qui fait le rappel avec le conte. En revanche, les toutes dernières pages sont véritablement surprenantes puisque la génése d'un conte peut en cacher un autre...!
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La Mort d'une sirène

1834 – Copenhague



Le corps d’Anna, prostituée et retrouvé sans vie. Sa jeune sœur Molly accuse aussi tôt le jeune écrivain Hans Christian Anderson.



Assez rapidement, Molly revient sur cette accusation et décide de s’allier à Hans afin de découvrir qui a réellement tué sa sœur et ainsi innocenté celui-ci. Il forme un couple d’enquêteurs bien étrange.



J’ai été particulièrement choqué de découvrir ce que devenaient les excréments de la population. J’ai été particulièrement choqué de découvrir ce que devenaient les excréments de la population.



La prostitution est banalisée, comme si s’était une façon comme une autre de gagner sa vie.



L’histoire est surprenante, inattendue, s’il n’y avait pas quelques longueurs, cela aurait un sans-faute.



Les auteurs font un clin d’œil à 2 célèbres romans de Hans : “La petite sirène” et “La fille aux allumettes” comme les prémices à l’écriture de ceux-ci.
Lien : https://bookliseuse.fr/la-mo..
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La Mort d'une sirène

Un thriller historique très bien mené, avec rebondissements surprenants mais logiques. C𠆞st une immersion dans le Copenhague des années 1830, entre industrialisation prospère et bas-fonds violents et miséreux. Il y a de justes réflexions sur la justice, l’injustice et la vengeance. Doit-on se faire justice soi-même ou laisser tomber parce qu’il y a de trop grandes forces en face de nous ?
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La Mort d'une sirène

Ce roman écrit à six mains nous emporte dans le Danemark de la première moitié du XIXème siècle, dans lequel Hans Christian Andersen se retrouve accusé du meurtre d’une prostituée. Prêt à tout pour sauver sa peau, il fait équipe avec la soeur de celle-ci afin de faire éclater la vérité.

J’adore ce genre de roman qui mêle habilement réalité et fiction. Ici, les auteurs s’invitent dans une partie méconnue de la vie du célèbre conteur et laissent libre-court à leur imagination. Les moeurs de l’époque nous plongent dans une ambiance très sombre, qui ne m’a malheureusement pas permis de m’immerger dans ce roman, étant en général plutôt adepte de thrillers contemporains.
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Le dernier homme bon

Passionnant, puissant et stupéfiant.

Un polar d'une puissance incroyable, dévoré en seulement deux semaines et trois jours.

Jamais je n'ai lu un si gros roman en si peu de temps, jamais un roman policier ne m'a à ce point captivé et emporté.

Une belle enquête policière mêlée de science et de religion (mais sans excès), tout est abordable, compréhensible, et les trois personnages centraux sont terriblement attachants et captivants.

Malgré quelques erreurs d'impression dans la chronologie, le livre se lit très bien.

J'ai été tellement happée par l'histoire et soufflée par la fin que cela m'a laissé un grand vide une fois fini et beaucoup de questions sur la vie et après celle-ci. L'histoire, le contenu, tout est tellement prenant qu'une fois fini il faut du temps pour ce détacher.



J'ai véritablement adoré ce roman, autant pour l'enquête policière que scientifique qui y est menée. J'ai pris un immense plaisir à le lire et j'ai hâte de lire la suite : Le sommeil et la mort.
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Le dernier homme bon

C'est une première partie prenante qui m'a maintenu dans un état de tension jouissif, et deux autres parties, bien plus courtes, qui m'ont abandonné sur le bord du chemin...

Tout s'emmêle, on attend des réponses qui ne viendront jamais...

Dommage pour moi...
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Le dernier homme bon

Ouvrage qui se veut un jeu de piste à base de culture générale.

Mais très vite tout devient invraisemblable, la fin rapidement devinée et en plus des longueurs dans des poursuites que l"on sait condamnées d'avance.
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Le dernier homme bon

Il s’agit du deuxième livre reçu en juillet dans le cadre du prix des lecteurs du LP, et j’espère que le troisième sera plus à mon goût car le premier n’est pas vraiment un polar et celui-ci n’a pas enflammé mon enthousiasme, même s’il reste un bon moment de lecture.



Niels Bentzon est négociateur dans la police de Coppenhague, il revient d’un arrêt maladie car il est maniaco-dépressif. Il intervient dans l’appartement d’un forcené qui a tué sa femme et a l’intention de supprimer également ses deux filles. Il arrive à le calmer.



Le lendemain, son chef le convoque pour lui adresser divers reproches. Il lui confie une dernière mission avant son départ en vacances. Interpol a signalé une vague de meurtres à travers le monde touchant des « hommes bons » et son chef lui dit d’aller avertir quelques personnes qui pourraient être concernées de se tenir sur leur garde. L’affaire a été signalée par un inspecteur vénitien, Tommaso di Barbara, mais Interpol n’y attache pas grande importance. Le chef de la police danoise non plus, car le sommet international sur l’environnement va commencer et une menace terroriste pèse sur le pays. Niels doit juste prévenir les personnes éventuellement concernées de se tenir sur leur garde.



Niels doit partir le lendemain en Afrique du Sud pour rejoindre sa femme, mais il a la phobie de l’avion et des voyages. Il se prend au jeu de sa mission et rencontre ainsi Hannah qui va l’aider à traquer cet assassin mystérieux. Il a établi sa liste par ordinateur et se rend compte que toutes les personnes qu’il rencontre ont quelque chose à cacher.



Lors du départ de l’avion, il a une violente crise de panique et renonce finalement à ses vacances. Comme il ne veut pas réfléchir à ses problèmes psychologiques, il se lance à fond dans l’enquête.



Nous faisons aussi connaissance avec Tommaso di Barbara, l’inspecteur qui a pris au sérieux cette histoire de meurtre. Il a établi que le prochain aura lieu soit à Venise, soit à Coppenhague. Il a mené cette enquête à l’insu de sa hiérarchie, ce qui lui vaut d’être suspendu. Sa mère est en train de mourir à l’hôpital et il apprécie que Niels prenne l’affaire au sérieux, mais ils sont bien seuls.



Nous croisons également un terroriste qui veut aller faire sauter une église à Coppenhague, nous partageons ses états d’âme et le moins qu’on puisse dire c’est que nous sommes en plein cliché sur l’Occident qui exploite les autres peuples et autres fadaises du même tonneau.



Niels démasquera le terroriste et continuera son enquête sur ce mystérieux assassin avec l’aide d’Hannah, dont il ne tarde pas à tomber amoureux.



Nous voici embarqué dans un long thriller ésotérique, basé sur la légende juive des trente six Justes, qui permettent au monde d’exister, que j’ai apprécié moyennement. J’ai beaucoup aimé les personnages principaux dont la psychologie est très poussée, ce qui n’est pas vrai des personnages secondaires. Le terroriste en particulier est une vraie caricature, un méchant de dessin animé. Dans l’ensemble l’intrigue est bien soutenue et le suspens bien préservé de fausses pistes en révélations. Il y a bien quelques longueurs, mais ce n’est pas trop gênant.



J’ai aussi beaucoup aimé le thème qui est original dans la foultitude de thrillers ésotériques publiés depuis quelques années. Il se passe entièrement à notre époque et ne fait pas intervenir de mystérieux manuscrits datant de Charlemagne voire d‘Homère. La résolution de l’énigme passe par la science.



Passons à ce que j’ai moins aimé: Le début est assez confus, il faut plusieurs dizaines de pages pour voir de quoi il retourne. Certes l’auteur en a écrit plus de sept cents, mais je préfère un démarrage plus rapide de l’intrigue principale. Plusieurs dialogues sont en anglais, ce qui ralentit la lecture pour les personnes qui comme moi ne sont pas très à l’aise dans la langue de Shakespeare, plusieurs fois j’ai dû réfléchir au sens de certains mots pour saisir le dialogue. Cela permet certes de réviser ses connaissances scolaires, mais ça n’apporte rien à l’intrigue, il aurait suffit de dire que tels et tels personnages communiquent en anglais plutôt que de le faire savoir ainsi au lecteur. Ceci se reproduit plusieurs fois, parfois sur des passages de plus d’une demie page et ça m’a dérangée.



Mais ce qui m’a le plus dérangée et carrément déplu, c’est le traitement de la légende des trente six Justes. C’est très regrettables qu’une thématique aussi originale soit si mal traitée et si déformée. Dès le début du livre il y a des allusions subtiles à Abraham et à Kirkegaard, qui a fait de ce thème l’un des axes de son oeuvre. La dernière partie du roman s’appelle d’ailleurs le livre d’Abraham. Malheureusement les auteurs gâchent ce bel effort dans le dénouement du livre et l’on retombe dans un cliché lamentable qui transforme Dieu en une divinité païenne sanguinaire. Sans doute ma formation théologique a orienté mon regard, mais j’ai trouvé le dénouement vraiment ridicule et peu convaincant.



En résumé, je dirais que c’est un livre qui m’a plus moyennement, mais je pense qu’il sera apprécié des amateurs de thrillers ésotériques moins attachés que moi aux traditions judéo-chrétiennes (pour faire court). Je crois me souvenir qu’André Schwarz-Bart a aussi traité ce thème du dernier Juste, mais d’une manière autrement plus brillante.




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Le sommeil et la mort

Plus qu’un polar, ce roman nous plonge dans une enquête palpitante du début à la fin, mais nous amène à réfléchir tant sur la mort et les expériences de mort imminente que sur le sens de la vie. Nous y découvrions également le Danemark et l’univers étrange et clos du ballet. Bref, ce roman est à découvrir absolument pour les fans de polar qui aimeraient découvrir un livre plus abouti et plus ambitieux que la plupart des livres de ce genre.

Une découverte incroyable !
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Le dernier homme bon

Sous le pseudo d'AJ Kazinski se cachent deux auteurs danois, également scénaristes, et il s'agit de leur premier roman. A plusieurs endroits du monde, des gens se font assassiner dans des conditions mystérieuses, avec une marque dans le dos qui fait penser à un tatouage rituel. Ces victimes ont toutes un point commun : elles ont fait le bien autour d'elles. Il s'agit de médecins, de personnes qui ont oeuvré dans l'humanitaire, de présidents d'organisations caritatives, de gens qui ont sauvé des vies d'une manière ou d'une autre. Deux flics dans le monde, Tommaso di Barbara à Venise et Niels Bentzon à Copenhague, font le rapprochement entre ces différentes affaires, qu'ils estiment basée sur le mythe juif des trente-six Justes qui éviteraient au monde d'aller à sa perte. Leur hiérarchies respectives ne les prennent pas au sérieux et ne les écoutent pas et/ou les mettent au placard. Malgré la barrière de la langue, ils vont s'échanger des informations. J'ai beaucoup aimé ce roman sauf la fin. Contrairement à la plupart des romans noirs scandinaves, il y a pas mal d'action et de suspense. Le scénario est original, les personnages sont intéressants, les faits sont bien amenés et le mystère reste entier jusqu'au bout. Sauf qu'au bout, la fin est décousue et incohérente, voire bâclée. Malgré tout, c'est 700 pages de plaisir pour 50 pages bidon (eh oui c'est un pavé !) donc l'impression globale reste largement positive.
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