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Critiques de Adriana Trigiani (92)
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L'italienne

Caterina Lazarri vient de perdre son mari Carlo - ce dernier était parti comme mineur pour l'extraction du fer dans l'Iron Range au Minnesota - et l'effondrement de la mine en 1904 l'a laissée veuve avec deux garçons Edouardo et Ciro. Elle confie la fratrie aux soeurs du Couvent San Nicola à Vilminore de Scalve, le village paternel. Les deux frères s'entraident et leur complicité fusionnelle va les construire et sceller leur relation. Quand Eduardo s'intéresse à la religion et se révèle très pieux, Ciro, plus révolté, a besoin de se dépenser et fait preuve d'une grande force physique, il aide Ignacio, le jardinier du couvent dans de multiples petits boulots physiques. C'est à l'occasion d'un enterrement qu'il fait la connaissance, à quinze ans, d' Enza, une jeune fille du même âge, qui voit en lui la force et la confiance dont elle a besoin, et dont elle tombe amoureuse. Malheureusement, le jeune Ciro, encore trop léger, n'a d'yeux que pour la jolie Concetta. La découverte d'une liaison condamnable dont il est témoin va le contraindre à fuir, aidé par les bonnes soeurs… Son sort est scellé, il sera envoyé aux Etats-Unis pour devenir cordonnier et c'est la mort dans l'âme qu'il doit quitter son frère et sa famille d'adoption.



Un roman historique et un roman d'apprentissage qui permet de suivre la destinée de Ciro, jeune adolescent, contraint de fuir son village pour découvrir un nouveau destin aux Etats-Unis, d'abord à New-York, puis dans le Minnesota. C'est également l'histoire d'amour très contrariée entre Enza et Ciro, le destin d'un couple qu'Adriana Trigiani connaît bien puisqu'elle s'est inspirée de sa propre histoire familiale, celle de sa grand-mère qui a débarqué à New-York pour y travailler comme couturière, notamment à l'Opéra de New-York, où elle rencontrera Caruso. L'italienne est un roman à la fois historique qui s'intéresse à l'immigration italienne qui s'installe d'abord dans Little Italy puis essaime au gré des opportunités offertes et selon l'entraide proposée par la communauté italienne,  un roman d'amour entre Enza et Ciro, et relate également l'amour fraternel entre Edouardo et Ciro, qui, bien que séparés par les frontières, restent proches et protecteurs. L'italienne est un roman bien écrit, je me suis attachée aux personnages, malgré quelques longueurs - 200 pages en moins n'auraient pas, à mon avis, enlevé la substance du roman, - et j'ai pris plaisir à découvrir la communauté italienne de New-York et l'entraide entre immigrants, relatée de façon très vivante par Adriana Trigiani.
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L'italienne

Nous sommes en Italie, en 1905, une mère trop pauvre pour élever ses enfants les confie à des religieuses dans un petit monastère de montagne. Les deux garçons, aux caractères très différents, vont se forger chacun un destin en fonction des événements auxquels ils seront confrontés.



Edouardo est sûr dès son plus jeune âge qu’il consacrera sa vie à Dieu en devenant prêtre.

Tout est plus compliqué pour Ciro, le révolté. Pour éviter la maison de correction, il n’aura d’autre choix que de partir aux Etats Unis, comme des milliers de ses compatriotes.

Un déchirement pour le jeune adolescent qui vient de rencontrer ses premiers émois amoureux en la personne d’Enza.



C'est à New York, dans cette ville magique, que le destin va à nouveau les réunir.

Au fil de la vie, faite de séparations et de retrouvailles, ces deux-là vont s’aimer, avec passion



A leur suite, l’auteure nous entraîne dans les riches demeures de Carnegie Hill jusqu’ aux ruelles de Little Italy en passant par les faubourgs ouvriers et les vastes plaines du Minnesota.



Même si je me suis légèrement ennuyée dans le premier tiers du roman, trouvant que l’histoire se trainait vers un inévitable mélo aux fragrances d’eau de rose, je me suis rapidement laissée séduire par cette histoire servie par une écriture agréable.



J’ai aimé suivre Enza dans sa vie de costumière au Metropolitan Opéra de New York dans le sillage du grand Caruso.



« L’italienne » n’est certes pas un livre indispensable dans une vie de lecteur, mais il reste cependant une très agréable lecture.



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Très chère Valentine

J'ai lu ce livre en manuscrit en tant que lectrice Charleston 2019. C'est l'histoire d'une famille Italo-Américaine dont chaque personnage tourne autour de Valentine la fille, Michelina la Mamma et Teodora la Granny. Entre discussions, repas de famille et événements, on fait la connaissance d'une famille exubérante et haute en couleur qui m'a fait beaucoup rire. D'ailleurs, même lorsque les sujets sont sensibles, l'auteure n'hésite pas à y ajouter de l'humour. Quel plaisir de plonger dans une histoire aux saveurs italiennes! J'ai aimé déambuler dans le monde de la chaussure et de la mode où se côtoient cuir, tulle, organza, taffetas... Les descriptions sont envoûtantes, les situations cocasses et les émotions au rendez-vous. C'est un livre qui nous parle d'amour, des relations familiales, des actes manqués. La complicité entre Valentine et sa grand-mère est très émouvante. Valentine est une femme pleine de pep's, dynamique et passionnée. Elle est déterminée dans sa vie professionnelle mais elle délaisse sa vie personnelle. Elle se pose beaucoup de questions sur l'avenir, sa relation amoureuse, sur sa famille... C'est un roman convivial aux jolies couleurs! (...)



Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
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Bienvenue à Big Stone Gap

J'ai un avis assez mitigé sur ce livre car il dit des choses profondes mais au final , il manque de puissance. Peut-être parce qu'il manque de crédibilité?



En 1978, Ave Maria, est la vieille fille de sa petite ville nichée dans les montagnes. Ce n'est pas qu'elle soit très vieille , (35 ans ), mais à son age toutes ses copines sont casées depuis longtemps , quand elles ne sont pas déjà grand-mères... ça se passe comme ça à Big Stone Gap!

Il faut dire qu'elle est très occupée, entre son métier de pharmacienne, ses activités de secouristes et son bénévolat en tant que metteur en scène..Et puis , Ave Maria, s'occupe trop des autres et pas assez d'elle même . Sa mère est décédée depuis un an quand le testament révèle des choses sur sa filiation qui remettent tout en perspective. C'est une excellente occasion de changer certains aspects de sa vie .



Et c'est là que je ne suis pas entièrement convaincue...Certaines anecdotes m'ont parues , un peu trop faciles ou pas crédibles : (le leg de la pharmacie...?)

. Je ne me suis pas sentie en empathie avec les personnages, ayant du mal à comprendre leurs réactions . Il y a quelques passages très jolis ,notamment ceux sur les racines Italiennes (que je partage, et qui ont mis en lumière certaines particularités dues à nos origines:) ...!

Certains passages sont amusants comme ceux consacrés à la "bible" d'Ave Maria ,(un petit livre de morpho-psychologie), grâce auquel elle comprend les caractères de ses voisins et amis. C'est ce ton un peu décalé et humoristique que j'aurais aimé trouver tout le long du roman .

Certains passages sont en trop comme ceux sur Elizabeth-Taylor (et bien qu'ayant lu sa biographie) , je ne vois pas ce que ça apporte .



C'est un roman assez agréable , mais pas parfait , pleins de bonnes intentions (comme pourrait dire des profs sur des bulletins scolaire) Il pêche par manque de choix , de ligne conductrice.Un ton désuet, amusant , plein d'émotion gâché par une certaine lourdeur.
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L'italienne

on tourne les pages sans se rendre compte que l'on ne sait plus lâcher ce livre.

On ferme les yeux et on ne peut que se laisser bercer par toute la palette de couleur de ces montagnes italiennes, ce lac de garde trop chères à mon coeur car ma maman provient de cette région.

Une sage bouleversante de sincérité entre deux êtres que la vie va séparer et réunir.

Mais peu importe où la vie nous emmène, l'amour triomphe toujours, on emporte que son coeur avec soi.

Très très beau livre, touchant, sincère que je recommande
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L'italienne

Voilà une fresque romantique et dramatique comme on les aime!!! Tous les ingrédients y sont présents: des personnages forts, beaux et attachants; des paysages superbement décrits; un univers plein d'espoirs et de regrets; bref, un bonheur de lecture!

On suit donc Ciro, jeune italien orphelin de père et abandonné par sa mère, avec son frère Eduardo, dans un couvent, à l'âge de 10 ans. Et Enza, jeune fille d'un petit village de montagne, de 10 ans aussi, qui se bat pour que sa famille, tout ce qu'elle aime le plus, survive.

Des évènements malheureux les feront se rencontrer une première fois à 15 ans et déjà l'amour pointe le bout de son nez mais à quinze ans, c'est difficile de le voir. D'autres évènements vont faire que Ciro et Enza vont devoir s'exiler aux Amériques! A New York plus précisément. Ciro va devenir cordonnier et sera accueilli dans une gentille famille qui prendra soin de lui. Enza malheureusement sera traité comme une véritable Cendrillon dans la demeure qui l'accueille et se battra pour s'en sortir. Grâce à son amie Laura qui saura lui donner ce courage, elle va suivre un parcours merveilleux.

Bien d'autres aléas feront se croiser et se perdre ces 2 jeunes pour finalement les faire enfin de trouver définitivement mais l'histoire palpitante ne s'arrête pas là...

J'ai adoré, on plonge vraiment dans un pur roman d'amour, avec ses rebondissements malheureux, heureux, on vit les joies et les tristesses, lles passions et les haines, on voyage avec tout ce beau monde, les décors et les paysages, ainsi que l'ambiance sont parfaitement décrits et vécus par le lecteur! Superbe!

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Très chère Valentine

Jeune trentenaire, Valentine tente de donner un sens à sa vie que ce soit au niveau sentimental ou professionnel. Lorsqu'elle fait la connaissance d'un chef cuisiner, elle pense qu'elle a finalement trouvé le bonheur. En parallèle nous suivons Valentine qui tente de sauver l'entreprise familiale de fabrication de chaussures et également son histoire d'amour. Mais travail et amour ne vont pas bien ensemble, Valentine va bientôt s'en rendre compte...

On trouve des situations drôles dans ce livre, des personnages attachants qui nous font rire et même si certaines péripéties sont prévisibles, on passe des moments agréables de lecture.

Un roman tendre, rempli de chaleur qui fait du bien.

Une lecture idéale pour les vacances.



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Bienvenue à Big Stone Gap

1978, Big Stone Gap dans l'Etat de Virginie.

Ave Maria Mulligan, célibataire de trente-six ans, est pharmacienne dans l'officine que lui ont légué ses défunts parents. Elle se consacre pleinement à son métier qu'elle prend très à cœur, et s'investit beaucoup dans la commune entourée de ses amis. A la mort de sa mère, des vérités sont dévoilées, Ave Maria doit faire des choix et décide de faire le ménage dans sa vie.

Big Stone Gap se trouve au pied des montagnes bleues ou Blue Ridge Mountain dans l'Est des Etats-Unis. On y trouve la chaîne de montagnes des Appalaches qui offre des paysages fabuleux. La commune est décrite comme une petite province américaine, aux pavillons et aux jardinets parfaits comme on peut le voir dans certaines séries américaines. Tout le monde se connaît, on sait tout de ses voisins. C'est une petite ville où l'on se sent en sécurité. Ave Maria y a grandi et n'en est jamais partie.

Nous sommes à la fin des années 1970. La place de la femme dans la société a évolué depuis une vingtaine d'années mais être célibataire est toujours mal vu.

Pharmacienne dévouée, elle rend visite à ses clients tous les jours, soit pour leur déposer leurs médicaments, soit pour s'assurer que tout va bien. En parallèle, elle est bénévole secouriste et met en scène des pièces de théâtres locales. Elle n'a pas le temps de s'ennuyer. Il n'y a qu'une seule ombre au tableau : il lui manque un homme. Les demandes en mariage ne manqueront pas.

Ave Maria est un personnage touchant à la personnalité assez rigolote. J'ai bien aimé le contexte de l'histoire, cependant je me suis terriblement ennuyée. Le récit est léger, il y a beaucoup de lenteurs. Il faut attendre plus de 200 pages avant qu'il ne se passe réellement quelque chose d'intéressant. Je n'ai pas abandonné ma lecture et j'ai longtemps attendu un bouleversement ou un retournement de situation mais finalement tout reste plat jusqu'à la fin. C'est dommage.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Bienvenue à Big Stone Gap

Bienvenue à Big Stone Gap, l’histoire :



Ave Maria Mulligan a plusieurs problèmes majeurs dans la vie, à commencer par son prénom (Ave Maria), son âge (35 ans) et son célibat (tic tac tic tac).



A Big Stone Gap, pas loin des Blue Mountains de Virginie, tout le monde connait tout le monde. Ave Maria a donc été cataloguée vieille fille de service et écoule des jours ni heureux ni malheureux dans la pharmacie locale. Mais suite au décès de sa mère, la révélation d’un secret de famille va venir bouleverser ce bel équilibre et rajouter un brin d’aventures dans la vie trop pépère de notre héroïne…



J’ai lu ce roman dans le cadre des lectures Charleston 2015, c’était une lecture plutôt sympa, notamment, grâce aux personnages amusants et hauts en couleurs, qu’on voit défiler tout au long du roman : une bombasse au volant d’une bookmobile (bibliothèque sur roues), un meilleur ami au comportement ambigu, un soupirant fiancé à une autre et… Elizabeth Taylor. Des passages m’ont fait sourire, voire rire, on ressent bien l’ambiance de la petite ville de province où tout se sait, tout s’apprend et se répète. Bref, voici un roman bien sympathique, au charme un peu désuet (l’intrigue se passe dans les années 70, quand il fallait encore appeler une agence de voyager, pour réserver un billet d’avion), romantique sans être mièvre, léger et sympathique.
Lien : http://fan-de-chicklit.com/2..
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Bienvenue à Big Stone Gap

Voilà un livre-doudou comme on les aime ! Un berlingot de douceur : plein de couleurs, des personnages attachants qui font partis de la vie de tous les jours !



Ainsi le gros point fort de ce livre ce sont les protagonistes, une ribambelle d'êtres complémentaires, différents, humains et touchants. En premier il y a l'héroïne Ave Maria une pharmacienne célibataire de 35 ans d'origine italienne, un être drôle, frais et courageux à l'image de son modèle Maureen O'Hara dans Buffalo Bill.



Son existence tranquille, paisible va basculer à la fois du fait du décès de sa mère mais aussi du fait de la découverte qu'elle n'est pas la fille du défunt mari de sa mère. Face à cette tournure inattendue, Ave Maria se sent à l'étroit dans son cocoon routinier et là voilà amener à tenter de concilier plusieurs envies contradictoires : découvrir l'amour, chercher son père, avoir une nouvelle vie tout en ne perdant pas ses repères.



A ses côtés vous retrouverez Iva Lou une libraire ambulante, féminine jusqu'au bout des ongles, bien dans sa peau, pragmatique et de bons conseils. Une femme qui plait aux hommes et qui s'apparente le plus à une amie pour Ave Maria. Théodore un chef d'orchestre et de chorale du lycée de la ville, le très grand ami et confident de notre pharmacienne. Et aussi Jack, mon personnage préféré du fait de sa solidité, tel un roc, un être laconique et terre à terre.



L'écriture est agréable, fluide, elle virevolte comme un petit papillon au printemps, on ne s'ennuie pas et on passe un très bon moment de lecture.



En définitive, Bienvenue à Big Stone Gap : un livre qui vous veut et vous fait du bien !


Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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L'italienne

Italie, Amérique, cordonnier
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L'italienne

Beau roman à l'eau de rose, pour tomber de sommeil, ou s"ennuyer en lisant quelques clichés déjà vus ou réécrits...

On peut passer son tour .
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Bienvenue à Big Stone Gap

Même après avoir fini ma lecture je n’arrive pas à classer Bienvenue à Big Stone Gap ! On rit, on pleure et on s’indigne au fur et à mesure que l’on tourne les pages et que l’on apprend à apprécier les habitants de cette petite ville nichée au coeur des Montagnes Bleues.



J’ai eu un gros coup de coeur pour ce livre ! Si les habitants de Big Stone Gap sont uniques que dire d'Ave Maria notre héroïne. A bientôt 36 ans, celle-ci a toujours vécu à Big Stone Gap. Cette pharmacienne d’origine italienne connaît tout le monde et tous les habitants la connaissent. D’ailleurs, dans cette ville où en 1978 il n’est pas rare d’être enceinte à 15 ans et mariée à 16, on peut dire que cette « vieille fille » se démarque, surtout que les ragots et autres commérages vont bon train à Big Stone Gap. Mais la petite vie bien rangée d’Ave Maria va être bouleversée lorsqu’elle apprend que le mari de sa mère n’est pas son père biologique. La voilà donc lancée dans la quête de ses origines mais c’est sans compter sur les habitants de sa petite ville et en particulier sur le séduisant Theodore et l’adorable Jack.



J’ai beaucoup apprécié ce roman que ce soit au niveau de l’histoire, des personnages ou même de l’écriture. Dès les premières pages, j’ai été plongée dans une autre époque, une autre atmosphère. Je m’y croyais vraiment et j’ai été totalement dépaysée.

Si l’intrigue semble, à première vue, simple et banale, au final ce n’est absolument pas le ressenti que j’ai eu une fois ma lecture terminée. Au contraire, l’histoire est très prenante ! Ce livre fait partie de ces ouvrages pleins d’émotions qui, une fois achevés, vous mettent de bonne humeur pour un bout de temps.



Ce qui fait aussi l’intérêt et la richesse de ce livre, ce sont ses personnages, notamment ses personnages secondaires. Certes Ave Maria est incroyable et on s’attache rapidement à elle mais j’ai tout simplement été conquise par la galerie de personnages hauts en couleurs qui gravitent autour de notre héroïne. Pearl, Jack et compagnie sont tour à tour attendrissants et têtes à claques ! J’ai adoré la manière dont ils interviennent tous dans la vie d’Ave Maria.



Concernant le style de l’auteur, celui-ci est vraiment riche ! Malgré quelques lenteurs au début du roman, Adriana Trigiani alterne avec beaucoup de justesse et d’efficacité dialogues et descriptions. L’utilisation de la première personne rend le texte très vivant et dynamique.



Si vous cherchez un roman riche en émotions alors courez vite acheter Big Stone Gap, une petite merveille à lire sans modération.


Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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L'italienne

Ciro et son frère Eduardo sont abandonnés par leur mère qui ne peut plus s’occuper d’eux après la disparition du père. Ils sont élevés dans un monastère italien par des soeurs qui les accueillent avec plaisir, tout en attendant d’eux travail et rigueur. Plusieurs années passent. Eduardo semble vouloir se dévouer à la prêtrise tandis que Ciro se plaît dans les travaux manuels et l’artisanat. Après avoir découvert un scandaleux secret, Ciro se voit contraint de s’exiler aux Etats-Unis, où il suit une formation de cordonnier. Avant de partir, il croise la route d’Enza, qui va bientôt également partir pour subvenir aux besoins de sa famille … Leurs chemins vont se recroiser …



Un bon gros roman d’amour, de famille, qui se lit facilement, en particulier sur la plage, mais qui aborde des thèmes intéressants comme l’identité italiano-américaine. On en apprend en effet beaucoup sur le quotidien de ces Italiens qui ont reconfiguré un quartier de New York – Little Italy – selon leur propre mode de vie, avec tout de même un soupçon d’américanisme.



"Fête de la Vierge. Ce défilé était une façon de célébrer le fait d’être à la fois italien et américain. En tant qu’Américain, on était libre de manifester dans les rues, et en tant qu’Italien, on pouvait exprimer librement sa foi et honorer son culte."



Un texte agréable mais qui n’échappe pas aux défauts du genre : un romantisme parfois presque dégoulinant, la perfection masculine perpétuellement encensée (Ciro est grand, fort, et c’est répété de nombreuses fois), tout cela manquant un peu de nuances. J’ai pu également être gênée par un manque de fluidité, dû aux personnages qui se retournent sans cesse sur leur passé, se remémorant (comme s’il fallait le rappeler aux lecteurs !) leur vie … En bref leurs réflexions manquent un peu de naturel.

Pas incontournable, mais sympathique pour qui aime les grandes sagas familiales …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Lucia, Lucia

Lucia vit entourée de ses parents et des ses frères à Greenwich Village. Elle travaille comme couturière. Lucia est promise à son ami d'enfance. Elle décide de rompre car elle veut faire carrière dans la couture et connaître la passion. Et lorsqu'elle rencontre le beau John, pour elle il représente tout ce à quoi elle aspire. Mais nous sommes en 1950 et lorsque l'on est issue d'une famille d'immigrés italiennes il est impossible de déroger aux principes. Et le beau John cache des secrets qui vont détruire Lucia.

Un très bon roman qui nous parle de la condition de la femme, des sacrifices qu'elle doit faire pour sa famille. Captivant et distrayant.

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L'italienne

Confiés par leur mère à la garde du couvent San Nicola à Vilminore, Ciro et Eduardo grandissent sous le regard bienveillant des religieuses, espérant que leur maman tiendra sa promesse de venir les chercher. Mais les années passent. Eduardo devient très pieux et se destine à la prêtrise alors que le sang de Ciro bouillonne de désir pour les femmes et le monde. « Les filles étaient pour lui comme une religion. Il voyait leurs charmes et certains détails de leur beauté l’obsédaient littéralement. » (p. 133) Quand Ciro est envoyé en Amérique pour apprendre le métier de cordonnier, il est persuadé de revenir très vite en Italie pour retrouver son frère et sa mère. Tout comme Enza Ravanelli, jeune couturière qui embarque pour les États-Unis avec son père afin de gagner l’argent nécessaire à l’achat de la maison où la famille vivra enfin en sécurité. Enza et Ciro viennent du même village et se sont rencontrés quand ils étaient adolescents. En Amérique, ils ne cesseront de se croiser et de manquer pendant des années. Sauront-ils conjuguer leurs espoirs américains avec les élans de leurs cœurs ? Ils sont tous deux pleins d’ambition et très travailleurs, bien décidés à réaliser leurs rêves.



Étendu sur plusieurs décennies, ce roman commence au début du 20° siècle et traverse les deux guerres mondiales. Cette longue épopée amoureuse et américaine se lit facilement et sans déplaisir, mais il y a plusieurs mais. Des gros mais. Je passe sur le titre original,The Shoemaker’s wife, qui est infiniment plus représentatif du roman que le titre français. J’en viens au style dont voici un exemple. « Sa peau avait le parfum des pêches et la douceur du satin. » (p. 10) Est-il possible de faire plus cliché ou plus éculé ? Oui, apparemment, Adriana Trigliani excelle dans ce domaine avec des considérations éculées sur la famille, la séparation, les liens familiaux, l’ambition, la religion, etc. Je passe également sur les nombreuses coquilles qui parsèment le texte et ne sont pas le fait de l’auteure, mais de l’édition française. Ainsi, annulaire devient annuaire, moins facile à passer au doigt…



En revanche, impossible de faire l’impossible de faire l’impasse sur les mots italiens qui parsèment le texte : si le roman est traduit, il doit l’être totalement, sinon cela brise la suspension consentie de l’incrédulité. Je sais très bien que des Italiens qui parlent ensemble dans un village reculé d’Italie parlent italien, mais j’accepte de lire leurs échanges en français puisque je lis un texte traduit. Or, chaque mot italien glissé dans les échanges me fait sortir de l’histoire, me rappelant justement que ma lecture est une traduction et me demandant pourquoi ces mots-là ne sont pas traduits ! En outre, comme il faut que je cherche le sens de ces mots, je m’éloigne encore plus de ma lecture. C’est foutu pour l’immersion !



Autre gros problème de forme avec les prétéritions qui donnent au roman un ton faussement dramatique, mais surtout qui semblent ne pas devoir être prises pour argent comptant. Je n’évoquerai pas celle qui me choque le plus pour ne pas dévoiler la fin du récit, mais voici une analogie. Si en page 100, le narrateur annonce que le personnage ne mangera plus jamais de gâteau au chocolat de sa vie parce que ça peut le tuer, il est absolument impensable et inacceptable de voir ce même personnage tendre la cuillère vers un tel gâteau en page 50 parce qu’il existe un médicament qui peut le sauver. Sinon, c’est se moquer du lecteur et pulvériser la crédibilité de l’intrigue.



Tous ces gros bémols sur la forme ont quelque peu entaché mon plaisir de lecture et m’ont empêchée d’en profiter pleinement. D’aucuns diront que je pinaille et que je m’attache à des détails. Il n’est pas question de détails quand la cohérence de l’histoire est mise à mal.

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L'italienne

Avec la guerre en toile de fond, « L’Italienne » est un roman qui traite de l’amour et du déracinement.

On y découvre les deux vies d’Enza et Ciro qui sont irrémédiablement liées par le destin. L’auteur profite de cette aventure pour nous faire découvrir le sort de ces expatriés italiens partis chercher en Amérique la solution à tous leurs problèmes. Le déséquilibre entre la pauvreté de l’Italie et l’abondance des Etats Unis est parfaitement représenté.



On connaît le passé des protagonistes, on suit leurs vies pleines de joies, de peines, d’amour, d’amitié mais surtout de nostalgie. Car même si les protagonistes paraissent trouver leur bonheur sur cette terre promise, leur village et leur famille d’origine sont inscrits dans leur mémoire et restent à jamais leurs regrets les plus profonds. Adriana Trigiani a voulu personnifier le destin de ces immigrés, condamnés à quitter leur foyer pour leur survie et celle de leurs proches mais qui gardent toujours au fond d’eux la force de leurs racines.



Enza et Ciro sont des personnages attachants et le désir de les voir ensemble ne m’a pas lâché. Leurs différentes rencontres sont écrites sur leurs lignes de vie et leur amour semble pouvoir franchir tous les obstacles. Les aléas de la vie et les choix qu’ils font, vont les entraîner dans une relation pour le moins chaotique.



Toutes ces tentatives de rapprochement m’ont captivé et c’est lorsque les deux amoureux ont semblé enfin se retrouver pour de bon que le roman perd de sa force. En effet, dans la dernière partie du livre, quand l’amour a gagné et qu’il transpire la sérénité, le récit devient malheureusement sans saveur, sans passion. J’ai eu l’impression que l’auteur n’avait pas d’idée précise sur la fin à donner à cette idylle. Que faire du bonheur lorsqu’enfin, on l’a trouvé ? Le récit traîne en longueur et les événements perdent de leur intérêt. C’est dommage car les trois quarts du roman étaient passionnants.
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L'italienne

Quelle merveilleuse histoire d'amour avec pour cadre l'Italie et les Usa !

Enza et Ciro sont tellement attachants, tellement sincères, tellement touchants que j'ai eu l'impression de les connaitre et les accompagner tout au long de leur parcours a été un réel plaisir.

Le style de l'auteure est très agréable malgré quelques longueurs et une sorte de lenteur à certains moments. Mais j'ai surtout apprécié le côté "sensitif" et, à ce titre, la lecture s'est révélée un vrai régal. Mes sens ont été en éveil grâce aux fines descriptions : impossible de résister aux effluves de la délicieuse cuisine italienne, à la saveur des pâtes, des gnocchi, aux superbes paysages de la campagne italienne, aux airs d'opéra et à la voix de Caruso, à la délicatesse des étoffes, du cuir...

Avec ces évocations, j'ai été transportée d'un continent à l'autre, d'une époque à l'autre.

C'est un roman très complet qui nous parle d'amour mais qui aborde des thèmes plus graves. . l'auteure nous fait réfléchir sur la guerre, sur 'l'immigration, sur la résilience, sur la volonté d'y arriver, et bien d'autres.

le vibrant hommage que l'auteure rend à la famille, à l'amitié, aux origines, à la fidélité m'a émue à de nombreuses reprises.

Aux détracteurs de ce type de roman, je dirais qu'il amène le lecteur à se poser, à imaginer et à retrouver des valeurs universelles qui manquent cruellement aujourd'hui .
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Lucia, Lucia

En plus de nous plonger au coeur de la communauté italienne new-yorkaise avec ses codes, ses traditions, sa ferveur religieuse et son sens de la famille, ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est ce personnage que nous esquisse Adriana Trigiani, une femme qui entend gagner sa liberté, même si elle reste empreinte des traditions familiales. L’auteure évoque le travail et l’indépendance des femmes des années 50 qui doivent obligatoirement prendre fin avec le mariage et la cruauté de cette situation.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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Bienvenue à Big Stone Gap

Merci aux éditions Charleston pour ce SP.



Ave Maria, 35 ans est la pharmacienne de Big Stone Gap, considérée comme la vieille fille de la ville elle mène une petite vie tranquille jusqu'à la mort de sa mère dont elle a pris soin pendant la maladie. Mais une lettre laissée par celle-ci va bouleverser Ave et lui faire remettre en question toute son existence. Viennent se rajouter à cela des problèmes d'héritages et des demandes en mariage qui vont bouleverser la vie organisée d'Ave Maria.



Dès les premières pages nous faisons un saut dans le temps et atterrissons en 1978, dans les montagnes de Virginie.

Ave Maria est une jeune femme célibataire de 35 ans adepte du Mian xiang l'art chinois de la lecture des traits du visage. Ainsi pour elle sa vie doit changer avant son prochain anniversaire. Après les révélations de sa mère sur la vraie identité de son père, Ave Maria en sort toute bouleversée, et décide de choisir la vie qu'elle veut mener.



Nous suivons l'héroïne dans ses doutes, ses choix, ses moments de faiblesse. Ave Maria est une femme forte avec beaucoup de valeurs et le cœur sur la main. Les personnages sortent d'une Amérique puritaine où dans les montagnes et les petits villages les rumeurs croulent, d'ailleurs notre héroïne a parfois du mal à se contenir devant certains ouïes dire.

J'ai beaucoup apprécié Jack Mac qui est secrètement amoureux d'Ave et Théodore le meilleur ami de celle-ci toujours là pour elle. Ainsi que Pearl, Iva Lou et Fleeta qui sont des femmes fortes et indépendantes.



Les décors sont magnifiques, certaines scènes sont vraiment touchantes. Ce livre est fait pour les amoureuses de Romance et de l'Italie, et fera un bon livre de chevet.
Lien : http://snowandaliceread.cana..
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