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EAN : 9782368124550
424 pages
Charleston (15/05/2019)
3.5/5   31 notes
Résumé :
New York, 2007. De génération en génération, les Roncalli ont mis tout leur amour dans la confection d’exquises chaussures de mariage, façonnées dans les cuirs les plus tendres et les satins les plus chatoyants. Une passion qui a permis à la petite entreprise familiale de perdurer, en plein coeur d’un Manhattan envahi par les grandes enseignes. Aujourd’hui, c’est à Valentine qu’il revient de poursuivre cet héritage. Mais prise dans les tumultes de la vie new-yorkais... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai lu ce livre en manuscrit en tant que lectrice Charleston 2019. C'est l'histoire d'une famille Italo-Américaine dont chaque personnage tourne autour de Valentine la fille, Michelina la Mamma et Teodora la Granny. Entre discussions, repas de famille et événements, on fait la connaissance d'une famille exubérante et haute en couleur qui m'a fait beaucoup rire. D'ailleurs, même lorsque les sujets sont sensibles, l'auteure n'hésite pas à y ajouter de l'humour. Quel plaisir de plonger dans une histoire aux saveurs italiennes! J'ai aimé déambuler dans le monde de la chaussure et de la mode où se côtoient cuir, tulle, organza, taffetas... Les descriptions sont envoûtantes, les situations cocasses et les émotions au rendez-vous. C'est un livre qui nous parle d'amour, des relations familiales, des actes manqués. La complicité entre Valentine et sa grand-mère est très émouvante. Valentine est une femme pleine de pep's, dynamique et passionnée. Elle est déterminée dans sa vie professionnelle mais elle délaisse sa vie personnelle. Elle se pose beaucoup de questions sur l'avenir, sa relation amoureuse, sur sa famille... C'est un roman convivial aux jolies couleurs! (...)

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Jeune trentenaire, Valentine tente de donner un sens à sa vie que ce soit au niveau sentimental ou professionnel. Lorsqu'elle fait la connaissance d'un chef cuisiner, elle pense qu'elle a finalement trouvé le bonheur. En parallèle nous suivons Valentine qui tente de sauver l'entreprise familiale de fabrication de chaussures et également son histoire d'amour. Mais travail et amour ne vont pas bien ensemble, Valentine va bientôt s'en rendre compte...
On trouve des situations drôles dans ce livre, des personnages attachants qui nous font rire et même si certaines péripéties sont prévisibles, on passe des moments agréables de lecture.
Un roman tendre, rempli de chaleur qui fait du bien.
Une lecture idéale pour les vacances.

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Je découvre l'auteure avec ce roman, pourtant « Lucia, Lucia » également publié aux éditions Charleston traine dans ma PAL depuis de nombreuses années (l'occasion de l'en sortir peut-être ?). Ce qui m'a tout de suite charmée c'est la couverture. Je la trouve simple et raffinée… bref très attirante ! J'ai d'ailleurs commencé ce roman les yeux fermés sans connaitre le résumé et j'ai adoré ! Par contre, il est bon de savoir qu'il s'agit du 1er tome d'une trilogie et donc de le considérer comme tel…

Valentine et sa grand-mère de 80 ans, Théodora Angelini, fabriquent des chaussures de mariage uniques et artisanales. Leur atelier de Greenwich est une référence depuis 1903. Mais les temps sont durs et la tradition familiale pourrait bien s'éteindre… Valentine va tout faire pour sauver l'entreprise, lui donner un nouveau souffle même si ce ne sera pas au goût de tout le monde. Alfred, son frère ainé, voudrait que sa grand-mère vende et prennent une retraite bien méritée.

Valentine est spontanée, naturelle, entière. C'est une héroïne fraiche, pétillante, déterminée et drôle. Cependant elle est un peu perdue tant d'un point de vue professionnel que personnel. Elle se cherche. Artiste dans l'âme, elle se laisse porter et vit au jour le jour avec sa grand-mère. Sur le plan sentimental, c'est le calme plat depuis sa dernière rupture quelques années auparavant.
Pourtant quand l'avenir de l'entreprise est menacé, elle ne va pas hésiter à se battre. Son caractère passionné, insoupçonné au départ, va ressortir. La passion, voila ce qui ressort de ce roman. La passion des chaussures, des tissus, des matières, la passion dévorante de la création… la passion de la vie.

Mais Valentine n'est pas le seul personnage haut en couleur de ce roman. Toute la famille Roncalli l'est. C'est une famille italienne dans toute sa splendeur comme on peut se l'imaginer. Traditionnelle, avec des caractères forts mais un esprit de famille très affirmé quoique parfois surprenant. Les membres de cette famille sont atypiques, francs et nous offrent des moments embarrassants mais hilarants. Ils sont entiers et ont un tempérament de feu. Petite mention spéciale pour Grannie, la grand-mère que j'ai trouvé exceptionnelle. J'ai adoré le portrait dressé de cette famille italienne, certes un peu stéréotypée mais tellement méditerranéenne.

Mais l'Italie est présente de bien d'autres manières, par la gastronomie et la mode notamment. J'ai voyagé de bien des façons grâce aux saveurs qui se dégagent et aux descriptions précises d'Adriana Trigiani. Elle a su trouver les mots pour me captiver du début à la fin. Une chose à savoir sur moi est que j'adore les chaussures, j'en ai une quantité astronomique. Cette petite virée au coeur d'une fabrication artisanale m'a charmée, m'a conquise, m'a émerveillée. du choix de la matière à la conception, j'ai aimé découvrir l'envers du décor.
La plume de l'auteure est fluide mais surtout visuelle et olfactive. C'est une réelle immersion dans le monde de la chaussure.

L'intrigue est prenante, réconfortante et inspirante. le rythme est lent mais permet de s'imprégner au mieux de cette atmosphère chaleureuse. Les pages défilent toutes seules sans que l'on se pose de questions… la dolce vita à l'état pur !

Mais que serait une jolie italienne sans une belle histoire d'amour ? Si la romance est prévisible elle ne sera pas toute douce. Carrière ou amour ? Qui en sortira vainqueur ?

Comme je vous le disais, il s'agit du 1er tome d'une trilogie. Gardez cela à l'esprit pour ne pas être surpris ou déçu par le dénouement qui, s'il ne répond pas à toutes nos interrogations, délivre un beau message d'espoir…
Une excellente lecture !

Ce roman est une déclaration d'amour à l'Italie : à ses saveurs, à son savoir-faire, sa communauté… Il a fait appel à tous mes sens. Une lecture inspirante et dépaysante !
Lien : https://monjardinlitteraire...
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Un écrin en forme d'escarpin, un volant de tulle, un zeste d'humour, un doigt de féminité, saupoudré d'amour et de tendresse .... Tout un cocktail pour ce délicieux roman émouvant, incandescent de Adriana Trigiani.
Si vous adorez la mode, si vous craquez sur les chaussures, si vous aimez les senteurs et le charme de l'Italie enfin si vous aimez vibrer d'émotion pour des belles romances .... Alors venez à la rencontre de très chère Valentine .
Elle est pétillante, vraie, sincère, franche notre Valentine, elle est passionnée, persévérante et son auteur est une conteuse des temps modernes à la plume vivante et vibrante, chaleureuse comme le soleil de Toscane. Elle dépeint en artiste les lieux, de sublimes tableaux enchanteurs. La famille tient une grande place dans ce roman , et quelle famille haute en couleurs et si attachante !!! Les liens sont forts, la relation Valentine et sa grand-mère est tellement intense, tellement belle et émouvante.
Nous sommes à New York en 2007. La famille des Roncallis sont des virtuoses de la chaussure de mariage, ils ont mis tout leur amour et tous leurs talents dans leurs confections. Plus qu'un métier, une passion qui a permis à la petite entreprise de résister , en plein coeur d'un Manhattan aux grandes enseignes. C'est à Valentine, la trentaine passée qu'il revient de faire perdurer cet héritage. Mais voila, elle souffre d'un manque d'imagination, la vie new yorkaise ne l'inspire pas et son histoire d'amour compliquée avec un jeune chef cuisinier n'est pas fait pour arranger les choses
Quand Valentine comprend que l'entreprise est au bord de la faillite et que son frère n'attend que cette occasion pour vendre l'immeuble situé en plein coeur de New York, elle fait ses bagages et embarque sa grand-mère Teodora dans l'aventure. Direction l'Italie
Cherchant l'inspiration et peut être aussi une quête d'elle même, elle entreprend ce voyage sur les traces de son histoire familiale
Une belle réussite que je vous recommande , un voyage plein de romantisme vous attend
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J'avais beaucoup aimé "Lucia, Lucia" de l'auteur il y a de cela deux ans et c'est tout naturellement que j'ai voulu découvrir son nouveau titre et je peux vous dire que je n'ai pas été déçu au point que je veuille découvrir maintenant "L'italienne" qui est paru récemment. Mais revenons un peu à cette histoire que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire !



Je ne sais pas vous mais pour ma part, j'ai un véritable coup de coeur pour cette première de couverture qui est particulièrement réussie à mon sens et reflète parfaitement ce qui nous attend à l'intérieur de ce très bel ouvrage. Elle est sobre et efficace à la fois.



Valentine et Théodora, sa grand-mère de quatre-vingts ans confectionnent des chaussures de mariage uniques et de façon artisanale ce qui est très très rare de nos jours ! Leur atelier est une référence depuis 1903 sauf que voilà, elles aussi sont victimes de la crise. Les temps sont durs, les traditions se perdent ce qui pourrait faire couler l'affaire familiale par la même occasion... Valentine va tout faire pour que cela n'arrive pas, elle va se battre corps et âme pour sauver l'entreprise familiale même si ses idées ne seront pas forcément aux goûts de tous... Pour ce qui est d'Alfred, son frère aîné, il faudrait vendre l'entreprise familiale pour que leur grand-mère prenne enfin sa retraite mais en vendant cette entreprise ne vendraient-ils pas un peu d'eux-mêmes, un membre de leur famille ?



Valentine est un personnage que j'ai beaucoup aimé pour sa spontanéité, pour sa naïveté, pour son envie de bien faire les choses, parce qu'elle n'a pas peur de se battre pour ses idées, pour sa famille, pour l'entreprise familiale. C'est un personnage entier qui vous plaira assurément de découvrir ! Elle est fraîche, pétillante, déterminée et forcément drôle pour notre plus grand bonheur sauf que notre belle a un talon d'Achille, forcément, sinon ce ne serait pas drôle ! Elle se sent paumée dans sa vie autant au niveau du personnelle que professionnelle. Elle est jeune, elle se cherche encore, ce qui est tout à fait normal. Elle est un peu bohème, c'est une artiste, son truc est de profiter de l'instant T de la vie.



Pour sauver l'entreprise familiale, elle va se battre plus que jamais. Son véritable caractère va se révéler au fil des pages. Sa passion pour son métier est retranscrit à chaque ligne de ce roman. La passion qu'elle a pour les chaussures, pour les matières nobles sont palpables à travers les pages de ce roman. La famille de Valentine est vraiment haute en couleurs ! Ils ont tous de sacrés caractères mais une chose les unie, les liens familiaux. Ils sont casse-pieds, embarrassants, chiants, francs du collier avec un tempérament de feu qui anime les réunions familiales mais ils sont entier. J'ai beaucoup aimé Théodora qui est extraordinaire !



La plume de l'auteur est belle, fluide, sensible, humoristique, très agréable à lire. Les descriptions sont incroyables parce que je n'avais aucun souci à m'imaginer les plats, les lieux, les personnages. Les pages défilent seules tant je me suis laissée transporter par la plume de l'auteur.



Ce livre est le premier tome d'une série de trois livres ce qui explique pourquoi à la fin de la lecture on reste sur un sentiment de manque car certaines de nos questions restent en suspens... Pour le moment en tout cas !



Tout ça pour vous dire que ce premier tome est une lecture dépaysante que je vous recommande vivement à la lecture !
Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Certains jours, le ciel se pare de nuages gris mouchetés ; ou bien c'est un entrelacement de trainées blanches contre un brasier orangé; ou encore un lac d'eau bleu pâle sur lequel dérivent des filaments anthracite. De même que le ciel, la rivière est sujette à des brusques sauts d'humeur. Parfois elle se hérisse de moutons d'écume, d'autres fois elle est calme, parcourue de minuscules vaguelettes semblables aux rides d'une tasse à thé..
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Enfants, quand nous ne nous déguisions pas en mariées, mes soeurs et moi jouions à Notre Enterrement. Non que mes parents soient des gens morbides, ni que nous ayons traversé des expériences terribles. Nous sommes italiennes, tout simplement, et c'est donc la loi dans l'univers Roncalli ; pour tout événement heureux, il doit y avoir une contrepartie triste. Les mariages sont pour les jeunes et les enterrements sont les mariages des vieux. Les uns comme les autres, ainsi que je l'ai appris, requièrent une longue préparation.
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Aussi compliqué que soit son fonctionnement professionnel, Roman est très minimaliste dans sa vie privée. Son loft ne s'encombre pas de meubles inutiles ni de gadgets électroménagers, son cœur refuse les tempêtes émotionnelles. Il prend des décisions rapides et pose des actes sans hésiter. Je l'ai vu à l'oeuvre. Il n'a pas le goût du drame, et la dernière chose qu'il souhaite, c'est se disputer. A l'opposé de son travail, qui génère un stress intense, il veut une vie calme et paisible. Ma famille, quand bien même je la supplierais à genoux, ne peut pas entrer dans ce schéma. Devinant les pensées qui m'agitent, Roman répète :
- Ne t'inquiète pas.
- Trop tard.
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Voilà ce qui nous différencie, Gianluca. Vous, les italiens de souche, et nous, ce qu'on nomme les Italo - Américains. Vous menez une vie équilibrée. Vous travaillez, vous mangez, vous vous reposez. Pas nous. Nous en sommes incapables. Nous vivons comme si nous avions quelque chose à prouver. Nous courons sans cesse après le temps, nous mangeons à la va-vite et nous dormons aussi peu que possible. Nous pensons que les gagnants sont ceux qui travaillent le plus dur.
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Je ne suis pas la jolie sœur. Je ne suis pas non plus la sœur intelligente. Je suis celle qui est rigolote. On me voit ainsi depuis si longtemps que tout ma vie, finalement, je me suis dit : Toi, tu est la rigolote.
Si je devais mourir, et croyez moi je n'en ai aucune envie, mais si je devait choisir un endroit, je voudrait mourir exactement ici, dans les toilettes pour femme du grand hôtel La Dolce Vita. C'est l'effet des miroirs. J'ai l'air tout simplement canon, même en 3D. Sans être une scientifique, je pense qu'il y a quelque chose, dans la manière dont les glaces sont inclinées, dans le chatoiement du marbre bleu et la lumière dorée des lustres en cristal, qui crée une illusion d'optique et transforme mon reflet en une longue cuillère à cocktail mince et rose.
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