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Critiques de Adrien Mangold (62)
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Prototypes

Voilà une lecture tout à fait singulière, non pas dans son thème mais dans la plume et l'approche de l'auteur.

On y traite ici d'Androïde, d'intelligence artificielle, de quête d'égalité et d'identité. L'auteur raconte son histoire avec une approche très philosophique, l'écriture est travaillée, poétique. Il y a tout de même beaucoup d'action et le suspense est bien géré. On ne s'ennuie pas.

Le mode de narration en 2 parties par 2 personnages différents est atypique mais ça fonctionne super bien.

J'ai aussi adhéré au mystère des Octaviens et à la façon dont ils ont développé ces androïdes très avancé technologiquement.

Petit point noir qui fait que je mets 4 étoiles et non 5, j'étais parfois perdue entre les chapitres. Comme s'il manquait du lien entre certaines scènes clés.

Cela dit, je continuerais avec l'auteur. Et j'espère qu'il développera un jour l'histoire des octavians ou écrira une suite. Parce que le dernier chapitre, bien que magistral (à mon sens) laisse planer beaucoup de questions.
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Prototypes

isbn:9782918541677
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Seconde humanité

Ce roman a la particularité de posséder un "livre dans le livre". En effet, le lecteur a la possibilité de lire le manuscrit en même temps que le personnage principal. Celui-ci est présent dans les pages centrales du livre et est visuellement très différent du reste de l'ouvrage. C'est donc quelque chose que j'ai particulièrement apprécié.

Malheureusement c'est une lecture que j'ai abandonnée. En effet, je n'arrivais pas à comprendre les choix du héro, sans doute trop éloigné de ma propre vision des choses. J'ai tout de même continué ma lecture jusqu'au "livre dans le livre" mais il était sans doute déjà trop tard, je n'arrivais plus à me replonger dans l'histoire. J'ai donc préféré arrêter ma lecture.

Cependant j'aimerais souligner la qualité de l'ouvrage ainsi que son visuel. En effet, j'ai beaucoup aimé la couverture et l'intérieur de celle-ci est tout aussi belle et travailler (je laisse les plus curieux d'entre vous la découvrir s'il vous prend l'envie de lire ce livre).

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Journal intime d'un dieu omniscient

Un début de lecture corsé. Je ne suis pas une grande amatrice de fantasy où je dois totalement découvrir un monde, ses règles, ses habitants, sa langue... J'ai été complètement paumée tout le premier acte.

Cependant lorsque j'ai maîtrisé les personnages principaux et leurs liens, ma lecture est devenue plus agréable.

L'auteur ne nous donne pas toutes les clefs, voire ne nous accompagne pas du tout. J'apprécie beaucoup cette grande part de mystère restante à la fin (et l'humour !).

Je n'ai pas la réponse à toutes mes questions mais suis amplement satisfaite, et assez intriguée pour imaginer.



J'en recommande vivement la découverte !
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Journal intime d'un dieu omniscient

Quand je me suis rendue au Salon du Livre de Wallonie de Mons, j’ai eu l’excellente surprise qu’Adrien Mangold me reconnaisse. Cet homme a une mémoire de dingue sachant qu’on s’était rencontré en 2020 à Bruxelles. Ce salon draine tellement de monde, ça m’a impressionné, surtout que je suis du genre discret. Sa présence annoncée sur les réseaux de L’Homme sans nom pour la Foire du Livre de Bruxelles, j’ai sorti Journal intime d’un dieu omniscient de ma PAL.



Bienvenue sur Astria ! Le dieu éponyme endosse le rôle de guide touristique pour nous faire découvrir sa planète. Enfin, pas totalement, car c’est à travers les écrits de son bras droit, Ysmahel, que l’on explore ce monde où les créatures élémentaires évoluent.



Le début de ce roman est excellent. Le divinité y interpelle son conseiller pour retranscrire ses pensées. C’est vivant, comique, dynamique, plaisant dès la première page. On perçoit de suite la relation particulière entre ses deux êtres et une partie de leur caractère respectif.



L’univers bâti pour l’auteur, oups, Astria (sait-on jamais qu’il m’entendrait) est original. Il a réfléchi à tout, de la répartition de ses contrées à l’action du soleil, du jour et de la nuit. Les aspects de la planète (climat, rotation, reproduction) sont contrôlés avec l’œil du chef d’orchestre qui empêche la disharmonie, car la divinité craint de reproduire les erreurs de son homologue qui gérait la Terre. Une paranoïa qui enclenche des prises de décision parfois…radicales, malgré son amour pour ses enfants dont il adore suivre la vie.



C’est d’ailleurs sur l’observation de quelques âmes que la narration est basée. Des chapitres minuscules (rarement plus de 2 pages) alternés avec des explications de type encyclopédiques sur le monde ou des intermèdes entre Astria et Ysmahel. Les commentaires sur le world-building m’ont fait penser au travail des auteur.ices de fantasy, ce qui m’a fait sourire. Ces passages permettent de comprendre le fonctionnement de la planète et les relations entre les créatures élémentaires jusqu’à leur système de non-reproduction. En ce cas, l’approche d’Adrien Mangold est intéressante, car il nous propose un monde où le sexe n’est pas source de danger et d’insécurité pour la femme (je vais le dire clairement, hein !). Toutefois, il n’élimine pas la hiérarchie des sexes, il s’amuse à les inverser jusque dans leur conception et à jouer sur les valeurs qui nous sont connues.



Astria est un Reinaume dont la nouvelle couronne vient de monter sur le trône. Les clans sont régis sous le signe du matriarcat, où le foyer et l’éducation des marmots sont considérés comme nobles tandis que les hommes et le travail sont des tâches ingrates. Tout comme les Terriennes le ressentent encore aujourd’hui, les mâles d’Astria regrettent et dénoncent cette domination. Ils revendiquent le droit de participer à l’enseignement et à la paternité ! On voit le contraire également, via Exalée, une nibérienne qui veut devenir charpentière ! Elle incarne la femme qui ose exercer des métiers d’homme. Elle est considérée comme impure, car elle s’abaisse à ça !



Le journal est empli de petites thématiques qui jouent sur les combats et les problématiques de notre terre. Je vous laisse découvrir tout cela parmi les bâtisses religieuses de tissus, les montagnes qui ont la bougeotte et les sous-marins de croisière vivants. Comme dans Prototype, Adrien Mangold déploie une imagination gargantuesque. Il sculpte de décors époustouflants qui amuseraient plus d’un illustrateur ou graphiste de cinéma.



Le rythme et les choix scénaristiques en font un OLNI. On parcourt Astria tel un.e explorateur. ice avec l’impression de suivre un long fleuve tranquille connaissant quelques remous qui dissimulent des cascades vertigineuses. Dont une fin des plus…amusante, à l’image de l’introduction.



Un humour présent dans les joutes verbales entre Ysmahel et Astria. Le conseiller n’hésite pas à le reprendre, le contredire et à le confronter à ses choix, notamment quand il s’inspire un peu trop de la Terre. Il commente avec cynisme en note de bas de page, ses propos. J’ai adoré son personnage et pas seulement parce que j’aimerais avoir un scribe pareil qui écrirait mes pensées avant qu’elles ne s’échappent de mon cerveau à tout jamais.



La plume du romancier est toujours aussi incroyable. Les tournures, les expressions sont originales et fournies. Le vocabulaire inventé pour ce monde teinte le texte et nous dépayse. On a l’impression d’y être et de parler peu à peu astrian !



En bref, Journal intime d’un dieu omniscient est un livre extra-ordinaire. Adrien Mangold joue avec les codes du métier d’auteur.ice en fantasy et les problématiques sociétales actuelles pour construire un roman unique qui ne plaira clairement pas à tout le monde. Si vous tentez l’aventure, démunissez-vous des attentes liées au genre. Ce livre est un défi. Un pari réussi pour moi.
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Journal intime d'un dieu omniscient

Ce livre est pour moi un OVNI littéraire et il est clair que l'auteur et l'éditeur ont pris des risques. Malheureusement je me suis perdue dans le livre et dans ce monde complètement neuf. Le Dieu Astria, du nom de la planète dont il est le dieu, dicte ses "mémoires" à Ysmahel, dont on apprendra peu à peu qui il est. Son but : se faire rencontrer des personnes qui habitent sa planète. Et c'est là que je me suis un peu perdue car l'auteur a inventé un nouveau monde peuplé d'Elémentaires, terre, eau, feu. On en saura davantage sur ceux qui peuplent l'Air ultérieurement. Ce qui m'a bloquée, ce sont les nombreux personnages et leurs spécificités. Il y a d'ailleurs des "encarts" où nous sont expliqués comment vivent les Elémentaires, leurs religions, leurs unions... avec des passages plein d'humour, souvent entre Astria et Ysmahel qui n'ont pas forcément la même conception des choses. Car il sera question d'écologie, de métaphysique, de religion, de révolution et, de là, nous allons faire un parallèle avec la Terre, car, oui, nous allons parler de notre chère vieille Terre. La fin permet de mieux comprendre le roman dans son entièreté et, même si ça n'a pas été une lecture toujours simple, il mérite le détour voire une seconde lecture lorsqu'on connaît la fin. Je laisse aux lecteurs le choix de s'aventurer ou non dans ce journal d'un Dieu.
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Journal intime d'un dieu omniscient

ABANDON.



- LA PLUME -



J'ai appréciée la plume d'Adrien Mangold, que j'ai trouvée humoristique, et jolie. Mais bien que sa plume m'a plu, sa construction narrative ne m'a pas convaincue.



- L'HISTOIRE -

Une cinquantaine de pages m'ont suffi pour fermer ce bouquin. Pourtant j'ai aimé l'idée du dieu d'un univers qui écrit son journal via un scribe. Mais la forme du roman et son développement ne m'ont pas du tout convaincue.



- LES PERSONNAGES -

La forme est constituée de tout petits chapitres présentant un personnages, le chapitre est fait de 2-3 pages grand max. Et beaucoup de personnages sont présentés. On retrouve ensuite les personnages dans d'autres petits chapitres. C'est un des problèmes de la forme. Sitôt un petit chapitre de fini, on oublie le personnage, et quand on le revoit, on ne sait plus qui il est. Ce qui rend le récit très décousu.



- L'UNIVERS -



La masse d'informations a ingéré, entre la compréhension des personnages et de l'univers ne se marie pas bien avec cette forme et font que, on lèche vite l'histoire. Je n'ai pas plus accrochée à l'univers que ça, je n'ai pas vraiment été attirée par les différentes espèces peuplant l'univers, beaucoup de choses sont peu expliquées ou on ne comprend pas tout de suite ce que c'est nous laissant un point d'interrogation et nous détachant encore plus du récit.



- CONCLUSION -

En bref, ce fut un abandon et un gain de temps, ça va m'éviter je pense de trop me prendre la tête avec ce roman …
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Journal intime d'un dieu omniscient

J'avais lu Seconde Humanité du même auteur et je suis encore une fois bluffée par tout ce qui peut sortir de son imagination et la corrélation entre ses romans. Je vais me programmer la lecture de Prototypes dans les prochains mois c'est sûr !



Dans ce roman nous suivons Astria, créateur de la planète du même nom, et Ysmahel qui échangent sur l'écriture d'un roman qui parlerait de quatre élémentaires, choisis au hasard, et qui doivent se rejoindre. Mais pas que. Entre les Nibériens, les Sirèniens et les Behemots ce n'est pas toujours facile de communiquer et de se comprendre.



Bon, vous l'aurez compris, c'est un univers complexe et il faut s'accrocher car tout est nouveau.



C'est drôle, parfois tellement wtf et tout ça avec des sujets beaucoup plus sérieux. Nous sommes dans une société matriarcale, un reinaume, où les "mâles" se battent pour élever les enfants au même titre que les femmes. Les différentes religions selon les espèces passent de l'athéisme à un extrémisme qui fait flipper.



Entrecoupé de dialogue entre Astria et son scribe. On fait des découvertes sur eux, sur les protagonistes de leur histoire et sur le monde dans lequel ces derniers évoluent.



J'ai adoré découvrir tout ca même si ne pas savoir où l'on va est déconcertant et je ne vais pas vous mentir la fin l'est aussi. Et je serais là pour le prochain roman de l'auteur pour vérifier s'il fera parti du Mangold Extended Universe 😉



Un très bon moment de lecture qui demande une certaine concentration mais qui vaut la peine d'être lu jusqu'au bout.
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Journal intime d'un dieu omniscient

Voici un roman qui ne ressemble à aucun autre de part sa construction mais aussi son univers.

On peut dire qu'Adrien Mangold n'a pas choisi la facilité !



Déjà je suis en extase visuel tellement le livre est magnifique aussi bien la couverture que les pages intérieures.



C'est le Dieu de la planète Astria, qui décide d'écrire ses mémoires qu'il dicte à son scribe Ysmahel.

Dans son récit, il nous présente une multitude de personnages, dans de courts paragraphes, qui apparemment n'ont aucun lien entre eux.

Mais en plus de cela, il incorpore des informations sur la planète (religions, astronomie, démographie, climat, etc), il donne la parole aux villes et animaux, insère des prières entendues et nous avons également droit aux dialogues entre Lui et Ysmahel.



L'ensemble n'est pas évident à appréhender et donne une sensation de confusion.

Il faut s'accrocher car c'est un roman complexe, dense et nébuleux parfois et l'immersion est compliquée mais il regorge aussi de réparties savoureuses, de critiques sur la société Astrienne qui renvoi à la nôtre.



Si les personnages m'ont perdus, j'ai adoré les différents traités, les paragraphes où le Dieu d'Astria discute et se chamaille avec Ysmahel et bien sûr les nombreuses notes de bas de pages.

Elles permettent à Ysmael de parler au lecteur et de commenter (souvent de façon sarcastique) les paroles dictées par Dieu.



Un roman atypique ambitieux qui mérite d'être découvert mais plutôt réservé aux lecteurs de hard fantasy.
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Seconde humanité

Au hasard d’un salon geek et pop culture je suis tombée sur le stand des éditions HsN… ni une ni deux j’ai été conquise par le pitch d’Adrien Mangold concernant son premier roman Seconde Humanité. Et cela a duré !

Gros coup de cœur pour cette œuvre! La mise en abyme est intelligemment amenée, l’univers est incroyablement précis et décrit, l’action ne manque pas et l’intrigue est prenante au possible !

La plume reste soutenue , mais nourrir ses lecteurs de cette manière si dense et qualitative invite au respect total pour l’auteur.

Merci pour cette lecture qui aura marqué un tournant dans ma vie de lectrice, me permettant de découvrir un auteur formidable et une ME qui l’est tout autant.
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Prototypes

Adrien Mangold signe avec brio son deuxième roman.

Prototypes s’imprègne des lois de la robotique. Alors avis aux amateurs de SF comprenant des IA : il est fait pour vous!

Je préfère préciser : pour lecteurs aguerris car la plume de l’auteur est assez soutenue , ce qui indique un énorme respect pour son lectorat qu’il estime connaisseur. J’aime réfléchir à ce que je lis alors cette œuvre était idéale!

Prototypes est à la SF ce qu’un restaurant étoilé est à la gastronomie : il faut être amateur du genre pour apprécier mais il fait effectivement partie des meilleurs.
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Journal intime d'un dieu omniscient

Il n’y aura jamais assez d’étoiles pour cette œuvre, littéral coup de foudre de cette année.

L’auteur Adrien Mangold nous livre ici un ouvrage de style Fantasy outrageusement moderne! Exit les codes classiques, place à la nouvelle vague!

Enlever les chapitres et les pages blanches inutiles : il fallait y penser!

Faire dessiner la carte de ce nouveau monde au lecteur : j’adore!

Les personnages sont également très bien pensés, développés. J’ai pleuré parfois, j’en ai détesté certains mais je n’ai pas su lâcher ce merveilleux titre.
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Journal intime d'un dieu omniscient

Un roman qui tient ses promesses !



Ce fut vraiment un plaisir de découvrir ce monde et ses habitants sur un simple pari avec son créateur.



Les dialogues sont agréables avec un humour qui fonctionne bien, sur des bonnes descriptions accompagnées de quelques petites illustrations sur le fonctionnement de ce monde.



En bref, un beau voyage !
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Seconde humanité

Une magnifique couverture !

Et puis c'est tout...



Dès les premières pages, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, la faute à un style, une syntaxe, une construction des phrases compliquée.

Une fois l'écueil passé, je me rends compte que je comprends rien au worldbuilding. L'eau a recouvert une grande partie de la planète: le grand bleu (mais pas celui que vous connaissez bien sur !), les survivants se regroupent (dans des cités "sous-marines" ??)

Alors on rajoute un virus (c'est la mode !) ultra-violent, échappé d'un labo de façon assez absurde, qui se répand, semant la mort. Un laborantin sous pression qui doit trouver un antidote !

Et puis une deuxième partie qui n'a rien à voir, avec des pages de couleur différente pour bien te faire comprendre que c'est une autre histoire... Une guerre opposant une fédération et une alliance !!?? Des personnages assez lisses...



Bon en fait j'ai rien compris, les rebondissements sont télescopés. J'appréhende en rien les aspects géopolitiques, les aspects fantastiques, les micro-événements.



Alors j'ai arrêté la lecture quand je me suis rendu compte que je n'avais aucun plaisir à cette lecture.

Tant pis. Au suivant.
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Journal intime d'un dieu omniscient

Le journal d’un dieu omniscient est, comme son nom l’indique, le journal d’Astria, dieu donnant son nom à une planète sur laquelle vivent des élémentaires. C’est grâce à Ysmaël, son scribe, son porte-plume, que ce dieu singulier s’exprime.



Alors, alors, comment vous parler de ce roman complètement atypique, assez complexe et un peu barré? Nous sommes bien dans un monde de fantasy, sans aucun doute, puisqu’ici les personnages sont des élémentaires. Certains sont faits à partir de pierre, d’autres de feu ou encore d’eau. Les chapitres sont très courts et alternent entre différents personnages. J’ai été déstabilisée par leur nombre et leur lien qui n’apparaît que très tardivement. J’avoue qu’un petit index des personnages ne m’aurait pas fait de mal pour m’y retrouver.



L’intrigue n’est pas bien claire non plus au départ. On a ce fameux dieu qui dicte ses pensées à Ysmaël tout en faisant avancer l’action des personnages (vous me suivez??). Une fois que l’on a compris comment tout fonctionne, ça va à peu près. Ajoutez à cela des notes de bas de pages, des pensées incongrues et des extraits de « traités » nous expliquant comment fonctionne Astria.



Reste à évoquer le style de l’auteur, très poétique, parfois complexe voire sibyllin. Là encore, il faut prendre le coup pour s’y faire. Une fois que vous avez tout ça en main, c’est parti mon kiki et c’est pas mal du tout. La prise en main reste toutefois assez complexe et je ne recommanderai pas ce roman à un novice dans le domaine de la fantasy!



Avec ce journal, Adrien Mangold nous offre un roman complètement atypique, difficile à classer. Un Ovni en somme, à découvrir!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Seconde humanité

La petite histoire

Nous sommes sur Terre après une apocalypse qui a provoquée la montée des eaux et la disparition d'une grande partie de l'humanité qui s'est réfugiée sur des îles verticales artificielles ou dans des cités sous-marines. Nous suivons deux temporalités : deux récits reliés par un manuscrit. Deux moments charnières, l'un se passant lors d'une épidémie virale et l'autre bien plus tôt avec un événement tragique.

Mon ressenti

J'ai apprécié de découvrir les deux histoires parallèles qui apportent de l'originalité et de la profondeur aux récits. Je me suis attachée aux personnages même ceux pour lesquels j'ai eu une aversion dès la rencontre. L'émotion est là et j'ai aimé découvrir au fur et à mesure les tenants et les aboutissants des intrigues. Le rythme est soutenu et les points de vue permettent d'appréhender cette Terre futuriste exsangue et les lois qui la régissent.

Des échos avec notre société éclairent sur l'obscurité et l'asphyxie à venir, mais sans être anxiogène, l'action prenant le pas sur l'angoisse. En bref, une découverte qui apporte réflexion, émotions et plaisir de lecture avec l'enchâssement des récits.
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Journal intime d'un dieu omniscient

Journal intime d'un Dieu omniscient est pour moi un OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) réservé à des lecteurs aguerris. En effet, malgré mon bagage en imaginaire, j'ai peiné pendant environ 100 pages (soit plus d'un quart du livre) avant de trouver mes repères. Un peu long, non ?



Une fois ce cap franchi cependant, j'ai grandement apprécié ma lecture. J'ai rarement rencontré d'univers aussi original, ni aussi développé. Adrien Mangold a réalisé un travail d'orfèvre qui, certes, complexifie son histoire mais dont on ne peut nier la richesse.



Seul bémol : le dénouement que j'ai trouvé trop abrupt, mais il s'agit là d'un ressenti tout à fait personnel.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Journal intime d'un dieu omniscient

Je rejoins moi aussi le camp des déçus. Cette lecture est... une expérience on va dire. Et comme avec toute expérience, les résultats peuvent se révéler étonnants, en bien comme en mal, et là, ce fut surtout en mal.

Je n'ai jamais compris les intentions de l'auteur et encore moins de son narrateur. L'histoire part dans tous les sens et le style, qui aurait gagné à être très clair, cherche au contraire à en "mettre plein la vue", mais ça ne fonctionne pas vraiment. Peut-être que c'est une histoire qui aurait mieux marché en format court ?
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Journal intime d'un dieu omniscient

Astria est à la fois le nom d’une planète et celui de son créateur. Ce dernier, par l’intermédiaire de son fidèle assistant Ysmahel, est bien décidé à écrire un journal pour présenter sa planète à qui voudra bien la découvrir. Pour illustrer son propos, il choisit quatre élémentaires au hasard qu’il va suivre jusqu’à ce qu’ils finissent par se rejoindre en un même point de la planète.



Que dire de ce roman sinon que c’est sûrement l’un des plus gros OLNI que j’ai pu lire ? C’est une lecture qui divise pas mal et c’est bien compréhensible tant ce livre est atypique. Pour ma part, le bilan est majoritairement positif !



Lorsque je dis que le roman est atypique, ça ne concerne pas uniquement son fond mais aussi sa forme. Pas vraiment de chapitres dans ce livre mais une succession de courts textes suivant le point de vue des différents personnages, ponctués d’échanges (principalement des chamailleries) entre Astria et Ysmahel et de « petits traités » visant à nous faire découvrir différents aspects de l’univers. L’avantage de cette structure, c’est que ça rythme énormément le récit et le rend très dynamique. L’inconvénient, c’est qu’on a beaucoup de mal à s’attacher aux personnages puisqu’on ne les suit que deux ou trois pages à la fois avant de passer à autre chose.



Le plus compliqué pour moi aura été la première partie du roman puisque j’étais vraiment perdu entre les différents personnages. Non seulement j’avais un peu de mal à me souvenir qui était qui, mais j’avais aussi beaucoup de mal à me souvenir quel type d’élémentaire chacun était. Je dois dire que quand j’ai enfin compris qu’on pouvait identifier l’espèce de chacun juste en se basant sur son prénom, ma compréhension a tout de suite été bien meilleure !



Au final, une fois passé la partie 1, je me suis beaucoup plus attaché aux personnages et j’ai surtout bien mieux compris leurs actions et leurs objectifs. Il y avait peut-être un poil trop de points de vue pour moi mais ça restait quand même gérable.



Pour passer sur le vraiment positif, j’ai vraiment adoré les deux narrateurs qui apportent énormément d’humour au récit. Alors clairement, si vous êtes allergiques à l’humour dans les romans et/ou aux notes de bas de page très présentes, vous risquez d’être un peu dérangés, mais personnellement j’ai beaucoup aimé cet aspect de l’histoire. C’est aussi l’occasion pour l’auteur de gérer une seconde sous-intrigue (mineure) et d’inscrire ce roman dans la continuité de ses autres livres (que je dois vraiment lire) de manière très intelligente.



Le dernier point que je veux aborder, c’est le worldbuilding qui est incroyable et vraiment le point central de ce roman. J’ai trouvé géniale la façon dont l’auteur nous amène son univers, sans nous tenir par la main, en nous donnant des clés mais sans jamais trop en dire.



J’ai aussi trouvé l’univers vraiment original, d’une manière très différente de ce qu’on retrouve souvent en fantasy où les auteurs ont vite fait d’être un peu « fainéants ». Je pense notamment à tous ces auteurs qui créent des mondes censés être complètement différents du nôtre mais où la faune et la flore sont quasiment identiques aux nôtres, ou bien où les différentes races mangent exactement les mêmes aliments que nous. Pas de ça ici. Tout est profondément original, et lorsque certains aspects pourraient paraître un peu trop calqués sur notre planète, l’auteur nous sort de son chapeau une excellente raison pour ça, simple mais intelligente !



Pour résumer, ce n’est pas un coup de cœur dans la mesure où j’ai eu du mal à rentrer dans l’intrigue principale, mais il y a tellement de choses vraiment bien faites que le roman ne peut pas laisser indifférent.
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Seconde humanité

Pour mon premier roman des éditions de L'Homme sans nom, je commence très bien avec ce post-apo et ce virus qui décime l'humanité.



J'ai bien aimé les personnages, Séfria et Pino en particulier. L'univers de cette Terre où les eaux montent au point d'envisager la vie sous les océans et les mers. L'intrigue autour du virus. Le livre dans le livre a été un régal et à permis de comprendre le passé qui nous a mené à cette pandémie.



Petit bémol pour certaines explications manquantes à mon goût mais ça ne change rien à l'intrigue qui est très prenante et cela n'a pas enlevé le plaisir de ma lecture. Je me dis que peut être on aura des réponses dans Prototypes qui se passe dans le même univers.
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