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Citations de Agnès Martin-Lugand (1240)


L’amour.
L’amour était un sentiment extraordinaire. Puissant. Dévastateur. Réparateur. Fondateur.
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C'est étrange d'être heureux. Quand on s'y attend le moins. Quand on en crève, persuadé que c'est pour les autres, parce que l'on a tout raté. On ne sait pas comment le gérer, comment le recueillir. Alors on en profite, parce que c'est déroutant de réaliser qu'à quarante-cinq ans cela nous est si peu arrivé.
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J’avais toujours rêvé de vivre dans la routine. Je savais que certains la craignaient plus que tout, la trouvaient monstrueuse, destructrice d’amour et de désir, moi, j’étais convaincu du contraire, je l’attendais, l’espérais.
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Je crois que je pouvais compter sur la responsable de ma colère et de ma fatigue, elle n’était pas loin ; ma mort lui viendrait nécessairement aux oreilles, elle serait triste, mais ça ne durerait pas longtemps, elle ferait uniquement ce qu’il fallait. Une autre vie l’attendait. Elle avait trouvé le moyen de rester hors de l’eau, elle. Moi pas. Elle laisserait quelque chose sur terre. Moi non. Aucune empreinte. Aucun orphelin.

(Page 13)
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L’amour.
L’amour était un sentiment extraordinaire. Puissant. Dévastateur. Réparateur. Fondateur.
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L’amour est vraiment un sentiment étrange. Il se décuple, se démultiplie, il naît sans que l’on en ait conscience et sa réalité vous percute.
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J’avais toujours rêvé de vivre dans la routine. Je savais que certains la craignaient plus que tout, la trouvaient monstrueuse, destructrice d’amour et de désir, moi, j’étais convaincu du contraire, je l’attendais, l’espérais.
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" - Les gens heureux picolent et s'envoient en l'air, j'écoute ? "
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" Avec lui, j'apprenais à ne pas parler pour ne rien dire. "
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" - Tu es une maman, Diane ? me demanda-t-il en hoquetant.
- Pourquoi dis-tu ça ?
- Parce que tu fais comme ma maman…
Les enfants avaient un sixième sens pour trouver la fêlure. Ce petit garçon me prouvait que mes gestes, mes paroles étaient imprimés, marqués au fer rouge par la maternité, par celle que j’avais été, que je le veuille ou non.
- J’étais maman avant…
- Pourquoi avant ?
- Ma fille Clara… Elle est partie comme ta maman.
- Tu crois qu’elles sont ensemble ?
- Peut-être
- Maman, elle est gentille avec elle, t’inquiète pas. "
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C’est étrange d’être heureux. Quand on s’y attend le moins. Quand on en crève, persuadé que c’est pour les autres, parce que l’on a tout raté. On ne sait pas comment le gérer, comment le recueillir. Alors on en profite, parce que c’est déroutant de réaliser qu’à quarante-cinq ans cela nous est si peu arrivé.
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On appelle un mort un disparu.
C’est faux.
Un mort ne disparaît pas. Un mort n’est plus en vie, la nuance peut paraître subtile, mais elle est bien réelle. Sept ans que j’y réfléchissais chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour, chaque nuit… Un mort, quand on a de la chance - si tant est que l’on puisse parler de chance dans ce cas -, on peut lui dire au revoir, l’accompagner dans ses derniers instants. Un mort laisse un corps, certes froid et le cœur éteint, mais un corps tout de même. On peut l’étreindre une dernière fois, lui parler, lui crier notre colère de nous avoir laissés et croire que quelque part il nous entend. Un mort ne trahit pas. Un mort, on l’enterre, on l’incinère, on sait où il repose, où sont ses cendres. On peut même lui rendre visite. Un mort existe, et laisse une empreinte, une trace de son passage sur terre.
Un disparu. Non.
Un disparu, c’est comme s’il n’avait pas existé. Comme si son existence était fantasmée, n’avait jamais été réelle. Un disparu devient une chimère. Un être mythologique.
Un disparu, on ne sait plus rien de lui. On ne sait pas où il est, ce qu’il fait, avec qui il est. L’absence d’un disparu vous fera toujours sursauter au moindre claquement de porte. Un disparu vous impose le qui-vive par son absence. On ne saura jamais s’il est encore vivant, ou s’il est mort. Il n’y aura jamais personne pour vous le dire.
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Tu n'étais pas faite pour moi, et moi non plus je n'étais pas fait pour moi. Mais on a réussi la plus belle des aventures ensemble, être parents de Lisa, et terriblement nous aimer, sans amour. Lui, tu l'aimes d'un amour que je ne pourrai jamais comprendre, qui me dépasse et qui dépasse l'entendement. Alors, sois heureuse avec lui, fais-moi ce cadeau. Et fais-lui ce cadeau.
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Nos regards se retrouvèrent. Je ne m'étais jamais sentie aussi bien qu'enveloppée par ses yeux. Nous étions seuls au monde. Plus rien d'autre n'existait à part nous. Mon corps, mon âme étaient appelés par lui. Les mots étaient inutiles, comme depuis la première seconde.
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Je composais notre histoire, en ajoutant des mouvements. Je couchais sur les portées nos élans, notre passion, nos déchirements, notre dépendance l'un à l'autre, nos espoirs, nos secrets, notre avenir rêvé. Parfois, c'était Maddie qui le jouait, parfois c'était moi, et souvent nos quatre mains.
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Je l'aimais tellement.
Il avait été et serait pour l'éternité l'être qui aurait compté le plus au monde.
Que ma fille ma pardonne...
Mais lui... lui...
Il était mon amant, mon amour, mon souffle, ma vie...
Il était en moi...
Jusqu'au dernier instant, nous connaîtrions un amour plus grand que tout. Plus grand que nous.
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Notre complicité grandit particulièrement vite car nous connaissions déjà les forces et les faiblesses de l'autre, même s'il est vrai que nous parlions pas beaucoup de ces dernières, préférant échanger sur l'émerveillement que nous éprouvions l'un envers l'autre.
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Il avait vieilli et n'en était que plus charismatique.. Il semblait encore plus fatigué qu'avant, plus sombre aussi. Et d'autant plus attirant. A l'époque déjà, elle s'amusait à tenter de percer son mystère. Il la faisait vibrer avant, et c'était encore le cas aujourd'hui après seulement quelques instants. Il l'aimantait, la rassurait. Il la faisait vivre. Elle était vivante. Vivante et déstabilisée par sa présence. Elle était heureuse, alors qu'elle n'aurait pas dû.
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Pourquoi tremblais-je, au juste ? Le froid, le vent, le pluie. Non. Rien de tout cela. Uniquement le choc de l'avoir retrouvé. C'était impossible. Avant, je ne me serais jamais risquée à imaginer pourvoir le revoir, ne serait-ce que quelques secondes. Cela m'aurait fait trop de mal. Ce déchirement avec lequel je vivais depuis tant d'années ne devait surtout pas s'agrandir.
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Joshua est bien plus qu'un premier amour. Il restera jusqu'à mon dernier souffle mon grand amour. L'unique amour de la vie... Personne, même le meilleur des hommes, même ton père, n'aurait pu le surpasser.
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