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Critiques de Agnès Mathieu-Daudé (116)
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Marchands de sable

Quelle histoire que celle de cette famille d'industriels italiens vue à travers les yeux d'Agnès, jeune française tombée amoureuse de l'héritier! D'origine modeste, elle n'a jamais été acceptée par sa belle famille mais elle a réussi à sortir de sa condition. A moins que...En effet, elle a entendu parler d'un "sequestro", et d'un "bambino" et elle veut percer le mystère. Elle va mener son enquête pendant leurs vacances d'été en Sardaigne qui l'a conduit à relire l'Histoire avec un grand "H" de l'Italie qui se confond avec celle de la famille de son mari et de leurs trois jeunes fils. Des portraits au vitriol de cette grande bourgeoisie et un personnage très attachant.
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Dagfrid- Des brioches sur les oreilles

Si les illustrations d'Olivier Tallec m'ont immédiatement attirée vers ce petit roman, je dois dire que le texte d'Agnès Mathieu-Daudé n'est pas mal non plus !



Dagfried nous présente son quotidien de petite fille viking avec franchise et humour. Au cœur de ce premier tome : le régime alimentaire à base de poisson séché, qu'elle déteste. Alors elle part en bateau découvrir si par hasard on ne mangerait pas autre chose en Amérique. Bon, en réalité elle se accoste un peu moins loin que cela, mais sa quête sera récompensée. C'est bien l'essentiel !



Le franc parler de Dagfried est très amusant, ses réflexions très drôles et les illustrations d'Olivier Tallec toujours aussi expressives.

Une série qui commence bien !
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L'école des souris

Elvis le hibou aime bien être tranquille dans son grenier mais les petites souris qui jouent font tellement de bruit !

Peu importe, Elvis va faire comme les humains : pour lire le journal en paix, ils envoient leurs enfants à l’école.

C’est décidé, Elvis ouvre une école pour souriceaux.

Mais le jour de la rentrée ne se passe pas vraiment comme prévu…

Un roman « premières lectures » plein d’humour, avec des sous-entendus bien senti qui plairont aussi aux parents, (sympa, car maintenant c’est nous qui écoutons l’histoire !) et des illustrations rigolotes. Un bon moment.
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Les voisins mode d'emploi : Enfermée dehors

Le titre est un clin d'oeil à 'La vie mode d'emploi', de Georges Pérec (1936-1982), qui obtint le prix Renaudot en 1978. D'ailleurs, l'histoire de la jeune narratrice se passe pour l'essentiel dans un immeuble : celui où elle vit.

Pour moi, l'analogie s'arrête là. Alors que j'ai vite reposé l'ouvrage de Perec, j'ai aimé celui-ci.



Une enfant de 11 ans vit souvent seule dans l'appartement de sa mère, fréquemment en déplacement professionnel. Son père est quant à lui surtout absorbé par sa nouvelle compagne.

Lorsque la porte de l'appartement se referme malencontreusement derrière l'enfant, avec la clé dans la serrure, un drame devient possible.



Rassurez-vous, l'intrigue reste adaptée au public auquel ce récit s'adresse d'abord, à savoir des jeunes à partir d'une dizaine d'année. Bien que n'entrant plus dans cette catégorie depuis déjà pas mal de temps, j'ai apprécié l'histoire et le ton amusant.
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Les voisins mode d'emploi : Enfermée dehors

Je ne retiens jamais les préconisations d’âge pour les collections et évidemment pour ce roman-ci, paru dans la collection Neuf, je m’interroge : l’héroïne (elle ne veut pas nous révéler son prénom jusque très tard dans le roman la coquinette) a 11 ans mais je l’ai lu exactement comme s’il s’adressait à mon âge à moi (vénérable), donc à vous de voir. On la suit tandis qu’elle se retrouve coincée hors de chez elle en pyjama, avec personne vers qui se tourner. De là, elle nous raconte sa drôle de vie… Drôle, tendre, actuel, il se dévore en en un rien de temps et si son épilogue ne règle rien (on espère une suite, voire une série ?….), il est choupi tout de même. Beaucoup aimé.
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Les voisins mode d'emploi : Enfermée dehors

Une petite fille – enfin pas si « petite »; onze ans et un tempérament de grande – raconte son quotidien d’enfant de parents séparés. Une mère pilote de ligne qui passe son temps dans les nuages ou à Oslo, Moscou, Orlando, Singapour… Et un père qui passe le sien à conter fleurette à Fleur, passionnée de jardinage. Pas de frère et sœur, plus d’amoureux, peu d’amis, la fillette est souvent seule. Dit comme ça, on pourrait croire que cette histoire est d’une tristesse infinie… Que nenni! Car la grande fille – dont on ne saura le prénom qu’à la toute fin – est pleine de ressource de courage et d’intelligence. La situation n’est ni simple ni agréable mais la vie continue, et elle n’a pas envie de courir derrière alors elle agit en conséquence. Elle se débrouille. Mais un mardi soir comme un autre, elle est seule dans l’appartement maternel quand la sonnette se fait entendre. Elle sort sur le palier, regarde à gauche à droite, s’avance… personne. Puis un bruit de porte. La sienne! Elle se retrouve enfermée dehors! En pyjama! Il va lui falloir demander de l’aide aux voisins… Seulement elle n’en connaît aucun, elle n’a pas l’habitude de parler à des adultes… Heureusement, sa rencontre avec Antoine – un écrivain de l’âge de son père qui en attendant d’avoir du succès, traduit des notices de micro-ondes de l’espagnol – va bousculer l’existence de cette grande petite fille. Ensemble, ils uniront leur solitude pour résoudre une étrange énigme au sein de leur immeuble.

Des personnages attachants, une histoire tendre drôle et captivante, une écriture joueuse et rythmée, des illustrations pleines de délicatesse – qui me font penser à Sempé et son Petit Nicolas -. En tournant la dernière page, on espère qu’une chose : lire la suite!
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L'ombre sur la lune

Attilio est sicilien et le jour de ses noces, il ensable son épouse vivante ! Etrange personnage, d'accord c'est un procédé qui ressemble à la mafia qu'il fréquente mais tout de même étrange d'entrée de jeu.





Il sera contacté par "la Gigante", Soony May-Ling, une chinoise de 2 mètres qui dirige la mafia chinoise espagnole. Elle est dingue de chiens et contacte Attilio pour une demande un peu spéciale.





Blanche travaille dans un musée, elle pense être le sosie du joueur de foot Fernando Torres. C'est dans un stade que l'on fait sa connaissance.







Quel rapport me direz-vous entre ces personnages ? Quelle entrée en la matière étrange et loufoque ! C'est quoi ce récit ? Ce sont les interrogations que je me suis posées.





Intriguée j'ai poursuivi la lecture car la plume est belle et agréable, poétique même.





Ce récit va nous emmener en Andalousie, dans les coulisses du monde de l'art et de celui de la tauromachie.





Un récit que j'ai apprécié, un peu burlesque, décalé où des personnages malmenés par la vie, étrangement assortis, s'attirent et se complètent.





Une lecture originale avec une plume magnifique dans le cadre du Prix Horizon 2018.





Ma note : 7.5/10




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L'ombre sur la lune

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Gallimard ainsi que Babelio, qui m'ont permis de découvrir en avant-première, pour la deuxième année consécutive, le roman que publie Agnès Mathieu-Daudé à l'occasion de la rentrée littéraire.

J'ai retrouvé, dans "L'Ombre sur la Lune", qui est son deuxième roman, la qualité de l'écriture de cette auteure spécialiste en histoire de l'art, qui sait partager sa passion avec érudition mais tout en finesse, de manière à ce que les notions et les oeuvres évoquées restent accessibles à tout lecteur.

Les personnages de ce roman sont attachants. le premier, Attilio, est un mafieux trouble, plus complexe qu'il n'y paraît. Blanche, l'employée de musée, est une parfaite personnification de l'expression "être une oie blanche", et se révèle étrangement naïve en regard de ses capacités intellectuelles et de sa rigueur professionnelle. Enfin, la Giganta, une Chinoise de deux mètres passionnées par les chiens, se révèlera plus humaine que son apparence anormale ne le laisse penser.

Malheureusement, l'intrigue reliant ces trois âmes solitaires s'essouffle vite... Il manque une énergie, un souffle à ces personnages qui sont finalement plus contemplatifs qu'actifs. Un peu de suspens n'aurait pas été de trop aussi...

Bref, un roman à lire pour la qualité de l'écriture et les références liées à l'Art, mais pas pour le récit en lui-même.
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Un marin chilien

Dans ce roman, au final, on parle assez peu de marins et du Chili... L'histoire se passe en Islande, et le marin chilien n'est autre qu'un volcanologue chilien venu étudier une probable éruption d'un volcan islandais... L'occasion pour lui de faire des rencontres, et de remettre en question sa vie : relations amoureuses, souvenirs de son enfance d'orphelin, quête d'identité et d'avenir...

Si le début m'a beaucoup plu (du rythme et de la poésie à la fois), à partir de la moitié ça se met à traîner en longueur, Alberto ressasse et ressasse encore, l'histoire s'enlise (c'est le cas de le dire...).

Pour un premier roman, c'est digne d'intérêt (bien écrit, une histoire originale), par contre ça manque de rythme, d'épaisseur, de force. Une lecture en demi-teinte, donc.

Lu dans le cadre du Prix René Fallet 2017.
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Dagfrid- Des brioches sur les oreilles

J'ai adoré cette première lecture, à la fois très drôle et instructive ! J'espère qu'elle sera lue par des petites filles et des petits garçons sans distinction, oui on peut être une fille et vouloir explorer le monde et le faire en pantalon et sans avoir les cheveux dans les yeux ! 💪

J'ai même déjà envie de retrouver Dagfrid, fille de Thor (la classe non ?) Dans ses prochaines aventures avec les superbes illustrations d'Oliver Tallec !
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Londinium, tome 1 : Un lapin sous le dôme

Ce roman-ci se présente, quand on regarde sa belle couverture signée Emmanuel Polanco, plus comme un polar animalier comme on a pu en lire pas mal ces derniers temps depuis Zootopie, BlackSad et Beastars par exemple. Sauf que quand on creuse, on se retrouve avec une histoire plus profonde sur la difficile cohabitation de gens différents.



Agnès Mathieu-Daudé nous propose d'aller à la rencontre d'une ville inédite pour nous : Londinium, où les animaux et les humains cohabitent en toute bonne entente, du moins en apparence. Car pour y vivre, il faut que les animaux acceptent l'asservissement des humains qui en échange n'ont pas le droit de les manger ou de les mettre en cage. Sauf qu'un jour, Arsène, un lapin qui compte bien échapper à sa condition, se rend compte que des choses de plus en plus étranges voire menaçantes se produisent à Londinium. Il va donc mener l'enquête.



Dans le premier tome de cette saga, l'autrice passe énormément de temps à poser l'ambiance et le décor de son histoire. Aux côtés d'Arsène, nous allons parcourir Londinium en long en large et en travers, nous allons découvrir tout ce qui se met à clocher depuis quelques temps et nous allons aller de surprises et surprises. Cependant le brouillard qui recouvre la ville est aussi épais et impénétrable que le Dôme dans lequel la Reine s'est réfugiée, donc malgré un rythme soutenu on se retrouve au final avec une intrigue qui a à peine démarrée à la fin de ce premier tome.



Alors qu'il avait tout plein d'arguments pour me plaire, comme le flegme so british d'Arsène, l'ambiance brumeuse londienne, les thèmes des complots politiques, de la ségrégation ou de la révolte du petit peuple, le récit n'a pas fonctionné sur moi. Je pense que c'est parce que j'ai lu auparavant Les lapins de la couronne d'Angleterre et que du coup j'attendais une histoire aussi entraînante et légère. Or, j'ai été surprise par la noirceur et la lenteur des révélations de cette saga. L'humour était trop léger pour moi et l'intrigue pas encore assez développée. J'imagine que cela va plus se développer par la suite, mais je n'ai pas très envie de poursuivre.



Pour qui aime les lents polars brumeux où des complots politiques se mettent en placent pour saccager la vie de pauvres gens et où un héros va se dresser malgré lui contre cela, Un lapin sous le Dôme est probablement une belle introduction avec un univers original et travaillé, tout à fait dans l'air du temps de ce qui se fait. Je vous invite donc à découvrir ce court roman qui pourrait vous plaire.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Vertical, ver génial

Un premier roman assez drôle qui raconte l'histoire d'un frêle ver de terre qui tombe amoureux d'une limace bien en chair.



Il y a beaucoup d'humour dans ce petit livre, tant au niveau du texte que des illustrations. le texte est riche : de nombreux jeux de mot sur le nom des vers de terre et des limaces, des rimes.

Le thème de la différence est abordé par le biais d'un amour interdit, à la Roméo et Juliette (en beaucoup moins tragique).

Et en plus, on apprend beaucoup de choses sur la vie de ces petits invertébrés et les jeunes lecteurs sont sensibilisés au compost et à l'entretien d'un potager.



Un bon premier roman pour qui aime la nature !
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Vertical, ver génial

Une petit roman plein de drôlerie et de tendresse où l'on suit le quotidien de Vertical, un jeune ver de terre.

Entre amitiés, aventures et coup de foudre, on ne s'ennuie pas un instant dans le potager de Vertical.
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L'école des souris

Créer une école pour avoir de la tranquillité, est-ce vraiment une bonne idée ? A voir, à lire, en tout cas Elvis le hibou n'est pas au bout de ses surprises, ni de ses peines. En effet, il a crée une école pour souris ! Souriceaux serait plus juste. S'il peut difficilement s'approcher des souris - bizarrement, elles se méfient, les hiboux ayant plutôt tendance à les manger - il a pu recruter la progéniture de la famille de l'écurie, treize souriceaux dont l'une seulement est à peu près sage.

Ce petit livre jeunesse nous rappelle mine de rien à quoi sert l'école : à apprendre ! Seulement, que peut-on enseigner à ses souris qui ont déjà des conaissances certaines et certifiées en matière de bêtise, et qui ne demandent qu'à poursuivre leur exploration ? Elvis n'avait pas pensé à cela, mais heureusement, la professeur qu'il a recrutée y a pensé !

Un livre drôle et délicat, qui ouvre la porte de l'imagination.
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L'ombre sur la lune

Mon premier roman de la rentrée littéraire 2017, reçu dans le cadre d'une Masse critique de Babelio. Ce roman bavard, aux descriptions un peu précieuses et sans grand intérêt ne sera pas le livre de l'année.



Attilio, mafieux italien réfugié en Espagne, connu pour avoir fait tuer sa femme le jour de ses noces, est mandaté par la Giganta pour dérober un tableau de Goya qui va être présenté dans une exposition. Il veut se servir du passage de Blanche, venue accompagner un autre tableau, pour commettre son forfait mais rate son affaire.



Il faut dire que Blanche, persuadée d'être le sosie d'un joueur de foot, est un peu fêlée et a un côté Pierre Richard qui ne facilite pas la vie du mafieux. Attilio abandonne sa mission et se sait en danger car la Giganta, chinoise, est le chef d'un organisation qui a fait de la mafia un filiale locale.



Le personnage de Blanche est plutôt réussi mais ce roman qui se joue du foot et s'essaye au road-movie n'est ni palpitant ni crédible.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Marchands de sable

MENSONGES

Suzanne boucle ses valises, emplie de lassitude, pour rejoindre sa belle-famille en Sardaigne.



Elle est issue d'une famille modeste du sud de la France. Lorsqu'elle rencontre Paolo Signorelli, elle découvre alors la vie fastueuse d'une famille d'industriels Italiens dont l'histoire embrasse si bien le XXe siècle qu'elle finit par se confondre avec celle du capitalisme.



Puis Suzanne vient à se demander comment l'argent qu'elle dépense, arrive sur ses comptes en banque.

Derrière les dorures, se cachent des secrets tant inavouables...



"Paolo tente d'ignorer, une vérité dont il était pourtant jusque-là le héros. Paolo, pour ne pas remonter le fil, se rappelle à l'ordre, c'est trop tard de toute façon, trop tard pour éclabousser le paradis dans lequel s'ébattent ses trois enfants".

Chez les Signorelli, tout se tait...

Quel est ce secret?



Une plongée dans l'univers impitoyable des puissants. Entre humiliations des domestiques, autorité indécente des marâtres, condescendance envers les immigrés devenus vendeurs de plage.

L'avilissement humain est à son comble.



Ce roman explore les rouages d'une riche famille Italienne qui participe à faire tourner le monde à l'envers, montre la hiérarchie regnant entre les couches sociales et au sein même de chaque couche.



Agnès Mathieu-Daudé décortique avec minutie les codes d'une famille immensément riche, dont les sources de revenus restent obscures.



Ne serait-ce pas plutôt eux les vendeurs ambulants, les véritables marchands de cette plage?

@doresixtine
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L'école des souris

Illustrations plutôt sympa, mais histoire foutraque et bien peu inspirée, remplie de digressions entre parenthèses sans aucun intérêt qui risquent de faire perdre au jeune lecteur le fil de l'histoire, et de tentatives d'humour plutôt moisies.

L'école des loisirs, infiltrée dans la plupart des écoles de France grâce à son système d'abonnements, n'en fait pas moins des choix éditoriaux parfois indigents.
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L'ombre sur la lune

Lu dans le cadre du Prix Horizon du 2e roman de Marche-en-Famenne (Belgique), édition 2018

Encore une très belle plume.

Une histoire qui commence très fort, mais qui s’essouffle plus qu’elle ne nous entraîne… Pourtant, il y a des moments où l’auteure m’a tenue en haleine.

Les très longues descriptions sur le football, la tauromachie et sur l’art…m’ont paru interminables.

Bref, troisième découverte pour un prix littéraire et troisième déception, alors que l’histoire aurait pu être palpitante et les personnages davantage approfondis.
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Un marin chilien

Alberto est un géologue chilien. A l’approche de l’éruption d’un volcan islandais, il est envoyé dans ce pays pour étudier le phénomène.





A peine arrivé à Reykjavik, il rencontre Thórunn, jeune femme divorcée, avec laquelle il prend un café.



Dans cette ville aux accents de village, la moindre information circule et très vite, surtout avec de l’aide. L’ex-mari de Thórunn, Thorvaldur, un géant, marin alcoolique un brin dérangé (c’est le moins que l’on puisse dire !) et qui considère son ex-femme comme sa propriété, imagine tout de suite le pire…



Les deux hommes se rencontrent, à plusieurs reprises, dans un petit jeu de chat et de souris, tandis que l’aventure se poursuit pour Alberto, un peu à la manière d’un road trip, d’un voyage initiatique.



En parallèle à cette aventure un peu loufoque, l’auteure dresse de beaux portraits, Alberto bien sûr, avec ses failles et ses souffrances, la solide Thórunn et la chétive Maria laissée au pays… Des personnages qui se cherchent, qui chacun à leur manière tentent d’apprivoiser leur sort, avec plus ou moins de bonheur, plutôt moins que plus d’ailleurs.



Mais c’est surtout le roman d’une quête, quête d’identité de l’enfant abandonné, quête de la mère, de l’amour ou de l’amitié, d’une terre à laquelle s’arrimer, d’un univers dans lequel se construire.



Bien sûr j’ai été sensible aux paysages évoqués, car l’Islande qui est un pays qui m’attire énormément et que j’aimerais beaucoup visiter. C’est un univers brut qui est décrit, encore en formation, étrange parallèle avec ces hommes et ces femmes décrits avec délicatesse.



J’ai beaucoup aimé.
Lien : https://familytripandplay.wo..
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Marchands de sable

Je suis malheureusement restée à bonne distance des personnages et leurs pérégrinations.



Le style narratif ne m'a pas convaincue. Le narrateur raconte l'histoire de Suzanne en vacances avec son mari, ses enfants dans la maison de la belle-famille en Sardaigne. Suzanne s'ennuie depuis longtemps et va progressivement se poser des questions sur cette famille et la sincérité de leurs liens.



Suzanne ne m'a pas intéressée. Sa personnalité est assez insipide et son enquête manque de caractère.

Les autres protagonistes n'ont guère plus de reliefs..

L'autrice tente de dénoncer les fortunes mal acquises notamment pendant la seconde guerre mondiale, les excès du capitalisme, la vente d'armes et bien d'autres sujets rendant l'ensemble assez confus.



Dommage...



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