La « propagande par le fait » utilise des moyens très divers dans l’espoir de provoquer une prise de conscience des masses : actes de terrorisme, expéditions punitives, sabotage, boycott, guérilla.
Cette notion se rapproche de celle d’action directe, notion anarchiste qui consiste à agir soi-même, ici et maintenant, pour établir un rapport de force face aux oppresseurs, et sans avoir besoin de la médiation de partis, syndicats, personnalités politiques, ou de fonctionnaires. L’action directe place la conscience morale au-dessus de la loi positive et mène à des actes illégaux plus ou moins violents : destruction de biens (devantures, commerces, panneaux publicitaires ou caméras de vidéosurveillance…), usage de la force sur la police (pour libérer des manifestants arrêtés), action radicale violente (assassinat, terrorisme), ou encore action directe révolutionnaire, stade ultime.
Le Coran prévoit de respecter toute personne (y compris les non-musulmans) qui n’offense pas l’Islam, de respecter les prisonniers et les non-combattants (femmes, enfants, vieillards). D’autres textes coraniques interdisent de tuer des innocents ou de se suicider.
désigner l’ennemi est le premier pas vers la capacité à le combattre
Le défoulement, le déferlement des arriérés historiques peut s’entendre comme les conséquences même de l’uniformisation technique de la planète. Le surinvestissement des singularités locales compensant le nivellement des outillages, la carte bleue fait ressortir la carte d’identité et l’appétence de racines.
Les angles droits de la colonisation n’ont pas fait disparaître les identités, les tribus, les obédiences. Ils n’ont fait que les masquer provisoirement.
Braquage pédiatrique
Jen'ai pas acheté ce pistolet à billes spécialement pour le braquage, mais pour l'anniversaire de mon fils de 8 ans. Mais ça n'a pas plu à ma mère, alorsj'ai gardé l'arme, et ça m'a donné l'idée.»
Il faut bien l’avouer, pour un Grand Maître, les fins de mandat sont difficiles. Surtout au Grand Orient qui impose une rupture brutale entre la fonction et le retour à la base. Partout ailleurs, on garde les anciens dans une sorte de réserve naturelle qui permet de les utiliser au mieux des intérêts de l’obédience (à la Grande Loge de France ou à la Grande Loge nationale française), en ne risquant pas de les voir s’ébrouer sans contrôle.
Je découvre à cette occasion que le Grand Orient et la franc-maçonnerie sont loin de ce que je croyais malgré déjà vingt années de présence. Pour beaucoup, au Grand Orient, les périodes conservatrices et progressistes se succèdent, alternant comme aux élections. Il n’en est rien. La cohabitation est permanente, mais l’inculture a rapidement pris le dessus et rares sont ceux qui comprennent le sens et l’utilité des rituels dont ils critiquent l’anachronisme ou le caractère désuet. Et les mêmes se précipitent par dizaines dans les conférences historiques sur la franc-maçonnerie tentant de se réapproprier leur héritage, achetant livres et revues comme des profanes en mal d’initiation.
Les attentats du 11 septembre 2001 sont quatre actions suicides perpétrées aux États-Unis par 19 terroristes qui ont détourné quatre avions de ligne afin de les écraser sur des bâtiments symboliques. Deux avions furent projetés sur les tours jumelles du World Trade Center à New York et le troisième sur le Pentagone à Washington dc. Les deux tours se sont effondrées moins de deux heures plus tard, provoquant l’affaissement de deux autres immeubles. Le quatrième avion, volant en direction de Washington, s’est écrasé en rase campagne en Pennsylvanie, après que des passagers et membres d’équipage eurent tenté d’en reprendre le contrôle.
L’acte terroriste possède une dimension politique qui s’exprime par la force symbolique de ses actes et leur sémantique : il sert à dire autant qu’à tuer et il tue pour dire. Il n’aurait aucun sens si la cible ne comprenait pas pourquoi elle est frappée. Le terroriste recherche un effet publicitaire, voire pédagogique ; le sang n’est que le vecteur d’un message comminatoire, aujourd’hui amplifié par le recours aux techniques les plus modernes de l’information et de la communication. Le terroriste ne cherche ni à convaincre ni à séduire (sauf les éventuels partisans qu’il compte rallier) ; il montre sa force à son ennemi et publie sa cause ; il contraint par la terreur ; il radicalise une situation en obligeant chacun à choisir son camp.
Le mot « terroriste » décrit une méthode sans rien indiquer des fins poursuivies. Certains voient ainsi dans les terroristes des « combattants de la liberté ». Mais on a aussi vu des États « déclarer la guerre » au terrorisme ou en tirer prétexte pour restreindre certaines libertés ou justifier l’entrée en guerre contre un autre État.