Alain Bauer

À la mémoire de Moriarty, Fantômas, Magnéto, Olrik, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, du Joker et quelques autres…

Plus intelligents que la plupart de celles et ceux cités dans ce livre.

Mais qui ont quand même perdu à la fin…

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désigner l’ennemi est le premier pas vers la capacité à le combattre

Le défoulement, le déferlement des arriérés historiques peut s’entendre comme les conséquences même de l’uniformisation technique de la planète. Le surinvestissement des singularités locales compensant le nivellement des outillages, la carte bleue fait ressortir la carte d’identité et l’appétence de racines.

Les angles droits de la colonisation n’ont pas fait disparaître les identités, les tribus, les obédiences. Ils n’ont fait que les masquer provisoirement.

En ex- URSS, et aujourd'hui en Corée du Nord ou dans d'autres Etats, une dissidence politique a souvent pour conséquence un enfermement, voir une disparition non expliquée. Dans les Etats intégristes, les femmes adultérines sont lapidées et les homosexuels éxécutés. C'est ainsi qu'il n'existe pas de législaton pénal unique et univerrsellement partagé sur qui doit être qualifié "d'acte criminel". La définition d'un crime dépend de la culture, des moeurs, mais aussi du système politique, économique ou idéologique du pays.

Un acte sera qualifié dde "criminel" selon l'époque et le lieu, purra disparaître du code pénal, être agravé, etc. [note de Pégase SHiatsu : notament l'homoséxualité, heureusement 'est plus considéré dans bien des pays comme un crime... alors que l'acte de pédophilie est un fait plus grâve maintenant, même dans le haut de l'échelle sociale... Louis XV ne peut plus avoir son parc aux biches... même de façon dissimulé, heureusement...]

C'est bien pourquoi comprendre le crime et les criminels, mais aussi connaitre les dispositifs contribuant à prévenir ouu à lutter contre le crime, est une nécessité. Car si tout acte de nature humaine comporte sa part d'ombre et donc de mystère, il n'en reste pas moins que l'analyse du crime est une nécéssité pour les pouvoirs publics qui ont la charge d'assurer la sécurité des citoyens et donc aussi de garantir leur liberté de vivre en toute quiétude. Dans un monde où les individus attendent de plus en plus de l'Etat, et accpetent de moins en moins le risque et la part d'incertitude d'une vie en communauté, la connaissance du crime est un enjeu majeur.

A propos de l'auteur
Alain Bauer [note de Pégase Shiatsu, qui a écrit aussi un pour les nuls, sur l'espionnage, jugé très bon par ancien officier supérieur, ayant pratiqué le renseignement militaire, et très difficile sur la présentation des livres, cet auteur Alain Bauer, vous le voyez parfois dans l'émission C dans l'air, avec une annalyse militaire très juste, aussi compétant que le Général Trinquant en matière militaire... tous les deux ont été souvent consultant dans l'émission au sujet de l'invasion de l'Ukraine!] est professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM). dirige le master de Criminologie et assure la responsabilité scientifique du pôle Sécurité Défence, Renseignement, Criminologie, Cybermenace, Crises du CNAM. Il est directeeur de la chaire Sciences policières, et criminelles du MBA. Management de la sécurité - université Paris 2 Panthéon Assas, HBC, Ecole des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN).
Il enseigne également au Jay College of Criminal Justice, à New York ( Etat-Unis) et à l'université Fudan à Shangai (Chine).
Il conseille sur les questions de sécurité le New York Police Departement ( NYPD), la sûreté du Québec - SQ ( Canada) et le Los Angeles Sheriff Department (LASD).
[...]

La stratégie de Thémistocle
En 480 av-J-C, Thémistocle ( 524 av. J.C. - 459 av; J.-C.) est un homme d'Etat athénien, Général et stratège de talent, il saiit que la flotte perse se prépare à attaquer sa ville avec pille deux cents navires. Il sait aussi qu'il ne dispose que de quatre cents bateaux : la bataille semble perdue d'avance.
C'est alors qu'il met au point une véritable opération de désinformation de l'ennemi

Société de pensée, ordre initiatique, association philosophique, communauté fraternelle ou simple réseau politique, la franc-maçonnerie demeure pour beaucoup, surtout en France, environnée d’ombres et de fantasmes.

En raison même de sa nature, difficile à cerner, et de ses origines en partie obscures, elle a suscité depuis longtemps une littérature abondante, mais de valeur très inégale.

BOSTON
Autopsie en direct
Au tribunal interrogatoire
Avocat: Docteur, avant de pratiquer l'autopsie, avez-vous cherché un pouls?
Témoin (médecin légiste): Non
Avocat: Avez-vous vêrifië la pression sanguine? Témoin: Non.
Avocat: Avez-vous vérifié la respiration ?
Témoin: Non.
Avocat: Il est donc possible que le patient ait été en vie lorsque vous avez commencé l'autopsie ? Témoin: Non.
Avocat: Comment pouvez-vous en étre sûr, docteur? Témoin: Parce que son cerveau était posé sur mon bureau, dans un bocal.
Avocat: Je vois, mais le patient aurait-il pu être encore en vie, malgré tout ?
Temoin: Oui, il est possible qu'il ait été en vie et qu'il ait étë avocat.

Braquage pédiatrique
Jen'ai pas acheté ce pistolet à billes spécialement pour le braquage, mais pour l'anniversaire de mon fils de 8 ans. Mais ça n'a pas plu à ma mère, alorsj'ai gardé l'arme, et ça m'a donné l'idée.»

Un cocktail réjouissant qui confirme cette citation de Talleyrand: « Quand je m'examine, je m'inquiète. Quand je me compare, je me rassure. » Voici donc ces histoires, collectées et vérifiées (pour l'es- sentiel). Et d'autres, relevant d'autres catégories, qu'on n'a pas pu ne pas conserver tant elles étaient belles. Trop peut-être..

Gary R. venait d'entrer dans une boutique de paris de la société Ladbrokes, à Shettleston, en Ecosse. Tenant à la main une arme longue et cylindrique, recouvert d'une chaussette, il réclama le contenu de la caisse. Peu impressionnée, la gérante refusa. Un des clients, un policier en civil, désarma le voleur et procéda à son arrestation. Quelle ne fut la surprise - et la crise de rire - de la police scientifique, quand elle découvrit que l'arme était en fait...une cucurbitacée ! Hommage à Mandryka, l'auteur éternel de la BD Le Concombre masqué ?

Deux mineurs décidèrent de braquer un hôtel, situé à la sortie de l'autoroute A7, à Montbéliard Nord. Armés d'un tournevis, ils menacérent un employé avant de s'emparer de la caisse. Mais l'hôtel était reservé pour loger une compagnie de... CRS ! Les deux voleurs on été arrêtés.

L'Oie et le Gril
Londres, juin 1717
A l'approche de l'été 1717, Londres subissait un climat inhabituellement chaud et les riverains de la Tamise, délaissant les parages des eaux douteuses du fleuve, s'étaient installées dans une sorte de torpeur. Pourtant en ce jour de la Saint-Jean Baptise, le 24 juin, le temps s'était soudainement rafraîchi et, comme pour y répondre, une certaine agitation avait envahi Saint-Paul Churchyard, le traditionnel quartier des libraires situé à l'ombre de la cathédrale achevée sept ans auparavant par Christopher Wren, l'immortel architecte.

[...] il n'existe pas de législation pénale unique et universellement partagée sur ce qui doit être qualifié d' «acte criminel». La définition d'un crime dépend de la culture, des mœurs, mais aussi du système politique, économique ou idéologique du pays.

Un crime [...] n'a pas de caractère propre et intemporel. Un acte sera qualifié de «criminel» selon l'époque et le lieu.

Pour les francs-maçons, la violence des propos constitue une déclaration de guerre. D’autant que la loi de 1905 est à leurs yeux une loi de compromis. En 1904, Émile Combes, président du Conseil et franc-maçon du Grand Orient de France, avait proposé une mesure beaucoup plus radicale, avec la suppression pure et simple de l’Église centrale au profit d’Églises départementales sous contrôle étroit de l’État. Les socialistes s’étaient opposés à cet extrémisme anticlérical, Jaurès bloquant à plusieurs reprises l’adoption du texte en commission à l’Assemblée en prononçant cette phrase définitive : « La France n’est pas schismatique, elle est révolutionnaire. »

Il faut bien l’avouer, pour un Grand Maître, les fins de mandat sont difficiles. Surtout au Grand Orient qui impose une rupture brutale entre la fonction et le retour à la base. Partout ailleurs, on garde les anciens dans une sorte de réserve naturelle qui permet de les utiliser au mieux des intérêts de l’obédience (à la Grande Loge de France ou à la Grande Loge nationale française), en ne risquant pas de les voir s’ébrouer sans contrôle.