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Citations de Alain Mabanckou (778)


Alain Mabanckou
oui j'aime la vulgaritre. je la revendique haut et fort. je l'aime par ce qu'elle seule ditbce que nous sommes, sans ces masques hideux que nous portons par nature et qui font de nous des gens mesquins, hypocrites, sans cesse en train de courir après la pudeur dont je me moque comme de mes dernières chaussettes trouées.
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en disant que son travail de pute me dérangerait pas, que ce n'étais pas un obstacle, que ma mère était une pute, que les putes était les femmes les us gentilles de la terre, que sans putes, mon dieux, le monde ne serait pas ce qu' est aujourd'hui, ue certains ne connaîtraient pas la femme, qje d'autres, fustres coucherais avec leur propre mère ou avec des moutons étant dans le quartier, que les putes était aussi nécessaires que les ambulanciers, que les pplombier, que les tôliers ou les carrossiers, que je pensais que les hommes politiques devaient leur crée une ministre puisqu'elles patient les ompors, fome les notaires, comme les agent immobiliers, comme les ambulanciers, comme les tôliers ou les carrossiers, et je l'avais vue sourire avec son visage d'ange et ses fossettes sur les joue
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Dis-moi comment tu noues ta cravate, je te dirais qui tu es - voire qui tu hantes [...] En gros, j'ai constaté que les timides ont les nœuds bien serrés, et dans notre milieu nous les appelons les suicidés. Quant aux brutes - que nous appelons les macros -, ils ressemblent à des pendus avec leur nœud près de la gorge pendant que les prétentieux gonflent exagérément le leur. Ils méritent le surnom de couvercle de marmite puisqu'ils croient dur comme fer que le meilleur est toujours à l'extérieur et non à l'intérieur.
Ceux que nous qualifions de taureaux sana allure sont désordonnés, ont des nœuds en dos d'âne, ne s'en rendent même pas compte jusqu'au jour où, désespérée, leur amoureuse leur fait la remarque.
Les austères et les méticuleux - ou prêtre dans notre langage - se soucient sans cesse que leur cravate ne bouge pas. Ils sont capables de passer une journée à rajuster leur nœud. Les bavards - ou les moineaux - ont leur nœud desserré.
Les cocus - ou les cuits - ont le leur à côté, parfois à l'envers.
Enfin, les égoïstes, les pingres, les ingrats, autrement dit les fourmis, eux ils ne changent pas de nœud jusqu'à l"usure de la cravate. Ils n'ont jamais appris comment la nouer, ils font confiance aux vendeurs, ne délient jamais le nœud que ceux-ci ont réalisé dans le magasin devant la caisse.
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En m'accueillant ici, vous poursuivez votre détermination à combattre l'obscurantisme et à convoquer la diversité de la connaissance.
Je n'aurais pas accepté cette charge si elle était fondée sur mes origines africaines, et j'ai su que mon élection était singulière par le fait que vous élisiez pour la première fois un écrivain à cette chaire de Création artistique.
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Il n'était pas surprenant d'entendre au cœur de la nuit des pensionnaires fredonner dans leur sommeil mouvementé ces airs d'antan dans la même langue désuète de cet plein de bonté et qui nous vendait l'Espérance au prix le plus abordable parce qu'il était persuadé que sa mission était de sauver les âmes, toutes les âmes de cette institutions...
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C'est quoi donc saligaud? Je ne sais pas. Lounès ne sait pas. On laisse tomber, on ne cherche plus.
Et puis, c'est quoi alter ego? On ne veut pas laisser tomber, peut-être qu'alter ego c'est ce qu'il y a de plus important dans cette chanson.
- Alter ego, c'est pas du français, dit Lounès.
- C'est dans quel langue alors si c'est pas du français?
- A mon avis, ça vient du patois d'une tribu d'Europe.
- Une tribu?
-Oui, une très petite tribu d'Europe qui parle encore le vrai français parce que c'est là-bas que le français est né.
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Le goût salé de la mer, c’est à cause des larmes de nos ancêtres qui pleuraient pendant le voyage funeste de la traite négrière.
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Un film qu’on regarde à la maison n’a pas la même force que celui qu’une foule regarde dans une salle !
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C’est difficile d’écrire, mais encore plus difficile de savoir qu’on ne sera jamais un écrivain, parce qu’on vit avec l’idée qu’on aurait pu laisser quelque chose de grandiose sur cette terre.
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Il y aura forcément une des deux qui sera plus belle, l’égalité n’existe pas dans la beauté, de même que dans la laideur !
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L’âge nous a oubliés, et nous aussi nous l’avons oublié. C’est ça le secret de notre longévité…
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Venir se battre là c’était signer son acte de décès au milieu d’un groupe qui était soudé comme les doigts d’une main.
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Comme d’habitude, dans une mer on ne s’intéresse qu’aux requins et aux baleines parce que ça fait beaucoup plus d’agitation. Pas le moindre souci pour les fretins qui ne servent que de nourriture à ces gros poissons !
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Je ne comprends pas pourquoi les gens, au lieu d’être simples, écrivent des mots que personne ne comprend !
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Les chiens voient ce que nous autres les êtres humains ne voyons pas.
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Égaré dans la nasse de mes propres fictions, je commençais à y croire plus que mes camarades...
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: Depuis sa caisse, il voit tout le monde sortir de notre immeuble. Son magasin n’est pas au coin de la rue mais au milieu, en face de notre bâtiment. En principe on ne devrait pas l’appeler l’Arabe du coin mais l’Arabe d’en face. Or depuis la nuit des temps, les gens disent toujours l’Arabe du coin, c’est pas à moi d’opérer une révolution radicale en un claquement de doigts. Si on se mettait à remettre en cause tout ce qui rappelle que la langue française est parfois injuste, voire injurieuse à l’égard de certaines catégories de personnes, eh bien on ne s’en sortirait plus. Il y aurait des guerres civiles dans les anciens territoires de l’Empire français, et la Gaule elle-même volerait en éclats pour tomber dans les mains des Romains. Il y aurait des procès qui se ramasseraient à la pelle comme les feuilles mortes. On ne saurait plus qui réclame quoi et à quand date telle injustice. C’est dire que les académiciens auraient enfin du boulot à temps plein. J’imagine que c’est les putes qui exigeraient des comptes parce que la langue française est trop vache avec elles. Elles diraient par exemple pourquoi un « homme public »est un personnage important alors qu’une « femme publique » est une pute. Pourquoi un « homme à femmes » est un séducteur alors qu’une « femme à hommes » est une Marie-couche-toi-là. Pourquoi un « courtisan » est un proche du roi alors qu’une « courtisane »est une simple péripatéticienne.
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Un Blanc qui apprend du tam-tam, c'est normal, ça fait chic, ça fait type qui est ouvert aux cultures du mondes et pas du tout raciste pour un sou. Un Noir qui bat du tam-tam, ça craint, ça fait trop retour aux sources, à la case départ, à l'état naturel, à la musique dans la peau. C'est pas pour rien que les Européens s'intéressent comme ça au tam-tam. C'est pour comprendre comment les choses se passaient quand chez nous il n'y avait pas d'autres moyens de communication que celui-là.
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