Citations de Alain Serres (203)
Chaque année, environ 6000 livres pour enfants paraissent. Plus de 100 par semaine!
C'est beaucoup pour que tous ces livres parviennent à se faire connaître. Alors, l'éditeur doit faire en sorte que son livre se distingue, que l'on en parle, qu'on le remarque.
C'est le travail de promotion et de communication.
Ainsi, l'équipe de Rue du monde a envoyé "Sous le grand banian" à près de 400 journalistes, avec un texte de présentation. Peut-être auront-ils envie d'en parler dans leurs journaux ou dans leur émission.
[.......]
Par ailleurs, des pages de publicité ont été achetées dans des magazines
[.......]
Pour aider les libraires qui le souhaitent à mettre en avant le livre, un beau présentoir en carton a été fabriqué ainsi qu'un poster avec une image extraite de l'album. Parfois, des marques-pages, des objets marqués ou des jeux-concours de lancement complètent la campagne de promotion.
Quelques toiles s'envoleront vers les murs d'appartements que je ne connais pas. Il faut aussi gagner de l'argent quand on est un peintre vivant! Cette séparation parfois m'attriste, mais que mes toiles voyagent vers le coeur d'autres personnes, cela me réjouit!
J'ai le droit de ne jamais subir aucune forme de violence, et personne n'a le droit d'abuser de mon enfance. Personne.
Nous avons l'un et l'autre parcouru le monde. L'un a ramené des poèmes, des mots, des recettes et l'autre des images, des couleurs et de la lumière. Si nous avons décidé de croiser nos voyages, de vous les raconter dans des assiettes, c'est que nous rêvons tous les deux que la maison de chaque famille soit grande comme le monde
"Un album décalé et plein d'idées pour aider les jeunes lecteurs à dire aux plus grands combien lire leur fait du bien!"
Kayak kayayak
« Kayak kayayak » dit l’oie des moissons
« Ouink ouink king ouink » dit l’oie à bec court
« Kou liou lyo lyok » dit l’oie rieuse
« Gah onk gahgah ouhnk » dit l’oie cendrée
« Zoung oung oung » dit l’oie des neiges
Et l’oie du jeu de l’oie est sans voix
//Michel Besnier
Toi-même
C'est fou ce qu'il y a de merveilles
Dans le creux de ton oreille
C'est fou ce qu'il y a de chemins
Dans le creux de ton poing
C'est fou ce qu'il y a de poèmes
Dans le creux de toi-même.
Il déteste, rejette, combat la violence. Il ne croit qu'à la force des mots et des idées, aux longues discussions où l'on s'écoute.
Comme le lait des prairies, étudier a pour lui un merveilleux goût de liberté.
Le grand naturaliste anglais Charles Darwin, qui a le premier établi les lois fondamentales de l'évolution des espèces vivantes, a qualifié le ginkgo de "fossile vivant" pour saluer ce témoin d'une si longue histoire.
Les éventails du Ginkgo font un vent léger à la joue du temps
Il y a tellement d'histoires à rêver, allongé, bien reposé...
Parce que l'ours, s'il n'est pas méchant,
pèse quand même lourd sur un pied d'enfant.
.....
Les gens du livre
meurent
Le point final
serré dans leur
poing
Dominique Sampiero
L'arbre d'automne, de Marie-Claire d'Orbaix.
Peut-être
c'est très douloureux pour toi
cette fuite des feuilles
tout le long de tes branches.
Peut-être
tu es arraché
à chaque envol
et tu souffres
dans les bouffées du vent.
Peut-être
je te console
avec ma voix de feuilles vertes.
820 - [p. 16]
J'aime les mots, de François David
J'aime les mots
tous les mots
même les mots très courts
des marmots de mots
comme le mot "mot"
je l'aime en entier
et pour chacune de ses lettres
son o
qui donne l'envie de boire
cette lettre en son coeur
comme au creux d'un puits
et l'autre devant
pour lui dire en avance
je t'm
ô comme je t'm
et même le "t"
je ne voudrais l'ôter
ce "t" inattendu
inentendu
au bout du mot
au bout du compte
en ce mot comme en cent
autant que finissant
de l'initiale à la finale
j'aime tout du mot "mot".
816 - [p. 10]
Une roue de vélo. Une cage sans oiseau. Un vieux clairon. Et toutes les affaires de l'oncle Raymond.
On trouvait même dans le cagibi, le petit simon
Être illustrateur, c'est se laisser porter par un texte, des souvenirs, sa propre sensibilité mais c'est aussi accepter des règles du jeu plus précises : servir un texte, travailler dans un format donné par l'éditeur. C'est réaliser des images à partir d'un découpage du texte que l'on discute souvent avec lui aussi. Chacun de ces sauts de pages doit respecter le rythme du texte et tendre la main à des images.
Après quelques relectures et réflexions, Rue du monde décide de publier "Sous le grand banian". L'éditeur appelle donc l'auteur pour lui dire pourquoi il aime son texte et lui annoncer la bonne nouvelle.
Jean-Claude Mourlevat a ainsi appris que "Sous le grand banian" allait devenir l'année suivante, un bel album carré.
En lisant le texte, l'éditeur a très vite pensé au travail de Nathalie Novi pour accompagner cette histoire. Jean-Claude Mourlevat aime beaucoup ses images, alors c'est une bonne nouvelle pour lui! Encore faut-il que Nathalie Novi ait envie de l'illustrer! Le texte lui est aussitôt envoyé.
Sur le troisième mont, le mont Pin-Pon, on fabrique de la bonne santé : des médicaments calmants, des sirops anti-rots, des vaccins anti-piqûres… et surtout les redoutables suppositoires-aux-orties qui permettent à tous les habitants de courir comme des lapins quand ils vont au travail le matin !