Alba Donati

Achat fin décembre 2022 / Chantelivre



Très joli moment de lecture et de nouvelles rencontres littéraires !





"Pourquoi as-tu ouvert une librairie dans un village inconnu ? Parce que j'avais besoin de respirer, parce que j'étais une fillette malheureuse, parce que j'étais une fillette curieuse, par amour pour mon père, parce que le monde va à vau-l'eau, parce qu'il ne faut pas trahir les lecteurs, parce qu'il faut éduquer les plus jeunes , parce que, à l'âge de quatorze ans, je pleurais

toute seule devant la télé à l'annonce de la mort de Pier Paolo Pasolini, parce que j'ai eu des institutrices et des professeurs extraordinaires, parce que je me suis sauvée. "



L'auteure, la cinquantaine...Poétesse, critique littéraire, traductrice, travaillant dans l'édition décide en 2019 de quitter la ville et son travail pour retourner dans son village natal de Toscane...et créer une librairie, à la grande stupéfaction de ses amis et proches !



Défi d'autant plus incroyable que quelques mois plus tard survient cette dramatique pandémie du Covid....plus un incendie vont compliquer cette entreprise...Toutefois, l'expérience sera un succès, attirera de très nombreux lecteurs de tous les âges et de tous milieux....de fort loin, souvent !



Expérience éprouvante et lumineuse , à la fois...qui offrira aux uns et aux autres un petit coin de paradis, avec la réunion harmonieuse des livres et de la Nature, avec une véritable passion d'Alba Donati pour les fleurs et les jardins





Elle-même y trouvera une sorte de bibliothérapie personnelle et de réparation intime de douleurs diverses, dont celle d'une enfance solitaire, pleine de chagrin, causée par la mésentente violente de ses parents et leur séparation...



Récit qui se présente comme une sorte de journal de bord, avec, en fin de journée, la transcription des livres qu'elle a conseillés et commandés pour ses clients- visiteurs....



Comme je l' ai souvent exprimé, j'ai une grande sympathie pour les ouvrages qui nous mènent à d'autres livres...qui crée une chaîne jubilatoire, suscitant de nouvelles curiosités et un élargissement d'horizons...!



Attirée à la fois,par le titre, le sujet et la couverture flamboyante de couleurs: le tout nous offre une escapade toscane et littéraire des plus chatoyantes !



Un récit qui fait un bien fou et a augmenté "dangereusement " et très joyeusement ma PAL....



****J'ai d'ailleurs rédigé une liste-sélection en guise de "Memo"....



https://www.babelio.com/liste/29666/La-libraire-sur-la-collinevous-recommande-

Mon avis : Un cahier dans lequel sont notés tous les faits du jour. Les choses à faire, les rendez-vous, les visites des clients, les livres, l’agencement de la librairie et même quelques recettes de cuisine. Il y a aussi la vie du village, souvent au rythme des restrictions dues à la Covid. Dans ce cahier, Alba consigne sa vie et plus encore, à chaque fin de journée est copiée la liste des commandes de la journée, et de temps en temps, des citations, des poésies, bref un livre très riche.





Cependant, malgré la richesse de ce livre, j’ai trouvé que l’écriture manquait de rythme. Certes c’est une belle histoire, les références sont intéressantes, par contre, il y a trop d’aller-retour entre le présent et le passé et certains renseignements sont donnés trop parcimonieusement, pour parfois y revenir plus tard, ce qui donne un côté un peu fouillis.





En bref un récit sympathique mais qui manque un peu de passion à mon goût ; ce qui explique peut-être que certaines personnes de mon entourage n’aient pas réussi à aller au bout. À conseiller à ceux qui aiment la littérature et la vie des librairies. Ce livre reste malgré tout une mine d’informations sur l’Italie, les auteurs, les livres et de nombreux sujets intéressants sont évoqués.





À lire en dégustant des beignets à la farine de châtaigne (recette p. 83) en sirotant un verre de Prosecco ou un caffè macchiato.



Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes

En ce début de printemps, je vous emmène avec moi en Toscane, pour lire l’histoire d’Alba Donati, et de sa librairie qu’elle vient d’ouvrir dans un petit village de 180 âmes.



Ici, point d’enquête cosy ou de roman historique, j’ai voulu sortir de ma zone de confort en lisant un témoignage, celui d’une adoratrice des lettres, du papier et des livres, qui a quitté en 2019 le confort et la sécurité de sa carrière dans l’édition pour fonder sa librairie.



Afin de l’aider dans son projet, ses amis lui ont conseillé les réseaux sociaux pour lever des fonds et le succès a dépassé ses attentes : elle a été enchantée de voir le nombre de personnes qui la suivraient dans son projet. Une fois sur place à Lucignana, le village de son enfance, la bienveillance et l’entraide l’attendaient…



Cette belle aventure n’est pourtant pas de tout repos : après avoir été en partie dévastée par un incendie peu de temps après l’ouverture, sa boutique doit affronter le pire : la fermeture à cause du confinement.



Alba ne baisse cependant pas les bras, et grâce à un nouveau financement participatif et aux dons, la librairie a pu renaitre, toujours avec l’aide de la communauté qui ne rechigne jamais à retrousser ses manches.



Il s’agit ici d’un très beau livre, ode à la bienveillance, l’espoir et l’entraide.



Néanmoins je me suis aperçue que ce genre de lecture n’était pas vraiment pour moi en ce moment et je l’ai mis de côté pour une autre fois 

Après tout, nos lectures sont comme nos écoutes, elles varient au gré de nos états d’esprit et humeurs .



Ecrit à la manière d’un journal de bord, j’ai été un peu perdue avec les allers retours dans le temps.



Je le conseille néanmoins à celles et ceux qui se passionnent pour le monde du livre (en vrai tout le monde ici, n’est ce pas ? ;) )



Merci à ma Didine pour le conseil lecture, et à Babelio pour l’envoi.

"Je mène sans doute une expérience extrême de libraire, une situation idyllique et radicale qui vit dans et du lieu, de son caractère impensable. Une librairie pour cent quatre-vingts habitants, destinée à l'échec commercial, qui, en avançant à contre-courant, intercepte ses semblables dans la tourmente et les conduit chez elle."



Le défi que s'est lancé Alba Donati n'a pourtant rien d'une lubie, le lieu qu'elle a choisi est celui de son enfance, de sa famille et l'activité celle qu'elle a toujours souhaité. Une riche carrière dans l'édition et puis l'envie de laisser derrière elle la ville et la vitesse pour construire et ouvrir sa librairie conçue comme une maison de conte de fées, au milieu d'un jardin avec vue sur les collines toscanes. Lucignana est un village de résistants, l'un des seuls des environs à n'avoir compté aucun membre du parti fasciste à l'époque où ne pas prendre sa carte était synonyme de danger ; un village qui résiste aussi au Covid lorsque survient l'épidémie... quelques semaines après l'ouverture de la librairie. Ce récit est le journal des six premiers mois, marqués par un incendie, un confinement, des restrictions de circulation et pourtant un formidable élan de solidarité de la part des habitants du village mais aussi de lecteurs plus éloignés, de tous âges, mus par une même soif de découverte et de convivialité. Ce récit c'est celui du lien inextricable qui se noue entre la libraire, les auteurs qui traversent sa vie et les lecteurs auxquels elle transmet et dont elle apprend à son tour. On y lit des engagements, des émotions, et surtout une envie folle d'être bien, en phase avec ses aspirations, bien loin des considérations purement matérielles qui régissent nos vies malgré nous. La richesse est ici dans les liens et dans les mots. Les livres sont omniprésents, des extraits, des réflexions, des listes, des anecdotes et à la fin de chaque journée les titres des livres commandés par les clients.



"La librairie est comme une bibliothèque personnelle ; les livres, qu'ils soient récents ou non, doivent avoir un sens, celui d'avoir été choisi pour trôner sur tel ou tel rayonnage. Des choix arbitraires ? Peut-être. Comme la décision de séparer les romancières des romanciers."



On sort de cette lecture avec des listes à lire et l'envie folle de filer en Toscane, gravir la colline pour trouver ce jardin merveilleux où l'on peut s'installer dans un transat et prendre un thé, acheter une confiture Virginia Woolf (oranges amères et whisky) créée exclusivement pour la librairie, et papoter bouquins (et jardins pour les amateurs) toute la journée. La librairie existe, Sopra la Penna, sa libraire poète aussi, tout est vrai alors peut-être que le paradis existe vraiment.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..

Dans la province de Lucques en Italie, il existe une librairie extraordinaire. Située sur une colline avec une vue imprenable, entourée d’un jardin de roses et de pivoines, la librairie Sopra la Penna est l’antre d’Alba Donati. Habituée à une vie trépidante citadine où en tant que poétesse et critique littéraire elle rencontre des auteurs internationaux, elle décide de retourner à Lucignana, le village toscan où elle est née, 200 habitants, et d’y monter une librairie.



Ce livre est le journal d’une aventure, entre un incendie et le confinement de la pandémie COVID, la librairie devient le poumon d’un territoire, un refuge pour les habitants, une destination touristique littéraire. On s’y retrouve, on y savoure une tasse de thé, on y trouve du réconfort et Alba s’occupe de dénicher la lecture parfaite pour chacun (de préférence écrite par une femme). L’amour d’Alba pour la littérature éclaire tout le livre avec pour chaque entrée la liste des livres vendus dans la journée. De quoi alimenter une très longue liste d’achats futurs.



Plaidoyer pour la librairie indépendante, célébration de la lecture mais également d’un bout de terre, de ses habitants et des femmes qui transmettent la mémoire, « La librairie sur la colline » est un délicieux moment, un livre un peu à part, comme une respiration qu’il fait bon s’accorder.

Quel merveilleux récit !

La narratrice a décidé de changer de vie, de respirer. Elle quitte son métier d’éditrice pour ouvrir sa propre librairie. Le lieu de son choix laisse perplexe : elle l’installe au cœur d’un petit village de Toscane, lieu de son enfance. Sa librairie, elle la rêve différente et va miser sur le service, les conseils, les produits dérivés de qualité et surtout mettre en place un service de commandes en ligne. Rapidement, cette improbable décision fera connaître le village dans tout le pays et au-delà. Des bénévoles viendront l’aider, de vraies relations amicales se noueront avec les clients…



Durant une année, Anna Donati a tenu un journal. Elle y raconte cet incroyable coup de poker, son changement de vie et d’habitudes, son enfance, son amour de la lecture, … Chaque journée se conclut par l’énumération des titres vendus et commandés ce jour-là. J’y ai croisé avec plaisir des amis de passage ou de longue date (Tracy Chevalier, Jane Austen, Emily Dickinson, Michela Murgia, Pia Pera, Dario Franceschini…) et noté d'autres à découvrir.



L’auteure partage avec tellement de simplicité et d’intelligence son histoire et ses coups de cœur littéraire que l’on ne peut qu’être séduit par cet essai lumineux. Elle parvient en six chapitres à nous donner l’envie irrépressible de visiter cette librairie toscane, petit coin de paradis.



Moi qui aime les récits qui parlent de littérature, de librairie, d’amour des livres… j’ai particulièrement goûté cet essai.

Arrivée à cinquante ans, Alba Donati décide de quitter la vie qu’elle menait jusqu’à présent pour enfin réaliser son rêve. Elle retourne dans son village d’enfance, Lucignana, en Toscane et ouvre cette librairie dont elle a toujours eu envie. Pour beaucoup, ce rêve peut paraître un peu fou : le village ne compte que 180 habitants. Comble de malchance, la librairie est victime d’un incendie accidentel et quelques temps après arrivent la première vague de Covid et le confinement. Des embûches qu’Alba va savoir transcender.



Alba Donati nous raconte cette incroyable aventure à travers un journal intime qu’elle tient de janvier à juin et dans lequel elle relate les joies et les difficultés qu’elle traverse. Mais au-delà de son expérience de libraire, elle nous décrit aussi son amour pour son village, les paysages qui l’entourent, ce Mont Prato Fiorito qui semble veiller sur les lieux, la relation qu’elle entretient avec sa mère centenaire. Elle met en lumière l’incroyable solidarité qui règne à Lucignana et qui va notamment se révéler lors de l’incendie de la librairie, les amitiés indéfectibles qui traversent les années et les épreuves.



Et c’est évidemment un hymne merveilleux au métier de libraire, un hommage vibrant aux livres qui nous accompagnent, aux lecteurs qui fréquentent l’endroit ou qui commandent des livres et avec qui Alba Donati entretient des relations d’amitié qui s’appuient sur les choix littéraires et les échangent qui ont lieu autour de ces lectures.



Elle nous parle aussi de ses passions, notamment celle pour Emily Dickinson, des auteurs qu’elle a envie de porter et de défendre, de faire connaître.



Un livre fabuleusement lumineux, qui donne envie de croire en ses rêves, de s’installer dans les fauteuils de la librairie Sopra la Penna, dans ce jardin dont Alba prend grand soin, pour parler de toutes nos inspirations littéraires, entourés des fleurs et des plantes choisies par la propriétaire, sous le patronage bienveillant du Mont Prato Fiorito et auprès des amicaux habitants de Lucignana.



A la fin de chaque jour, Alba Donati donne la liste des livres qu’elle a vendu dans la journée. On se prend alors à faire soi-même la liste de ceux qu’on a déjà lus, de ceux qu’on aimerait lire. De quoi alimenter les rayonnages de nos bibliothèques.

Partez en Toscane à la rencontre d'Alba Donati qui décide à la cinquantaine de tout quitter pour retourner dans son village natal, à Lucignana, pour ouvrir une librairie où vivent 180 âmes à la ronde.



Ouverte en 2019 grâce à un financement participatif survient un incendie puis la COVID et son confinement. Pour faire renaître la librairie une chaîne de solidarité se met en place



C'est un joli livre écrit comme un journal de bord qui chronique, au jour le jour, la vie d'une librairie et de ses lecteurs avec des références littéraires que l'on ne peut s'empêcher de noter au fil de la lecture.



Un hommage au métier de libraire et à ses lecteurs.



Un livre bienveillant, lumineux rempli d'espoir.



Une ode à l'amour de la littérature.

La librairie sur la colline est un livre qui donne du bonheur. Et c'est assez rare pour être souligné. Alba Donati, éditrice, a quitté sa vie urbaine pour le village toscan de son enfance, un lieu qui ne compte que 150 habitants. Et elle y a tenu le pari fou de créer une petite librairie, chaleureuse, accueillante. Où elle et ses amies conseillent surtout les livres qu'elles ont aimé. Très vite des lecteurs de toute la région sont venus y faire leurs achats...



Pendant un an, Alba Donati a tenu un journal, où elle raconte cette aventure, le bonheur de vivre à la campagne, entourée d'amis et de famille, comme pour consoler la petite fille malheureuse qu'elle a été. Mais aussi ses lectures et son rapport aux livres. Et il y a tant de chaleur dans ces pages, tant d'intelligence et d'érudition, de réflexions sur le sens de la vie, que je m'y suis sentie parfaitement bien, à ma place. Avec une envie: rendre visite le plus vite possible à cette petite librairie italienne.

Le journal d'une passion par une poétesse à la plume sensible, intelligente et passionnée. un régal que ce livre, cette aventure (ouvrir une librairie dans un village perdu de seulement 180 habitants et en faire un lieu de partage et de rencontres) récente et toujours actuelle.

La librairie sur la colline raconte comment une femme, Alba Donati, a réalisé à près de 60 ans son rêve de créer une librairie dans un village toscan d’à peine 180 âmes. Et comment, malgré les épreuves – entre incendie et confinement suite au Covid – et grâce à un formidable élan de solidarité, la littérature a vaincu !



Chaque jour, Alba rédige un journal de bord dans lequel elle partage son quotidien ainsi que les commandes de livres effectuées. On se retrouve ainsi avec une multitude d’ouvrages conseillés, de listes de livres pour la pluie, pour se consoler, de ses coups de cœur … et on comprend à quel point la littérature l’a sauvée.



Par ailleurs, j’avoue que la description de la librairie dans un cottage avec son jardin est absolument somptueuse. Elle a fait de cet endroit un refuge idyllique, un petit coin de paradis où les lecteurs de toute l’Italie affluent.



En plus de constamment améliorer la décoration des lieux, elle s’obstine à choisir une multitude d’objets dérivés des livres afin de trouver la perle pour ses lecteurs. Collants aux citations de Jane Austen, thés et confitures littéraires créés avec une habitante du village, on a forcément envie de s’y rendre sans plus tarder ! Enfin, nombreuses sont les descriptions et les passages de toute beauté et les relations profondes qui unissent les différents protagonistes.



Un livre qui fait vraiment du bien et qui nous vend du rêve et la possibilité qu’il se réalise, ainsi que celle de recommencer tout à zéro pour trouver un sens à sa vie. A offrir à tous les amoureux de la littérature sans hésiter et profiter de ses pouvoirs !


Lien : https://alinebouquine.fr/la-..

L’idée de la librairie était certainement tapie dans les replis de ce lieu sombre et joyeux qu’on nomme l’enfance.

Qu’est-ce qui peut pousser une femme de cinquante-huit ans, poétesse et écrivain, travaillant dans le monde de l’édition, à ouvrir une librairie dans un village de cent quatre-vingts habitants, perdu en Toscane ?

Un grain de folie, l’idée que « qui ne tente rien n’a rien », et peut-être par-dessus tout, la volonté d’amener les livres aux habitants et aux élèves de ce coin qui l’a vu naître.

Le lieu ? Une petite maison (dont elle ne ferme pas les portes) avec un jardin à l’anglaise où l’on peut boire le thé dans des tasses dépareillées. Des arbres, des plantes, des fleurs, des oiseaux, des nuits étoilées, le bruit de la pluie, le silence parfois. Une vie différente de celle qu’elle connaissait avant à Florence. Mais un quotidien empli de surprises, de bons ou de mauvais moments (un incendie destructeur par exemple).

Dans ce livre, l’auteur témoigne de son expérience. Elle parle de ses rencontres avec des gens du coin, avec les écoliers, ceux qui viennent de plus loin et se déplacent pour passer du temps dans ce lieu calme, atypique ou ceux qu’elle côtoie par la vente en ligne.

C’est en 2019 qu’elle s’est installée à Lucignana. Un démarrage en douceur et puis le COVID, le confinement, un tournant à prendre, à ne pas rater pour s’en sortir et ne pas mettre la clé sous la porte. Alba aurait pu baisser les bras, abandonner et retourner dans la grande ville, sans doute que cela aurait été plus facile. Mais sa détermination n’a pas faibli. Elle croyait en son projet et avait le désir de réussir.



C’est sous forme de journal de bord, de Janvier à Juin, qu’elle partage son quotidien. Les difficultés, les réussites, les livres à envoyer chaque jour permettant de maintenir la boutique à flots. Il y a également la famille à gérer, les parents vieillissants …. Beaucoup de références littéraires peuplent ce récit et c’est forcément intéressant.

Ce qui transparaît en permanence, c’est son amour des livres et de ce qu’ils apportent, le besoin de les mettre à la portée de chacun, notamment ceux à qui on ne pense pas lorsqu’on discute de littérature.

« Une librairie pour cent quatre-vingts habitants, destinée sur le papier à l’échec commercial, qui, en avançant à contre-courant, intercepte ses semblables dans la tourmente et les conduit chez elle ».

Alba Donati a été soutenue et accompagnée dans son intention, entre autres par l’intermédiaire d’un financement participatif. Certainement parce que ses arguments tenaient la route et on fait « mouche ». Ouvrir une librairie indépendante est un pari osé, risqué. Choisir de mettre en avant les ouvrages et les écrivains qui ne sont pas en tête des ventes l’est encore plus. Et pourtant, ça fonctionne !

« Je passe mes nuits à débusquer des livres, des nouveautés et des ouvrages oubliés, écartés à cause du mécanisme des arrivées en chaîne en librairie : quinze jours en exposition, puis dégagez, on passe à un autre. Il y a de toute évidence un public attiré par les mêmes livres que moi. »

Son écriture est plaisante (merci à la traductrice). Son style vivant et agréable. Elle nous présente ce qu’elle vit mais elle développe aussi une belle réflexion sur le temps qui passe, la vie et ce qu’on veut en faire.

En ouvrant ce magasin, en fédérant les villageois et d’autres personnes autour d’elle, Alba Donati a créé une communauté forte, unie. Elle est revenue à l’essentiel : le partage, la douceur de la vie, la plénitude offerte par une mission aimée et vécue comme un rêve. Elle est heureuse, elle vit à fond ce qu’elle souhaite, chaque jour est un émerveillement. Et c’est la même chose pour le lecteur …


Lien : https://wcassiopee.blogspot...

Dans ce roman, j'ai retrouvé l'amour de mon métier, l'intimité que je créé entre un lecteur et un livre, entre un lecteur et moi. C'est ce petit truc que j'aime faire. C'est mon cœur qui bat plus fort quand je sais que j'ai réussi à faire cette intimité. Le lecteur est ravie et je suis sûre que le livre aussi.



Dans ce roman, qui est d'ailleurs plus un témoignage, on suit Alba Donati qui a eu l'intincelle de folie de créer une librairie au milieu de nulle part. Elle nous raconte dans un journal de bord les 5 mois de covid avec les confinements.

Ça pourrait être triste mais non c'est lumineux ensoleillé, fleuri. Ça sent bon les livres, le thé, la confiture. Elle nous raconte son amour des livres et des lecteurs et c'est magnifique.



Merci à elle car oui je suis en congés parental. Je suis avec ma fille que j'aime mais les livres et les lecteurs me manquent un peu 😘🥰

En septembre dernier, alors en vacances, je me trouvais dans une librairie de Forlì, en Italie , lorsque je suis tombée sur ce livre, et son quatrième de couverture qui commençait de cette façon : « Perché hai aperto una libreria in un paesino sconosciuto ? Perché avevo bisogno di respirare, perché ero una bambina infelice, perché ero una bambina curiosa, per amore di mio padre, perché il mondo va a scatafascio, perché il lettore non va tradito, perché bisogna pensare ai piú piccoli, perché mi sono salvata. » Coup de foudre… j’ai pensé à l’acheter directement mais me suis raisonnée, mon niveau d’italien n’étant pas suffisant pour pouvoir me nourrir de ce livre en profondeur. Mais j’en ai précieusement pris note, et ai cherché la date de parution en français (prévue pour le mois de novembre) afin de le commander dans ma librairie préférée.



Dans ce journal, qui parcourt les six premiers mois de l’année, Alba Donati nous raconte son histoire. Pourquoi elle a décidé, en décembre 2019, d’arrêter de travailler pour un éditeur et d’ouvrir, grâce à un financement participatif, une librairie, dans les montagnes au nord de Lucca, à Lucignana, son village d’enfance. Comment elle est passée à travers incendie et confinements… Quelle importance a pour elle son entourage, son cadre de vie… Comment elle a fait de sa librairie un endroit magique, entouré de verdure, où tout est mis en place pour se sentir chez soi, et qui apaise ses douleurs d’enfant… Elle nous parle aussi de son amour de la nature, des livres et de la poésie, et nous fait l’immense cadeau, à la fin de chaque journée, de nous partager les commandes de livres du jour, ce qui, au total, constitue une longue liste de romans ou essais à (re)découvrir.



Quel trésor nous offre ici Alba Donati ! Quel livre plein de partage, d’érudition, de poésie et d’amour de la lecture et des auteurs ! Elle nous propose une pause hors du temps, à la rencontre de son quotidien et de son univers, et chaque page tournée nous enrobe de ses attentions. Je me suis surprise à sourire à plusieurs reprises, à acquiescer, à soupirer d’envie ou d’aisance… Et que dire des instants où elle nous fait croiser, au détour d’une page, des auteurs aussi variés que Magda Szabó, Virginia Woolf, Alberto Manguel ou Pia Pera… J’ai vécu de très beaux moments à la lecture de ce journal.



En résumé, un coup de cœur dès la découverte de sa couverture, et totalement confirmé après ma lecture ! Je pense que c’est un livre que je ressortirai régulièrement, afin de partir à la découverte de ce qui la touche, elle, et qui en fait l’être humain qui transparaît dans les pages.

La lecture de l'ouvrage d'Alba Donati, La librairie sur la colline, fait presque autant de bien qu'une escapade en Toscane.



Cette poète et critique littéraire reconnue internationalement, a eu un jour de 2019 la folle idée d'ouvrir une librairie dans son village natal de Toscane, peuplé de seulement 180 âmes. Comble de malchance, elle vient tout juste de se lancer dans cette audacieuse aventure quand la pandémie met peu à peu le monde entier à l'arrêt.



Le livre prend la forme d'un journal de bord, rédigé de janvier à juin 2021. Au fil des chapitres, Alba Donati nous raconte son installation, avec des hauts et des bas, et partage avec le lecteur ses nombreuses aspirations et inspirations. Elle nous dévoile sa passion pour les livres, tous genres confondus, ses coups de cœur et ses conseils de lecture avisés. Pas une page où l'on ne croise une citation, le titre d'un ouvrage ou le nom d'un auteur. Plus on avance, plus on a la furieuse envie de lire, de découvrir ou redécouvrir sans plus attendre les livres suggérés. J'ai déjà noté plusieurs titres qui me tentent, et je viens d'ailleurs de commencer Les vies de papier de Rabih Alameddine qui, je le confirme, est une excellente recommandation. Je me replongerai avec grand plaisir dans ce livre d'Alba Donati lorsqu'à la recherche d'un prochain livre à découvrir.



Dès que l'on découvre cette librairie à l'orée des bois, accrochée à une colline toscane, on ne peut que tomber sous le charme du lieu. De nombreux habitants du village se sont rapidement impliqués dans l'aventure, notamment après un incendie, et les bénévoles ne manquent pas. Peu à peu, les clients, venant parfois de loin, se font plus nombreux et les commandes affluent, y compris sur Internet, malgré le contexte difficile.



Le jardin et les plantes sont les deux autres passions d'Alba Donati et elle prend grand plaisir à les partager avec le lecteur. il convient aussi de mentionner les thés anglais du Kent qu'elle affectionne particulièrement (à chaque auteur ou livre est dédié un thé particulier), ces breuvages désormais si difficiles à faire venir en Italie depuis le Brexit, et les sublimes confitures personnalisées (Virginia Wolf aux oranges amères et au whisky tourbé ou Charlotte Brontë aux mandarines et à la vanille), concoctées par son amie violoncelliste Anna. Le décor est maintenant planté et le charme ne tarde pas à opérer.



Le récit d'Alba Donati est à la fois attachant et émouvant. Il s'agit bien plus que de relater l'ouverture d'une librairie dans son petit village natal, un « endroit perdu qui est le centre du monde ». Ce retour aux sources semble pour elle essentiel, voire vital, tout comme la présence de ses parents désormais très âgés dont elle tient à s'occuper du mieux qu'elle peut jusqu'au bout. Dans cette nouvelle vie, elle peut également compter sur le soutien indéfectible de toute la communauté du village, où chacun veille sur l'autre et où la solidarité n'est pas un vain mot.



Lucignana est un village dont on prendrait grand plaisir à arpenter les rues anciennes et à découvrir les sublimes paysages environnants. La visite se terminerait bien évidemment dans cette charmante librairie sur la colline, au milieu des ouvrages sélectionnés avec tant de soin par Alba Donati.



Merci à Alba Donati pour ce touchant récit et ses suggestions littéraires qui raviront tout lecteur avide de nouvelles découvertes. Merci aux Éditions Globe pour ce bel ouvrage dont la couverture superbement illustrée par Gabriel Gay est déjà une invitation au voyage.

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Librairie sur la Colline ?

"J'ai commencé par le repérer en anglais, un livre qui parle de livres avec une belle couverture entre forcément dans mon radar, et quelle bonne surprise ce fut que d'apprendre sa sortie française ! C'est finalement grâce à une masse critique Babelio que j'ai eu la chance de le recevoir."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Alba Donati a fait le pari fou d'ouvrir une librairie dans un village de 180 habitants seulement et nous raconte au quotidien les petits bonheurs et les difficultés rencontrées..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Ce que vous ne trouverez pas dans ce livre, c'est la recette pour réussir un projet improbable, foule de détails et des discussions sans fin sur les livres. Puisque le principe est le même que celui de Shaun Bythell, voilà la comparaison que l'on ne peut manquer de faire. Son récit à lui est plus terre à terre, plein d'ironie et de cynisme, et sa librairie est le centre de son récit. Alba Donati, elle, a une plume de poétesse, plus immatérielle, plus éthérée et même si la librairie est bien là, elle est plutôt le prétexte pour nous parler des gens, et de sa vie. Et il y a quelque chose d'envoûtant, de presque hypnotisant au fil des pages. Malgré tout, j'ai également trouvé que sa façon de raconter les choses nous tenait à distance, et j'ai eu du mal à éprouver de la sympathie pour la narratrice. J'ai été gênée également parfois de ce qu'elle nous livre sur ceux qui l'entourent et qui ne sont pourtant pas des personnages de roman... Tout le reste est fascinant bien sûr pour n'importe quel individu qui aime lire et les livres. Je m'imaginais sans peine là-bas, et repartir les bras chargés de romans, d'essais, de confitures et de thé !"



Et comment cela s'est-il fini ?

"Et le plaisir ultime de ce livre bien sûr a été d'alourdir ma wishlist d'une bonne dizaine de titres supplémentaires et rien que pour ça..."
Lien : http://booksaremywonderland...

Alba Donati nous livre le quotidien de sa librairie durant le confinement en Italie. Nous sommes sur une de ces nombreuses collines que peuple l'Italie et dans un petit village typiquement charmant. À la fin de chaque journée, nous avons une petite liste d'ouvrage que les clients ont commandé. Certains titres reviennent souvent. C'est marrant de voir des auteurs français traverser la frontière. Le quotidien dans un petit village de 180 habitants n'est pas toujours facile, et c'est tout en finesse qu'Alba nous dévoile son quotidien professionnel et personnel. C'est aussi un message d'espoir pour les libraires qui veulent s'installer dans un petit village !

Quelque part en Italie à Lucignana, un village de Toscane 180 âmes

Au loin le Mont Prato Fiorito, les Alpes Apuanes

Des vieilles pierres

Une librairie avec jardin 🏡

Au milieu de nulle part La Libreria la Penna Sopena

C'est l'histoire d'une écrivaine, éditrice, poétesse qui revient sur le lieu de son enfance pour y ouvrir une librairie. Rien d'original dans ce récit une passionnée de livres, qui ouvre une librairie.

C'est presque une évidence, elle tient un journal, de cette expérience, du financement à mon avis pas simple à obtenir (oui il faut des ronds pour ouvrir une librairie) à l'ouverture en temps de pandémie ou le livre n'était soit disant pas essentiel, il lui a fallu compter sur les autres pour que la librairie existe. Est ce suffisant pour exister ?

Pour moi la librairie un lieu de perdition, et d'ancrage, c'est comme cela que je le vois.

Je ne connais pas Alba Donati, cela ne m'empêche pas d'établir un lien avec elle, à travers les livres, ceux qu'elle lit, ceux qu'elles placent dans ses étagères, ceux qu'elles commandent pour ses lecteurs.

Elle m'a eu des, le début, lorsqu'elle évoque Manuel Villas, écrivain espagnol, un choc de retrouver Villas dans ces pages, un tourbillon d'émotions de lire Villas. Lisez Manuel Villas c'est fabuleux. Tout comme lire Alba Donati, qui écrit à Villas, j'ai savouré.

Puis on retrouve des autrices connues Jane, les deux Emily, Virginia & Vita, Elsa, au fil des pages. Virginia Woolf a écrit sur un lieu à soi, la nécessité de l'écrivaine à investir un lieu pour écrire. Alba Donati poursuit avec l'idee du lieu ou les lecteurs se rencontrent, se reconnaissent, et le font vivre. Le trio parfait, des lecteurs, des écrivains, des libraires, au coeur de cette équation les livres. La aussi je me reconnais...

Tous lecteurs rêve de pénétrer dans une librairie comme celle la, ou il pourra mettre la main sur des livres aux promesses d'heures de lecture intenses, inoubliables, ici il n'est pas question des dernières nouveautés non, tout est dans le plaisir de lire.

D'ulltimes tentations d'achat vont se présenter, à la lecture, par chance j'ai déjà dans ma bibliothèque personnelle un certain nombre de titres évoqués... Ouf j'en fais une pile 😅 et pour celui absent de la pile mince il est épuisé. Désespoir...

Et aussi des noms de romancières inconnues, comme Maeve Brennan, ou d'autres pas encore Lu comme Edna O'Brien, ou Mélissa Da Costa, je note.

Et ce jardin, comme une promesse, un Eden, un éveil des sens, c'est aussi comme cela que je vois la lecture, composer, être curieux, passer du temps, un plaisir toujours renouveler sans jamais se lasser.

J'ai adoré ce livre, même si je ne partage pas toutes les idées de l'Auteure comme celle que les livres "soignent", j'en ai apprécié la singularité, les idées, l'esprit d'ouverture et cette vision de la librairie comme un lien social.

Sous le charme de la plume d'Alba Donati il y a un texte puissant sur la lecture, trop souvent intellectualisée, et si peu perçue comme universelle, fédératrice, et vivier d'émotions. Oui il y a mille vies a vivre dans les romans et plus encore.

A lire si vous avez aime La Libraire de Penélope Fitzgerald, ou tout simplement si vous Aimez Lire 💕

Lecture très agréable, rythmée entre les différentes sorties entre amies, les commandes de livres, la pandémie...

J'ai vraiment adoré ce livre, c'était tellement doux et touchant !

De prime abord, je m'attendais à un livre plutôt tranquille, où on voyait la narratrice construire sa librairie, choisir les couleurs des murs, arranger les étagères...

Pas du tout ! Le thème principal du livre d'Alba Donati c'est sa librairie, mais d'autres thèmes gravitent tout autour, parfois sérieux, d'autres agréables... on se laisse rythmer au fil de notre lecture.

C'est un journal emprunt de bienveillance, d'espoir, de douceur et de positivité.

Je conseille !

Beau récit donnant l'envie d'y aller. En attendant, déplaçons l'angle de vue et visitons la boutique à cette adresse : https://libreriasopralapenna.it/, il y a beaucoup de livres à découvrir, même si beaucoup ne doivent pas être traduits dans notre langue...