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Critiques de Albert Sànchez Piñol (120)
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Pandore au Congo

Perdu sur une île, deux hommes doivent faire face à d'étranges créatures venues du fin fond des mers...

Fasciné par une certaine viscosité et une bizarrerie qui n'appartient qu'à lui Sanchez Pinol, après 'La Peau Froide', nous livre un récit à mi-chemin entre roman d'aventure et métaphore anticipatrice.

Terriblement atmosphériques les livres de Pinol ne vous laisseront pas indemnes...
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Treize mauvais quarts d'heure

Treize nouvelles inégales d'un court ouvrage bien écrit, mais dont les chutes de certaines tombent à plat. Même si cette lecture ne m'a pas touchée, je lirai quand même le roman « La peau froide » du même auteur.
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Treize mauvais quarts d'heure

Tous les univers créés de toutes pièces que constituent ces contes ne forment finalement qu’un seul puzzle, dont les morceaux ont été éparpillés ça et là au fil des pages : c’est notre monde, les règles et normes qui le régissent qui transparaissent à travers l’apparent caractère kafkaïen de l’œuvre
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La peau froide

J'ai adoré ce huis-clos qui mèle fantastique et angoisse .Et c'est une magnifique parabole sur la violence qu'engendre l'ignorance et la peur de l'autre.
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Pandore au Congo

Londres en 1914, Thommy Thomson est nègre pour un écrivain populaire quand il est contacté par un avocat pour écrire l'histoire de son client, Marcus Garvey, un gitan accusé du meurtre de ses maîtres lors d'une expédition au Congo. Thommy pense avoir trouvé enfin sa chance d'assouvir ses espoirs de gloire littéraire et se jette à corps perdu dans le récit de la vie de cet homme, à qui il rend visite en prison pour recueillir son témoignage. Marcus raconte et Thommy écrit, sans prendre conscience auparavant de l'importance que le témoignage de Garvey aura sur sa propre vie.



Nous partons de Londres pour la jungle angoissante du Congo, puis pour le centre de la terre, avant de revenir vers Londres et le voyage qui se déroule dans ce roman n'est pas de tout repos.



Suite sur Les lectures de Lili
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Pandore au Congo

Seul survivant d’une expédition au Congo, Marcus est accusé d’avoir tué ses compagnons d’aventure. Espérant influencer le cours du procès, il raconte son voyage à un jeune écrivain, Thommy, qui doit la mettre en forme. Son récit l’emmène au cœur du Congo, à la rencontre d’un peuple autant mystérieux qu’inquiétant…

Albert Sanchez Pinol nous entraine dans une histoire à la frontière du fantastique, où l’intrigue va de rebondissements en revirements de situation. Il dépouille la démarche créatrice, cherche la frontière entre fiction et réel.

Le lecteur se fait habilement piéger et se laisse porter par cette histoire.

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La peau froide

La peur de la différence













Un jeune Irlandais, ancien partisant de la liberté, est déçu par le nouveau régime lorsque celui-ci, après avoir chassé les Anglais, arrive au pouvoir et reproduit le même mode de gouvernement. Recherché comme activiste par la police, il s'expatrie et, au hasard de ses pérégrinations à travers l'Europe, trouve un emploi de climatologue sur une minuscule île isolée au fin fond de l'Atlantique sud.



Il découvre avec le capitaine du bateau qui l'a amené son nouvel univers. Le précédent climatologue a disparu et son habitation est partiellement détruite, endommagée comme si elle avait été livrée à un pillage et saccage terrible. Quand au gardien du phare voisin, le seul autre habitant de l'île, il reste ce premier jour cloîtré dans son phare, semi-inconscient, à demi-fou et on ne peut rien tirer de lui sur l'histoire récente de l'île...





suite sur http://liliba.canalblog.com
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Fungus : Le roi des Pyrénées

Bon c'est quand même mi-figue mycose (dézo) toute cette histoire.



Alors bien sûr on se délecte de la fantasy foisonnante de la mythologie des Pyrénées de cette fin de 19e siècle. On rigole beaucoup du caractère politique de Ric-Ric, anarchiste grande gueule seulement quand ça l'arrange, mais qui prouvera qu'une fois le Pouvoir en main, l'Idéal est loin d'être idéal.



J'ai adoré toute la partie sur la linguistique des champignons, le moyen qu'ils ont de communiquer, sondant à la fois l'âme et les émotions plutôt que de faire confiance aux paroles humaines viciées par deux mille ans d'Histoire. J'ai ressenti beaucoup d'intérêt également pour ce carrefour de langues entre l'Espagnol, le Basque, le Français et l'Occitan.



Albert Sanchez Pinol est un conteur hors pair, certes. Mais toutes ces idées s'imbriquent dans un bordel dont il est parfois compliqué de s'extraire, (et j'imagine tout aussi compliqué à traduire) comme quelqu'un qui a beaucoup de choses (intéressantes, puissantes) à dire mais qui manque de structure pour que ce soit compris par un cerveau à moitié fatigué.



En général, j'aime les histoires de fous, déconstruites, dont les métaphores visent à critiquer à la fois la bêtise de l'Homme face au dessein de la Nature, de ses cycles et de sa logique. Mais beaucoup trop de montagnes russes allant de lourdeurs sans fin à de l'excitation qui scande au génie.



Fungus est un livre à lire, vraiment. Avec ce même avertissement que lorsqu'on franchit le tourniquet des manèges des Maisons de la folie ; de la poudre aux yeux, des bonnes idées, et pour ressenti final, cette petite émotion d'avoir satisfait le gosse qui a besoin de se moquer tout en vivant mille aventures.
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La peau froide

Cette belle couverture de Leonor Fini pourrait être bien trompeuse pour qui s'y laisserait prendre, mais tellement agréable à regarder ! Personnellement, j'avais évité le piège car je savais à peu près à quoi m'en tenir avant d'acheter le livre. Venant de terminer le peaufinage d'un de mes projets de roman, j'étais alors à la recherche de livres consacrés comme lui à des îles imaginaires, et c'est grâce à une liste sur Babelio que j'ai déniché celui-ci.



N'ayant fait que survoler la quatrième de couverture sans trop rentrer dans les détails, j'ai plutôt été surpris par le début du roman. Une bonne "mise en bouche" en trois chapitres qui nous installent sur cette petite île du bout du Monde plutôt intrigante. Ne souhaitant pas gâcher cette surprise, ni la suite d'ailleurs, je ne vais pas m'étendre sur l'intrigue.



Il se trouve que j'ai lu ce livre durant un séjour de 4 jours sur une autre île, tout de même chaude celle-là, mais c'était vraiment bien adapté. J'en suis donc ressorti avec une bonne impression générale, content d'avoir vécu cette double expérience de lecture et d'immersion environnementale. Pour ce qui est du livre, je l'ai trouvé prenant dans son ensemble, avec toutefois quelques petits reproches :

- L'auteur a posé son île et ses décors quelque part dans l'Antarctique, disons à hauteur de la Georgie du Sud, c’est-à-dire vers la pointe de l'Amérique du Sud. C'est tout à fait compréhensible au regard de l'intrigue, mais beaucoup moins dans son déroulement car, finalement, les conditions météorologique jouent vraiment un rôle minimal réduit aux jeux du jour et de la nuit avec les saisons sous ces latitudes, alors que la région est tout de même réputée pour ses conditions extrêmes (je vous conseille "L'odyssée de l'Endurance" de Ernest Shackleton pour vous mettre dans l'ambiance :-). Une ellipse tout à fait pardonnable pour cet auteur concentré sur le cœur de son intrigue, mais tout de même un tantinet frustrante.

- La fin… Oui, comme souvent, lorsqu'on a les bases d'une bonnes histoires (décors, personnages, situations), eh bien c'est difficile de conclure (je suis bien placé pour le savoir :-). Et ce roman n'échappe pas à ce travers. C'est dommage, car l'auteur avait matière à concocter une ou deux superbes conclusions pour son histoire qu'il se contente de finir en estompe. Je pense en particulier à la fin du film "Le locataire" de Roman Polanski. Mais bon, chacun ses idées, n'est-ce pas ?!!



Donc, pour conclure, si vous pensez aller à la plage durant les vacances et que vous n'avez rien prévu comme lecture, ce roman parfaitement adapté vous apportera une fraîcheur et des frissons fort appréciables par temps de canicule, bon bain !
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Victus : Barcelone 1714

Très bon roman historique qui ne tombe pas dans l'écueil de l'hyper-érudition sans perdre sa richesse.

L'époque n'est exposée qu'au travers des personnages, au discours direct, ce qui donne une dynamique agréable.

Je lirais bien d'autres titres de cet auteur.
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La peau froide

L’histoire se déroule à la fin des années soixante-dix en Italie, sur une petite île sur laquelle se trouve une prison. Paolo embarque sur le bateau navette qui doit le conduire sur l’île prison où est enfermé son fils récidiviste, prisonnier politique, condamné pour terrorisme. Sur le même bateau embarque Luisa, dont le mari, violent, condamné pour un double meurtre, a été transféré sur l’île. Le mauvais temps les empêchera de revenir sur le continent, une fois la visite terminée. Paolo et Luisa, qui ne se connaissaient pas, passeront la nuit sur l’île sous la garde de l’agent carcéral Nitti Pierfrancesco. Cette nuit de tempête est un prétexte pour parler des familles de prisonniers, éprouvant à la fois de la honte et de la peine, mais aussi des gardiens dont le métier est éprouvant physiquement et psychologiquement.



La mer, le vent, la tempête, les paysages et les animaux de l’île-prison constituent le décor de ce roman intimiste et pudique.
Lien : https://lesballand.wordpress..
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Victus : Barcelone 1714

Retour d'un long voyage dans l'espace et dans le temps. Quelle épopée !! Il en a fallu de l'endurance pour venir à bout des 720 pages.. Heureusement nous étions 4 : lectire commune avec 4 membres du groupe "A l'assaut des pavés", sans qui je n'aurais pas réussi, car le sujet ne m'attirait pas. Mais ce roman m'avait été offert et je voulais le découvrir.

💣💣Ça commence agréablement : l'ingénieur-soldat Martí devenu vieux qui raconte ses souvenirs à une maîtresse dont il se moque sans cesse. Ce ton crée un décalage ironique, avec la gravité des faits relatés. 💣💣💣Le récit picaresque nous emmène sur les traces du jeune Martí, élève du célèbre Vauban, à Bazoches, en Bourgogne.

💣�nsuite, il est pris dans les conflits de la guerre de succession d'Espagne au début du XVIIIe siècle : 💣�talogne contre Castille, alliances avec les couronnes d'Europe, tout le contexte historique devient concret, perçu de l'intérieur du conflit.

💣💣 Amour, trahisons, combats, aventures...tous les ingrédients romanesques fluidifient le côté didactique de la science de la guerre. On sort un peu essoré, mais Vauban et la guerre d'Espagne n'ont plus de secrets pour nous ! Et les problématiques géopolitiques actuelles, bien vivaces en Espagne, s'en trouvent éclairées.
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La peau froide

« Nous ne sommes jamais très loin de ceux que nous détestons. Pour cette même raison, nous pourrions donc croire que nous ne serons jamais au plus près de ceux que nous aimons. »



Le récit, raconté à la première personne, débute sur les flots et sur ces paroles. Un homme anonyme accoste sur une île perdue de l’Atlantique sud afin de remplacer l’ancien climatologue. Sur place, aucune trace du précédent locataire, hormis le gardien du phare aux allures de sauvage fou. Pour une raison inconnue, le phare est fortifié, protégé par des pieux effilés et des éclats de verres. L’île elle-même est inhospitalière, solitaire et désolée.



C’est à la nuit tombée qu’elle dévoile son vrai visage. D’étranges créatures « à peau de requin, aux doigts reliés par une membrane », tentent de s’introduire dans la maison. Une terreur panique s’empare du narrateur.



Des monstres aux cris terribles envahissent l’île, et le récit bascule dans la violence. L’homme, seul, lutte pour sa survie avec une frénésie désespérée. Une seule issue : le phare, seul édifice capable de résister aux assauts des citaucas. Mais cet asile est farouchement gardé par Batìs Caffò, le technicien en signaux maritimes.



Mais il fait une rencontre inattendue : il découvre un monstre femelle, qui porte sceau et guenille, devine qu’elle est liée à Batìs et la prend en otage. Cette « mascotte » nommée Aneris sera sa monnaie d’échange. A partir de là, une cohabitation singulière se met en place, dans un climat belliqueux et anxiogène...



° La Peau Froide fait référence aux grands récits héroïques classiques, et prend des allures de conte philosophique et de roman gothique d’aventure. L’intrigue paraît simple et convenue : une île isolée sur laquelle deux hommes luttent face aux attaques nocturnes de monstres aquatiques. Pourtant, l’intérêt du roman réside dans la réflexion amenée par son auteur sur les mécanismes qu’engendrent la peur et la confrontation à l’autre.



°Pour plus de détails sur l'oeuvre, je vous invite à lire ma chronique sur le blog.
Lien : https://asteropsia.wordpress..
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Treize mauvais quarts d'heure

Un recueil de courtes nouvelles et fables, cosmopolites et intemporelles, parfois fantastiques. Bien qu'inégales sur les plans de l'écriture et de l'originalité, certaines sont des petits bijoux d'humour et de causticité sur l'égoïsme de l'individu et des sociétés en général. On enchaine rapidement la lecture d'un conte à l'autre et le plaisir du voyage est là.
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Pandore au Congo

Il est parfois curieux de constater comment certains détails peuvent impacter les ressentis d'une lecture. De Albert Sanchez Pinol, j'avais déjà lu un roman réellement impressionnant de maîtrise : LA PEAU FROIDE. Ce livre est l'un des plus remarquables que j'ai lu ces dernières années. D'une plume ciselée, érotique, la lecture nous laisse abasourdi, quasi pantelant. Je n'ai plus rien lu d'autres de cet auteur espagnol (ou catalan, faites votre choix, je ne veux pas d'ennui avec ceux qui croient leurs cailloux plus jolis que ceux du voisin), jusqu'à ce PANDORE.

Voilà me disais je l'occasion de lire le premier roman de cet écrivain surdoué, savourer, d'une certaine façon, le prequel de LA PEAU FROIDE. Et effectivement PANDORE AU CONGO en porte les prémisses. LA PEAU FROIDE est l'aboutissement de PANDORE AU CONGO. Plus radical dans son écriture, les scène de sexe y sont pleinement et magistralement assumées, la dimension fantastique y est complètement avérée, les saynètes humoristiques ont été évacuées pour se concentrer sur l'intrigue tragiquement fiévreuse.

Sauf que...

C'est l'inverse !

Je n'ai pas voulu croire que LA PEAU FROIDE était un premier roman. PANDORE AU CONGO a été écrit après LA PEAU FROIDE et mon analyse est hors sujet. Les deux romans ne sont aucunement liés, à moins d'imaginer que Albert Sanchez Pinol n'ait voulu s'accorder une récréation, une pause plus légère après l’écrasante réussite de son premier opus.

Mais non... ce n'est pas cela non plus car si le roman démarre sur une note satirique, un ton décalé avec la "guerre" (hilarante) que se livrent le narrateur Thommy Thompson et Marie Antoinette la tortue sans carapace (!), le livre adopte ensuite une musicalité différente, plus sombre. La fièvre de l'or s'empare des Lord anglais, creusant la terre, ils font bientôt face à des Morlocks venus d'outre sol. Les sang bleus se révèlent d'une petitesse d'âme sans limite dans le nanisme et un serviteur pourrait se révéler le dernier rempart de l'humanité, son sauveur.

PANDORE AU CONGO est une ode à la littérature, une écriture cristalline, précise, étoffée, de cette étoffe dont on fait les songes éveillés. Et l'Afrique bien sûr...

Ce continent fantasmé, impensé, inconnu où tout est possible et surtout permis ! Les deux frères et Marcus vont donc mener la première guerre verticale de l'histoire contre une armée insolite surgie des entrailles de la terre. Par convoitise pour une de ces créatures, les hommes ouvrent la boîte de Pandore et les intenses tropiques débrident ceux qui ont le malheur de se trouver sur place.

Le dénouement nous retourne, nous abandonne amers et désabusés ; la littérature se doit-elle de refléter une vérité qu'elle qu'elle soit ou peut-elle véhiculer des chimères si belles soient-elles ? Pinol se garde de bien de répondre et on se cogne un peu de la question, réflexion faite.

Si LA PEAU FROIDE nous laissait le gout métallique des embruns sur la langue, PANDORE AU CONGO nous colle une moiteur salée sur l'épiderme.

La peau chaude en quelque sorte.
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La peau froide

Mon dernier coup de cœur découvert grâce à Marjorie d'Exploratology 😉 Il s'agit du premier roman de l'espagnol anthropologue Albert Sanchez Piñol, que j'ai dévoré en moins de 24 heures.

L'histoire, racontée par un narrateur interne, commence lorsque le personnage, météorologiste en quête de quiétude, est débarqué dans une petite île inhabitée de l'Atlantique sud pour un an. À peine arrivé, un doute l'assaille : et si ce petit îlot perdu n'était pas le paradis qu'il s'était imaginé ? Pensant pouvoir expédier ses relevés quotidiens rapidement pour profiter de sa solitude, le narrateur se trompe ! Dès la première nuit, sa petite cabane est attaquée par des mystérieuses et répugnantes créatures... Il va alors rapidement devoir mettre une stratégie en place pour pouvoir survivre !

Le récit prend des airs de roman d'horreur, mais il s'agit de bien plus que cela ! L'histoire permet de nous interroger sur l'homme et la civilisation ainsi que sur la peur de l'autre.

Le roman est délicieusement effrayant, intelligent et très bien écrit. Je le recommande à tous. En revanche, je ne suis pas certaine d'avoir très bien saisi le message final..
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La peau froide

livre déconcertant. L'histoire de rapports en huis clos entre deux hommes sur une île. On passe par la peur, l'amour, l'animalité, un peu de science fiction. J'ai lu ce livre avec intérêt alors que le thème ne m'intéressait pas réellement. C'est peut-être cela un bon livre.
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La peau froide

Cette fable dévoile rapidement une dimension fantastique à la Lovecraft… Pour finalement nous parler d’humanité et d’intolérance. Le roman de survie fait alors place à un huit-clos à l’atmosphère étouffante, où les ennemis ne sont plus ceux que l’on pensait.
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Pandore au Congo

Pandore au Congo raconte l'histoire d'un auteur, qui reprend son premier roman pour ajouter des précisions, notamment sur les circonstances dans lesquelles il a dû retranscrire l'histoire d'un accusé de meurtres à la demande d'un avocat. Dès lors, on se retrouve plonger dans deux intrigues différentes. D'un côté, il est question d'une aventure exotique où thriller, fantastique et romance s'entremêlent. de l'autre, l'auteur nous parle de sa vie, de sa guerre sans merci contre Marie-Antoinette et d'éléments plus sérieux sur sa quête de vérité.



Ce récit est dense. Plusieurs thèmes pointent le bout de leur nez. Il est notamment question de la traite des Noirs, de la colonisation, mais aussi de la Première Guerre Mondiale. Les hommes ne sont pas montrés sous leur meilleur jour. Ils se montrent cruels, manipulateurs et cyniques. Albert Sánchez Piñol joue aussi avec l'écriture, le thème de l'auteur que ce soit au travers du prête-plume ou encore de la mise en abyme avec un roman dans le roman. Il s'en sort à merveille dans le rôle du conteur, qui nous divertit avec un livre dont on ne peut pas dire grand-chose sous peine de gâcher les nombreux rebondissements… et surtout l'issue finale où l'Homme en prend encore pour son grade.



Au final, Pandore au Congo fut une véritable bonne surprise. Je me suis laissée emporter par cette histoire, qui s'est révélée plus complexe que je ne l'aurais cru quand j'ai lu la quatrième couverture. J'ai aimé me faire mener en bateau par l'auteur, voir certaines apparences se faire briser en morceaux ou sentir une anguille sous la roche à un moment. Et puis, j'ai adoré Marie-Antoinette, une tortue sans carapace au caractère bien trempé !

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La peau froide

Le narrateur, fatigué de la vieille Europe, décide de partir s'exiler sur une île perdue dans l'océan.

Un malaise plane dés son arrivée, l'ancien climatologue dont il doit prendre la relève est introuvable, son binôme pour les mois à venir, est plongé dans une apathie étrange.

A la tombée de la nuit, il en découvrira la raison : des créatures amphibiennes viennent l'assaillir nous offrant des scènes digne d'un Romero...

Il sera entraîner dans la spirale d'une guerre sans merci. Ce huis-clos fantastique est une réflexion sur l'altérité, comment les Européens réagissent toujours par la violence défensive face à la nouveauté de l'étranger, en ne se posant jamais la question du pourquoi.
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