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Citations de Albertine Sarrazin (188)


Je trébuche sur du vieil italien scolaire, Maria rectifie ; les autres derrière s’agitent : lorsqu’on s’isole et surtout dans une langue étrangère, ce ne peut être que pour médire.
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Elle porte une de mes jupes d’été, ça me plaît de regarder ma jupe sur Maria comme dans une glace.
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Latin et barbare, mon goût chérit les fruits et la viande ; je me réjouis déjà de cette barbaque rouge, des tomates rouges qui peut-être l’accompagneront, des pommes du dimanche soir, véreuses, mais lisses et délicatement ocrées… J’évite de regarder les commensales : autrement, ces jolis échantillons de sève deviennent purge, masticage et borborygmes.
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Mado chante, mais personne ne veut plus d’Aznavour : ce qu’il nous faut, ce sont les journaux et la cantine.
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J'étais d'ailleurs bourrée d'images : j'avais été enfermée trop jeune pour avoir eu le temps de voir quoi que ce soit, et j'avais beaucoup lu, rêvé et divagué.
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Lorsque le blindé est trop épais, comme chez Pierre par exemple, je n'essaie pas d'intéresser les gens : après quelques avances mal reçues ou interprétées de travers, je me renfrogne dans l'indifférence où eux-mêmes me laissent. Non par mépris, mais parce que je ne sais forcer les oreilles et les cœurs : il faut qu'on vienne à moi. Je vais dans le sens des gens, indifférente dans leur dédain, confiante dans leur sollicitude, souriante dans leur gaieté.
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Mon corps est docile ; c'est ma guitare d'ennui, je joue avec mon corps, je le prive, je le gave, je l'offre au silence, j'y crée ta forme et le radieux contact de ta main
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Dans cette vie-là, on n'était jamais enlevé, câliné, évadé ; on se tenait debout, dans le noir des cages du panier à salade, ou assis sur le dur des lattes de bois. Mais dans cette vie, quand même, on pouvait gambader en secret sur le jalon certain de chaque journée. Ma liberté neuve m'emprisonne et me paralyse.
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