Ce livre est une référence pour moi. J'ai découvert Moravia en cours de Français en 1ère. Le prof nous a passé un film de Godard, le mépris. M.Piccoli est magnifique, je l'avais vu quelques semaines auparavant dans le Dom Juan ou le festin de pierre de marcel Bluwal. Et puis je suis comme beaucoup tombé amoureux de Brigitte (Bardot).. c'est vrai qu'elle est divine.
Ce film est complexe et je n'ai pas forcément saisi toutes les références distillées par Godard. J'ai donc acheté le livre et depuis de nombreuses années il n'est pas dans un coffre mais bien dans ma bibliothèque, à portée de main..
Moravia excelle dans la description de la complexité humaine, dans l'incommunicabilité des personnes. Emilie va s'éloigner de son mari de plus en plus jusqu'au point ou elle va le mépriser. Il y a de la violence, non pas les mots ni par des scènes mais juste par le fait que ces 2 personnages ne se comprennent plus, ne peuvent plus trouver les mots justes pour se dire les choses. Moltoni, son mari accepte d'écrire le scénario d'un film car il y a de l'argent au bout et il pense faire plaisir à sa femme, qui elle préférerait revivre dans la simplicité d'un amour comme auparavant. Ce livre écrit en 1954 parle déjà d'une société matérialiste, des problèmes de société , de la place de l'homme et de la femme dans un couple... Emilie méprise son mari car il a commencé à la juger, et là ou il y a jugement, il n' y a plus de place pour l'Amour. Lui cherche à savoir pourquoi elle le méprise, elle ne répond jamais ou uniquement par allusions, Ils s'aiment, ils veulent encore s'aimer, ils ont besoin l'un et l'autre de cet Amour et pourtant ils ne se comprennent pas. Le Mépris est totalement d'actualité. Une fois le livre refermé, on ressent une étrange sensation, car c'est un peu de Nous que ce livre dévoile.
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Le narrateur nous entraîne dans le sillage de ses sentiments qu'il décortique avec une précision chirurgicale. Sa femme le méprise, il ne comprend pas pourquoi. Sa rationalité finit par étouffer et par nous étouffer, nous lecteurs. On a l'impression que cet homme prend toujours les mauvaises décisions. Ce n'est pas un roman "coup de cœur" pour moi mais il reste plutôt agréable à lire.
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Un recueil de nouvelles qui mettent en scène des femmes, des jeunes filles dans la Rome des années 70. On entre dans leur quotidien, dans leur imagination ou dans leur folie. Conscientes d'être enfermées dans une vie, une situation amoureuse qui ne les satisfont pas elles tentent d'y échapper par tous les moyens. Sans toutefois y parvenir à chaque fois.
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Censuré par le gouvernement de Mussolini, ce livre livre dévoile avec pudeur, la fin de l'adolescence au travers de son regard envers sa mère.....C'EST BEAU...............
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Le prologue m'a beaucoup plu, puis je me suis ennuyé durant tout le reste : cette longue description du désœuvrement ne m'a paru qu'une laborieuse démonstration de l'idée présentée au début.
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De ce récit,émerge le grand thème moravien du rapport entre l'homme et la société.
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