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Critiques de Alberto Moravia (266)
L'Amour conjugal

Lu voici 15 ou 20 ans , comme un thriller ce que ce roman n est absolument...qui interroge profondément les liens qui unissent le couplé.

Dans un style très différent, plus relâché le livre m a fait penser à Zweig de par le degré de précision de la peinture psychologique des personnages qui est remarquable. Passionnant : l aventure est à l intérieur !!
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Nouvelles romaines

J'aime lire Moravia, je trouve qu'il a un réel talent de conteur qui se vérifie avec ceci que, quelle que soit la qualité de ses livres - très inégale selon les ouvrages - j'ai néanmoins toujours plaisir à les fréquenter. Ici, avec ces Nouvelles romaines, le plaisir est renouvelé, mais un certain plaisir seulement et non un plaisir certain... En cause, la nature beaucoup trop anecdotique de ces nouvelles qui, d'ailleurs, ne sont pas particulièrement "romaines" si on met de côté la mention des noms de rue, etc.: les histoires qu'elles racontent pourraient aussi bien se dérouler ailleurs que dans la ville éternelle, n'importe où en Italie ou en Europe. Des historiettes plutôt fades, si peu inspirées qu'elles ne me laissent pas de souvenir. Et les chutes sont particulièrement décevantes. L'auteur a peut-être rédigé ces textes simplement pour passer le temps car, comme il le disait, il lui était insupportable (l'ennui!) de ne pas avoir quelque chose à écrire. On y retrouve évidemment, de façon récurrente, l'une de ses obsessions: le thème du triangle amoureux malheureux.

A mon sens, un recueil qui n'imposait pas une publication.
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La Désobéissance

La désobéissance/Alberto Moravia (1907-1990)

Luca Mansi a quinze ans. Il rentre de vacances passées à la mer avec ses parents. Luca est un rebelle et il arrive à un âge où la sensibilité est éveillée mais la conscience encore assoupie. Il éprouve une véritable répugnance pour les études, une forme de misopédie qui crée un climat de tension permanente avec ses parents avec lesquels il ne se sent pas plus lié qu’aux meubles de la maison ou à ses camarades d’école. Il est sujet à des colères subites et violentes pour des motifs futiles mais ses révoltes se dissolvent le plus souvent dans l’habitude et l’ennui pour évoluer peu à peu vers le renoncement et l’abdication, en une sorte de torpeur, faute d’avoir la force de refuser le monde qui l’entoure. Et Luca de s’interroger sur son attitude, sur les raisons qui lui font ne pas aimer le monde ni les rôles qu’on veut lui faire jouer. La seule échappatoire lui semble être la désobéissance, la voie vers la liberté.

Luca, paradoxalement, a le goût de la possession jusqu’à l’avarice. Mais au fil du temps, il en vient à se lancer un défi, celui de se séparer de tout ce qu’il a adoré, de sa collection de timbres et ses livres, et même de curieuse façon de son argent de poche. Il éprouve une satisfaction inépuisable, mystérieuse et presque sensuelle à la pensée d’avoir eu la force de se séparer de tout ce qu’il a aimé.

Jusqu’où cette désobéissance et le rejet de toute vie sociale va-t-elle conduire Luca ? La venue à la maison d’une gouvernante accompagnant ses cousins changera- t-elle durablement la donne, lorsque cette femme mure va susciter l’éveil de la sexualité de Luca ? Le désir des sens de Luca sera-t-il plus fort que son désir de renoncement à tout ?

Lu il y a une cinquantaine d’année pour la première fois, ce roman initiatique décrivant la crise de l’adolescence, reste une petite merveille de concision et de sobriété, une étude et un délire alliant délicieusement la sensualité et la pudeur.

Comme dans l’ensemble de l’œuvre de Moravia, on retrouve ici un premier thème, existentialiste avant l’heure, celui d’une indifférence à la vie. Un second thème concerne l’importance de la sexualité, phénomène présocial prémisse d’une palingénésie. Les deux associés impliquent de la vie une conception plutôt individualiste pour aboutir peut-être à l’accomplissement et le bonheur.

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L'Amour conjugal

Une écriture cousue main pour une histoire qui rappelle étrangement "Le mépris". Pas étonnant, Alberto Moravia était aussi aux commandes de cette histoire. Là, l'auteur nous plonge dans ce monde qu'il a si bien connu, celui d'une certaine société artistique, italienne d'abord, puis internationale. Un homme et une femme jouissent sans retenue de leur position sociale aisée et l'amour s'essouffle. Il faut mettre du piment, s'étonner, se donner envie. Pour lui, ce sera tenter d'écrire un roman (celui de sa vie), pour elle, ce sera les bras d'un barbier un peu rustre, un peu bestial, un peu tout ce qu'elle n'affectionne pas spécialement. L'un et l'autre ont besoin de ces "expériences", ratées sous bien des aspects, pour donner un nouvel élan à leur couple. De la dolce vita, de bout en bout.
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L'homme qui regarde

Très curieux roman de Moravia, où l'on se rend peu à peu compte que le personnage est beaucoup plus "atteint" qu'on ne le pense... Un scopophile ! Un voyeur, pour les profanes. Ce serait d'ailleurs drôle de considérer ce roman non comme un récit, mais comme un compte rendu médical sur le voyeurisme. Par ailleurs, le voyeurisme du personnage principal se conjugue avec une relation compliquée avec un père célèbre et des difficultés de couple... Complètement déjanté... J'en conseille donc la lecture !
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L'ennui

Ce roman est à éviter absolument, sous peine de regarder sa vie avec un regard désabusé. Le rapport à la réalité que nous peint Moravia avec son personnage principal est d'un cynisme tel qu'on se demande à la fin du livre si vraiment la vie vaut la peine d'être vécue. Quel découragement devant toutes nos actions à accomplir, toutes ces rapports humains vains et finalement solitaires. La réalité apparaît quelquefois bien plus grande que les hommes qui la peuplent. Une belle leçon d'humilité !
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Brève autobiographie littéraire et autres nouve..

Un ouvrage en plusieurs parties. La première constitue une interview fictive entre l'auteur et un journaliste. On comprend toutefois assez vite que l'auteur est le journaliste, et que ce texte est une sorte de testament littéraire, un regard porté sur son œuvre et sa vision de l'écriture. Les deux nouvelles qui suivent mettent en action cette tension qui rôde toujours dans les ouvrages de Moravia, entre désir de faire et possibilité de l'amour. Toujours avec ce style si particulier, cette écriture très détaillée, réaliste et fouillée, qui fait la qualité de l'auteur.
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Les Indifférents

C’est le premier roman que je lis de cet auteur italien dont je je connaissais rien. On parle souvent de triangle amoureux, ici il s’agit d’un pentagone amoureux dont trois sommets appartiennent à la même famille. La lecture du roman ne m’a pas particulièrement enthousiasmé même si le style est de qualité.
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Agostino

Pas nécessairement le meilleur Moravia, mais très bon quand même. Pour l'essentiel, il s'agit de la description, par un adolescent de treize ans, de ses vacances avec sa mère seule, et de son désir incestueux pour elle, ainsi que ses pérégrinations avec les autres enfants du village, qui sont d'un milieu social bien plus populaire que lui. L'écriture, à la fois ironique et incisive me plaît infiniment.
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L'ennui

C'est en effet à mourir... d'ennui... comme pour Il Disprezzo / Le Mépris... Non décidément, je n'accroche pas à Moravia...
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L'ennui

Univers fort, sensuel
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Les Indifférents

"Conçus comme une tragédie dont l'action se déroule sur deux jours, mais sans dénouement tragique, Les Indifférents (1929) sont une sorte de huis clos entre cinq personnages. "
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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L'ennui

"C'est une constante de son oeuvre romanesque que de créer des personnages qui sont conscients du caractère factice et inauthentique des rapports humains tout en aspirant, sans pouvoir y parvenir, à autre chose. De là, les multiples variations sur le thème de l'ennui, de l'inattention, de l'indifférence que Moravia dépeint avec justesse et simplicité "
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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Nouvelles romaines

Sympathique, mais parfois assez plat.

On s'attend à un peu de pêche, l'auteur nous prépare à des finaux surprenants et souvent, les attentes sont déçues.

Ça reste tout de même bien écrit, facile à lire.
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L'Amour conjugal

En lisant les premières pages, où le narrateur fait le portrait de sa femme et le sien, j'ai craint pour la suite. Et finalement, j'ai bien aimé ce roman qui raconte comment un homme, très amoureux de Léda qu'il vient d'épouser, et qui décide d'être écrivain, se met en tête de ne plus perdre ses forces dans les étreintes physiques. Tous les soirs, ils font l'amour, et il se rend compte qu'il n'avance pas beaucoup dans son travail le lendemain.

Comme Léda rêve qu'il écrive et fasse son œuvre, elle est d'accord pour qu'ils mettent un terme à leurs ébats amoureux jusqu'à ce que le roman soit terminé. Sa "libido" est donc entièrement consacrée à l'écriture, au point qu'il se centre sur lui-même, écrit comme un fou et se persuade d'être en train de créer un chef-d’œuvre.

Il y a aussi la présence d'Antonio, paysan et barbier, d'une grande laideur et dégoûtant, qui vient tous les jours à domicile le raser avant le repas. Alors qu'il a coiffé Léda, celle-ci se plaint à son mari de son attitude déplacée en envers elle. Il ne veut pas la croire et ne prend pas au sérieux son caprice lorsqu'elle lui demande de le renvoyer.

Ce court roman se lit bien, surtout que c'est celui qu'est en train d'écrire le narrateur. Cela crée un certain relief, d'autant plus qu'on ne sait pas quelle version nous tenons entre les mains puisque, déçu par ce qu'il a écrit, le narrateur se promet de le refaire quand les choses seront apaisées entre sa femme et lui. "Tu m'as trop idéalisée", lui dit-elle. La question de l'écriture et de la transposition de la réalité est au cœur de ce texte. Mon premier Moravia, plutôt plaisant.
Lien : http://edencash.forumactif.o..
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Les Indifférents

Entre L'étranger d'Albert Camus, La Nausée de Jean-Paul Sartre et même soixante ans plus tard Moins que zéro de Brett Easton Ellis ; le roman de Moravia demeure existentiel.

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Agostino

Belle et touchante histoire....
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L'inde comme je l'ai vue

Rien que l'on ne sache déjà sur l'Inde. Est-ce une commande d'articles de presse pour rentabiliser son voyage ? L'inclusion d'une vingtaine de photos en noir et blanc sont le plus grands charme de ce livre.
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L'Amour conjugal

C'est un roman qui pourrait ne rien dire et en fin de compte il dit tout (de manière très policée) sur les relations conjugales . Une petite histoire écrite avec une plume Sergent major tout en finesse !
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L'ennui

parfait
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