Citations de Alex Marzano-Lesnevich (200)
Je ne tomberai jamais amoureuse (..) Jamais. C'est à peine si je sais ce que je suis en train de me promettre, si ce n'est la chose suivante: une vie différente. Je porte cette certitude de ce vers quoi je tends comme un secret à l'intérieur de moi, une dette de laquelle m'acquitter, un avenir dû.
Je ne tomberai jamais amoureuse (..) Jamais. C'est à peine si je sais ce que je suis en train de me promettre, si ce n'est la chose suivante: une vie différente. Je porte cette certitude de ce vers quoi je tends comme un secret à l'intérieur de moi, une dette de laquelle m'acquitter, un avenir dû.
Lorsqu’on vous offre une planche de salut, vous ne cherchez pa à avoir si c’est la bonne. Vous l’attrapez et vous y cramponnez de toutes vos forces, un point c'est tout.
Sommes-nous déjà ceux que nous serons toujours ?
(..) même entre frères et sœurs, on ne grandit pas dans la même famille. On n'a pas le même passé. Mais pendant que je me débats en tous sens pour y échapper - au passé- mon frère le porte en étendard. Plus tard , i l sera le gardien de la famille, celui qui se souvient des fêtes et anniversaires ( ... ) celui qui passe des heures à ranger soigneusement des photos de famille - que je ne peux même pas regarder- dans des albums dans des albums qu'il a fait imprimer tels des livres de photos d'art.
L'homme qui est assis en face de moi est un homme. Il ne sera jamais entièrement telle chose, ou telle autre. Seule une histoire peut l'être. Jamais un être humain.
Ricky, dans son corps d'adulte, ressemble parfois à un enfant condamné pour l'éternité à se déguiser en grande personne. L'enfant a l'intérieur de lui a besoin d'attention, de soins.
Lorsqu'on vous offre une planche de salut, vous ne cherchez pas à savoir si c'est la bonne. Vous l'attrapez et vous y cramponnez de toutes vos forces, un point c'est tout.
Sommes-nous déjà ceux que nous serons toujours ?
Qui sait comment chacun trouve sa place dans une famille ? Les rôles sont-ils assignés ou choisis ? Et au demeurant, même entre les frères et sœurs - même entre jumeaux -, on ne grandit pas dans la même famille. On n'a pas le même passé.
Mais nous n'en parlons pas. [...] Si nous ne mentionnons que les moments de bonheur, peut-être seront-ils les seuls à exister.
Dans les livres, je découvre la sourde vibration de tout ce qui est indicible. Les personnages pleurent comme je voudrais pleurer, aiment comme je voudrais aimer, ils crient, ils meurent, ils se battent la poitrine et ils braillent de vie.
Il n'existe pas d'histoire simple.Il n'existe pas d'histoire achevée.
Lorsqu’on vous offre une planche de salut, vous ne cherchez pa à avoir si c’est la bonne. Vous l’attrapez et vous y cramponnez de toutes vos forces, un point c'est tout.
Je suis venue ici pour aider à sauver l'homme à l'écran. Je suis venue pour contribuer à sauver des hommes tels que lui. Je suis venue parce que mes idéaux et mon identité existent indépendamment de ce qui s'est produit dans le passé. Il le faut. Sinon, que me réserve la vie ?
Mais je regarde l'homme à l' écran, je sens les mains de mon grand-père sur moi, et je sais. Malgré la formation que j'ai suivie, malgré le but que je poursuivais en venant travailler ici, malgré mes convictions.
Je veux que Ricky meure.
« Ce qui m’a tant séduite dans le droit il y a si longtemps, c’était qu’en composant une histoire, en élaborant à partir des événements un récit structuré, il trouve un commencement, et donc une cause. Mais ce que je ne comprenais pas à l’époque, c’est que le droit ne trouve pas davantage le commencement qu’il ne trouve la réalité. Il crée une histoire. Cette histoire a un commencement. Cette histoire simplifie les choses, et cette simplification, nous l’appelons vérité ».
Toutes ces causes possibles sont des causes directes. Les causes directes se multiplient à l’infini. L’idée de cause adéquate apporte une solution. Le travail de la justice consiste à déterminer la source de l’histoire, afin d’assigner les responsabilités. La cause adéquate est la seule qui compte vraiment du point de vue de la loi. La seule qui fait que l’histoire est ce qu’elle est.
Alors j essaie quelque chose de neuf. Pas de tourner le dos au passé, pas de le fuir, mais de lui tendre la main. Je dis au passé :Viens avec moi, donc, tandis que je poursuis ma vie.
« Ce que j’aime dans le droit, c’est qu’il me donne la chance d’apprendre un peu de tout », me dit mon père.
Je me rappelle très bien cette photo. Quand j'étais enfant, elle était posée sur la coiffeuse de ma grand-mère, chez eux, et j'aimais bien la regarder. Comme les personnes que je regardais me paraissaient inimaginables à cette époque. Mais à présent, je ne vois plus la photo de la même manière. À présent, quand je les regarde, ce que je vois, c'est leur jeunesse...Ils n'ont aucune idée de ce qui les attend.