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Citations de Alex Marzano-Lesnevich (200)


J’ai trouvé quelque chose. Une preuve, qui vaut autant que les dossiers judiciaires. Une image du garçon, quand il était encore un garçon, et pas encore un assassin. Une image de la fille, quand elle était encore une fille et pas encore la mère de la victime. L’avenir les attendait, inconnu et imprévisible. 
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Le monde auquel j’appartiens à présent est celui des livres que je lis. Lorsque je ne dors pas, je lis. Dans mon manuel d’anglais, il y a une des premières nouvelles de Fitzgerald ; je la lis, puis je lis les autres, et seulement ensuite, Gatsby, suivant le développement du rêve prolongé de Fitzgerald. Ma mère, je le sais, adorait Zelda, et les livres me permettent de l’imaginer jeune femme dans son studio à New York, de me représenter les brunchs pétillants qu’elle m’a racontés. Sur l’étagère de mon père je trouve Michener, et dans ces milliers de pages le vaste monde d’exploration auquel il aspirait tant.
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Mes deux parents, j’apprends à les connaître mieux et différemment à travers leurs livres. Dans les livres, je découvre la sourde vibration de tout ce qui est indicible. Les personnages pleurent comme je voudrais pleurer, aiment comme je voudrais aimer, ils crient, ils meurent, ils se battent la poitrine et ils braillent de vie. Mes journées sont poisseuses d’un sommeil cotonneux qui les étouffe et les emmêle.
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Mon père a toujours défendu les méchants. Il m’a dit plus d’une fois que son job consiste à être amoral, à ne jamais penser aux méfaits commis par les individus qu’il défend – « s’ils les ont commis », ajoute-t-il, avocat jusqu’au bout des ongles. 
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... je suis contre la peine de mort. La mort, c’est ce dont j’ai peur. La mort, c’est ce qui a emporté ma sœur ; la mort, c’est ce que les adultes redoutent pour mon frère ; la mort, c’est ce dont je fais des cauchemars. À travers les livres de ma mère et les histoires de mon père, j’ai commencé à envisager la Constitution comme un document d’espoir. La loi que j’aime tant peut donc imposer la mort ? Peu importent les raisons évoquées dans les livres de droit. C’est là que ça commence : avec horreur. À partir de cet instant, je serai toujours contre la peine de mort. 
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Il n’y a aucun moyen d’échapper aux souvenirs, pas lorsqu’ils viennent de l’intérieur.
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Sous la surface de ce qui peut être dit subsiste la vibration d’un monde qui n’appartient qu’aux ténèbres.
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L’idée de cause adéquate apporte une solution. Le travail de la justice consiste à déterminer la source de l’histoire, afin d’assigner les responsabilités. La cause adéquate est la seule qui compte vraiment du point de vue de la loi.
La seule qui fait que l’histoire est ce qu’elle est. 
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Je vous affirme qu’il y a des gens qui commettent des abominations, et qui savent pendant qu’ils les comettent que ce sont des abominations, mais qui, sur le moment, choisissent néanmoins de les commettre. Ricky est l’un d’entre eux. Ces gens ne sont absolument pas fous. Ils sont mauvais.
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Dans les livres, je découvre la sourde vibration de tout ce qui est indicible. Les personnages pleurent comme je voudrais pleurer, aiment comme je voudrais aimer, ils crient, ils meurent, ils se battent la poitrine et ils braillent de vie.
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Lorsqu'on vous offre une planche de salut, vous ne cherchez pas à savoir si c'est la bonne, vous l'attrapez et vous vous cramponnez de toutes vos forces, un point, c'est tout.
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Si nous ne mentionnons que les moments de bonheur, peut-être seront-ils les seuls à exister.
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C'est la logique à laquelle je ne trouverai jamais d'explication : dans ma famille, une douleur, ce sera toujours la mienne ou la tienne, monter l'une contre l'autre et à mettre en balance, jamais une douleur collective, jamais une douleur de famille. Est ce que ce qu'il se passe dans une famille est le problème de la famille ou le problème de celui ou de celle qui en est le plus affacté ? Il a un coût, ce genre d'individualisme antagoniste.
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A year later, Bessie was pregnant again. This time the baby was a girl and the name Francis came more easily. Darlene the year after that. Then Alcide had finally gotten it in his head that maybe they could try their luck in Los Angeles. Bessie had always wanted to go - she was used to the idea that the sprawl of a country was something you could cross. No more living amid his parents and eight brothers and sisters and their families, roots so strong they bound you. A new life. New adventure.
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Il ne savait pas à quoi ressemblerait la prison. Et finalement, il ne trouve pas ça trop mal, mais c'est quand même la prison. Il y a trop de bruit, avec tous les cris et les gémissements, les hommes qui cognent sur les barreaux jour et nuit car ils n'ont pas d'autre moyen de se faire entendre. Parfois, c'est à croire que le brouhaha de la prison se mêle au brouhaha dans sa cervelle et il ne reste plus qu'un immense beuglement incompréhensible entre l'intérieur de lui et l'extérieur et il a l'impression de se désintégrer dans le vacarme. Le confinement lui rend impossible de s'échapper de lui-même, de s'échapper de qui il est, toujours trop bruyant au-dedans.


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Mon père laisse la clim à fond et j'ai beau me plaindre à lui et à ma mère, il refuse de m'écouter ou ne parvient pas à me croire. Et ce qu'il dit n'est pas faux : il a trop chaud et j'ai mal mais pourquoi irais-je penser que ma douleur doit l'emporter sur son inconfort!
C'est la logique à laquelle, je ne trouverai jamais d'explication : dans ma famille, une douleur ce sera toujours la mienne ou la tienne, à monter l'une contre l'autre et à mettre en balance, jamais une douleur collective, jamais une douleur de famille. Est-ce que ce qu'il se passe dans une famille est le problème de la famille ou le problème de celui ou de celle qui en est le plus affecté? Il a un coût ce genre d'individualisme antagoniste.



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C’est de cette manière que le choix a été posé pour le jury : Ricky est-il un individu foncièrement mauvais, un monstre qui a brutalement assassiné un enfant innocent ? Ou bien Ricky s’est -il battu toute sa vie contre ses démons, contre sa nature profonde, une bataille qui l’a rendu psychotique et a abouti à la mort tragique d’un enfant ?
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Sommes-nous déjà ceux que nous serons toujours ?
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Mon corps était un artefact inimaginable emmaillotté dans des vêtements informes de couleur sombre, une chose que je tentais de toutes mes forces d'oublier.
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Qui sait comment chacun trouve sa place dans une famille ? Les rôles sont-ils assignés ou choisis ? Et au demeurant, même entre frères et sœurs – même entre jumeaux – on ne grandit pas dans la même famille. On n'a pas le même passé.
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