Citations de Alex Marzano-Lesnevich (195)
Qui sait comment chacun trouve sa place dans une famille ? Les rôles sont-ils assignés ou choisis ? Et au demeurant, même entre les frères et sœurs - même entre jumeaux -, on ne grandit pas dans la même famille. On n'a pas le même passé.
Mais nous n'en parlons pas. [...] Si nous ne mentionnons que les moments de bonheur, peut-être seront-ils les seuls à exister.
Dans les livres, je découvre la sourde vibration de tout ce qui est indicible. Les personnages pleurent comme je voudrais pleurer, aiment comme je voudrais aimer, ils crient, ils meurent, ils se battent la poitrine et ils braillent de vie.
Ce qui m'a tant séduite dans le droit il y a si longtemps, c'était qu'en composant une histoire, en élaborant à partir des événements un récit structuré, il trouve un commencement, et donc une cause. Mais ce que je ne comprenais pas à l'époque, c'est que le droit ne trouve pas davantage le commencement qu'il ne trouve la vérité. Il crée une histoire. Cette histoire a un commencement. Cette histoire simplifie les choses, et cette planification, nous l'appelons vérité. [...] Voilà. Maintenant ils savent. Je raconte cette histoire. Je veux que ces mots soient les derniers que je leur adresse. Que là où était le silence, soit la parole. Que là où étaient les secrets, j'ouvre la voie à la complexité de la vérité.
Je dis au passé : Viens avec moi, donc, tandis que je poursuis ma vie.
Je suis venue ici pour aider à sauver l'homme à l'écran. Je suis venue pour contribuer à sauver des hommes tels que lui. Je suis venue parce que mes idéaux et mon identité existent indépendamment de ce qui s'est produit dans le passé. Il le faut. Sinon, que me réserve la vie ?
« Je pourrais disparaître, comme ça », j'ajoute.
Disparaître, c'est dont je rêve chaque fois que mon grand-père s'assoit sur le bord de mon lit. Ses yeux marrons plongent dans les miens, puis il se tord le visage pour cracher ses dents dans la paume de sa main. Il me les tend. Les dents luisent comme une créature marine. Il fait un grand sourire, et sa bouche se transforme en un liseré rose humide autour d'un trou noir qui se resserre au milieu. « Tu vois, dit-il, bien qu'il m'ait montré ce spectacle tant de fois auparavant. Je suis un sorcier. Ne l'oublie pas. Si tu en parles, je viendrai toujours te retrouver. Toujours. Même après ma mort. »
Dans les livres, je découvre la sourde vibration de tout ce qui est indicible. ( p 177 )
Un livre à lire et à relire tant il est riche de matière à réflexion. Je m'attendais à un plaidoyer contre la peine de mort et j'y ai trouvé bien plus.
La récit autobiographique en parallèle du récit principal donne une grande profondeur au livre et donne à penser sur ce qui fait une famille et sur ce qui est admis au nom de la famille
Je suis venue ici pour aider à sauver l’homme à l’écran. Je suis venue pour contribuer à sauver des hommes tels que lui. Je suis venue parce que mes idéaux et mon identité existent indépendamment de ce qui s’est produit dans le passé. Il le faut. Sinon, que me réserve la vie ?
Mais je regarde l’homme à l’écran, je sens les mains de mon grand-père sur moi, et je sais. Malgré la formation que j’ai suivie, malgré le but que je poursuivais en venant travailler ici, malgré mes convictions.
Je veux que Ricky meure.
A year later, Bessie was pregnant again. This time the baby was a girl and the name Francis came more easily. Darlene the year after that. Then Alcide had finally gotten it in his head that maybe they could try their luck in Los Angeles. Bessie had always wanted to go - she was used to the idea that the sprawl of a country was something you could cross. No more living amid his parents and eight brothers and sisters and their families, roots so strong they bound you. A new life. New adventure.
Ma voix a un son étrange, tremblant dans le silence. J'ai toujours trouvé les morts dans les histoires qu'ils laissent derrière eux. Pas dans la vérité glaciale de leur tombe.
Dans les livres, je découvre la sourde vibration de tout ce qui est indicible. Les personnages pleurent comme je voudrais pleurer, aiment comme je voudrais aimer, ils crient, ils meurent., ils se battent la poitrine et ils braillent de vie.
L'avenir se profile, avec onze ans d'avance. il projette son signal d'alarme à basse fréquence sur les pages de ce récit.
Il est toujours possible que la solution d’un mystère
en résolve un autre.
Truman Capote.