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Critiques de Alexandre Jollien (394)
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Petit traité de l'abandon : Pensées pour accuei..

Je viens d'achever la lecture de ce "Petit traité de l'abandon" d'Alexandre Jollien. C'était un moment de lecture agréable, spirituel et inspirant.

Le livre est court et les chapitres sont très courts (quelques pages sur des thèmes tel que l'amour inconditionnel, le désir, l'ami dans le bien, le zen, la gratitude, la gratuité...).

Ce sont des pensées, des réflexions sur ces thèmes, dans l'objectif de l'abandon, pour essayer de vivre pleinement, en toute conscience, d'être au monde sans analyse ni jugement.

L'abandon ici est plus un lâcher prise, une tentative pour accepter sa vie telle qu'elle est, ne plus être en conflit avec soi-même.

C'est à lire et relire, réfléchir, un bon livre de chevet pour se concentrer sur l'essentiel.

Je pense lire d'autres essais de cet auteur comme Le métier d'homme.
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Petit traité de l'abandon : Pensées pour accuei..

Alexandre Jollien ne m'est pas indifférent, plus, il m'intéresse. Je l'ai souvent écouté et entendu avec ses deux amis Christophe André et Matthieu Ricard. Mes yeux n'avaient, par contre, jamais rencontré son écriture.



A travers son cheminement de pensées, Alexandre Jollien nous propose de s'abandonner. J'apprends que l'abandon est en définitive une action ! S'abandonner ce n'est donc pas se résigner mais plutôt trouver ce que l'on peut faire pour aller mieux. L'accès au bonheur passe donc par l'abandon, par se laisser-être.

Il y a beaucoup dans ce petit traité et à la lecture de celui-ci, je retiens que la comparaison et les désirs (importés de la pub, de la société) sont des freins au bonheur alors que la méditation et le don de soi conduisent au bonheur.

Tout philosophe qu'il est, Alexandre Jollien avoue que la philosophie n'est pas une solution car elle rationalise le réel alors que le zen permet d'être là, sans jugement et de vivre pleinement l'instant présent.



Cette lecture fut passionnante, enrichissante, bienveillante. Il ne me reste plus qu'à l'appliquer et vivre ma vie au lieu de vouloir la réussir. Vaste programme ! Et pourtant, il est tellement plus doux et léger de penser ainsi. Merci monsieur Jollien.
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Trois amis en quête de sagesse

Les trois compères réunis affirment que le but de ce livre est de se rendre utile, ce qui ne change pas de ce que font par ailleurs le moine,le philosophe et le psychiatre.

C'est en ce sens qu'Alexandre Jollien, le plus jeune des trois, applique le principe nietzchéen de bien commencer chaque journée en se demandant s'il peut faire plaisir au moins à une personne. En effet, il ne suffit pas de disserter sur un sujet, l'altruisme par exemple, mais de le mettre en pratique. Comme le confirme Christophe André, le cadet, "Le concept à lui seul n'est pas guérisseur."

Même si je ne partage pas tout ce que disent les trois amis, j'ai trouvé beaucoup de sérénité dans ce livre et la confirmation qu'en pratiquant la méditation de pleine conscience (ce que je fais depuis près de quatre ans maintenant), je suis sur la bonne voie, celle de la paix intérieure et de la joie.

Exemple d'affirmation que je n'approuve pas, celle d'Alexandre Jollien page 165: " S'épancher ne libère pas, c'est ailleurs qu'il faut trouver une véritable consolation.'" Je ne partage pas cette opinion car, pour l'avoir expérimenté, j'ai pu mettre une grande souffrance à distance en parlant régulièrement du traumatisme vécu. De l'indicible, je suis passée à la parole baignée de larmes, pour finalement aboutir à une parole sereine, mais ce cheminement a été long. Je ne sais pas où j'aurais pu trouver ailleurs la consolation, en tout cas, certainement pas en laissant cette souffrance à l'intérieur de moi, où elle était en train de tout détruire. S'épancher ne signifiant pas pour moi pleurnicher.

Selon le stade où chaque lecteur en est dans sa vie, il y trouvera des ressources diverses. Personnellement, c'est de Christophe André que je me suis sentie la plus proche, probablement parce qu'il est le plus "laïc" des trois, et parce que c'est son métier de thérapeute d'être foncièrement tourné vers l'autre.

Tout n'est pas toujours très clair, Alexandre Jollien notamment, que j'ai d'ailleurs trouvé assez révolté malgré sa pratique de la philosophie et sa croyance religieuse. Par exemple, page 443, lorsqu'il dit "Le Bouddha n'est pas le Bouddha, c'est pourquoi je l'appelle le Bouddha", précepte qu'il applique à de nombreuses choses, mais pour moi, ce n'est pas limpide.

Dans ce livre donc, de nombreuses choses intéressantes mais également des longueurs, à mon goût. Je crois que la forme chorale ne m'a pas convenu et que ce format est plus adapté à une émission de radio ou de télévision. Je préfère lire leurs ouvrages individuels.





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Éloge de la faiblesse

Rencontrer Socrate, philosophe grec du Vᵉ siècle av. J.-C, et dialoguer avec lui...

Surement le rêve de tous les adeptes de philosophie !

Alexandre Jollien s'offre ce plaisir et nous invite à assister à cet échange. Sans fausse pudeur mais sans exhibitionnisme malsain, Alexandre Jollien se livre.

Son handicap, sa vie au sein du Centre, les liens avec les autres pensionnaires, avec les éducateurs puis sa plongée hors de ce lieu protecteur.

Il évoque ses doutes, ses certitudes, nous expose ses réflexions mais surtout il nous tend un miroir pour nous mirer.

Un dialogue qui se lit aisément, on peut aussi sans interrompre les échanges y participer et pourquoi ne pas poursuivre ?



Lecture que je vous recommande.

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Éloge de la faiblesse

Ce livre m'a été offert pour mon anniversaire. Cela faisait un certain temps que je désirais lire un roman d'Alexandre Jollien, après l'avoir vu à plusieurs reprises à La Grande Librairie de François Busnel. Ce fut une lecture très agréable, voire reposante, comme une méditation. Alexandre Jollien traite d'un sujet difficile. Il parle de sa différence, la façon dont il a vécu dans les centres spécialisés où il parle de la distance établie entre médecin et patient et cette envie d'être juste traité d'individu à individu. Il parle aussi du regard des autres dans un livre touchant et qui fait réfléchir. Une lecture que je recommande. J'ai en effet été très agréablement surprise malgré le fait que ce livre s'éloigne totalement de ce qu'ai l'habitude de lire.
Lien : https://lalibrairiedemargota..
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Éloge de la faiblesse

Alexandre a passé ses 17 premières années dans un IME. Aujourd'hui il est un philosophe reconnu.

Dans ce livre, il dialogue avec Socrate; il revient sur son parcours d'enfant et d'adolescent handicapé. Il livre ses réflexions sur la normalité, l'amitié, le courage. Il partage ses joies, ses peines d'enfant puis de jeune majeur. Sa force de caractère et l'amour de ses parents lui ont permis de franchir tous les obstacles d'une vie pré-établie pour les médecins et la société. Un bel exemple de courage et de force.

De plus l'écriture est facile, claire: un vrai petit bijou.
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Le Métier d'homme

Alexandre Jollien est un philosophe qui connait dans sa chair le combat du handicap depuis sa naissance, et aussi la paternité. Il partage le résultat de ses réflexions, nées de ses expériences et de ses lectures, au fil de livres accessibles. Le métier d'homme est dans les débuts du parcours : la nécessité du combat pour la joie et la vie a été enrichie par une pratique zen et des rencontres, menant au Petit traité de l'abandon.

Le métier d'homme a été réédité dix ans après sa parution, accompagné d'un échange très intéressant entre l'auteur et Bernard Campan, échange qui éclaire sur les avancées et difficultés de ceux qui s'interrogent sur la vie.
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Petit traité de l'abandon : Pensées pour accuei..

En lisant cet opuscule, j'ai pensé très fort à une personne qui m'est chère et qui souffre - physiquement et surtout moralement - en raison de ses "misères" au quotidien. Elle n'est quand même pas dans la situation d'Alexandre Jollien, gravement handicapé. La lecture de ce "Petit traité de l'abandon" me semble très profitable. Divisé en courts chapitres, rédigé dans une langue simple, écrit dans un esprit proche du vécu réel, il peut être lu par tous, sans exception. L'auteur énonce des aphorismes simples qu'il faut méditer et, si possible, mettre en pratique ici et maintenant.



Par exemple, face aux aléas de santé et à tout déficit (grave) de bonheur, il vaut mieux accepter, sans lutter, sans s'arc-bouter contre l'adversité. Cette attitude s'appuie sur l'humilité, la simplicité, la non-violence à l'égard de soi-même. J'ai mis en citation quelques autres réflexions d'Alexandre Jollien, qui n'ont rien de sophistiqué et sont pourtant utiles et profondes.



Une formulation particulière (extraite du Soûtra du Diamant) revient très souvent dans ce texte, appliquée à divers contextes. La citation originale s'énonce ainsi: « Le Bouddha n'est pas le Bouddha, c'est pourquoi je l'appelle le Bouddha ». Cela veut dire que nul ne peut "enfermer" le Bouddha (ou tout autre personne) dans une conception rigidement définie. Mais, dans cette phrase, j'avoue ne pas bien comprendre l'utilisation de l'expression « c'est pourquoi ». Pour ma part, je préfèrerais l'expression « et pourtant », dans le sens suivant: tout en reconnaissant les insuffisances et les ambiguïtés du mot usuel, je l'utilise quand même (en sachant bien qu'il ne rendra jamais compte de la réalité profonde).



Ce petit traité, éloigné de l'intellectualisation et des argumentaires philosophiques, est à mon avis un très bon livre, à lire et à relire.
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Petit traité de l'abandon : Pensées pour accuei..

Hommage à ce petit traité de l'abandon. En différentes thématiques, Alexandre Jollien passe un message simple sur le lâché-prise, message qui ne peut faire que du bien. Certainement difficile à mettre en application mais toujours rassurant à entendre, la voie de la sérénité est en nous il suffit d'être plus attentifs à nos pensées pour mieux les cerner et donc les contrôler. Chose quasiment impossible tellement nous sommes sollicités mais arrêtons nous cinq minutes, comme le dit si bien l'auteur : Ce n'est pas compliqué, il suffit de revenir au réel! Distinguer l'urgent de l'important et surtout prendre bien soin de ce dernier... L'urgent, souvent futile, attendra.

Comme le calme après la tempête, je conseille ce livre après une longue journée pleine de sollicitations.
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Le Métier d'homme

Tout au long du livre, Alexandre Jollien nous conseille, explique et donne un avis que j'ai trouvé par moment trop positif. Le métier d'homme, devenir un homme, est sans doute ce qu'il y a de plus difficile. On se forge en compagnie des autres, avec les autres, et ceux-ci, comme disait Sartre, sont le plus souvent l'Enfer. Je rejoins l'auteur lorsqu'il précise qu'on doit utiliser nos souffrances, en ressortir une substance qu'on pourra modeler. De la souffrance peut naître une force qui nous porte et nous permet, dans d'autres circonstances, d'agir et de grandir.



D'enfant à adulte, il met en avant son expérience : et après dix-sept ans passés dans une institution pour handicapés, le monde du dehors est un vaste aquarium rempli de prédateur. Ses expériences, positives mais surtout négatives le forgent, le font grandir. Alexandre Jollien écrit vraiment avec beaucoup de poésie : "Je vois encore ce corps forcément docile, allongé, tandis qu'on finit sa toilette, je le vois souverain dans sa vulnérabilité". Malgré cette facilité à manier la langue française, le nombre de philosophes cités mériteraient qu'on s'y attarde bien plus, ou alors d'en réduire le nombre, mais d'en étoffer les explications. Mais là, c'est un goût personnel.



La construction est en sept chapitres, balaient les moments clés de sa vie, ses expériences, parfois cocasses, le plus souvent amères. Le handicap et les difficultés qu'il rencontre sont pour lui des atouts pour se construire en tant qu'homme. Le but est le même pour tous : être heureux.



Nous avons tous des expériences différentes, je pense que notre construction est différente, même si nous nous rejoignons dans les grandes lignes. Cependant, les souffrances et affects que nous vivons n'étant pas identiques, à chacun de nous de trouver notre propre façon de grandir et de s'épanouir. Ce n'est pas toujours facile.
Lien : http://lecturedaydora.blogsp..
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Trois amis en quête de sagesse

Ces trois voyageurs en quête de sagesse et aux trajectoires si différentes - philosophe, moine, psychiatre - nous font partager tout ce qu'ils ont appris sur leur chemin de vie par les diverses rencontres qu'ils ont faites et qui les ont enrichies. Pour eux, il est possible de se construire, jour après jour, en étant plus solidaire, plus éclairé afin de bâtir ensemble un monde meilleur, une humanité plus juste.



"Les bûcherons de la compassion, les ferrailleurs de l'ego et les apprentis de la sagesse ont fait de leur mieux, avec joie et enthousiasme. Notre souhait le plus cher est d'offrir à tous ceux qui poseront leurs yeux sur ces lignes des sujets de réflexion susceptibles de les inspirer et d'éclairer un peu leur lanterne autant qu'ils ont éclairé la nôtre."



Un souhait qui, pour ma part, a atteint son objectif, car inévitablement ce livre, qui aborde de grands sujets, nous amène à nous interroger sur la manière dont on mène notre propre vie.
Lien : http://leslecturesdeflorinet..
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Trois amis en quête de sagesse

magnifique, une cadeau apprécié ô combien !!
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Trois amis en quête de sagesse

Pas forcément fan des livres de développement personnel qui distillent leurs leçons pour une vie meilleure.



Mais bon, ces trois gugusses sont quand même fort sympathiques et ce qu'ils racontent n'est pas dénué d'un grand bon sens. Fallait-il pour autant entrecouper leurs riches conversations de conseils de bien-être ?
Lien : http://noid.ch/trois-amis-en..
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Éloge de la faiblesse

J'ai beaucoup aimé le début et l'idée de partager à notre niveau les pensées, les vérités des personnes handicapées....seulement j'ai trouvé qu'il se répétait souvent. Désolée de l'avouer mais je me suis ennuyée .
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Trois amis en quête de sagesse

Un bel échange que ce livre. Je participe à une discussion agréable entre amis. J'ai l'impression d'être avec eux et je donne mon point de vue. Je suis la quatrième personne très discrète...

Trés agréable de retrouver ces trois merveilleuses personnes.

Un très beau moment de lecture.
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Trois amis en quête de sagesse

J’ai apprécié la lecture de « trois amis en quête de sagesse » Il procure de la sereinité. Je comprends mieux la signification de l’expression la liberté intérieure. Comme l’écrit Alexandre Jollien « Ne jamais nous installer dans nos blessures, sans pour autant les nier ». Laisser évaporer les émotions avant qu’elles nuisent à notre équilibre mental et qu’elles s’expriment de façon chronique dans notre corps. Sur le dernier point, je suis consciente d’être au début du chemin…



En pratiquant la méditation de pleine conscience, j’ai pris conscience de la nécessite de vivre ici et maintenant. Grâce aux mots de Christophe André, j’angoisse moins sur le fait qu’il est normal de rechuter (surtout quand la réalité est de couleur grise). Quelle que soit notre vie, se poser aide à profiter de la beauté de la vie. Ceci permet d’accueillir nos émotions sans jugement. Les neurosciences montrent clairement que la méditation régulière provoque des changements dans le fonctionnement de notre cerveau.



Quand l’envie de ruminer me vient je recentre mon esprit par cette pensée n’oublie jamais que ton regard sur le monde ne correspond pas à la réalité du monde. Et je pense à la phrase d’Alexandre Jollien  »Voir qu’en ce monde tout est précaire et fragile m’aide à avancer vers une liberté plus profonde ».



Il est agréable d’ échanger avec des amis, la famille, l’amoureux en étant dans le présent. Mon esprit ne vagabonde pas ailleurs, je suis dans l’écoute. Je me suis retrouvée dans la phrase de Christophe André « Quand je suis avec quelqu’un, j’essaie de lui donner mon attention ». Comme lui, j’ai découvert tout ce que m’apportent les promenades en pleine nature. Ceci me permet de me connecter entièrement avec la vie animale et végétale. Dans ces moments là, je fais volontairement attraction des problèmes de société.



Je suis en empathie avec la vie trop souvent maltraitées par l’homme qui l’enferme (béton, cage, etc.) Je pense à la très belle phrase de Matthieu Ricard « Si l’on veut éviter la souffrance, il faut cesser d’en créer les causes ».



Parmi les 3 auteurs, je m’accorde plus facilement aux paroles et actes humanitaires de Matthieu Richard. Les deux autres compères, j’aime leurs propos quand ils restent sur terre ! Christophe André et surtout Alexandre Jolline ont un esprit très spirituel. Je reconnais que dans certains passages, ils m’ont perdue. Ma réflexion politique ne peut suivre leur raisonnement quand je pense aux gouvernances libérales. Je m’interroge sur leur rôle. Que font-ils pour que cessent les actes odieux envers les animaux et les végétaux ? Comme envers les humains ? Afin d’être cohérente avec mes valeurs et dans mes actes, je préfère de pas FAIRE, plutôt que de renier mes idéaux.



La lecture de cet ouvrage renforce l’idée que pour changer le monde, l’homme doit changer ses pensées, ses paroles et ses comportements. Je suis convaincue que pour vivre une vie meilleure nous devons changer de société. La libéralisme est néfaste à l’empathie.
Lien : https://educpop.fr/2021/10/2..
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Éloge de la faiblesse

Alexandre en compagnie de Socrate, va philosopher et fouiller au fond de lui-même, pour nous parler du handicap, du regard des autres, et de tout ce qui la construit…



J’ai bien aimé cette courte lecture. Elle nous montre que des fois les gens ont tendance à voir le handicap avant la personne. On va aussi voir que les gens sans handicaps ont tendance à avoir pitié des personnes handicapées, de les voir comme forcément malheureuses. Ce sont les choses qui m’ont marqué, ainsi que la façon dont certains éducateurs se comportaient. On considère la personne handicapée comme forcément incapable de faire des choses, et pourtant, si on leur laissait assez d’autonomie, peut-être que justement elle pourrait mieux s’épanouir.



C’était une lecture enrichissante, qui, je pense peut aider à revoir nos jugements, à mieux comprendre l’autre.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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L'Abécédaire de la sagesse

Les ouvrages des trois auteurs qui nous intéressent aujourd’hui, que ce soit ensemble ou non, sont des best-seller. À titre personnel, ils ont une place importante dans ma bibliothèque, particulièrement quand ils écrivent ensemble. Je n’ai d’ailleurs pas encore eu l’occasion de vous parler de leurs deux précédents ouvrages, il faudra que je le fasse...



Voilà pourquoi, lorsque j’ai vu ce bouquin, Abécédaire de la sagesse, de nos mousquetaire de la bienveillance, je me suis ruée dessus et même si j’ai mis quelques mois à l’ouvrir, il trônait en fort bonne place dans ma pile de livre à lire…



La formule rabelaisienne présente dans le résumé d’Amazon «la substantifique moelle » est assez pertinente. Ici point de développement des notions puisqu’il s’agit d’un abécédaire. Si les articles sont assez complets, ils ne remplaceront pas, à mon humble avis, la lecture des ouvrages précédents. Cet abécédaire m’a d’ailleurs surtout donné envie de relire encore une fois Trois amis en quête de sagesse et À nous la liberté… Celui-ci ressemble plus un à manuel qu’à un essai. Tu vas penser que je n’ai pas aimé, voir même, ami-lecteur, que je regrette mon acquisition. Pas du tout ! Abécédaire de la sagesse a seulement une autre utilité que les titres cités plus haut.



Pour expliquer cette « utilité », il va me falloir revenir à moi -quel ego Alet !-. Comme tu l’as peut-être appris dans mon article sur le Miracle Morning, j’essaie, dans la mesure du possible, d’avoir un temps pour moi au saut de lit. Temps que je consacre, entre autres, à la lecture. Mais pas n’importe laquelle ami-lecteur… Je choisis des ouvrages qui me portent, qui m’inspirent, bref qui me mettent dans un état d’esprit positif pour la journée qui m’attend. Quand je n’ai pas un livre de philo ou un ouvrage de développement personnel en cours, cet abécédaire aura son importance. Ainsi, même si je n’ai que quelques minutes pour profiter de ce moment de lecture « inspirante », il me suffira de piocher un article dans l’abécédaire. Certains sont assez courts pour que je puisse en profiter même les matins où le temps presse…



Il se peut aussi que je l’ouvre quand une problématique particulière me travail, que ce soit une peur, une anxiété ou des difficultés relationnelles.



Certes, Abécédaire de la sagesse n’est pas un livre miracle, il s’agit seulement de petites doses bienveillantes, de jolies pistes de réflexion à explorer quand on désire travailler sur soi.. Pas indispensable mais appréciable.


Lien : http://altervorace.canalblog..
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Trois amis en quête de sagesse

Envie d'être la petite souris qui écoute ces trois amis @Christophe André, @Alexandre Jollien et @Matthieu Ricard ?

Alors lisez ce livre !

Ils partagent leurs expériences, leurs victoires, leurs échecs, leurs fiertés, leurs hontes... (enfin ce sont mes mots, car les leurs sont beaucoup plus posés, précis et pointus).

Ils se mettent "à nu" (enfin osent aborder leur réel moi, leurs sentiments, leurs ressentis. Ne parlez surtout pas d'ego !).

Quelle meilleure invitation à l'introspection, à la méditation, à l'écoute de soi pour mieux s'ouvrir vers autrui et avancer vers la bienfaisance, que les expériences de ces belles personnes ?
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Trois amis en quête de sagesse

Excellent. Trois amis conversent sur tous les sujets : l'ego, nos aspirations dans la vie, nos émotions, l'écoute, le corps, la souffrance, la cohérence, la fidélité, l'altruisme, la liberté, la simplicité, la culpabilité, le pardon. Ils terminent par des remarques sur leurs pratiques quotidiennes pour vaincre leur peur de l'autre, leur peur d'eux mêmes, leur mal être. Un livre sur la sagesse que l'on doit avoir vis-à-vis de soi et des autres. Un seul conseil à retenir pour résumer toutes leurs pensées : "De ton corps, de ton cœur et de l'autre, tu prendras grand soin." Un livre où chaque thème fait l'objet de réflexions profondes mais aussi de conseils. Des maximes, des références aux évangiles, à leur vie de tous les jours, à leurs expériences dans leur propre découverte et quête de soi-même et des autres, aux maîtres bouddistes ponctuent les différents paragraphes. Après cette lecture, il est vrai que ces trois-là m'ont redonné une certaine confiance, m'ont montré qu'être vraie, sincère, gentille n'était pas un handicap mais une chance, que s'il y avait plus d'altruisme et de simplicité le monde se portait bien mieux. J'ai profondément aimé. Encore une avancée dans mon développement personnel et dans l'approche du bonheur. Je lirais surement le suivant. Je le prête à mon Papa et à ma Maman. Une réflexion sur ma spiritualité.
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