Citations de Alexandre Thabor (45)
Tous se battaient comme des lions . Je n'avais pas besoin de les encourager . Nous faisions feu de toutes nos armes et nos ennemis tombaient comme des mouches . Ils commencèrent à se replier dans la Casa de Campo et ce fut le début de notre reconquête . Jeanne reprit ses appareils pour photographier, enfin , l'issue victorieuse de cette grande bataille de la Cité universitaire de Madrid . P.165
Cette période trouble ne doit pas nous amener à ignorer le pessimisme, qui est à l’homme ce que l’hiver est à la nature. Or les pires froids n’ont jamais empêché le printemps de revenir ni l’été de murir les moissons, et les plus abondantes seront toujours celles d’hommes forts et d’esprit libres.
A Odessa comme à Haïfa , cette enfant devenue femme a été ma seule musique dans un monde de fureur et de sang " P. 18
Pour nous les Juifs, les pogroms continuaient. à Kiev, des groupes de soldats avaient écumé la ville en y semant la désolation. Des unités antisémites avaient fait irruption dans les foyers juifs, violant les femmes et les jeunes filles et massacrant les hommes. Trotski s'est avoué troublé par le climat de terreur médiévale qui régnait dans le quartier juif, mais il a attendu une semaine pour ordonner l'arrêt du pogrom, juger et fusiller les coupables. On a expliqué qu'il était difficile d'arrêter l'antisémitisme ancestral russe du jour au lendemain. Ce qui était en partie vrai, mais injustifiable aux yeux mêmes des véritables bolcheviks.
En février 1917, pendant que l’abdication du Tsar laissait la place à un gouvernement provisoire, la ville d’Odessa se dotait d’un conseil autonome. Lorsque survint la deuxième Révolution, celle d’octobre 1917, le conseil d’Odessa a maintenu son autonomie face à Lénine et aux bolcheviks. Ensuite, pendant plusieurs années, la ville est devenue un terrain d’affrontements entre les nationalistes ukrainiens menés par Petlioura, l’Armée rouge et les armées blanche soutenues par les forces françaises et britanniques. Ce n’est qu’en 1921, que les communistes ont pris le contrôle d’Odessa. […].
Le régime nationaliste, Petlioura, cherchait à le sauvegardé en luttant contre les juifs et les communistes. Il les arrêtait, les emprisonnait, les déportait et souvent les fusillait.
Puis Savta leur apprend à lire et à écrire , lettre après lettre , mot après mot , à chercher dans les lettres et les mots des trésors introuvables , les saisir comme mille petits outils qui permettent d'entrer dans la pensée , mais aussi dans des rêveries . P. 283
Elle avait treize ans et moi un peu plus de quinze lorsque nos vies se sont croisées. Près de trois ans, elle a grandi en moi sans que je la touche. lentement, je me suis emparé d'elle. A Odessa comme à Haïfa, cette enfant devenue femme, a été ma seule musique dans un monde de fureur et de sang !
Ces méthodes de contrôle et de répression affinés contre les Palestiniens ont été exportées par Israël vers la police raciste des centres-villes américains, vers les forces de sécurité brésiliennes qui patrouillent parmi les habitants pauvres des favélas de Rio, les forces militaires et paramilitaires colombiennes et guatémaltèques dans leurs luttes contre les mouvements sociaux.
Et nos historiens, nos chercheurs sur le nazisme, sur l'Holocauste et les goulags soviétiques, où sont-ils? Se pourrait-il qu'ils soient tous favorables à l'option défendue par par l'armée israélienne de briser les Palestiniens par une force brutale dévastatrice, de les affamer, les bombarder, les terroriser, pendant des mois, avec des missiles qui tuent enfants, femmes et vieillards dans la Bande de Gaza, jusqu'à ce qu'ils comprennent que la rébellion est vaine, et acceptent l'idée que vivre en prison est la seule chose qu'ils peuvent espérer?
Et bien, votre fils Sioma...en deux mots c'est un Don Quichotte tragique... un héros antique, en quelque sorte" [...]...mais inspiré par un vieux philosophe, un hassid, sans doute, qui lui apprit que "sans l'espérance, nous ne trouverons jamais l'inespéré" ".
Notre présent est indissociablement plongé dans notre passé. Le remonter, c'est le comprendre pour mieux affronter le futur.
Il est toujours pressé le temps, le temps des pogroms, le temps des tortionnaires britannique en Palestine, le temps de la guerre des démocraties bafouées en Espagne, en Italie, en Allemagne, le temps d'une nouvelle guerre, le temps de la souffrance et de l'angoisse, mais aussi le temps de la joie, du bonheur, de la communion, le temps des passions les plus brûlantes, celles pour lesquelles tant d'hommes et de femmes ont accepté de se battre et de sacrifier leur vie.
Cette période trouble ne doit pas nous amener à ignorer la pessimisme, qui est à l'homme ce que l'hiver est à la nature. Or les pires froids n'ont jamais empêché le printemps de revenir ni l'été de mûrir les moissons, et les plus abondantes seront toujours celles d'hommes forts et d'esprits libres.
Une démocratie se voulant exemplaire allait être détruite par des oligarques orthodoxes d'extrême droite attachés à l'idée d'un Grand Israël et manipulés par un fou qui avait fait son retour à la foi.
elle n'arrivait pas à se faire à l'idée qu' Israël pouvait abriter un monde de gangsters, un monde cruel, cynique, à l'image de l'Amérique.
il décida de se spécialiser dans la cybernétique de la pensée.
Il avait réussi à modéliser les comportements passionnels qui déclenchent les sentiments de colère, de haine, de peur et provoquent la violence, les insurrections et les guerres.
Aucun Israélien ni aucun Palestinien ne croyaient vraiment à la possibilité d'un processus de paix dans ces conditions. Les Israéliens continuaient à sophistiquer la machine à occuper la Judée la Samarie, et Jérusalem-Est ; les Palestiniens continuaient à s'opposer à cette occupation militaire.
cependant, il leur arrivait de suivre, sans étonnement, la lutte pour le pouvoir, des chefs de clans, les uns contre les autres, les renversements d'alliances et la façon dont les "héros" de la tragédie israélienne s'informaient et se désinformaient, s'entretuaient et recouraient sans état d'âme à la guerre comme s'il s'agissait d'une nécessité historique ou d'une chose tout à fait naturelle.
Je vais interpeller tous ces colons hors-la loi qui font exploser les bus, les maisons de leurs voisins palestiniens, qui " récupèrent" les terres sans aucune autorisation, tous ceux qui projettent de "purifier" le Mont du temple de la mosquée Al-aqsa, le saint du saint des musulmans.
il entendait dire enfin la vérité, celle qui n'avait jamais été dite par tous les Premiers ministres, une vérité pure et simple, forte et claire : l'Etat palestinien ne serait jamais fondé ou constitué. les terres occupées resteront occupées et seront colonisées.