l'etat d'Israel ne devait en aucun cas indemniser les victimes palestiniennes suite aux opérations de l'armée ni empêcher toute action de démolition si les habitations concernées risquaient d'abriter des terroristes.
Tamar fit la lecture de plusieurs de ces scènes de violence extrêmes, gratuites, des scènes de confiscation et d'accaparement illégaux de terres. Personne ne réagit. Tout le monde s'en fichait.
Il percevait l'ordre du monde comme binaire : d'une part, il y avait "nous", les Juifs, contre "eux", le reste du monde. Par là, il entendait tous les ennemis historique du peuple juif, tels que les Assyriens, les Romains, les chrétiens, les nazis et les Arabes. Selon lui, ils étaient tous inscrits dans la mémoire collective juive comme ayant des intentions génocidaires.
(...) la reconnaissance d'un Etat "fondé sur la liberté, la justice et la paix selon l'idéal des prophètes d'Israël. Un Etat qui assurerait la plus complète égalité sociale et politique à tous ses habitants, sans distinction de religion, de race ou de sexe, garantirait la liberté de culte, de conscience, de langue, d'éducation et de culture et assurerait la protection des Lieux saints de toutes les religions." C'est ce que Ben Gourion avait dans la tête.
Etre juif, c'est aussi porter en soi les trois dimensions du temps: passé, présent et futur. Nous utilisons notre mémoire pour vivre l'instant présent, et tendre vers l'avenir, c'est avoir toujours un projet à réaliser pour occuper sa place dans la monde en tant que Juif.