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Citations de Alfred Jarry (355)


C’est à William Elson que l’on dut l’invention philanthropique de dénaturer l’eau portée par des conduites à domicile de façon à la rendre impotable, tout en la laissant propre aux usages de la toilette.
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La nuit est-elle si noire, ou seriez-vous devenu nègre ?
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Vous êtes un savant, docteur, un grand savant, le plus savant de votre temps, ce qui, hélas ! implique que vous êtes de votre temps.
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Alfred Jarry
" Il faudrait, dans le Code Civil, ajouter partout "du plus fort" au mot loi. "
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Alfred Jarry
" Le courage est un état de calme et de tranquillité en présence d'un danger, état rigoureusement pareil à celui où l'on se trouve quand il n'y a pas de danger. "

(Tirée de LA CHANDELLE VERTE)
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Alfred Jarry
" Dieu est le point tangent de zéro et de l'infini. "

(Tirée de GESTES ET OPINIONS DU DOCTEUR FAUSTROLL, PATAPHYSICIEN)
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Alfred Jarry
Le cœur peut-il être (…) au-dessous de la ceinture ? dans le Surmâle
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Les trois meubles du mage surranés.

I

MINÉRAL

Vase olivâtre et vain d’où l’âme est envolée,
Crâne, tu tournes un bon visage indulgent
Vers nous, et souris de ta bouche crénelée.
Mais tu regrettes ton corps, tes cheveux d’argent,
Tes lèvres qui s’ouvraient à la parole ailée.
Et l’orbite creuse où mon regard va plongeant,
Bâille à l’ombre et soupire et s’ennuie esseulée,
Très nette, vide box d’un cheval voyageant.
Tu n’es plus qu’argile et mort. Tes blanches molaires
Sur les tons mats de l’os brillent de flammes claires,
Tels les cuivres fourbis par un larbin soigneux.
Et, presse-papier lourd, sur le haut d’une armoire
Serrant de l’occiput les feuillets du grimoire,
Contre le vent rôdeur tu rechignes, hargneux.

II

VÉGÉTAL

Le vélin écrit rit et grimace, livide.
Les signes sont dansants et fous. Les uns, flambeaux,
Pétillent radieux dans une page vide.
D’autres en rangs pressés, acrobates corbeaux,
Dans la neige épandue ouvrent leur bec avide.
Le livre est un grand arbre émergé des tombeaux.
Et ses feuilles, ainsi que d’un sac qui se vide,
Volent au vent vorace et partent par lambeaux.
Et son tronc est humain comme la mandragore ;
Ses fruits vivants sont les fèves de Pythagore ;
Des feuillets verdoyants lui poussent en avril.
Et les prédictions d’or qu’il emmagasine,
Seul le nécromant peut les lire sans péril,
La nuit, à la lueur des torches de résine.

III

ANIMAL

Tout vêtu de drap d’or frisé, contemplatif,
Besicles d’or armant son nez bourbon, il trône.
À l’entour se presse un cortège admiratif
Que fait trembler le feu soudain de son oeil jaune.
Il est très sage, et rend justice sous un aulne
(Jadis Pallas en fit son conseil privatif) ;
Il a pour méditer l’arrêt, esprit actif,
Et pour l’exécuter griffes longues d’une aune.
Doux, poli, le hibou viendra vous prévenir
Quand l’heure sonnera que la Mort vous emporte ;
Et criera trois fois son nom à travers la porte.
Car il déchiffre sur les tombes l’avenir,
Rêvant la nuit devant les X philosophales
Des longs fémurs croisés en siestes triomphales.
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Mais, lorsque le premier mot de la pièce, le "Maître Mot", retentit dans la bouche du Roi Ubu, articulé et sonorisé par l' "r" de supplément, profondément embrené cependant par l'accent nasal, l'assistance, frappée à la poitrine et au nez, réagit comme un seul homme. Désormais, les personnages s'agitèrent et parlèrent en vain; le spectacle fut la salle même.

-La bataille d'Ubu Roi par Georges Rémond-
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PERE UBU, Sans mot dire, il prend siège. Tout s'effondre. Il ressort en vertu du principe d'Archimède. Alors, très simple et digne, en costume devenu plus sombre: La pompe à merdre ne fonctionne donc point ? Répondez, ou je vais vous décerveler.
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LA CONSCIENCE : [...] Oh ! Au secours! Je vais me briser les reins, venez à mon aide, Monsieur Ubu.
PERE UBU, assis : O non. Nous n'en ferons rien, Monsieur. Nous faisons en ce moment notre digestion, et la moindre dilatation de notre gidouille nous ferait périr à l'instant. Dans deux ou trois heures au plus, notre digestion sera terminée et nous volerons à votre secours.
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Il faut bien que l’homme, pour poursuivre, devienne plus fort que les machines, comme il a été plus fort que les fauves… Simple adaptation au milieu… Mais cet homme-là est le premier de l’avenir…
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L’antiquité a eu ses philtres. Il faudrait pouvoir retrouver les procédés, vieux comme la superstition humaine, de contraindre une âme à l’amour !
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Et il commença de s’assoupir doucement près de sa compagne endormie dans ’absolu, comme le premier homme s’éveilla près d’Ève et la crut sortie de sa côte parce qu’elle était à côté de lui, dans sa surprise bien naturelle de trouver la première femme, épanouie par l’amour, là où s’était couchée quelque femelle encore anthropoïde.
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On est toujours, pour les filles, un bel animal, quand on montre un peu de chair nue.
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Quand un homme et une femme dissertent si longtemps avec autant de calme, c’est que l’un – ou l’une – espère qu’ils ne sont pas loin de tomber dans les bras l’un de l’autre.
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Un lutteur n’est pas un étalon ni un penseur ; l’Hercule universel n’a existé ni n’existera jamais ; et quant aux bienfaits de l’alcoolisme : les taureaux ne boivent que de l’eau !
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Le danger de l’alcool est que la réaction qu’il produit dépasse l’excitation.
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Expérimentalement, il n’y a rien de moins viril qu’un alcoolique. Commode, l’alcool, pour conserver les enfants ; mais pas, que je sache, pour les faire !
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Il n’y a de vraies femmes que les Messalines.
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