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Citations de Alfred de Musset (1307)


"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux, ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui est ai vécu, et non pas un être factice crée par mon orgueil et mon ennui."
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«Il est doux de se croire malheureux, quand on n’est que vide et ennuyé.»
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Quoi de plus léger qu'une plume ? La poussière. - De plus léger que la poussière ? Le vent - De plus léger que le vent ? La femme. - De plus léger que la femme ? Rien.
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Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière. J'aime son feuillage éploré.
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Crois-tu qu'on oublie autant qu'on le souhaite ?
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Tu trouveras, dans la joie ou la peine, ma triste main pour soutenir la tienne.
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"Est-ce donc une monnaie que votre amour, pour qu'il puisse passer ainsi de mains en mains ?"
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Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueuilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompés en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueuil et mon ennui
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LE ROI

Mes amis, je vous ai annoncé, il y a déjà longtemps, les fiançailles de ma chère Elsbeth avec le prince de Mantoue. Je vous annonce aujourd'hui l'arrivée de ce prince ; ce soir peut-être, demain au plus tard, il sera dans ce palais. Que ce soit un jour de fête pour tout le monde ; que les prisons s'ouvrent, et que le peuple passe la nuit dans les divertissements. Rutten, où est ma fille ?

Les courtisans se retirent.

RUTTEN

Sire, elle est dans le parc, avec sa gouvernante.


LE ROI

Pourquoi ne l'ai-je pas encore vue aujourd'hui ? Est-elle triste ou gaie de ce mariage qui s'apprête ?


RUTTEN

Il m'a paru que le visage de la princesse était voilé de quelque mélancolie. Quelle est la jeune fille qui ne rêve pas la veille de ses noces ? La mort de Saint-Jean l'a contrariée.


LE ROI

Y penses-tu ? La mort de mon bouffon ? d'un plaisant de cour bossu et presque aveugle ?


RUTTEN

La princesse l'aimait.


LE ROI

Dis-moi, Rutten, tu as vu le prince ; quel homme est-ce ? Hélas ! je lui donne ce que j'ai de plus précieux au monde, et je ne le connais point.


RUTTEN

Je suis demeuré fort peu de temps à Mantoue.




LE ROI

Parle franchement. Par quels yeux puis-je voir la vérité, si ce n'est par les tiens ?
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VAN BUCK

Monsieur, veuillez garder le silence, et ne pas vous permettre de me plaisanter. C'est vainement que les plus sages conseils, depuis trois ans, tentent de mordre sur vous. Une insouciance ou une fureur aveugle, des résolutions sans effet, mille prétextes inventés à plaisir, une maudite condescendance, tout ce que j'ai pu ou puis faire encore (mais, par ma barbe! je ne ferai plus rien!)... Où me menez-vous à votre suite? Vous êtes aussi entêté...

VALENTIN

Mon oncle Van Buck, vous êtes en colère.

VAN BUCK

Non, monsieur, n'interrompez pas. Vous êtes aussi obstiné que je me suis, pour mon malheur, montré crédule et patient. Est-il croyable, je vous le demande, qu'un jeune homme de vingt-cinq ans passe son temps comme vous le faites? De quoi servent mes remontrances, et quand prendrez-vous un état? Vous êtes pauvre, puisqu'au bout du compte vous n'avez de fortune que la mienne; mais, finalement, je ne suis pas moribond, et je digère encore vertement. Que comptez-vous faire d'ici à ma mort?

VALENTIN

Mon oncle Van Buck, vous êtes en colère, et vous allez vous oublier.

VAN BUCK

Non, monsieur, je sais ce que je fais; si je suis le seul de la famille qui se soit mis dans le commerce, c'est grâce à moi, ne l'oubliez pas, que les débris d'une fortune détruite ont pu encore se relever. Il vous sied bien de sourire quand je parle; si je n'avais vendu du guingan à Anvers, vous seriez maintenant à l'hôpital, avec votre robe de chambre à fleurs. Mais, Dieu merci, vos chiennes de bouillottes...

VALENTIN

Mon oncle VAN BUCK, voilà le trivial; vous changez de ton; vous vous oubliez; vous aviez mieux commencé que cela.

VAN BUCK

Sacrebleu! tu te moques de moi. Je ne suis bon apparemment qu'à payer tes lettres de change? J'en ai reçu une ce matin : soixante louis! Te railles-tu des gens? il te sied bien de faire le fashionable (que le diable soit des mots anglais!) quand tu ne peux pas payer ton tailleur! C'est autre chose de descendre d'un beau cheval pour retrouver au fond d'un hôtel une bonne famille opulente, ou de sauter à bas d'un carrosse de louage pour grimper deux ou trois étages. Avec tes gilets de satin, tu demandes, en rentrant du bal, ta chandelle à ton portier, et il regimbe quand il n'a pas eu ses étrennes. Dieu sait si tu les lui donnes tous les ans! Lancé dans un monde plus riche que toi, tu puises chez tes amis le dédain de toi-même; tu portes ta barbe en pointe et tes cheveux sur les épaules, comme si tu n'avais pas seulement de quoi acheter un ruban pour te faire une queue. Tu écrivailles dans les gazettes, tu es capable de te faire saint-simonien quand tu n'auras plus ni sou ni maille, et cela viendra, je t'en réponds.Va va, un écrivain public est plus estimable que toi. Je finirai par te couper les vivres, et tu mourras dans un grenier.
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Il a bien fallu que nous nous fissions du mal, car nous sommes des hommes
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Ô mon Dieu ! le bonheur est une perle si rare dans cet océan d'ici-bas ! Tu nous l'avais donné, pécheur célèste, tu l'avais tiré pour nous des profondeurs de l'abîme, cet inestimable joyau ; et nous, comme des enfants gâtés que nous sommes, nous en avons fait un jouet
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Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueuilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompés en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueuil et mon ennui.
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Je vous demandais tout à l'heure si vous aviez aimé ; vous m'avez répondu comme un voyageur à qui l'on demanderait s'il a été en Italie ou en Allemagne, et qui dirait : oui j'y ai été ; puis qui penserait à aller en Suisse, ou dans le premier pays venu. Est-ce donc une monnaie que votre amour pour qu'il puisse passer ainsi de main en main jusqu'à la mort ? Non, ce n'est pas même une monnaie ; car la plus mince pièce d'or vaut mieux que vous, et dans quelque main qu'elle passe, elle garde son effigie.
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J'ai voulu faire de mon coeur le mausolée de mon amour, mais je jetterai mon amour dans une autre tombe.
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Je n'appartiens à personne ; quand la pensée veut être libre, le corps doit l'être aussi.
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Je ne méprise point les hommes; le tort des livres et des historiens est de nous les montrer différents de ce qu'ils sont.
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"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux lâches, méprisables et sensuels; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses, et dépravées; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces être si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit: j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui."
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