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Citations de Algernon Blackwood (51)


La lune, à présent plus basse, coula derrière la cime d'un immense cèdre qui diffracta la lumière en faisceaux d'argent. Les étoiles avaient pâli. Une mince lueur rouge apparaissait derrière les hauteurs, à l'extrémité est de la vallée.
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Les arbres attendaient, écoutaient, guettaient son prochain mouvement. La forêt se refermait sur lui.
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Le léger vent de la nuit glissait silencieusement depuis les profondeurs de la forêt; il portait les messages de crêtes lointaines et de lacs sur le point de geler et charriait le parfum subtil et sombre de l'hiver qui arrivait.
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Dans l'atmosphère planait ce silence menaçant qui précède souvent les violents orages.
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Des bandes de nuages colorés, comme des oriflammes, cédaient leur place aux étoiles.
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Les bûches envoyaient leurs étincelles crépiter dans le ciel constellé.
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Pêcheur invétéré avant tout, il n'en était pas pour autant insensible à la beauté.
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La raison trouve toujours une dizaine d'explications à l'apparition d'une émotion nouvelle...
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Il découvrait les vertus de la solitude profonde. Pour la première fois de sa vie, le paysage l'appelait et cet appel se manifestait de façon curieuse... Il ressentait du réconfort.
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Il aimait remonter aux sources cachées des cas qui semblaient précisément trop curieux et trop fantastiques pour être croyables. C'était chez lui une véritable passion de débrouiller la contexture intime des phénomènes les plus déroutants et de soulager en même temps la souffrance de ses semblables. Ce qu'il découvrait était souvent extrêmement étrange.

"Sortilèges et métamorphoses". ("Ancient sorceries" 1908, traduction de Jacques Parsons.)
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Quand on quitte Vienne, et longtemps avant d'atteindre Budapest, on voit le Danube entrer dans un région désolée et étrangement abandonnée ; il quitte alors son lit pour se répandre sur chaque rive ; pendant des kilomètres, la campagne se transforme en un véritable marécage où les saules nains poussent à foison. Sur les cartes, cette région déserte est figurée par un bleu qui se dégrade à mesure qu'il s'éloigne de la ligne représentant le bord du fleuve, en formant comme des vaguelettes ; sur ce fond s'inscrit en larges lettres espacées le mot "Sümpfe" qui signifie marais.
Au moment des crues, cette mer de sable, de galets, ponctuée de saules est presque entièrement submergée ; le reste du temps, on aperçoit des buissons qui, tout bruissants, courbent la tête sous le vent ; ils laissent apparaître leurs feuilles argentées par le soleil et forment une plaine sans cesse mouvante dont la beauté est bouleversante.

[Algernon BLACKWOOD, "Les Saules" ["The Willows", 1907], recueil "Elève de quatrième... dimension", collection Présence du futur, éd. Denoël , 1966 -- page 57]
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Oh, oh ! Ces cieux ardents ! Oh, oh ! Mes pieds brûlants ! Le feu de mes pieds brûlants !

Oh, oh! This fiery height! Oh, oh! My feet of fire! My burning feet of fire!
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La nuit enveloppait la forêt, le ciel débordait d'étoiles, la vie nocturne suivait son cours sans bruit, avec cette capacité extraordinaire que des millions d'années avaient perfectionnée.
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-- Tu n'es pas Défago ! Tu n'es pas du tout Défago ! Je ne dis pas de juron mais ce n'est pas toi, mon vieux copain de vingt ans !
Il foudroyait du regard cette silhouette avachie comme s'il avait voulu la réduire à néant.
-- Si ça c'est Défago, je veux bien nettoyer le plancher de l'enfer avec un morceau de coton emmanché dans un cure-dent, ce dont Dieu me garde, ajouta-t-il avec un violent sursaut d'horreur et de dégoût.

[Algernon BLACKWOOD, "The Wendigo", année de première publication : 1910, réédition en recueil : "Le Wendigo et autres contes fantastiques", 1964, traduit par Jacques Parsons en 1972 pour la collection "présence du futur", éd. Denoël - page 62]
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On ne pouvait décrire cette végétation enchevêtrée, qui courait jusqu'à l'horizon où elle se fondait en des teintes bleuâtres, que comme austère, terrible et sans merci.
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Cette année-là, bien des chasseurs arrivèrent au terme de leur expédition sans avoir pu relever seulement une fois des traces fraîches. Les élans étaient anormalement craintifs. Tous ces nemrods durent regagner le sein de leur famille avec les excuses les meilleures, suggérées par les circonstances ou soufflées par leur imagination. Tout comme les camarades, le docteur Cathcart revint sans le moindre trophée ; mais il rapportait en revanche le souvenir d'une expérience qui valait mieux à ses yeux que toutes les têtes d'élan. A cette époque, le docteur Cathcart, d'Aberdeen, s'intéressait, en dehors des cervidés, à d'autres questions : les bizarreries de l'esprit humain, par exemple.

(Algernon BLACKWOOD, "The Wendigo" [incipit], année de première publication : 1910, réédition en recueil : "Le Wendigo et autres contes fantastiques", 1964, traduit par Jacques Parsons en 1972 pour la collection "présence du futur", éd. Denoël - page 11)
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Avec cette multitude de saules, il s'agissait de quelque chose de différent. Il émanait un principe qui angoissait, serrait le cœur. Un sentiment d'inquiétude, teintée de terreur. A me sentir ainsi entouré de ces arbustes en rangs serrés qui faisaient régner une obscurité s'épaississant à mesure que tombait le soir, sans cependant cesser de s'agiter furieusement dans le vent, me vint l'idée étrange et désagréable que nous avions franchi les limites d'un monde différent, où nous étions des intrus, où l'on ne nous attendait pas, où l'on ne nous invitait pas à rester, où nous pouvions courir des risques graves.
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On entendrait bientôt les hiboux et les chouettes, alors que les ténèbres estomperaient tous les détails de leur doux voile noir et que les étoiles scintilleraient par milliers.
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Les arbres se resserraient sur son passage sans qu'il le remarque. Ils le guidaient...
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Le silence de la forêt sans fin les enveloppait.
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