Un style unique, une langue exceptionnelle, à déguster !
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Beaucoup de mal à arriver à la fin. Pas du tout accroché à cette histoire compliquée.
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Une écriture épatante, qui sonne, harmonieuse et rythmée, parsemée de mots rares et désuets.
Très agréable à lire, on est vite embarqué dans les mésaventures de ce docker qui passe sa vie à tenter de la gagner et que tout le monde désigne comme le Dérangé.
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Journaliste, compagne de Frédéric Lordon, elle raconte à travers son histoire personnelle (elle a été virée des son journal) la prise en main de toute la presse écrite par par de riches oligarques. On peut considérer que c’est une suite des nouveaux chiens de garde.
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Une lecture originale, absolument inclassable. A mi-chemin entre la fable, le grotesque et le tragique, ce roman est une pépite dont le propos n’est pas si léger qu’il apparait.
Il faut quelques pages pour se faire à la langue qu'invente Ali Zamir, mais c'est un vrai plaisir de découvrir la richesse de son vocabulaire et l'inventivité de sa grammaire. Une vraie aventure de lecture !
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Venez vite écouter les histoires d’Etincelle !
À bord d’un avion, entre deux îles des Comores, Étincelle se remémore les histoires que sa mère lui a raconté, notamment celle qui devait mener un jour à sa naissance.
Prise dans les turbulences du vol qui la ramène chez elle, notre jeune narratrice rend hommage à ceux qu’elle laisse derrière elle - sa mère, son île, ses habitants pittoresques – en d’étourdissants récits imbriqués.
Au gré des histoires que vivent les personnages au nom les plus improbables (Etincelle, Douceur, Douleur, Efferalgan, Dafalgan, Vitamine, Calcium), on découvre un monde insulaire, truculent et Étincelle va surtout nous livrer une histoire d’amour poétique, celle de Douleur et de Douceur, ses parents. Entre tourments, mensonge et passion, les histoires s’emboitent, s’entrelacent.
Dans une langue foisonnante qui semble s’inventer au fur et à mesure, Ali Zamir a écrit une sorte de roman à tiroirs. Un livre d’ailleurs qui tient peut être plus du conte que du roman. On tourne les pages avec jubilation en se délectant de ces multiples histoires pleines de rebondissements.
Une lecture sidérante d’inventivité et parfaite pour débuter 2018!
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Je m'y suis reprise à deux fois et je n'ai pas pu aller au-delà de la troisième page...!!!
Des livres sans point et même sans ponctuation, j'en ai déjà lus, notamment Belle du seigneur que j'ai lu et relu et que j'ai adoré. Mais là, non, je ne peux pas, les circonvolutions de la pensée de l'héroïne sont trop ténébreuses, rapides et sans accroche. En plus de ça la langue est recherchée, tant dans les tournures que dans le lexique... trop compliqué pour moi ;-)!
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L'année dernière, je m'étais inscrite pour participer au Grand Trip, une proposition des éditions Tripode pour recevoir en avant-première deux romans coups de coeur, six mois avant leur publication officielle. J'avais reçu les titres mais je les avais finalement laissés de côté et oubliés. J'ai ressorti ces derniers jours Anguille sous roche qui traînait dans ma PAL depuis bien trop longtemps. L'histoire commence au large des Comores alors qu'Anguille, jeune fille de 17 ans, est en pleine noyade. Avant de sombrer, elle se confie au lecteur et retrace les derniers mois de sa vie qui l'ont conduite à un terrible désastre. Elle nous raconte ses journées passées au lycée, nous présente sa sœur jumelle Crotale et son père Connaît-Tout, personnage haut en couleur. Sur fond d'exotisme, elle revient également sur son premier amour. L'histoire est en réalité assez banale et même si le cadre est plaisant, j'avoue avoir été un peu déçue par l'intrigue. La grande originalité de ce roman réside dans la forme : plutôt que de se contenter d'une narration simple, Anguille se livre en une seule et (très) longue phrase au rythme heurté suivant les variations des vagues qui la submergent. De digressions en digressions, Anguille parvient à nous restituer son histoire dans une langue inventive à la fois poétique et triviale. Malheureusement, le charme n'a pas opéré sur moi. Si j'admire l'exercice de style, j'ai trouvé la lecture assez laborieuse et l'histoire un peu trop simple.
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