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Citations de Alice McDermott (108)


" Embrasse la pour moi" dit ( Pauline) avant de raccrocher et d'affronter ces heures traditionnellement les plus terribles, et rendues pire encore par les journées qu'elle avait passées dans la maison pleine d'animation : ces heures après la tombée de la nuit le dimanche soir, toute sa propre utilité temporairement abolie, et cette terreur que les vêtements de qualité, les points de couture impeccables et la recherche des boutons idéals tenaient d'ordinaire à distance, affleurant de plus en plus...p.97.
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« À sept ans, j'étais une enfant timide et j'avais une drôle de frimousse : un visage rond et aplati, deux fentes noires à la place des yeux, d'épaisses lunettes, une frange de cheveux noirs, une bouche droite et sérieuse – une vraie gamine de bande dessinée. ». Les épaisses lunettes, citées ci-dessus vont déterminer le rapport au monde de la jeune Marie, dans le Brooklyn des années 1930 à 1960. Elles la tiennent à l'écart des habituels jeux de séduction de l'adolescence ; ôtées, elles lui permettent de mettre le monde à distance : l'alcoolisme du père, le monde vivant et trépidant de Manhattan, où elle refusera d'aller travailler, la douleur omniprésente dans le salon funéraire où elle officie finalement comme assistante, la probable homosexualité de son frère, prêtre défroqué... Mais sur ce point, sa grande myopie est celle de tout une période, qui refuse de voir ce qui pourtant saute aux yeux. Cette Marie  défigurée par ses lunettes mais bien séduisante malgré tout, myope, mais vibrante de sensibilité, est bien attachante. Et l'écriture fine, précise, attentive aux sensations, rend magnifiquement hommage à son héroïne. Un très très bon moment de lecture....
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Toutes mes bonnes excuses sortirent en bousculade : l'eau était trop chaude, la maison trop froide, j'avais déjà pris un bain la semaine précédente, j'avais mal au ventre, j'étais fatiguée. mais ma mère tenait fermement mon bras ; mes jambes maigres ne m'obéissaient plus. Elles se levèrent contre ma volonté et passèrent par dessus le bord froid de la haute baignoire pour entrer dans l'eau fumante. La douleur causée par la chaleur se transforma en un frisson glacé le long de ma colonne vertébrale, et mon corps chétif - rouge vif jusqu'aux mollets, mais blanc pâle, presque bleu, sur mon torse et mes bras- ne fut plus qu'un bout de tissu, un bout de tissu agité et fouetté par une soudaine rafale. J'avais envie de vomir.
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Ce fut la première lumière que connurent mes pauvres yeux. Quand je me la remémore, je me demande parfois si toute la foi et la fantaisie, toute la peur, les conjectures, tous les fantasmes débridés qui accompagnent l'étude du ciel et de l'enfer ne masquent pas l'importance de cette autre incertitude plus ancienne: l'obscurité précédant la lente prise de conscience de la première lumière.
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Le plus souvent, ajouta Gabe, ils en perdent toute compassion. Ces gens en veulent à Dieu. Je l'ai déjà vu. Ils pensent, s'Il m'a créé, pourquoi q-t-Il choisi de me créer comme ça ? Pourquoi m'infliger toute cette souffrance inutile ? Il l'a fait exprès.
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J'étais une petite effrontée. Je m'étais tenue à la porte de la mort. J'avais résisté à la douleur. Je savais que je pouvais lui tenir tête, tenir tête au temps, effrontée et obstinée comme je l'étais, avec un enfant vivant dans les bras.
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Incipit :
Pegeen Chehab revenait du métro dans la lumière du soir.
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P.217
Maintenant je savais à quelle vitesse la douleur pouvait disposer du temps, du temps d'une vie. Maintenant, je savais ce que ça fait d'abandonner son corps, les supplications de ceux qui vous aimaient et qui voulaient vous voir vivre.
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