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Citations de Alice Quinn (130)


Le métier est pas toujours amusant, il y a le risque de l’encartage, des hauts et des bas. Et on renonce pour toujours à la vraie vie. La plupart des gens ne veulent plus vous parler…
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Il ne faut pas confondre les directeurs de théâtres avec les spectateurs qui viennent pour rencontrer les actrices. Les directeurs sont aguerris. Ils ont l’embarras du choix et ce, gratuitement. Pour qu’ils acceptent quelqu’un de nouveau, il faut qu’ils y aient un avantage. C’est un peu comme les journalistes.
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De plus en plus de femmes désirent prendre un soin particulier à leur apparence, à leur hygiène, à leur odeur.
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Il n’est pas question ici d’hommes ou de femmes mais de métier. Nous ne saurions pas comment nous y prendre.
Ses propos me contrariaient, sans que je comprenne bien pourquoi. Je me sentais piquée au vif. Il me semblait soudain que la recherche de la vérité sur la mort de cette Clara allait résoudre tous mes problèmes. Donner un nouveau sens à ma vie. Rétablir ma dignité et le fragile équilibre de ma déchéance. Mais je sentais autre chose dans ce désir. Comme si je voulais complaire à Lola. Lui montrer de quoi j’étais capable. Lui prouver que sa confiance en moi était justifiée et qu’elle ne regretterait pas de m’avoir engagée. Mais pourquoi l’opinion d’une petite courtisane de basse extraction avait-elle soudain tant d’importance pour moi, fût-elle ma nouvelle patronne ?
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Quand on lit beaucoup, comme vous, on a besoin d’éclairage et il n’y a pas de gaz dans la chambre d’en haut. La lampe à huile c’est pas mal mais ça s’use vite. Voilà une réserve de pétrole. Pour la semaine. N’allez pas tout user en une nuit !
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Après la loi sur l’obligation de la laïcité à l’école, comme on avait manqué d’instituteurs laïques, les religieuses avaient continué à enseigner chez les filles. Son père étant une tête brûlée avec des idées anarchistes, elle l’avait toujours entendu vociférer contre l’Église et les bondieuseries en général. C’est pourquoi enfant, elle n’aimait pas les religieuses qu’elle trouvait rigides et méchantes. Était-ce pour cette raison qu’elle ne s’était jamais épanouie en classe ?
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Maupassant la prit par les épaules et l’aida à se relever. Elle se releva vers lui, le visage plein de larmes et s’abandonna contre sa poitrine.
Petit à petit, ses larmes se tarirent. Une amertume lancinante s’était emparée de tout son être. Sa tristesse semblait un puits sans fond. Le chagrin et le remords la tenaillaient. Mais une autre image parasitait ses sensations : elle ne pouvait s’empêcher de se voir elle-même couchée là, sans vie, dans ce buisson, à la place de Clara.
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Aucun d’eux ne voulait admettre ce qu’ils voyaient.
L’objet qui dépassait du buisson était un pied.
Un pied délicat, petit, fin.
Un pied de femme chaussé d’une bottine de fin chevreau noir à boutons ivoire, un peu râpée du bout. Mais s’il y avait un pied de femme devant eux, il devait y en avoir un deuxième quelque part et puis des jambes et un corps tout entier, enfouis sous le buisson ! Les vapeurs d’alcool, ou était-ce la stupeur, ralentissaient leur réflexion.
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C’était une chose de se faire remarquer pour des excentricités vestimentaires ou politiques, mais fricoter ouvertement avec une cocotte et un homme réputé pour ses aventures féminines, c’était une autre paire de manches. Il aurait fallu être née princesse pour y survivre.
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N’oublions pas la catégorie des malades et des agonisants qui traînent leur triste spectacle lugubre au soleil sur la promenade. À eux seuls ils valent le détour dans la ville. Et dans la traîne de la comète, les espions, les filous, les escrocs, les imposteurs… Vous voyez qu’il y a de quoi faire, ici ! D’ailleurs je ne m’en prive pas dans mon travail en cours.
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Oui, je suis furieuse, et alors ? Mais qu’est-ce qu’ils croient, ces foutriquets, ces jocrisses, ces tocards ? Qu’il suffit de m’envoyer le dernier écrivaillon fashionable avec une belle moustache et des belles paroles et que tout sera pardonné ?
Sans se démonter ni prendre la mouche en s’entendant qualifier d’« écrivaillon », Maupassant monta au créneau pour plaider courageusement la cause perdue d’avance des Bréville :
— Ce sont des personnes qui craignent pour l’avenir de leur fils.
— Et mon avenir à moi, hein ? Qui s’en préoccupe ?
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Quand un livre a du succès, il est de bon ton de l’avoir dans sa bibliothèque, de l’offrir le plus possible, de le citer en toute occasion, mais le lire ne fait pas forcément partie du contrat.
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Le danger pour les voyageurs, ce n’est pas que le train dévie. Le danger pour les voyageurs ? C’est qu’il leur monte des rougeurs au front en lisant Une vie.
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La demoiselle me regardait. Elle était plantureuse, épanouie, la chair généreuse dans son kimono. Belle, d’une beauté du Sud, chaude, puissante.
Sa lourde chevelure semblait un animal palpitant, sauvage, soyeux. Ses grands yeux étaient deux lacs émeraude profonds, perçants, et sa bouche rieuse, narquoise, grande, était faite pour rire, chanter, séduire. Quelque chose d’irrésistible en elle me tenait sous son charme.
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Son regard exprimait de l’expérience, de la franchise, mais également de l’intelligence. Cette sorte d’intelligence du cœur qu’on ne rencontre que rarement. Peut-être qu’une pointe de ruse démentait l’honnêteté profonde qui s’en dégageait, mais quoi qu’il en fût, il me cueillit quand je ne m’y attendais pas.
Elle a rougi et s’est retirée vivement dans la maison. Le charme était rompu. J’ai frissonné malgré la chaleur. Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer.
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Je devais me tourner vers l’avenir. Oui, c’était possible. Pourquoi n’aurais-je pas encore un avenir, moi aussi ? Certes, j’avais déjà trente-six ans ! Seule, sans ressources, sans foyer fixe, le cœur brisé. Pourtant, je voulais forcer mon destin.
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Fanny N. est enragée en dedans. Mais en dehors elle est douce comme une image
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C’est en la voyant que l’incident du vendredi m’est revenu à l’esprit pour la deuxième fois de la journée.
Une vieille. Une SDF. Même coupe de cheveux ni faite ni à faire que l’autre, que celle de la grosse bagnole rouge. Enfin, pire, car il n’y avait plus trace de la coupe au carré ni des mèches. Juste du crêpage en désordre. Même visage autoritaire. Euh… C’était tout, parce que les fringues, c’était pas vraiment du Lacoste. Et elle avait une croûte sur le visage et le nez qui coulait.
Même si j’avais été dans la lune, j’aurais eu du mal à passer à côté sans la remarquer.
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Rémi avait vite été exaspéré par ma façon de vivre.
La promiscuité dans mon doux foyer, la présence envahissante de mes trois adorables filles, sans compter les loupiots que j’hébergeais régulièrement pour rendre service aux copines, les visites impromptues des uns et des autres, la crainte d’un contrôle de l’EDF (oui, je sais, c’est pas bien, mais bon, pour avoir l’électricité dans mon sweet home, j’étais obligée de sacrifier à mon sens de l’honnêteté profond. Que ceux qui n’ont jamais procédé à de petits arrangements avec leur conscience ou qui ne se sont jamais trouvés en butte à leurs propres contradictions me jettent la première pierre). Bref, tout ça avait eu raison de lui.
Notre relation, qui m’avait fait un bien fou après le lâche abandon de mon amour précédent, s’était finalement effilochée au fil des semaines et je m’étais retrouvée de nouveau célibataire avec trois enfants, comme d’hab.
Comme il était assez bricoleur, il m’avait bien aidée à rafistoler quelques points de soudure dans la tôle et quelques étagères pulvérisées par le torrent.
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Parce qu'autant on s'habitue vite au luxe, il faut bien que je reconnaisse que c'est plus dur pour le bonheur. On a toujours peur de se laisser aller. On est sûr que le châtiment nous guette.
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