Citations de Amanda Sthers (629)
J'étais à leurs yeux une femme novembre, sans les lumières de Noël, les résolutions joyeuses de janvier ni les dernières clartés d'octobre. Je donnais froid.
Les livres, ce sont les rêves que quelqu'un d'autre nous prête.
Les mots n'existent que s'ils sont entrecoupés de silence ; le vide compose aussi nos corps, ainsi, il y a en nous l'inscription invisible du destin que nous trimballons comme les bosses qui restent des blessures passées.
Lucie n'est pas connectée au présent. Son corps l'est, mais sa tête songe à ce qui pourrait enfin lui arriver. C'est sans doute pourquoi rien ne se passe jamais dans l'intimité de Lucie, peuplée de silhouettes imaginaires. La plupart du temps, Lucie travaille. Elle n'est pas de ceux qui croient en la chance.
Les italiens sont tellement aimés par leurs mères que même les plus moches ont confiance en eux.
"J'ai confiance en vous. Je ne vous connais pas, pourtant si vous étiez derrière moi, je me laisserais tomber en arrière sans peur, de tout mon long. Je sais que vous me rattraperiez."
"Pensez-vous que les mécaniques de l'inattendu bouleversent nos sentiments de façon irrépressible ? Même quand les faits ne s'entrechoquent pas, qu'ils n'ont pas de rapport les uns avec les autres ? Le fameux battement d'ailes du papillon."
"Peu de gens veulent se soucier des arbres qui tombent loin d'eux, et on refuse d'accepter que nos coeurs entendent tout;"
"Un être amoureux calcule-t-il ? Si l'on se refrène, c'est que le coeur déjà n'est plus le gouvernail, que la tête a pris le dessus, que l'on part au combat."
"Voilà pourquoi je ne pensais pas qu'il puisse exister dans ma vie une autre que la mienne. Un visage inattendu. Une culture différente. Une autre couleur de brique, de nuages et de terre."
"Je rentrais chaque soir dans une zone de danger, un lieu où les destins étaient aspirés et anéantis."
"Je me suis dit à l'époque que de chaque drame il peut sortir quelque chose de bon et avec mes instincts d'enfant j'ai su qu'un jour moi aussi, quelqu'un me reconstruirait. Ou du moins je me suis mise à l'espérer et cela a suffi à me faire vivre."
"J'ai ainsi compris que j'étais étrangère à votre culture, que tout nous séparait sauf notre humanité et vos mains qui ont sauvé ma peau."
"On ne comprend la douleur que si on l'a fréquentée."
"Mon visage après vous me plaît."
"Les minutes pendant lesquelles je vous attendais sans le savoir m'ont anéantie."
"Je me serais souvenue de ce jour sans en avoir rien écrit. Mais je l'ai fait."
Je vous écris toutes ces émotions, cette intimité. Ne suis-je pas ridicule ? Dois-je poster cette lettre ? Je ne sais si vous devez la lire mais je n’ai d’autre choix que de l’écrire. Sinon, je vais m’étouffer de tous ces mots retenus.
Ce que je vous écris me rappelle des choses que je ne me suis jamais racontées. Qui me blessent. Parfois, je m’absente dans des pays pansements qui m’enveloppent de coton. Je quitte la réalité et tandis que je flotte, je ne sais à quelle vitesse passe le temps ni même s’il passe.
Je me suis ennuyée..et le côté pathos mélodrame érotique m'a quelque peu écoeurée.. l'avantage c'est que ça se lit vite pour passer le temps dans une gare par exemple.